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jackbauer

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Tout ce qui a été posté par jackbauer

  1. Une superbe image de la galaxie Zwicky 18 (Markarian 116) avec NIRCAM, traitée par Thomas Carpentier : https://www.flickr.com/photos/197464132@N05/
  2. Article de Camille Gévaudan pour Libération https://www.msn.com/fr-fr/actualite/technologie-et-sciences/observée-par-le-télescope-james-webb-toi-270-d-une-planète-entre-deux-eaux/ar-BB1jAQ6g?ocid=msedgdhp&pc=HCTS&cvid=c30d589616a74156b20f5431415f9138&ei=33 Observée par le télescope James-Webb, TOI-270 d, une planète entre deux eaux L’univers regorge de milliards de planètes : c’est désormais une certitude grâce aux progrès récents des télescopes, qui ne cessent de détecter de nouveaux astres en orbite autour des étoiles. La question n’est plus de savoir si d’autres planètes existent en dehors de notre système solaire. Elles sont omniprésentes. Les astronomes du XXIe siècle s’appliquent désormais à caractériser ces exoplanètes, c’est-à-dire définir leurs caractéristiques, et on n’est pas au bout de nos surprises. Ces mondes sont souvent très différents du nôtre…. y compris quand ils nous ressemblent de prime abord. Deux astrophysiciens de l’université de Cambridge, au Royaume-Uni, ont ainsi trouvé une exoplanète riche en eau et en hydrogène, exactement comme dans l’atmosphère de la Terre. Mais il fait chaud sur cette planète située à 73 années-lumière d’ici. Très chaud. A tel point qu’on ne sait pas bien dans quel état se trouve toute son eau : sous forme de vapeur dans une atmosphère super dense ? Ou au sol sous la forme liquide d’un océan, mais à la limite de l’ébullition ? Le débat est ouvert. Des températures infernales Les données sur lesquelles s’appuient les chercheurs viennent du télescope spatial James-Webb (JWST), lancé fin 2021 par la Nasa. On lui avait confié il y a quelques mois l’observation du système planétaire TOI-270, parce qu’il est intéressant, avec ses trois planètes qui orbitent très près de l’étoile au centre. La planète la plus proche est une «super-Terre», rocheuse et juste un peu plus grande que notre planète-mère, qui fait le tour de son étoile en trois jours. Les deux autres sont des «sous-Neptune» qui tournent autour de l’étoile en six et onze jours seulement, et la plus éloignée des deux, TOI-270 d, a montré la présence de molécules d’eau quand le télescope Hubble l’a observée il y a quelques années. Les télescopes spatiaux captent la lumière émise par les astres, dont on peut ensuite analyser finement les différentes longueurs d’onde pour comprendre comment elle a été filtrée par l’atmosphère des exoplanètes par exemple, selon les molécules chimiques qui la composent. Et d’après ce qu’on sait de la chimie de TOI-270 d, c’est «une candidate planète-hycéan», expliquent les deux chercheurs britanniques en introduction de leur étude, publiée cette semaine dans la revue scientifique Astronomy & Astrophysics. Une planète-hycéan est un mot-valise inventé justement par l’astronome qui a dirigé l’étude, Nikku Madhusudhan, pour définir une planète avec un océan d’eau liquide sous une atmosphère riche en hydrogène. Des conditions qui paraissent idylliques pour d’éventuelles formes de vie… enfin, sur le papier. Car il ne faut pas oublier que TOI-270 ne se situe qu’à 10,5 millions de kilomètres de son étoile, soit 14 fois moins que la distance la Terre-Soleil, et que les températures y sont donc infernales. Si l’eau de TOI-270 d était regroupée en océan, celui-ci «pourrait monter à 100 degrés Celsius ou davantage», estime Nikku Madhusudhan dans le Guardian. Ce qui est techniquement possible, car l’atmosphère de cette planète est ultra-dense et «sous une haute pression atmosphérique, un océan aussi chaud pourrait rester liquide.» La pression de l’atmosphère, des centaines de fois supérieure à celle de la Terre, pourrait écraser le liquide au sol et l’empêcher de s’évaporer. Seule la surface serait recouverte d’une couche de vapeur. Plus précisément, il faut imaginer un océan en deux parties très différentes l’une de l’autre, car la planète a deux faces. L’une est en permanence tournée vers son étoile, et très chaude. L’autre tourne le dos à l’étoile et reste bien plus tempérée. «L’océan serait extrêmement chaud du côté jour. Le côté nuit pourrait potentiellement être habitable», c’est-à-dire propice au développement de la vie, juge Madhusudhan. «Comme un fluide épais et chaud» Ou alors, il n’y a pas d’océan. Une autre étude internationale menée par Björn Benneke, astrophysicien canadien de l’université de Montréal, qui vient juste d’être proposée à publication et n’a pas encore été validée, s’appuie sur les mêmes observations du télescope James-Webb pour privilégier une hypothèse différente. «La modélisation climatique [de TOI-270 d] indique qu’un océan d’eau liquide est très improbable, et que si l’eau existe à l’intérieur de la planète, elle doit être dans une phase supercritique», avance cette étude. Un fluide supercritique n’est ni liquide ni gazeux. Il existe dans des conditions de pression tellement intense que la frontière entre gaz et liquide disparaît, et il possède des caractéristiques de ces deux états à la fois. «C’est comme un fluide épais et chaud», essaye d’expliquer Björn Benneke au Guardian. Pour ses collègues et lui – 31 chercheurs ont cosigné cette autre étude –, la température en surface de la planète avoisine les 4 000° C et il y a très peu de chances que l’eau puisse rester liquide. Donc elle ne serait pas sur la planète mais autour d’elle : «Nous avons trouvé que la vapeur d’eau est très abondante dans l’atmosphère de TOI-270 d, dont elle est peut-être le principal composant par sa masse.» Eau et hydrogène seraient mêlés, à l’état supercritique, enveloppant le cœur rocheux de la planète. TOI-270 d est donc une mauvaise candidate si on cherche des exoplanètes où la vie pourrait exister, même si elle semble abriter du disulfure de carbone qui est un marqueur de processus biologiques sur Terre. De toute façon, on est encore à des années-lumière de pouvoir trouver ou prouver l’existence de la moindre bactérie extraterrestre à l’aide d’un télescope. «Nous devons faire très attention à la manière dont on communique nos découvertes sur ce type d’astres. C’est facile pour le public de conclure trop vite qu’on a trouvé de la vie ailleurs», rappelle Madhusudhan. Tout ce qu’on peut dire, c’est qu’on avance à pas de géant dans l’étude à distance des exoplanètes, au point de savoir mesurer leur degré d’«habitabilité». Et c’est déjà un progrès. Représentation schématique des distances qui séparent la Terre du Soleil et l'étoile TOI-270 de sa planète TOI-270 d. La taille des astres n'est pas à l'échelle. Les distances le sont à peu près. Trois scénarios possibles pour les planètes de type sous-Neptune, présentés dans l'étude dirigée par le Canadien Björn Benneke. A gauche, une planète-hycéan avec un océan d'eau liquide (bleu foncé) surmonté par une atmosphère riche en hydrogène. A droite, le scénario privilégié pour TOI-270 d : l'eau et l'hydrogène sont mélangés pour former une atmosphère à l'état supercritique, ni liquide ni gazeux.
  3. Une nouvelle photo a été reçue, cette fois prise (4mn12 avant l'arrivée au sol) par l'instrument ILO-X qui fait partie de la charge utile. Sur une autre vue on peut voir un des pieds brisés de la sonde :
  4. Nova C photographié par l'orbiter LRO :
  5. Une première photo, un peu "strange" : (en fait elle a été prise à 10 km d'altitude) Lors d'une conférence de presse, les responsables ont déclaré que la sonde est couchée sur le côté à la surface...
  6. La mission a miraculeusement échappé au désastre !!! C'est ce que nous raconte Eric Berger (traduction automatique) : https://arstechnica.com/space/2024/02/a-little-us-company-makes-history-by-landing-on-the-moon-but-questions-remain/ Une petite entreprise américaine entre dans l’histoire en atterrissant sur la Lune Pour la première fois depuis plus d’un demi-siècle, un vaisseau spatial construit aux États-Unis a effectué un atterrissage en douceur sur la Lune. Il y avait beaucoup de drame et d’intrigue jeudi soir alors qu’Intuitive Machines tentait de faire atterrir son vaisseau spatial dans un petit cratère pas loin du pôle sud de la Lune. Environ 20 minutes après l’atterrissage, la NASA a déclaré le succès, mais certaines questions subsistaient sur la santé de l’atterrisseur et son orientation. Pourquoi? Parce que pendant qu’Odysseus téléphonait à la maison, son signal était faible. S’égarer La tentative d’atterrissage a été retardée d’environ deux heures après que les contrôleurs de mission ont dû envoyer un correctif logiciel de dernière minute à l’atterrisseur alors qu’il était encore en orbite autour de la Lune. Appliquer un correctif au logiciel de votre vaisseau spatial peu de temps avant qu’il n’effectue son mouvement le plus critique est à peu près la dernière chose qu’un opérateur de véhicule veut faire. Mais Intuitive Machines était désespérée. Plus tôt jeudi, l’entreprise s’est rendu compte que ses lasers et caméras de navigation n’étaient pas opérationnels. Ces télémètres sont essentiels pour deux fonctions lors de l’atterrissage : la navigation en fonction du terrain et la navigation en fonction des dangers. Ces deux modes aident l’ordinateur de vol à déterminer précisément où il se trouve pendant la descente – en prenant de nombreuses images et en les comparant à la topographie connue de la Lune – et à identifier les dangers en dessous, tels que les rochers, afin de trouver un site d’atterrissage sûr. Sans ces télémètres, Odysseus allait se planter sur la Lune. Heureusement, cette mission transportait un tas de charges utiles scientifiques. Dans le cadre de son programme lunaire commercial, la NASA paie environ 118 millions de dollars pour la livraison de six charges utiles scientifiques sur la surface lunaire. L’une de ces charges utiles s’est avérée être l’expérience Lidar Doppler de navigation, un paquet de 15 kg qui contient trois petites caméras. Avec cette charge utile NDL, la NASA a cherché à tester des technologies qui pourraient être utilisées pour améliorer les systèmes de navigation lors de futures tentatives d’atterrissage sur la Lune. La seule chance qu’avait Odysseus était de pouvoir puiser d’une manière ou d’une autre dans deux des trois caméras de l’expérience NDL et d’en utiliser une pour la navigation relative au terrain et l’autre pour la navigation relative aux dangers. Ainsi, certains logiciels ont été écrits à la hâte et expédiés à l’atterrisseur. C’était un vrai truc de MacGyver. Mais est-ce que ça marcherait ? Une nouvelle maison L’atterrisseur a commencé sa descente à partir d’une orbite circulaire à 92 km au-dessus de la surface de la Lune, une heure et 13 minutes avant l’heure prévue de son atterrissage. L’atterrisseur a entamé une descente motorisée, utilisant son moteur principal alimenté par de l’oxygène liquide et du méthane, 11 minutes avant l’atterrissage sur cette ligne temporelle. Au cours de ces dernières minutes cruciales, la caméra de navigation improvisée d’Odysseus a balayé la surface à la recherche de dangers, tels que des rochers, afin de s’assurer d’un site d’atterrissage sûr. Après l’atterrissage, les contrôleurs de mission savaient qu’il faudrait peut-être une minute ou deux pour obtenir un bon signal de l’atterrisseur, qui relayait les signaux vers de grandes antennes paraboliques sur Terre. Une première, puis deux, puis cinq minutes s’écoulèrent avec un silence de plus en plus inconfortable dans la salle de contrôle de la mission pour les Machines Intuitives. Rien. Finalement, après 10 minutes, le directeur de la mission, Tim Crain, a signalé que l’atterrisseur envoyait un faible signal vers la Terre. « Nous ne sommes pas encore morts », a déclaré Crain, qui est cofondateur de l’entreprise. Quelques minutes s’écoulèrent encore. La société a continué à capter un faible signal de l’antenne à gain élevé de l’atterrisseur. « Odysseus a une nouvelle maison », dit Crain alors que la salle de contrôle éclatait en acclamations. Pourtant, il y avait des inquiétudes parce que le signal était faible. Était-il possible que le vaisseau spatial ait basculé ou renversé ? Finalement, environ deux heures plus tard, Intuitive Machines a fourni des informations plus définitives sur le site de médias sociaux X : « Après avoir dépanné les communications, les contrôleurs de vol ont confirmé qu’Odysseus est debout et commence à envoyer des données. À l’heure actuelle, nous travaillons à la liaison descendante des premières images de la surface lunaire. Critique pour la NASA Cette mission s’inscrivait dans le cadre d’une initiative de la NASA appelée Commercial Lunar Payload Services Program, dans le cadre de laquelle l’agence spatiale paie des entreprises privées pour livrer des expériences scientifiques et d’autres cargaisons à la surface lunaire. L’agence spatiale est prête à tolérer certains échecs alors que les entreprises apprennent les ficelles de l’atterrissage sur la Lune. C'est une énorme victoire pour la NASA Machines intuitives. Il s’agit d’un moment historique pour l’industrie spatiale commerciale, car auparavant, aucun vaisseau spatial privé n’avait atteint la Lune en toute sécurité. Il s’agit de la deuxième mission lunaire commerciale financée par la NASA. L’atterrisseur Peregrine d’Astrobotic a été lancé dans l’espace à bord d’une fusée Vulcan le mois dernier. Peu de temps après s’être séparé de la fusée Vulcan, cependant, Peregrine a subi un coup fatal lorsque l’un de ses réservoirs de propulsion s’est rompu. À la demande de la NASA, Astrobotic a renvoyé son vaisseau spatial dans l’atmosphère terrestre afin qu’il puisse être éliminé en toute sécurité. Alors pourquoi la NASA soutient-elle des entreprises aussi risquées ? L’agence spatiale pense que les entreprises privées finiront par s’habituer à faire voler des véhicules vers la Lune. Et une fois que le service deviendra plus routinier, il en coûtera à la NASA une fraction du prix qu’elle paierait pour les services lunaires développés traditionnellement. En substance, la NASA prend donc des risques à court terme pour des gains à long terme. Il semble que l’un de ces risques ait porté ses fruits jeudi. N.B Cette histoire a été mise à jour peu de temps après sa publication pour refléter les dernières nouvelles de dernière minute selon lesquelles l’atterrisseur construit par Intuitive Machines est debout et transmet des données.
  7. Succès ! Pour la 1ère fois depuis 1972 les américains ont fait atterrir un vaisseau sur la Lune. Et pour la 1ère fois au monde il s'agit d'une société privée !
  8. Il y a déjà un fil ouvert ici : https://www.webastro.net/forums/topic/249909-usa-intuitives-machines-lancement-de-la-mission-im1-lander-lunaire-nova-c/#comment-3131096
  9. Mise en orbite effectuée avec succès ! La tentative d'alunissage est pour demain jeudi soir (23h30 chez nous) Destination en vue :
  10. Les premières images transmises par la sonde : https://twitter.com/Int_Machines/status/1758899202174685589 "...Intuitive Machines a transmis avec succès ses premières images de la mission IM-1 sur Terre le 16 février 2024. Les images ont été capturées peu de temps après la séparation du deuxième étage..."
  11. Lancement effectué avec succès ce matin : https://twitter.com/spaceexplore/status/1758034805319446866
  12. jackbauer

    Mars: Perseverance

    Extraordinaire !! Quand Percy fait de l'astronomie : "...Le 8 février le rover Perseverance a observé Phobos, la plus grande lune de Mars, passant devant le Soleil et a capturé l'événement avec sa caméra Mastcam-Z. Ce film montre le transit en temps réel (environ 38 secondes) à l'aide de 57 de ces images, alignées, mises à l'échelle et nettoyées..."
  13. Déjà évoqué dans le fil consacré à Cassini
  14. Encore un "océan" dans le système solaire ! https://www.observatoiredeparis.psl.eu/presence-d-un-jeune-ocean.html Présence d’un "jeune" océan sous la couche de glace de Mimas C’est confirmé ! Mimas, l’une des petites lunes de Saturne, renferme un océan global d’eau liquide sous sa surface glacée. Plus surprenant : l’apparition de cet océan remonterait à moins de 15 millions d’années. Cette découverte issue de travaux dirigés par un astronome de l’Observatoire de Paris – PSL au sein de l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (Observatoire de Paris – PSL / CNRS / Sorbonne Université / Université de Lille) parait dans la revue Nature, le 8 février 2024. Elle pourrait faire de Mimas la nouvelle cible à privilégier pour l’étude des conditions d’apparition de la vie dans le Système solaire. Une vidéo en français :
  15. Nouvelles images mises en ligne du survol du 03/02 : https://www.missionjuno.swri.edu/junocam/processing?phases[]=PERIJOVE+58 Les spécialistes du traitement d'images sont déjà à l'oeuvre, comme ici Jason Perry :
  16. Nouveau survol de Io il y a à peine quelques heures et déjà une photo fantastique :
  17. Attention, il s'agit d'une traduction automatique : elle n'est pas parfaite ! Le texte original en anglais mentionne "glowing dust" que l'on peut traduire aussi par "poussière rougeoyante" : c'est plus approprié Concernant le "style" des photos imposé par la com' de la NASA, ce sera toujours un sujet de discussion ! Je vais prendre l'exemple de la galaxie M 66, alias NGC 3627 L'image prise par Webb avec l'instrument MIRI : Voici l'image brute, sans le traitement de choc : idem avec l'instrument NIRCAM : Et maintenant avec Hubble : Faites votre choix !
  18. Pour ceux qui aiment les belles images de galaxies : Qui veut des belles images de galaxies ? (images cuisinées avec du Webb et du Hubble) https://webbtelescope.org/contents/media/images/2024/105/01HM9KGGP1EWFFSRRSKR8NZGWZ?news=true traduction automatique : Cette collection de 19 galaxies spirales de face du télescope spatial James Webb en lumière proche et moyenne infrarouge est à la fois écrasante et impressionnante. « Les nouvelles images de Webb sont extraordinaires », a déclaré Janice Lee, scientifique du projet pour les initiatives stratégiques au Space Telescope Science Institute de Baltimore, dans le Maryland. « Ils sont époustouflants, même pour les chercheurs qui étudient ces mêmes galaxies depuis des décennies. Les bulles et les filaments sont résolus jusqu’aux plus petites échelles jamais observées, et racontent une histoire sur le cycle de formation des étoiles. La caméra NIRCam (Near-Infrared Camera) de Webb a capturé des millions d’étoiles dans ces images. Les étoiles plus anciennes apparaissent en bleu ici et sont regroupées au cœur des galaxies. Les observations MIRI (Mid-Infrared Instrument) du télescope mettent en évidence la poussière incandescente, montrant où elle se trouve autour et entre les étoiles – apparaissant dans des nuances de rouge et d’orange. Les étoiles qui ne se sont pas encore complètement formées et qui sont enfermées dans du gaz et de la poussière apparaissent en rouge vif. Les images haute résolution du télescope Webb sont les premières à montrer de grandes coquilles sphériques dans le gaz et la poussière avec des détails aussi exquis. Ces trous peuvent avoir été créés par des étoiles qui ont explosé et sculpté des régions géantes dans la matière interstellaire. Un autre détail qui attire l’attention ? Plusieurs noyaux de galaxies sont inondés de pointes de diffraction roses et rouges. Ce sont des signes clairs que ces galaxies peuvent avoir des trous noirs supermassifs actifs centraux ou des amas d’étoiles centraux. Ces galaxies spirales constituent le premier grand lot de contributions du télescope Webb au programme PHANGS (Physics at High Angular resolution in Nearby GalaxieS), qui comprend des images et des données existantes du télescope spatial Hubble de la NASA, de MUSE du Very Large Telescope et de l’Atacama Large Millimeter/submillimeter Array (ALMA). Grâce aux images du télescope Webb, les chercheurs peuvent maintenant examiner ces galaxies dans l’ultraviolet, le visible, l’infrarouge et la radio. Quelques unes : M66 NGC 1433 NGC 4321 NGC 628
  19. Une bonne nouvelle !! "...Nous avons réussi à établir la communication avec SLIM hier soir et avons repris les opérations ! Nous avons immédiatement commencé les observations scientifiques avec MBC et avons réussi à obtenir la première lumière pour l'observation à 10 bandes. La figure ci-dessous montre un (?) observé à l'aide de la première observation multibande lumineuse..."
  20. jackbauer

    Mars: Perseverance

    😥😥 https://mars.nasa.gov/news/9540/after-three-years-on-mars-nasas-ingenuity-helicopter-mission-ends/ Après trois ans sur Mars, la mission de l’hélicoptère Ingenuity de la NASA prend fin L’hélicoptère Ingenuity Mars de la NASA, qui a marqué l’histoire, a terminé sa mission sur la planète rouge après avoir dépassé les attentes et effectué des dizaines de vols de plus que prévu. Alors que l’hélicoptère reste debout et en communication avec les contrôleurs au sol, les images de son vol du 18 janvier envoyées sur Terre cette semaine indiquent qu’une ou plusieurs de ses pales de rotor ont été endommagées lors de l’atterrissage et qu’il n’est plus capable de voler. Conçu à l’origine comme une démonstration technologique pour effectuer jusqu’à cinq vols d’essai expérimentaux sur 30 jours, le premier aéronef sur un autre monde a opéré depuis la surface martienne pendant près de trois ans, a effectué 72 vols et a volé plus de 14 fois plus loin que prévu tout en enregistrant plus de deux heures de temps de vol total. « Le voyage historique d’Ingenuity, le premier avion sur une autre planète, est arrivé à sa fin », a déclaré l’administrateur de la NASA, Bill Nelson. « Cet hélicoptère remarquable a volé plus haut et plus loin que nous ne l’aurions jamais imaginé et a aidé la NASA à faire ce que nous faisons de mieux : rendre l’impossible possible. Grâce à des missions comme Ingenuity, la NASA ouvre la voie à de futurs vols dans notre système solaire et à une exploration humaine plus intelligente et plus sûre vers Mars et au-delà. La NASA discutera de la mission Ingenuity lors d’une conférence téléphonique avec les médias aujourd’hui Ingenuity repère l’ombre de sa pale de rotor endommagée : Après son 72e vol le 18 janvier 2024, l’hélicoptère Ingenuity Mars de la NASA a capturé cette image en couleur montrant l’ombre de l’une de ses pales de rotor, qui a été endommagée lors de l’atterrissage.
  21. Les minuscules petits robots LEV-1 et LEV-2 déposés sur le sol ont réussi à transmettre une photo à la Terre ! SLIM est arrivé la tête dans la poussière, mais l'espoir n'est pas perdu qu'il puisse recharger ses batteries ! Traduction automatique de 2 communiqués de la JAXA : Résultat pour l’atterrissage sur la Lune de SLIM 25 janvier 2024 (JST) Agence japonaise d’exploration aérospatiale L’atterrisseur intelligent SLIM (Smart Lander for Investigating Moon) de l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale (JAXA) a atterri sur la surface lunaire le 20 janvier 2024 à 0h20 JST, et la communication a été établie avec la Terre. Cependant, en raison du fait que le vaisseau spatial n’était pas à l’assiette prévue à l’atterrissage, la production d’énergie n’a pas été possible à partir des cellules solaires, et le vaisseau spatial a été arrêté avec une commande depuis le sol à 2h57 JST. L’analyse des données acquises avant la coupure de l’alimentation a confirmé que SLIM avait atteint la surface de la Lune à environ 55 m à l’est du site d’atterrissage cible initial. La précision de la position avant le début de la manœuvre d’évitement d’obstacles (à environ 50 m d’altitude), qui indique les performances d’atterrissage précises, a été évaluée à environ 10 m ou moins, peut-être environ 3 à 4 m. Bien que l’évaluation plus détaillée se poursuive, il est raisonnable de mentionner que la démonstration technologique de l’atterrissage précis avec une précision de 100 m, qui a été déclarée être la mission principale de SLIM, a été réalisée. Toutes les données techniques sur le guidage de navigation menant à l’atterrissage, ainsi que les données d’image de la caméra de navigation capturées pendant la descente et sur la surface lunaire qui sont nécessaires à la future technologie d’atterrissage précis, ont été obtenues à partir de l’engin spatial. Les petites sondes (LEV-1 et LEV-2) ont été séparées avec succès juste avant l’atterrissage dans cette situation d’urgence. La caméra spectroscopique multibande (MBC) embarquée à bord de SLIM a également été utilisée à titre d’essai et a capturé des images jusqu’à ce que l’alimentation soit coupée. En ce qui concerne les circonstances dans lesquelles SLIM est devenu stationnaire sur la surface lunaire à une attitude qui ne pouvait pas générer d’énergie à partir des cellules solaires, les données techniques acquises ont révélé qu’à une altitude de 50 m juste avant le début de la manœuvre d’évitement d’obstacles, la poussée de l’un des deux moteurs principaux a très probablement été perdue. Dans ces circonstances, le logiciel embarqué SLIM identifie de manière autonome l’anomalie et, tout en contrôlant autant que possible la position horizontale, SLIM a poursuivi la descente avec l’autre moteur et s’est déplacé progressivement vers l’est. La vitesse de descente au moment du contact avec le sol était d’environ 1,4 m/s ou moins, ce qui était inférieur à la plage de conception, mais des conditions telles que la vitesse latérale et l’assiette étaient en dehors de la plage de conception, ce qui aurait entraîné une assiette différente de celle prévue. La cause de la perte de fonctionnalité du moteur principal fait actuellement l’objet d’une enquête, y compris la prise en compte de facteurs externes autres que le moteur lui-même, avec le plan pour déterminer la cause détaillée. Nous fournirons de plus amples informations au fur et à mesure de l’avancement de l’enquête. En ce qui concerne les activités futures, une analyse plus approfondie des données techniques et scientifiques acquises, ainsi qu’une analyse de la cause des anomalies survenues, se poursuivront. L’analyse des données a montré que les cellules solaires de SLIM sont actuellement orientées vers l’ouest, ce qui suggère qu’il existe une possibilité de production d’énergie et donc de récupération de SLIM à mesure que les conditions d’éclairage de la lumière du soleil s’améliorent avec le temps. Bien que les activités de SLIM sur la Lune ne devaient initialement durer que quelques jours, les préparatifs nécessaires à la récupération se poursuivront afin d’acquérir de nouvelles données techniques et scientifiques. Nous continuerons à vous tenir au courant de l’état d’avancement du projet. https://global.jaxa.jp/press/2024/01/20240125-2_e.html 25 janvier 2024 (JST) Agence japonaise d’exploration aérospatiale L’Agence japonaise d’exploration aérospatiale (JAXA) a confirmé le 20 janvier 2024 que le Lunar Excursion Vehicle (LEV-1), un petit robot déployé à partir de l’atterrisseur intelligent pour l’étude de la Lune (SLIM), a mené avec succès des activités sur la surface lunaire. Les données de télémétrie ont été envoyées directement depuis le petit robot. Selon les données de télémétrie, après le déploiement de SLIM, LEV-1 a exécuté des mouvements de saut planifiés et une communication directe avec les stations au sol, y compris la transmission de données d’ondes radio inter-robots à partir du robot lunaire transformable (LEV-2, surnommé « SORA-Q »). D’autre part, l’acquisition d’images sur la surface lunaire n’a pas été confirmée pour le moment. À l’heure actuelle, le LEV-1 a terminé sa période opérationnelle prévue sur la surface lunaire, a épuisé sa puissance désignée et est en état de veille sur la surface lunaire. Bien que la capacité de reprendre l’activité dépende de la production d’énergie solaire à partir des changements de direction du soleil, les efforts seront maintenus pour continuer à recevoir des signaux de LEV-1. LEV-1 et LEV-2 sont devenus les premiers robots d’exploration lunaire du Japon. De plus, le petit LEV-1 d’une masse de 2,1 kg (y compris un dispositif de communication de 90 g), a réussi à communiquer directement avec la Terre depuis la Lune. Il s’agit du cas le plus petit et le plus léger au monde de transmission directe de données à une distance d’environ 380 000 kilomètres. De plus, l’accomplissement des mouvements bondissants de LEV-1 sur la surface lunaire, la communication inter-robots entre LEV-1 et LEV-2 et les opérations entièrement autonomes représentent une réalisation révolutionnaire. Il serait considéré comme une démonstration technologique précieuse pour les futures explorations lunaires, et les connaissances et l’expérience acquises seront appliquées dans les missions à venir. De plus, la transmission d’ondes radio en bande UHF à partir de LEV-1 dans le cadre des efforts de sensibilisation a encouragé la participation des opérateurs radioamateurs du monde entier, et nous avons reçu des rapports de réceptions de signaux réussies. Cette initiative a permis au public de participer directement à des missions d’exploration lunaire. Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude à toutes les personnes impliquées dans la mission LEV-1. Le minuscule robot LEV-2 pèse 250 grammes !
  22. 😍 2023 se termine en beauté ! La sonde a survolé ce samedi Io à seulement 1.500 km et les photos sont déjà en ligne !! Impressionnant : https://www.missionjuno.swri.edu/junocam/processing?source=junocam&phases[]=PERIJOVE+57 (j'ai renversé les photos pour un meilleur affichage)
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