montmein69_2

Pour les six centrales concernées, pas inutile de préciser qu'il s'agit de la toute première génération UNGG Uranium Naturel Graphite Gaz (antérieure aux centrales PWR à eau pressurisée utilisant de l'uranium enrichi) Cette note de l'ASN de 07/2019 .... émettait déjà un avis sur leur démantèlement : https://www.asn.fr/l-asn-informe/actualites/demantelement-des-reacteurs-ungg Donc il s'agit de l'enceinte en béton contenant le réacteur* et de toutes les installations annexes qu'il faut démanteler . Déjà une trentaine d'années s'est écoulée permettant à une partie de la radioactivité de baisser. * à noter que dans cette filière il n'y avait pas de cuve de confinement en acier pour contenir le réacteur. Schéma réacteur RNGG de St Laurent des Eaux (2 tranches : dates d'arrêt définitif : 1990 (SLA1) et 1992 (SLA2). Insert Mais à présent ..... le démantèlement complet .... il faut s'y résoudre .... (c'était promis) en utilisant les meilleures techniques possibles et en en assumant le coût (qui était "anticipé" dans les calculs prévisionnels .... et en principe "mis de côté") Le nouveau calendrier proposé par EDF a un peu surpris (irrité ?) l'ASN source : article proposé par @charpy ci-dessus Mais revenons en à la filière actuelle REP/PWR

Début 2046, c'est la date estimée du rapprochement maximum ..... avec la Terre (et possiblement un impact) On n'aurait probablement pas un délai suffisant (à supposer qu'on ait une capacité de réaction à compter de la découverte du risque) pour envisager une mission spatiale permettant de tenter une déviation de cet objet de 50m. La sonde DART (mission de la NASA) vient juste de montrer que cela pouvait s'envisager en percutant Dymorphos (satellite de Dydimos): Dimensions 208 m x 160 m x 133 m Masse (m) 4,841 7 × 109kg car cela supposerait vu la masse (l'a-t-on estimée ?) à dévier pour 2023DW ... de procéder à un impact , avec une déviation minime mais suffisante pour provoquer une déviation de sa trajectoire salvatrice. L'objet se déplaçant à haute vitesse .... essayer d'intervenir pour réussir une interception après une approche avec l'angle requis ..... serait un sacré challenge . D'autant que l'objet doit se déplacer à une vitesse cosmique. Mais pas de panique si les prévisions annoncées sont correctes :

Merci d'avoir souligné mon erreur .... sur cet acronyme (pourtant déjà visble dans mon tout premier message) IRSN : Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire est le bon Je corrige ...

👍 Oui, MKPanPan, il y avait déjà un Fil pour suivre la préparation de cette mission.

La NASA a publié sa prévision de date pour le lancement d'Artemis II ce serait novembre 2024 (comme d'habitude .... un glissement de date est toujours possible) Article de The Verge (8 mars 2023) https://www.theverge.com/23630712/nasa-artemis-2-rocket-launch-sls-update-moon L'article rappelle les dégâts constatés* sur le pas de tir lors du lancement d'Artemis I *assez mineurs et dont les réparations ont commencé. Et les dégradations qui ont été constatées sur le bouclier thermique d'Orion après sa rentrée atmosphérique sont restées dans les limites acceptables prévues. D'ici novembre 2014 ... il y aura du travail pour préparer le lanceur SLS et la capsule Orion 2 à ce nouveau voyage lunaire.

L'actualité nous rattrape ...... le sujet est scientifique ..... et il ne doit pas enfreindre la charte du forum me semble-t-il PENLY 2 et CATTENOM sont aussi impactés. Article de Libération (aujourd'hui 10/03/2023) Titre : EDF détecte de nouvelles fissures «non négligeables» sur deux réacteurs https://tinyurl.com/36muxhnu Article des Echos (aujourd'hui 10/03/2023) Titre : Nucléaire : deux nouvelles fissures mettent EDF sous pression : Deux jours après la découverte d'une fissure profonde à Penly 1, EDF a détecté de nouveaux défauts https://tinyurl.com/d2xdheu7 Ce sont toutes des centrales en activité (seule celle de Fessenheim a été arrêtée définitivement en 2020 et doit être démantelée) et mises à l'arrêt pour contrôles et réparations .... On peut (mais cela n'engage que moi) au minimum, s'intéresser aux réparations indispensables, à leur qualité, et à la responsabilité des organismes ASN et IRSN (qui vient d'être mise en bonne (?) voie de phagocytage par décision gouvernementale) qui devront se prononcer sur le redémarrage une fois les réparations effectuées sur celles qui le nécessitent. La centrale du nouveau type EPR de Flamanville 3 accuse, elle, de nombreux retards. Sa première divergence n'est pas programmée avant fin 2023 plus probablement 2024. Anoter qu'elle aura une puissance de 16OO MW, plus élevée que celle des quatre plus puissantes tranches REP (1450 W pour 2 tranches à CIVAUX et 2 à CHOOZ B ). Quant aux 6 nouvelles tranches EPR annoncées par le Président actuel, elles seront probablement construites et opérationnelles ..... dans un délai ..... encore inconnu.

On n'a pu y échapper depuis l'année dernière, de nombreuses centrales nucléaires du parc français ont été mises à l'arrêt. Certaines pour les opérations de maintenance "normales" dont les décennales imposant d'assez longues opérations de contrôle et de remplacement ou réparation d'éléments le nécessitant. Cela se faisant sous le contrôle de l'ASN (agence de sécurité nucléaire) organisme dépendant de l'Etat. Mais un certain nombre de centrales nécessitait des opérations plus approfondies et généralement plus complexes du fait du vieillissement des installations soumises aux contraintes (pression élevée, température , effet des radiations). On a vu apparaitre le terme d'érosion ou corrosion sous contrainte (assez passe-partout pour le vulgum pecus. Des fissures et autres défaillances aussi bien dans des soudures que dans le corps métallique de tuyaux ou pompes par exemple. Du coup une opération de recherche systématique a été déclenchée. Aussi bien le dépistage que les opérations de réparation (parfois complexe car opérée dans des zones de rayonnement importants ) ont nécessité des arrêts de centrales supplémentaires et des réparations imprévues et longues. La production électrique a été impactée assez fortement en fin d'année 2022. D'où appel à la "solidarité européenne", et appel à la "bonne volonté citoyene" pour économiser (rationner ?) la consommation afin de passer le cap hivernal. Mais le début d'année 2023 n'a pas mis fin aux problèmes, puisque la centrale de Penly 1 a permis quelques découvertes supplémentaires ... qu'il va falloir tenter de résoudre, mais aussi obliger à étendre la recherche à d'autres centrales. Article des Echos publié le 7 mars 2023 : Titre : Nucléaire : EDF découvre un « défaut significatif » sur une soudure à Penly https://tinyurl.com/bddsed2a La fissure qui a été découverte sur un tuyau (d'une profondeur inattendue) pourrait être aussi présente sur des réacteurs du même type que Penly 1 En plus du problème général de vieillissement du parc de centrales nucléaires (dont le fonctionnement prévu pour "au moins 40 ans" - sera probablement rallongé jusqu'à 50 années, voire plus) on assiste aussi une volonté gouvernementale de modifier le fonctionnement des organismes de sécurité nucléaire. Il s'agirait de fusionner l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) dans l'ASN. Cet objectif soulève des problèmes et des contestations car réduisant de-facto l'indépendance de l'IRSN. Article de Techniques de l'ingénieur (28 février 2023) https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/nucleaire-un-projet-controverse-de-fusion-de-lirsn-avec-lasn-120837/ Article de The Conversation ( 8 mars 2023) https://theconversation.com/surete-du-nucleaire-en-france-comprendre-la-brusque-reforme-voulue-par-le-gouvernement-201191 Le passage en catimini de la décision par la commission des affaires économiques du parlement (par voie d'amendement) ..... peut poser question. Article de LCP (7 mars 2023) https://lcp.fr/actualites/surete-nucleaire-les-deputes-approuvent-la-fusion-entre-l-asn-et-l-irsn-au-terme-d-un Article de La Dépêche (9 mars 2023) https://www.ladepeche.fr/2023/03/09/nucleaire-la-fusion-entre-lirsn-et-lasn-voulue-par-le-gouvernement-est-vivement-contestee-11047183.php En tout cas le personnel de l'IRSN n'apprécie pas les procédés et le fait savoir parfois en maniant l'humour (noir ?): Note : correction dans le titre du sujet de l'acronyme du type de réacteur concerné : REP pour réacteur à eau pressurisée (PWR en américain) . La nouvelle génération à construire c'est EPR ( Evolutionary power reactor ..... appartenant à la filière REP) ..... la subtilité est de mise .... la précision technique et linguistique indispensable https://fr.wikipedia.org/wiki/Réacteur_à_eau_pressurisée https://fr.wikipedia.org/wiki/Réacteur_pressurisé_européen

C'est un projet d'envergure internationale, visant à recréer dans une immense chambre à vide des réactions de fusion nucléaire contrôlée. C'est avant tout un prototype .... qui a comme visée de préparer une nouvelle génération de centrales produisant de l'énergie électrique à un coût "raisonnable" et sans produire de déchets. Assez normal qu'il y ait des "couacs" lorsqu'on passe de la phase de conception (schémas à l'appui) à la fabrication des éléments qui doivent constituer le tore de la chambre à vide. C'est au cours de l'année 2022 que le problème a été détecté et où la remédiation a commencé être étudiée. L'assemblage entre les deux premiers éléments qui entrent dans la constitution de la chambre à vide a du être interrompue. https://tinyurl.com/u2n8j8tc Pas simple à résoudre .... et du retard inévitable qui vient perturber le planning de la construction qui était calibré.

Ils sont bien arrivés à bord. L'ambiance à l'air bonne 👍 L'équipage de la mission 68 accueille celui de Crew Fragon USCV-6

Le rapport de la commission indépendante qui a analysé 'échec du vol VEGA VV22 a été publié. https://newsroom.arianespace.com/loss-of-flight-vv22-independent-enquiry-commission-announces-conclusions-46402/ Une histoire que je trouve un peu abracadabrantesque (ce qui n'engage que moi) d'utilisation d'un composite carbone/carbone pour la tuyère de l'étage Zefiro 40. Il a été acheté à l'entreprise ukrainienne Yuznoï par AVIO . A l'achat ..... selon AVIO, Il aurait respecté toutes les critères et spécifications demandées .... mais n'a pas rempli sa fonction . 🤬. Cà a comme un parfum d'économie de bout de chandelle. Interdiction de poursuivre l'utilisation du composite en question. Solution recommandée ; utiliser celui fabriqué par ArianeGroup. La Commission a donc conclu que ce matériau composite spécifique était désormais interdit de vol. Aucune faiblesse dans le design du Zefiro 40 n’a été révélée. Avio a d’ores et déjà mis en œuvre une solution alternative pour les prochains cols de tuyères du Zefiro 40 avec un autre matériau C/C, fabriqué par ArianeGroup, qui est déjà utilisé pour les tuyères des Zefiro 23 et Zefiro 9 du lanceur Vega. La reprise des vols pourrait se faire vers la fin 2023. Remarque perso : une déclaration faite à la fin du siècle dernier par un ministre, pourrait être évoquée par les responsables en charge de cette "bourde" « Je me sens profondément responsable ; pour autant, je ne me sens pas coupable, parce que vraiment, à l'époque, on a pris des décisions dans un certain contexte, qui étaient pour nous des décisions qui nous paraissaient justes. »

La mission lunaire prévue nécessiterait deux lancements de CZ-10. Le premier lancement serait celui de la capsule, qui servirait à assurer l'aller puis le retour des taïkonautes entre la Terre et l'orbite lunaire. Le second lancement serait un vol cargo pour l'alunisseur (ou atterrisseur lunaire). Celui-ci serait placé en orbite lunaire et effectuerait un RdV avec la capsule habitée afin de s'y amarrer. Trois taïkonautes se transférerait de la capsule dans l'alunisseur puis géreraient l'alunissage.

Le CASC (China Aerospace Science and Technology Corporation ) dévoile à l'occasion d'une exposition*, ce qui devrait être la configuration pour une mission habitée avant la fin de la décennie. * au musée national (China Aerospace Museum) lors de la "Chasing Dreams, Universe and Sky - Exhibition of 30 Years of China's Manned Spaceflight Engineering" En premier : ▶️Le lanceur CZ-10 (dérivé de la CZ-5) - avec un premier étage constitué de 3 éléments identiques côte à côte (le core central devrait être récupérable, probablement aussi les deux booster latéraux) chaque élément est équipé de 7 moteurs YF-10 (ergols : kerolox ou methalox) - un second et un troisième étage empilés sur le corps central Il faudra deux lanceurs CZ-10 pour la mission lunaire Le lanceur CZ-10 surmonté de la capsule habitée (module habitable , module de service et tour d'extraction) Spécifications concernant le lanceur CZ-10 : -Hauteur: 88.5m-Masse au décollage: 2187t-Poussée au décollage: 2678t-CU en Injection trans-lunaire: >=27t

Quelques problèmes techniques (allumage des moteurs défaillant) ont conduit à l'interruption du compte à rebours puis l'annulation du décollage prévu le 27 février. Après vidage et purge des réservoirs, l'équipage est sorti de la capsule. https://scitechdaily.com/nasas-spacex-crew-6-launch-scrubbed-at-last-minute/ https://www.nasaspaceflight.com/2023/02/crew-6-launch/ Décollage reporté au 2 mars à 5h 34 UTC Sous réserve bien entendu que les problèmes techniques aient été solutionnés d'ici là, et que les conditions météo soient favorables.

La capsule Soyouz MS-23 s'est arrimée à l'ISS. Le vol, le RDV puis la manoeuvre d'amarrage au module Poïsk se sont passés de façon nominale. La capsule en phase finale d'approche https://www.space.com/russia-soyuz-replacement-ms-23-international-space-station-docking L'équipage MS 22/MS 23 à bord de l'ISS depuis fin septembre 2022 devra prolonger la durée de sa mission. (durée totale 12 mois au lieu de 6) the MS-22/MS-23 crew is expected to spend a year in space, double their original time, to allow for yet another Soyuz with three people on board to serve as a relief crew. The crewed Soyuz, MS-24, will likely launch in September, according to the SpaceflightNow launch calendar. Prévision : Leur relève arrivera à bord de Soyouz MS-24 en septembre.

Le lanceur Soyouz 2-1a transportant la capsule Soyouz MS-23 vient de décoller de Baïkonour. Il n'y a pas d'équipage mais la quantité de fret transporté a pu être augmentée. (430 kg)

C'est une capsule Dragon de Space X qui doit décoller prochainement au sommet d'une Falcon 9 pour rejoindre l'ISS. La mission sous contrat NASA est intitulée : Crew Dragon USCV 6 Date prévue : 27 février 2023 à 6h45 GMT. L'équipage sera constitué de 2 astronautes US, un astronaute russe, et un astronaute Emirati. Seul Stephen Bowen (commandant de bord) a effectué plusieurs missions. Les trois autres sont des "rookies" qui effectueront leur premier vol.

Le cargo Progress MS-21 arrimé à l'ISS depuis fin novembre 2021 a été aussi victime d'une fuite de son système de refroidissement. Comme il ne peut effectuer de retour au sol, cela n'a pas eu de conséquence fâcheuse. Mais il y avait quand même une crainte d'en perdre le contrôle si la température de ses composants électroniques avait trop augmenté causant des "bugs". Il a été chargé avec des "détritus" comme d'habitude, et a été désorbité avec un guidage automatique (qui n'a pas connu de défaillance du fait de l'anomalie du système de refroidissement). Il s'est donc désintégré dans l'atmosphère selon la trajectoire guidée nominale. Quelques débris résiduels ont pu tomber dans l'océan. Cela dit une panne sur un cargo Progress, comparable à celle de la capsule Soyouz MS-22 en peu de temps ..... il va falloir bien comprendre ce qui s'est passé, et résoudre ces anomalies sur les prochains engins de transport.

Après la détection d'une fuite dans le système de refroidissement de la capsule Soyouz MS-22 actuellement amarrée à l'ISS, la Russie a décidé pour des raisons de sécurité, de ne plus utiliser cette capsule. Elle sera désorbitée et se consumera dans l'atmosphère. Il fallait donc prévoir un véhicule de remplacement pour le retour de cosmonautes qui étaient arrivés à bord de cette capsule en septembre 2022. Elle termine donc de préparer la capsule Soyouz MS-23, qui décollera "à vide" (sans équipage) et rejoindra l'ISS en vol automatique. Le lancement a été fixé au 24 février à 00h 34 UTC Vue du lanceur portant la capsule "de secours" MS-23, avant son transfert sur le pas de tir à Baïkonour

Pour le moment, la belle réussite de Space X, c'est son lanceur Falcon 9, qui a permis de disposer d'un lanceur mi-lourd fiable avec la possibilité de récupération de son premier étage. Ce lanceur reste malgré tout d'une "génération précédente" puisque sa motorisation est assuré par des moteurs Merlin fonctionnant en kerolox (RP1 et oxygène liquide). Sa carrière a été bien boostée par les succès de la capsule Dragon soit en version cargo, soit en version habitée pour les missions vers l'ISS. (et aussi par le retard de Boeing à finaliser sa capsule habitée Starliner) Et Space X se sert de la F9 avec une fréquence importante pour satelliser sa propre constellation Starlink. On peut rajouter à son succès celui du Falcon Heavy (lanceur lourd) largement inspiré du premier étage de la F9 (trois accolés constituent le premier étage, les deux externes (appelés boosters) sont récupérables. Ce lanceur a actuellement la plus grosse capacité de lancement en payload. Sa carrière ne comprend cependant qu'un nombre restreint de vols souvent pour le DOD (satellites militaires). Les missions liées à Artemis (retour vers la Lune) vont lui permettre de voler plus souvent (contrats avec la NASA pour la construction de la Gateway et son ravitaillement régulier en fret) Pour ce qui est du lanceur de "nouvelle génération" en développement, le Starship (motorisation - 33 + 6- Raptor 2 en méthalox) .... encore un peu tôt pour valider sa réussite. Comme on le dit dans ce Fil.... on attend un premier vol orbital pour dans quelques semaines. On leur souhaite bien sûr bon courage et que ce vol atteigne les objectifs fixés. Si cela fonctionne comme attendu, on peut supposer que le lanceur sera prioritairement utilisé pour poursuivre le déploiement de la constellation Starlink (objectif propre à Space X) Il y a en tout cas aussi, déjà deux contrats de lancement signés avec la NASA, (dans le cadre d'Artemis pour le retour vers (et sur) la Lune) pour une version d'atterrisseur lunaire, le HLS Moon Starship qui effectuera d'abord à titre de test (donc non habité) un vol de liaison entre l'orbite NRHO suivi d'un alunissage (non habité). Puis lors de la mission Artemis III programmée en 2025 il transportera deux astronautes depuis la capsule Orion en orbite NRHO jusque sur le sol lunaire (et retour). Donc retour d'humains foulant le sol lunaire (Boots on the Moon) Puis lors de la mission Artemis IV (2026 ?) avec arrimage du HLS à la Gateway (en NRHO) suivi par l'alunissage pour un court séjour habité d'exploration. Un programme chargé donc ..... et pour le moment, rien n'a encore décollé.

On se rapproche du lancement de JUICE. Il est temps de réactiver ce Fil L'Ariane 5 qui doit effectuer ce lancement sera l'avant-dernière effectuée par ce lanceur. https://www.esa.int/Enabling_Support/Space_Transportation/Ariane/Juice_on_final_stretch_for_launch_to_Jupiter L'arrivée de JUICE en Guyane

AMHA ..... SpaceX pouvait avoir des doutes sur la résistance de la dalle de béton* avec un fonctionnement à pleine puissance. * malgré les travaux effectués pour renforcer sa résistance à la poussée et à la chaleur, ainsi que le renforcement du déluge d'eau. Un tir statique peut-être court .... mais la puissance réduite peut avoir été envisagée... (je suppute je n'ai aucun élément objectif) comme une étape. Pour le moment cependant .... pas d'annonce qu'un autre tir statique sera tenté (mais il est peut-être trop tôt pour avoir décortiqué toutes les données ?). Il faut donc attendre la suite. Ce qui m'étonne c'est qu'ils semblent vouloir embrayer tout de suite sur le tir, d'ici mi-mars.

Jérôme AE, tu fais un tour d'horizon du spatial européen en ce début d'année, sans concession mais très réaliste. Il n'y a que les "hautes sphères" qui affichent leur satisfaction à peine teintée d'un soupçon de désenchantement (bah ! oui il faut démarcher les autres opérateurs et essayer de ne pas plomber encore plus les finances .... mais quand on est aux abois .... généralement on ne bénéficie pas de prix d'amis pour des lancements, ni de créneaux de tir privilégiés .... ). Verra-t-on en contrepartie de cette "pause obligée" des lancements (Ariane 6 et Vega C) le travail sur la nouvelle génération accélérer de façon significative ? Themis par exemple .... et sa motorisation Prométheus ..... pour avoir un retour objectif sur l'intérêt du methalox et la technique de récupération envisagée par câbles (au moins en mer) pour se décider sur le design de la génération post Ariane 6. Mais le projet ....... est du genre "plan-plan" 2025 -2030 ..... au mieux .....

On aura aussi une indication/confirmation lorsque sera publié l'avis donné aux habitants (du moins s'il en reste) des risques et des consignes (laisser les fenêtres ouvertes pour éviter les bris ) et aussi l'annonce de fermeture de la route.

Une analyse du déroulement du test, et des attentes qui vont suivre (autorisation de vol FAA ?) Sur celle-ci de 2mn 20 à environ 3mn 50 on a un angle de prise de vue permettant de voir le "nuage" d'oiseaux qui s'est égaillé après l'allumage. Difficile de savoir à quelle distance ils se trouvaient et si certains ont eu "chaud aux plumes". Cet événement ornithologique n'a pas été visible sur la plupart des vidéos que j'ai pu voir. autre angle de prise de vue ou "coupure" (mais ne tombons pas dans le conspirationnisme primaire) C'est, il est vrai un détail quand l'avenir de l'humanité est en marche.

Le tir statique attendu pour l'allumage des 33 Raptors du booster B7 a bien eu lieu cette semaine. Cela a bien fonctionné, mais seulement 32 moteurs se sont allumés (un n'a pas réagi ), puis rapidement un autre a été arrêté *..... donc finalement 31 moteurs ont fonctionné. * probablement de façon automatique (???) Ils ont fonctionné à seulement environ la moitié de la puissance maxi. Du bruit, une lumière aveuglante, un énorme nuage de poussières et un essaim d'oiseaux qui a réagi en fuyant. (mais je n'ai pas retrouvé le passage d'une video où ce vol était visible) https://spaceflightnow.com/2023/02/09/spacex-test-fires-31-engines-on-starships-gigantic-super-heavy-booster/ Et avec un point de vue ..... supérieur Article de NSF https://spaceflightnow.com/2023/02/09/spacex-test-fires-31-engines-on-starships-gigantic-super-heavy-booster/ Elon Musk a annoncé que cela permettait d'envisager le tir pour le mois de mars. Comme d'habitude .....on verra si cela sera tenu. (il est probable que s'il y a décollage ce sera avec le booster B9 qui a été l'objet de modifications)