Aller au contenu

Fred_76

Membre association
  • Compteur de contenus

    16637
  • Inscription

  • Jours gagnés

    55

Tout ce qui a été posté par Fred_76

  1. Ce serait bien de donner l’intitulé du sujet dans ce cas. Sinon, depuis la Terre, aucun instrument, aussi gros soit-il ne peut voir un humain marcher sur la Lune en vision directe. Il faudra une analyse d’image très poussée pour contrer les effets de la turbulence atmosphérique. Tu auras donc comme données de base : 1) la taille du détail à observer pour être capable de dire que c’est un humain et non un simple rocher. On à dit que c’était de l’ordre de 50 cm. 2) la distance entre la Terre et la Lune (aux surfaces pas au centre, et tant qu’à faire autant retenir la plus courte des distances, donc au périgée). 3) la limite causée par la nature ondulatoire de la lumière : diffraction d’Airy 4) la condition de l’échantillonnage qui permet de distinguer deux objets l’un de l’autre (Shannon Nyquist) => avec tout ça on a l’angle à observer et le diamètre de l’optique à utiliser 5) hypothèse débile mais visiblement les profs y tiennent : on néglige la turbulence atmosphérique ! 6) la résolution optique de l’œil humain => ça donne alors le grandissement a avoir => on en déduit alors la focale de la lunette et celle de l’oculaire à utiliser Vous pouvez aussi calculer la fermeture de l’appareil et en déduire, en considérant l’intensité lumineuse sur la Lune, qu’il y aura très certainement tellement peu de lumière qui arrivera sur l’œil de l’observateur, qu’il ne discernera rien. Toutes les formules et principes ont été donnés dans les pages précédentes. Il faut évidement ne pas se mélanger les pinceaux dans les unités. Vous avez donc tous les éléments pour réfléchir et faire vos calculs. On ne va bien sûr pas faire les calculs pour vous ! Et dans tous les cas en conclusion on dira que c’est n’importe quoi parce que la turbulence optique limite les détails visibles (dans les longueurs d’ondes visibles) depuis la surface de la Terre à 0,4" dans les meilleurs sites. Donc les calculs aussi intéressant soient-ils étaient inutiles. On peut utiliser des artifices (lucky imaging et optique adaptative) mais cela ne permet pas de gagner assez, j’ai donné les ordres de grandeur des gains.
  2. Mouais, 1) la question posée par le sujet ne demande pas de calculer la focale ou quoique ce soit d’autre. Je serais au jury, je vous dirais que vous êtes hors sujet ! Relisez la question… 2) en astronomie, on exprime usuellement les angles en degrés, minutes et secondes d’arc, pas en radians. Mais on calcule évidemment en radians dans les formules. 3) à quoi bon calculer une « lunette théorique » si celle ci serait de toutes façons complètement inutile à cause de la turbulence atmosphérique… j’ai expliqué pourquoi. Vous frisez le hors sujet, ou alors la mauvaise compréhension du problème. Commencez d’abord par poser les limites du problème avant de vous lancer à corps perdu dans des calculs. 4) la distance Terre - Lune de 384 400 km est une distance moyenne de centre à centre (en fait la distance réelle varie en fonction de la position de la Lune sur son orbite, entre 356 410 km au périgée et 405 500 km à l'apogée). Or si je ne m’abuse, nous ne vivons pas au centre de la Terre et le bonhomme qui marche ne se déplace pas non plus au centre de la Lune. Réfléchissez un peu avant de balancer des chiffres ! 5) Pour distinguer un « humain qui marche », il ne faut pas seulement voir qu’un point. Ça pourrait être une sonde lunaire ou juste un cailloux. Vous devez être en mesure de distinguer qu’il s’agit bien d’un être humain. Donc de voir ce qui caractérise un humain : des jambes, des bras, un tronc, une tete. Le tout dans un scaphandre. En gros des détails de l’ordre de 50 cm, pas un objet de 1,70 m (en plus 1,70 m c’est tout petit pour un cosmo/astro/spatio/taiko-naute).
  3. Il faut convertir les angles en radians… les degrés ne sont jamais à utiliser dans les applications numériques ( sauf si c’est precisé). Je vous ai quand même laissé un peu de travail !!!
  4. En fait si j’ai bien compris, les doublets sont suffisants pour des objets à l’infini. C’est le cas des lunettes astro et des jumelles dans une moindre mesure. Les objectifs sont conçus pour des objets situés à une grande plage de distance, de quelques 10aines de cm a l’infini, avec un système de mise au point, d’où leur complexité. Le mieux est de voir les résultats de Christian Buil sur son site où il montre les spectres et courbes obtenues avec de tels montages à base d’objectifs. Il donne tous les arguments pour et contre ces solutions.
  5. A priori les objectifs photo sont assez bien corrigés sinon les photographes raleraient… si un simple doublet suffisait, les objectifs seraient moins chers. Enfin je crois 😉
  6. Il y a eu 3 études indépendantes de faites, toutes concluent la même heure pour le pic, à 15 minutes près. Le passage de la comète étant proche, l’essaim n’a pas eu trop de temps pour se disperser, donc la chute se concentrera sur une courte période. Et le ciel sera clair déjà 1 heure avant le pic anticipé… bref, pourquoi pas ! PS : en plus avec le réchauffement climatique, les astéroïdes cométaires (c’est de la glace) fondent avant d’arriver, et puis Putin a des missiles pour démolir ceux qui passent quand même, et Zelinsky est plus fort que Chuck Norris et Bruce Willis réunis, je ne donne pas cher aux survivors !
  7. Ca fait donc 6h55, 7h04 et 7h17 heure de France métropolitaine dans la matinée du mardi 31 mai. Le Soleil se lève à 05h58 et il fera plein jour à 6h48. Autrement dit impossible de distinguer quoique ce soit. Ce sera un non événement pour nous, sauf si des fragments assez gros s'amusent à faire comme à Tcheliabinsk ou Tunguska !
  8. J'en ai maintenant 2, un pour le diurne, et un pour l'astrophoto, défiltré partiel, c'est vrai qu'ils assurent bien les joujous. Et un 500D débayérisé et défiltré total 😉
  9. Pour revenir au sujet. En paysages diurnes, les capteurs avec beaucoup de pixels sont avantagés, ils permettent d'avoir des paysages bien fouillés, qu'on peut agrandir en posters grand format. Mais ils exigent des objectifs de très grande qualité car les petits pixels sont intransigeants avec les aberrations optiques. En paysages de nuit, il faut privilégier des grands champs, donc un grand capteur sera avantagé par rapport au petit capteur. Les petits pixels sont acceptables à condition d'avoir un capteur très performant. Mais sur trépied sans suivi, on est limité à des faibles temps de pose (cf. règle NPF), des gros pixels vont permettre des temps de pose plus longs, et capter plus de lumière. Ca exclu donc quasiment les µ4/3. Coté objectif, il faudra s'orienter vers des grands angles très ouverts. Par exemple pour les APS et FF, il y a le 14 mm f/2.8 de Samyang, ou le 14 mm f/1.8 de Sigma. Sur trépied sans suivi, difficile de faire des panoramiques avec une focale longue comme un 40 mm ou 50 mm. Mais ce n'est pas impossible, c'est juste plus difficile à réaliser. Par contre les objectifs se trouvent plus facilement et à des prix abordables.
  10. Ok avec le 60D. Mais chez Canon, ce n'est pas les bons boitiers qui manquent. Par exemple le 6D est meilleur que le D5100... On le trouve régulièrement en boitier nu d'occasion à 300€ maintenant en étant un peu patient. Par contre c'est un FF alors que le D5100 est un APS. Le D5100 a une réduction de bruit qu'on ne peut pas débrailler au dessus de 800 ISO, le 6D (et la plupart des Canons) n'ont aucune réduction de bruit, quelque soit le réglage ISO et temps de pose. Ce bidouillage Cette réduction de bruit, discrète mais existante, fausse améliore grandement les résultats des analyses en basse lumière.
  11. Christian Buil explique comment calculer la focale des lentilles à utiliser dans des spectros : http://www.astrosurf.com/buil/us/spe2/hresol.htm
  12. Oui, l’autonomie est un plus indéniable. Avec une batterie neuve et bien chargée, je tiens sans problème 3 jours et près de 1000 photos avec mon 6D. Mon épouse a un LUMIX Gx80, il lui faut 2 batteries par jour pour à peine 350 photos ! Par contre son LUMIX et 2 objectifs tiennent dans un sac à main alors qu’il me faut un sac à dos pour le 6D et deux objectifs.
  13. Si c'est pour l'observation du Soleil, tu devrais poser ta question auprès des spécialistes du Soleil... Sinon, demande au vendeur du systeme Daystar ce qu'il préconise. Avec un Daystar à plus de 1400€, tu n'es pas à 20€ près, alors autant investir dans du matériel de marque éprouvée (Astronomik, ZWO, Baader...) plutôt que dans une marque opportuniste (genre SvBony, Seben, Omegon...).
  14. C'est pour utiliser avec quoi : caméra, APN défiltré, APN défiltré partiel, APN modifié, APN d'origine, réflecteur, réfracteur, catadioprique ? Ils disent tous les deux sur leurs sites qu'il y a un traitement multicouches. Seul Optolong précise l'épaisseur du verre : 2 mm. Si, on trouve les courbes de leurs vendeurs (en rouge sur fond noir ci-dessous) ainsi que des mesures faites par des amateurs : Optolong https://www.optolong.com/cms/document/detail/id/146.html Et voici la courbe mesurée (en rouge) https://www.researchgate.net/publication/344786062_Optolong_preliminary_filter_test_report/download Il semble y avoir un couac dans les UV mais c'est peut-être du à une erreur de mesure. Dans les IR, la coupure est conforme à la courbe montrée par Optolong. SVBony C'est exactement la même courbe que l'Optolong... à croire qu'ils leur on piquée et changé Optolong en SVBony (d'où la différence de police de caractère) Ci dessous la courbe mesurée par un colistier de Cloudynights. Elle est proche de celle présentée par SvBony dans les UV, avec quand même une coupure nettement moins franche à 700 nm.
  15. Il y a aussi la différence du traitement de surface. Ça a un énorme impact sur le prix.
  16. Au fait @yasmine, @Lise28, @Clemssi06, @Mael.d, @Mister Cam, @Baptiste1621, @Vinyed, @ocerobsssssss, @Axalow, @TomPhyMath, @Zucchinidu05 @adriennn11111, @Emeline lycée, @Ghislain0403, @astrofangirl : Quand passez vous votre oral ? Question subsidiaire : depuis quand avez-vous choisi ce sujet ? Question finale : une fois l'oral passé, dites nous quelle note vous aurez et ce que le "jury" vous aura dit à propos de votre exposé (et éventuellement un petit merci, ça mange pas de pain même si ce n'est plus vraiment à la mode avec les réseaux sociaux).
  17. Pour commencer, lire les 3 pages déjà postées sur le sujet. Note que le sujet ne demande pas de faire de calculs... un raisonnement scientifique ne nécessite pas obligatoirement des calculs, en fait c'est le contraire, moins on en fait mieux on se porte ! Comme expérience, par exemple observer un objet avec ton téléphone, un appareil photo ou une webcam. Fais une première observation "normale" et change le zoom : plus on zoome, mieux on voit l'objet. Puis allume une bougie à 20-30 cm sous le trajet optique objectif photo-objet, ça va simuler la turbulence atmosphérique et déformer l'image pour mettre en évidence l'impossibilité d'observer facilement et aussi précisément qu'on veut, quelque chose au travers de l'atmosphère terrestre. En zoomant tu montreras aussi que ça n'apporte rien. D'où la nécessité d'envoyer des télescopes dans l'espace. Tu peux utiliser un appareil photo normal (tu pourras l'installer sur un trépied) ou encore la caméra d'un PC portable (ou une webcam), comme ça tu peux envoyer l'image sur le vidéo projecteur de la salle. Si tu ne peux pas exposer le matériel et faire l'expérience dans la salle, tu peux juste le faire chez toi et montrer les photos du banc de test et des images obtenues de l'objet.
  18. Non, 135 mm font toujours 135 mm !!! Dans le manuel il est écrit "something to notice is the objective's focal length". Si tu acceptes un peu de déchet, tu devrais pouvoir poser plus longtemps. Avec le 700D, tu devrais pouvoir pousser à 1600 ISO (https://www.lonelyspeck.com/how-to-find-the-best-iso-for-astrophotography-dynamic-range-and-noise/#:~:text=In order to preserve some,1600 is the optimal setting.)
  19. Pour le temps de pose, Omegon recommande la formule 100/focale en minutes. C’est plus l’erreur périodique de la monture et son imprécision de suivi et de mise en station qui guident ce temps de pose que la position de l’étoile dans le ciel (plus elle est éloignée de la Polaire plus elle file vite). Avec 135 mm de focale, ça fait donc 100/135=45s Pour la map, je ne suis pas sûr qu’un Bahtinov donne de bons résultats. La focale est très courte et l’objectif très ouvert (f/2.8). A noter que la plupart des masques Bahtinov disponibles sur le marché pour les objectifs sont imprimés 3D et très épais. Or l’épaisseur rend la MAP très imprécise. Ta méthode donnera un résultat plus fiable, éventuellement utilise une loupe pour agrandir encore un peu. En ce qui me concerne c’est comme ça que je fais et ça marche aussi bien qu’avec un Bahtinov.
  20. La lunette astronomique permet-elle de voir un homme marcher sur la Lune ? Si j'ai bien compris, les candidats ont alors 5 minutes pour présenter leur recherche, puis 10 minutes pour discuter avec le jury, généralement constitué d’un enseignant scientifique et d’un autre non scientifique. Les 5 dernières minutes sont réservées à d’autres discussions sans rapport avec le sujet. Alors comment appréhender le sujet pour une telle audience ? Si on reste dans des considérations trop mathématiques, il n’y aura qu’un seul des deux membres du jury qui accrochera. Si on reste trop général, alors ce sera l’inverse. Il faut donc satisfaire la curiosité des deux ! Dans tous les cas, c'est la démarche scientifique, il faut commencer par expliquer (et comprendre) les requis. Cette phase est absolument nécessaire pour ne pas tomber dans le hors sujet ou le contresens. - « Lunette astronomique » : une lunette est constituée de lentilles, cela exclu les télescopes à miroirs, c’est dommage car ceux-ci peuvent être très grands, contrairement aux lunettes, et équipés de systèmes qui corrigent les turbulences atmosphériques et améliorent grandement la finesse des détails observables - « Voir » : l’observation doit être faite à l’œil nu au travers de la lunette et non en utilisant des longs traitements d’images - « homme » (ou humain si on veut faire dans le non genré à la mode d’aujourd’hui) : il faut être capable de distinguer un humain d’une sonde lunaire - « marcher » : on cherche un mouvement, l’homme ne peut pas rester immobile, cela va avec le verbe « voir » qui exclu les longs traitements d’images - « sur la Lune » : c’est loin, très loin, comparé à la taille de l'humain… On voit qu'à aucun moment on ne demande de définir une quelconque dimension d'instrument, de focale, etc. Ce qui n’est pas dit dans la question, c’est « où se trouve l’observateur ». Si l’observateur se trouve sur la Lune, n’importe quelle lunette astronomique lui permettra d’observer son collègue marcher, il lui suffit d’être à la bonne distance... Est-ce la fin de l’exposé ? Vous pouvez tenter le coup ! On va supposer que l'observateur se trouve sur Terre, au sol. Les Bogdanov sont décédés, donc on ne prend pas trop de risque à avancer cette hypothèse. Emporter une grosse lunette dans l'espace avec un bonhomme pour s'en servir serait aussi complétement non productif. Comme l’observateur se trouve sur Terre, la lumière en provenance de la Lune doit traverser toute l’atmosphère avant d’arriver dans la lunette, et la turbulence atmosphérique va fortement dégrader les images (c'est la turbulence qui est par exemple responsable du scintillement des étoiles). La dimension angulaire du plus petit détail observable au travers de l’atmosphère, est de l’ordre de 0,4 secondes d’arc (une pièce de 1€ à 12000 km de distance) pour les meilleurs sites d’observation, dans des conditions atmosphériques idéales, par exemple aux observatoires de La Palma (iles Canaries) ou du Mauna Kea (Hawaï). Cet angle est appelé le « seeing ». La turbulence varie très rapidement, de l'ordre de 50 à 100 fois par seconde. Parfois l'image de l'objet paraitra quasiment intacte, mais c'est rare. L'œil et le cerveau humain vont moyenner l'image et on ne verra pas ces "bonnes" images. Bref, on peut grossir autant qu’on veut l’image, ou utiliser une optique aussi grande qu'on veut, tout ce qui sera plus petit que le seeing sera flou la plupart du temps. Mais pour être capable d’observer de façon certaine un détail et le distinguer d’un autre à proximité, il faut une résolution deux fois meilleure que celle du détail observé. Cette condition a été établie par deux scientifiques, Mm. Nyquist et Shannon à la fin des années 1940. Si on veut voir l’homme, et donc le distinguer d’une sonde, il faut être capable d’identifier au moins une tête, des bras, des jambes, dans un scaphandre, donc des détails de l’ordre de 50 cm, qu'il faudra résoudre avec une précision de 25 cm environ (le facteur 2 de Nyquist et Shannon). La distance entre la surface de la Terre et celle de la Lune est au minimum, au périgée, de 349 000 km. La résolution requise est donc de l’ordre de arctan(0.25/349000000) ≈ 0.00015 secondes d’arc, ce qui est très largement inférieur au seeing des meilleurs sites astronomiques terrestres (il y a un rapport de 1 pour 2700 !!!). Les scientifiques ont cependant inventé des techniques pour réduire l’impact des turbulences atmosphériques. L’analyse d’images en Lucky Imaging On filme l’objet à observer et on analyse chaque image avec un logiciel spécialisé qui va récupérer les meilleures parties des images, où la turbulence était la plus faible, afin de reconstituer une image plus résolue. Ce traitement est long, nécessite un ordinateur et nécessite des objets suffisamment lumineux pour permettre de les filmer en figeant la turbulence (donc des temps de pose de l’ordre de 1/100 s ou moins). Cela permet d’atteindre une résolution angulaire de l’ordre de 0.15 secondes d’arc, ce qui fait environ 250 m sur la Lune => impossible à cette échelle de voir un humain ! L’optique adaptative Une étoile artificielle est projetée dans le ciel avec un laser, juste à côté de la zone à imager. Sa forme est analysée et le miroir est déformé avec plein de petits vérins en temps réel pour compenser la turbulence observée sur cette étoile. Cela permet d’atteindre une résolution angulaire de l’ordre de 0,030 secondes d’arc (juste à côté de l'étoile artificielle), ce qui fait environ 50 m sur la Lune, impossible là encore de distinguer un humain. Ajoutons que cette technique ne fonctionne que sur des miroirs, pas sur des lunettes. On peut dans certains cas combiner les deux méthodes mais le gain se fait sur la largeur du champ corrigé plutôt que dans la résolution de l'image. Il n’est donc pas possible d’utiliser une lunette astronomique, ni même un télescope avec les meilleures technologies actuelle, pour « voir un humain marcher sur la Lune ». Voilà, à part le calcul d'une arctangente et la conversion du résultat en seconde d'arc, pas besoin de rentrer dans des considérations trop techniques pour répondre à la question. -------- Pour aller un peu plus loin, avec des calculs, on peut : - déterminer le plus petit détail e visible sur la Lune sur un site astronomique idéal, avec un télescope limité par le seeing uniquement (ni lucky imaging, ni optique adaptative). Le seeing étant de 0.4'', au mieux, d = D x tan(seeing) avec seeing = 0.4" et D = 349 000 km, ça donne e = environ 680 m. - en tenant compte de la loi de l'échantillonnage de Nyquist et Shannon, la résolution pratique sera du double, donc de 1350 m environ. - on sait que tout appareil optique est limité par la diffraction. Cette diffraction donne le plus petit détail visible par l'appareil, et sa résolution angulaire e est exprimée par la formule e = 1.22 lambda / dia, où lambda est la longueur d'onde (on retient en général le vert, à 530 nm) et dia le diamètre de la lunette. Si on veut e = seeing, on a le diamètre tel que dia = 1.22 lambda / e. Soit dia = 1.22 * 530 nm / 0.4'' = 330 mm. Une lunette de 330 mm de diamètre a une résolution telle qu'elle peut exploiter au mieux les meilleures conditions atmosphériques. Dans ces conditions, elle permet d'observer la surface de la Lune avec une résolution pratique d'au mieux 1350 m. - s'il n'y avait pas d'atmosphère sur Terre, quel serait le diamètre de la lunette capable de distinguer un humain marchant à la surface de la Lune ? On a vu qu'il fallait résoudre un détail de 25 cm donc un angle de 0.00015''. Il suffit d'appliquer le même raisonnement que précédemment. On arrive à un diamètre de l'ordre de 900 m ! La plus grosse lulu jamais fabriquée ne faisait que 1,20 m de diamètre et le plus gros télescope en cours de fabrication ne fait que 39,3 m de diamètre. De là à conclure que les américains ont pu raconter ce qu'ils voulaient à propos de leurs bonhommes qui auraient marché sur la Lune, il n'y a qu'un pas (ha ha ha). Personne n'a pu les voir marcher là-haut.
  21. Ah… tu as raison, c’est en 3ème que c’est enseigné. Après c’est considéré comme acquis. Ses un peut comme l’orthographe et la gramaire, sait enseigner en primaire et au collège, donc a pret ses plus enseigner paske ses considérer comme à qui.
  22. La conversion des degrés en minutes et secondes n’est pas enseigné au lycée ????!!!! C’est une blague ? Petit message à l’attention des bacheliers. Plutôt que de chacun poser une question avec vos valeurs numériques, essayez de rester avec des variables et faites l’application numérique à la fin. Ne mélangez pas les choses.
  23. Bonjour cest un beau début mais il faut bien plus d’images et de temps de pose. La LX3 devrait te permettre des poses de 45 s avec 135 mm de focale. Il faut en empiler beaucoup pour atteindre 1 heure de pose cumulée au minimum. Plus serait encore mieux.
  24. Nouvelle version en empilant toutes les images, y compris celles du timelapse. 130 images sélectionnées sur 161. Orientation pour correspondre à celle de Soho. Et voici les protus sur le limbe redressé :
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.