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Fred_76

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Tout ce qui a été posté par Fred_76

  1. Non. Comme c’est écrit c’est la valeur max des 2.
  2. Des big sociétés comme TotalEnergies investissent des fortunes dans le photovoltaïque et l’éolien. Peut être se mettront ils aussi un jour dans l’hydroélectricité, même si c’est moins probable. En attendant, ils investissent aussi dans le gaz naturel qui, quoique énergie fossile émettrice de CO2, en émet quand même 30-50% moins que le fuel, le gasoil ou l’essence. Ils investissent aussi beaucoup dans le recyclage des plastiques et des huiles usagées (huiles de synthèse et naturelles), et dans le stockage de CO2 (en provenance des usines émettrices). Sans oublier le stockage électrique… A priori dixit TotalEnergies, environ 50% de leurs investissements se font désormais dans ces énergies renouvelables, de recyclage et de transition. C’est énorme et surtout, le changement de gestion a été effectué en quelques années seulement.
  3. Le MnMo est par définition un paramètre de guidage, pas d'imagerie. L'imagerie suit le guidage, si le guidage est bon, l'image sera bonne (dans l'idéal). Autoguider sur la turbulence est à éviter absolument car elle fluctue tellement vite que les ordres de correction seront complétement aléatoires et incohérents... donc tu seras obligé de jouer sur les autres paramètres (hystérésis, amortissements...). Dans la doc de PHD Guiding, on lit "Garder le paramètre “Min-Moves” plus grand que les fluctuations de seeing". Donc oui, le plus simple est de ne tenir compte que du seeing (s) et de l'échantillonnage d'autoguidage (ea), donc d'utiliser ce que j'ai expliqué : MnMo = s/2ea. Si on avait un ciel parfait, avec très très peu de turbulence, on prendrait un autre critère pour MnMo, et ce serait effectivement la dérive (généralement en AD si la mise en station est bonne) qui va jouer sur l'ovalité de l'étoile. Si on s'en tient à l'ovalité (r = rapport du plus petit diamètre ou FWHM sur le plus grand diamètre ou FWHM), il faudrait alors considérer une formule de type (1-r)ei/ea, ce que tu utilises. Pour faire consensus je pense qu’on pourrait retenir : MnMo = Max [ (1-r)ei/ea ; s/2ea ] Avec : - ea et ei les échantillonages (en "/px), respectivement de l'autoguidage et de l'imageur - r le ratio d'ovalité admissible (généralement r ~ 0.85) - s le seeing (généralement entre 1" et 3" voire 4") En regardant cette relation de plus près on voit que le critère sur la dérive devient prépondérant si le seeing est inférieur au tiers de l'échantillonnage de l'imageur, environ. C'est généralement très rare... Par exemple : - Newton 150/750 et un Canon 1000D, échantillonnage = 206*5.71/750=1.56"/px, il faudrait un seeing de < ~0.5" ce qui n'arrive que sur les sites d'exception. - Lunette Redcat 61/300 et un ZWO ASI2600MC Pro, échantillonnage = 206*3.76/300=2.6"/px, il faudrait un seeing < ~1", ce qui est vraiment rare. Attention, l'ovalité que j'indique peut être calculée de plein de façons différentes (en tenant compte de l'axe réel de l'étirement, ou sans en tenir compte, à partir des FWHM ou d'autres considérations), selon le logiciel ça peut être ce que j'appelle ici r ou 1-r... Et ça porte plein de noms, par exemple rondeur/roundness, ovalité/ovality, aplatissement/flatness, excentricité/eccentricity... Maintenant, une dernière considération. PHD Guiding propose de nombreux algorithmes de guidage. Le paramètre MinMo n'a pas toujours la même définition d'un algo à l'autre...
  4. Le MnMo de PHDGuiding est le déplacement minimal admissible de l'étoile guide avant l'envoi d'une commande de correction à l'autoguidage. Il est donc totalement indépendant de l'imageur et ne doit pas faire intervenir l'échantillonnage de l'imageur. Le but principal est de ne pas autoguider sur la turbulence. Avec un seeing moyen de 1 à 3 secondes d'arc (1" pour un bon site, 3" pour un site habituel périurbain), il faut donc régler le paramètre MnMo sur 0.5s/ea étant l'échantillonnage de l'autoguideur. Le seeing étant le diamètre apparent (généralement le FWHM) de l'étoile brouillée par la turbulence. Il faut prendre la moitié de sa valeur pour le calcul de MnMo qui lui est un déplacement du centroïde de l'étoile guide. Par exemple avec les valeurs de ton fichier Excel, on aurait : - MnMo = 0.08 px pour un seeing de 1" - MnMo = 0.16 px pour un seeing de 2" - MnMo = 0.23 px pour un seeing de 3" Mais il y a d'autres personnes qui emploient d'autres approches, par exemple ici : How to calculate Minimum Move in PHD (myastroscience.com) Il recommande la formule MnMo = 0.40*ei/ea Pour tes paramètres ça ferait : - MnMo = 0.08 px => on guide quasiment à tous les coups sur la turbulence Avec ta formule 0.25ei/ea on a - MnMo = 0.05 px => tu guides à tous les coups sur la turbulence, sauf si tu es sur un excellent et très rare seeing.
  5. Ben oui, il y a deux échantillonnages de calculés, celui de l'imageur, et celui de l'appareil d'autoguidage. Pour chacun on entre : - la focale, en mm - le diamètre, en mm - la taille d'un photosite, en µm Et la feuille Excel calcule l'échantillonnage avec la formule approximative 206p/f (la formule exacte est 2*atan[p/2000f] en radians). On a donc ei (imageur) et ea (autoguideur) en secondes d'arc. La chose intéressante que fait la feuille de calcul, c'est de donner un ordre de grandeur du "tramage en pixels" pour le dithering. L'idée est de régler le tramage de dithering td pour qu'il déplace l'image de 15-20 pixels en moyenne, ce qui se traduit par un nombre différent sur le système d'autoguidage, paramètre à saisir dans PHP Guiding. La formule est correcte, c'est td=(15 à 20)*ei/ea Tu donnes aussi un rapport MnMo à saisir dans PHD Guiding par exemple. Son calcul est expliqué dans ce post, mais tu ne fais pas comme ça. Par définition le MnMo signifie le "minimum move parameter". C'est le déplacement en pixels de l'étoile guide, en dessous duquel PHD Guiding ne fera pas de correction, afin de ne pas guider sur la turbulence. Si on prend un seeing "classique" de 1" à 3" (en gros le diamètre apparent d'une étoile affectée par la turbulence), la formule sera donc : MnMo = (1 à 3)/2ea. La formule que tu utilises est MnMo=(ei/ea)/4, elle vient d'où ?
  6. J’attends la rotule (qui arrive jeudi) et j’ai dégoté un MemStar au club. Donc test dès que la météo le permettra (si ça ne tombe pas pendant les missions qu’on me refourgue à la dernière minute).
  7. C’est bien. cela dit 206p/f, c’est pas si difficile à calculer… ni à retenir.
  8. Oui, comme dit précédemment c’est un défaut très connu du 1100D, qui n’est donc pas conseillé pour l’astrophoto… Les bandes verdâtres viennent du bruit thermique. Il faut bien faire les darks et ne pas trop tirer sur les curseurs au post traitement.
  9. Là, ça m’intéresse du coup ! J’utilise une petite monture équatoriale Astrotrac qui permet de suivre pendant 2 heures max. Dessus, une rotule et un appareil photo avec un objectif (100 mm à 300 mm de focale en général). Le repérage des cibles faibles (nébuleuses, nuages sombres…) est toujours une galère. Donc un tel boitier devrait bien me faciliter le travail. Afin de faciliter les choses avec MemStar je compte remplacer la rotule à boule par une rotule 3 axes, de ce genre : Il faudra absolument n’utiliser que 2 axes sur la rotule, l’axe de la base (pivot sur 360°) qui correspond à l’azimut, et soit l’un ou soit l’autre des deux axes verticaux qui correspond à l’altitude, mais pas les deux. Par contre on ne pourra pas placer le MemStar au niveau de l’axe de rotation, il sera nécessairement monté contre l’appareil photo vu le peu de place disponible sur la rotule. Je ne sais pas si ça aura un impact sur la précision du pointage, mais on n’est qu’à 100-300 mm de focale donc on devrait s’en sortir. Si j’ai bien compris la logique, il faudrait procéder comme suit : 1) faire la calibration sur 4 étoiles avec la monture arrêtée 2) Ensuite viser la cible, avec l’aide du MemStar, 3) démarrer le suivi de la monture 4) Quand la monture est arrivée au bout de sa période de suivi, rembobiner (reset de la vis) 5) puis faire une calibration du MemStar sur 1 étoile, 6) Viser à nouveau la cible avec l’aide du MemStar, 7) redémarrer le suivi. 8. Répéter tant qu’il faut depuis l’étape 4. J’ai bon ? Il faudrait que je teste mais 200€ pour un test… ça douille ! PS : ça pourrait à priori aussi fonctionner avec une monture nomade sans goto, genre Star Adventurer Mini, Omegon LX… il suffirait juste de suivre les étapes 1 à 3.
  10. En tant que charentais d’origine, je fais attention à ne pas trop abuser des degrés du VSOP… Sinon, on fini par dériver grave ! 😇🫣
  11. Oui, il suffit de laisser la monture suivre pendant quelques minutes après avoir centré une étoile et de regarder à la fin de la période où se trouve l’étoile. Si elle est toujours au centre c’est que la mise en station est correcte, si elle n’y est plus c’est qu’elle ne l’est pas - d’autant moins que l’étoile est éloignée du centre. si la monture n’est pas motorisée, on s’en fout un peu de la perfection de la mise en station…
  12. Ça ne marche que s’il n’y a pas d’erreur de cône. Mais ça ira bien plus vite tout en étant bien plus simple avec un viseur polaire… (50€) pourquoi se compliquer la vie ! Sans viseur polaire, pour du visuel, il suffit juste de se mettre au nord et à la bonne altitude (égale à la latitude du lieu). Ça suffira aussi pour du planétaire.
  13. Pas toujours. pour que le primaire soit bien centré, il faut que les trous effectués sur le tube pour tenir les pattes de l’araignée soient bien positionnés, et ça n’est pas toujours (souvent) le cas. en centrant le support du secondaire sur l’axe du tube on risque à quasi tous les coups de devoir décaler les pattes qui ne seront plus alignées. la bonne façon de faire quand on a un tube déjà construit, c’est de s’assurer que les pattes opposées soient parfaitement alignées et que les paires de pattes soient bien perpendiculaires. Le support du secondaire sera alors là où il ira, généralement pas loin de l’axe du tube. ET ON LE LAISSERA LÀ ! Les bricoleurs pourront chipoter pour tout placer au quart de micropoil près, si ça leur fait plaisir, mais à part leur satisfaction personnelle, ça n’améliorera pas la qualité finale de l’image.
  14. De toutes façons, sauf sur certains tubes qui ont des trous oblongs, ou si on fabrique soit même le tube, le secondaire est placé comme il est. Il ne faut pas le « centrer » en jouant sur les longueurs des pattes de l’araignée, c’est la meilleure façon d’avoir des aigrettes dédoublées. Un secondaire légèrement decentré n’a aucun effet sur la qualité de l’image. Ça fera juste un vignettage dysymétrique qui disparaîtra de toutes façons avec les flats. Il est bien plus important d’aligner correctement les pattes de l’araignée, de s’assurer qu’elles ne sont pas vrillées, et surtout de bien faire la collimation.
  15. 5-10% c’est sacrément précis ! Deux sources différentes donnent entre 15 al et 50 al de diamètre. Ça fait un rapport de 37 sur le volume ! Donc 3700% 😱 D’autres sources donnent un diamètre de 8 al, 12 al, 14 al, 35 al, 86 al… (et certains confondent visiblement rayon et diamètre) bref c’est très très incertain tout ça ! En fait, si on parle de rayon, on a l’indication suivante : The cluster has a tidal radius of approximately 43 light years, and the core radius is about 8 light years.
  16. Ce serait bien de contacter le vrai Olivier1986 pour lui dire comment revenir sur Webastro… cf. contact en MP.
  17. Pour avoir imagé à Prapoutel les 7 Laux, juste au dessus de Grenoble, je peux dire que le ciel était vraiment bien du moment que Grenoble n’était pas directement visible en contrebas. Si la nuit est transparente, c’est à dire sans brume au dessus de toi, et que tu n’es pas directement exposé à la lumière de la ville, la PL restera concentrée en bas.
  18. En fait qui dit altitude dit ciel plus pur, moins d’atmosphère au dessus de la tête, globalement plus stable et noir. Il y a donc un compromis à trouver entre les deux avec plein de critères objectifs et subjectifs…
  19. Plus tu montes, plus faible est l’épaisseur d’atmosphère au dessus de ta tête. Plus faible aussi est donc la quantité d’humidité et de poussières qui vont diffuser la pollution lumineuse. Par exemple en montant de 2000 m, tu réduis la pression d’environ 20%. Plus exactement : Plus l'altitude augmente et plus la pression diminue, plus la teneur en vapeur d'eau est faible. De même qui dit pression plus faible dit densité de l’air plus faible et les particules de poussières, plus denses, retombent plus vite (ou montent moins facilement). Donc entre deux sites situés à même distance d’une source de PL, celui le plus élevé sera nécessairement moins impacté par la PL, sous réserve qu’il ne soit pas trop mal placé par rapport à ta cible. Reste à considérer le côté pratique car grimper en montagne m ça prend plus de temps que de rester en plaine à kilométrage identique. Sans oublier le froid, le risque de vent, de verglas…
  20. Ca serait bien de poster une photo de ton montage car j’ai du mal avec les descriptions littéraires… c’est pourtant mon lot commun avec les descriptions techniques américaines que je dois analyser tous les jours au boulot… des 10aines de pages sans un seul schéma, que des phrases.
  21. Voilà vu sous un autre angle.
  22. C’est le Père Noël qui fait des ronds de fumée avec sa pipe en attendant l’heure de livrer ses cadeaux.
  23. Comme je le disais, je ne connais pas Nina, j’ai donc juste regardé la doc et mis le lien sur la page du dithering. La dit bien qu’il faut mettre en marche l’autoguidage pour faire du dithering… d’où ma bévue. Elle n’a peut être pas été mise à jour depuis l’ajout de cette fonction « direct drive ». En tous cas ils précisent bien qu’il faut au moins 10 pixels sur l’imageur (mais 15-20 c’est mieux). non ! Devant le miroir !!!!
  24. En poussant un peu les curseurs, on très bien que la structure granuleuse est orientée selon la flèche : Si la fille de mes voisins s'appelle bin Nina, j'ignore comment elle fonctionne 😉 . Mais en regardant la doc je vois que le dithering avec Nina ne fonctionne que si on fait de l'autoguidage (avec PHD2, MGEN ou Metaguide). Comme tu dis ne pas faire d'autoguidage, je pense que Nina ignore donc ton paramétrage de dithering et ne le fait pas. Je ne parle pas de la hauteur dans le ciel, mais de son ascension droite. Plus on est proche de 0° d'AD, plus l'objet se déplace vite sur le capteur, et plus on se rapproche du pole nord celeste (polaire) plus il se déplace lentement. M42 étant quasiment à 0°, c'est un objet pour lequel une erreur de mise en station ou de suivi sera la plus visible. A vérifier avec une équerre ! Non, ces aigrettes secondaires de diffraction sont probablement causées par des vis ou autres objets qui entrent dans le champ de vision. Le fouili autour de l'étoile Alnitak est du aux défauts du bord du miroir (chanfrein). Le chanfrein des miroirs industriels n'est jamais bien fini et contient plein d'irrégularités qui vont causer ces aigrettes secondaires sur les étoiles très lumineuses. Pour les supprimer, le mieux est d'installer une couronne plastique qui masquera cette zone. Tu peux en acheter ou en faire un toi même avec un compas cutter dans une feuille en plastique rigide, genre couverture de cahier A4 (largement assez large pour un 150 mm de dia) : - le dia extérieur du masque est le dia intérieur du tube - le dia intérieur du masque est le dia au niveau des cales support du miroir Tu vas légèrement perdre en surface collectrice mais ça va sérieusement améliorer le piqué des images.
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