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Bien qu'on n'en soit pas là (et de loin ! on ne peut guère prévoir pour 2024 mais plutôt 2026 la mise en orbite du tout premier module NEM-1 de ROSS) voilà le projet de la station ROSS finale (🤩) que les russes se proposent de construire. Présentation réalisée par Vladimir Soloviev un autre "ponte" du spatial russe puisqu'il est : Vladimir Soloviev, the general designer of RSC Energia and the flight director of the Russian segment of the ISS. et sera probablement très impliqué dans la construction puis la gestion de la station en fonctionnement source : tweet ci-dessous constructeur de la station (pour l'instant premier module NEM-1) : Rocket and Space Corporation (RSC) Energia Situation actuelle : ° RSC Energia a pu concevoir un design global pour la station ROSS (ci-dessus) avec un premier financement. ° RSC Energia a dans ses ateliers la version initiale de NEM déjà construite (il était initialement prévu pour l'ISS) ° Le financement pour "up-grader" le module NEM et qu'il devienne NEM-1* module central de ROSS n'est pas disponible pour le moment. * il faut fabriquer un système complémentaire de "contrôle d'orientation" (avec des centrales inertielles) et arriver à l'insérer dans un espace disponible du module, ainsi que créer tout le système informatique pour le gérer (il commandera des propulseurs d'orientation qui effectueront les corrections nécessaires).

Un petit diagramme qui montre les vitesses orbitales des satellites suivant leur altitude axe gradué à droite , ou le rayon de leur orbite (axe gradué à gauche). C'est représenté pour des orbites circulaires. On remarque que la vitesse orbitale (axe vertical vers le bas) diminue lorsque l'altitude croit. Pour une orbite en forme d'ellipse c'est plus complexe, car la vitesse instantanée varie constamment (maxi au périgée, mini à l'apogée) On a lancé des sondes en leur communiquant une vitesse plus importante (seconde vitesse cosmique) pour qu'elles s'arrachent de l'attraction terrestre (donc elles ne suivent plus une orbite géocentrée) . Il faut pour cela de gros lanceurs (comme le SLS américain pour une charge aussi lourde qu'Orion). Avec Ariane 5 on a pu le faire mais avec des sondes moins lourdes. Voir le vol récent d'Orion vers la Lune (poussé par le premier étage du lanceur puis par l'étage supérieur ICPS, puis son vol en orbite autour de la Lune (impulsion supplémentaire par le moteur principal du module de service ESM), et enfin son retour (impulsion lors du fly-by au dessus de la Lune pour s'arracher à sa gravité) et fin du voyage quand elle est rentrée dans l'atmosphère à environ 40 000 km/h. Donc on sait faire mieux que 28000 km/h mais pas en restant en orbite terrestre. Et il faut des moteurs puissants, et savoir aussi utiliser l'attraction gravitationnelle d'un corps (comme la Lune ou une autre planète) pour bénéficier d'une pichenette supplémentaire. Tout çà est complexe !

Petit "up" pour ce FIL qui dans le contexte géopolitique actuel paraissait un peu "hors du temps" et des préoccupations. En effet en août 2022 la direction générale de l'agence spatiale Roscosmos avait été donnée à Iouri Borissov qui a remplacé Dmitri Rogozine, connu pour "son style abrasif et son nationalisme" . Cela a entrainé à nouveau des précisions sur le projet de station ROSS et aussi sur le projet d'abandon de l'ISS par les russes. Tout cela reste flou, probablement en partie réalisé pour des effets de propagande, sans qu'on sache - à ce stade - si cela sera suivi d'effets réels. Concernant le pedigree du nouveau directeur de Roscosmos : https://fr.wikipedia.org/wiki/Iouri_Borissov Quelques articles permettent de mettre en évidence les scénarios envisagés ..... sans pour autant fixer réellement des dates précises. https://www.france24.com/fr/éco-tech/20220726-la-russie-va-quitter-la-station-spatiale-internationale-après-2024 https://www.nationalgeographic.fr/espace/2022/08/face-a-la-decision-russe-de-quitter-liss-apres-2024-la-nasa-se-tient-prete https://www.lapresse.ca/actualites/sciences/2022-08-01/station-spatiale-internationale/l-occident-est-il-pret-a-un-retrait-de-la-russie.php https://tass.com/science/1499051 Mais il semble que pour le moment Poutine ne soit pas prêt à accorder les financements requis pour que la construction des modules et l'assemblage en orbite de la station ROSS soit possible. Wait and see ......

Vol VEGA VV15 : 10 juillet 2019 -----> échec (défaut de structure Zefiro 23) vol VEGA VV16 : 02 septembre 2020 -----> retour en vol (réussi) il s'est écoulé près de 14 mois entre les deux vols (dont une partie due à la fermeture du CSG pour cause de Covid) vol VEGA VV17 : 16 novembre 2020 -------> échec (inversion de connexion - défaut de contrôle et détrompeur inefficace) vol VEGA VV18 : 28 avril 2021 ------> retour en vol (réussi) il s'est écoulé 5 mois 1/2 entre les deux vols Evidemment .... la durée pendant laquelle le lanceur est cloué au sol dépend de la cause et de la complexité de la remédiation (après l'échec de VV15 nouveau casing du Zefiro 23 - avec dôme renforcé et meilleure protection thermique - ) Suite à VV17 ..... les recommandations de la commission d'enquête source : https://www.nextinpact.com/article/45170/vega-lechec-vv17-cause-par-procedure-imprecise-et-inversion-connexions Au vu de ce qui a suivi , il faut croire qu'AVIO ..... pédale toujours dans la semoule au niveau du contrôle qualité vol VEGA VV22 : version VEGA C du lanceur -------> vol inaugural (échec) Les premières constatations concernant l'échec de VEGA C semblent mettre en cause le Zefiro 40 (en attente des conclusions de la commission d'enquête) Donc on va voir quand Vega C, qui faisait son premier vol commercial ..... reviendra en vol ..... on l'espère fiabilisé. Pour les deux VEGA en version initiale on ne peut que

Oui, les morceaux de VEGA C ( C pour consolidation çà prend un goût de mauvaise blague vue les circonstances) qui faisait son vol inaugural, ont plongé avec les deux satellites dans l'océan. Il semblerait que c'est à l'allumage du second étage le Zefiro 40 que l'anomalie s'est produite (étage développé par AVIO). La perte de poussée a été immédiate, donc suivi d'une perte irrémédiable d'altitude. https://www.usinenouvelle.com/article/le-premier-vol-commercial-de-la-fusee-vega-c-a-echoue-nouveau-coup-dur-pour-l-europe-spatiale.N2079711 Pour rappel : les échecs précédents (vol VV15 et VV 17) : https://www.esa.int/Newsroom/Press_Releases/Vol_VV15_Resultats_des_investigations_de_la_Commission_d_Enquete_Independante https://www.usinenouvelle.com/article/nouvel-echec-en-vol-pour-la-fusee-vega-arianespace-perd-le-satellite-francais-taranis.N1028584 Le spatial européen est au fond du trou ! - Il reste seulement deux Ariane 5 à lancer. - Seulement un modèle de test d'Ariane 6 installé sur le nouveau pas de tir au CSG. (le vrai lanceur ne sera pas opérationnel avant fin 2023) - Plus de VEGA disponible avant au moins un an (au bas mot) et peut-être (je suppute) une décision de l'ESA de procéder à une reprise en main de ce lanceur après les trois échecs du lanceur sous la responsabilité du constructeur AVIO (qui avait manoeuvré pour s'éloigner de la tutelle technique de l'ESA et en quelque sorte mis le grappin sur VEGA.)

Le vol VEGA VV 22 est programmé pour cette nuit 21/12/2022 à 2h15 UTC+1 (heure Paris) le launchkit de la mission VV 22 https://www.arianespace.com/wp-content/uploads/2022/11/VV22-launchkit-Dec-FR.pdf

Roscosmos a annoncé que grâce au bras manipulateur SSRMS, un examen de la zone de fuite à pu être réalisé finement (avec photos) * les dommages pourraient avoir été causés par un micrométéorite ou des débris spatiaux qui ont heurté le radiateur de refroidissement externe situé sur le module de service du vaisseau spatial Soyouz MS-22. *Il n'y a actuellement aucun besoin d'évacuation d'urgence. *D'ici la fin décembre, les groupes de travail rendront leurs conclusions et une décision sur l'avenir du Soyouz MS-22 sera prise. Il y a 2 options : faire revenir l'équipage sur le vaisseau en mars 2023, comme prévu, ou envoyer un Soyouz MS-23 en mode automatique pour remplacer le Soyouz MS-22.

On peut en effet l'espérer. Mais pour le moment l'ESA a du appeler au secours la Falcon 9 de Space X, et payer deux vols, pour assurer les lancements des sondes européennes HERA et EUCLID dans les délais requis. Bien entendu l'arrêt des vols de Soyouz (qui devait effectuer ces lancements) depuis Kourou est le résultat de la guerre en Ukraine, mais si on avait eu Ariane 6 (en version 62 ou 64) disponible* .... on ne se sentirait pas " c.l nu", question lanceur spatial. * à cause de retards qui se sont accumulés ..... et le vol inaugural repoussé - à ce jour - au dernier trimestre 2023 n'est même pas encore garanti. https://www.europe1.fr/sciences/lagence-spatiale-europeenne-esa-va-lancer-deux-missions-scientifiques-avec-space-x-4142075 https://fr.euronews.com/2022/10/19/espace-le-premier-vol-dariane-6-desormais-repousse-au-dernier-trimestre-2023 Mieux vaut en sourire ..... finalement.

Sociétés spatiales est un vocable assez peu adapté pour décrire "l'astronautique" . Il faut distinguer les sociétés exploitants des satellites, les constructeurs de ces satellites, les fournisseurs de lanceurs destinés à les lancer. Si on souhaite discuter .... voire polémiquer, il parait logique de préciser à qui on fait des "reproches". Un bon nombre de télescopes ont été placés sur des orbites terrestres ou solaires. Récemment le JWST (James Webb Space Telescope), dont il est difficile de nier qu'il apporte (mais c'est un début prometteur) des données auxquels les télescopes terrestres n'ont pas accès et même (après traitement adéquat) des images visibles qui au-delà des seuls astronomes professionnels, fournissent des images de grande qualité accessibles à un plus large public. La participation du CNES aux instruments, de l'ESA à la fourniture du lanceur Ariane 5, assurent aux astronomes européens du temps d'observation. C'est un peut-être puéril de balayer cela d'un revers de main. Sans faire un récapitulatif exhaustif, on peut citer d'autres satellites qui paraissent avoir été d'une certaine utilité aux astronomes : - Un précurseur : Mission Corot (CNES - ESA) "Lancé le 27 décembre 2006, Corot commença à récolter des résultats scientifiques en février 2007 et continua jusqu’à une panne en novembre 2012. Pendant ses observations, Corot a observé plus de 160.000 étoiles, détecté 600 candidates (à la présence d'une exoplanète) et au moins 33 d’entre elles ont été confirmées comme exoplanètes par des observations complémentaires depuis d’autres télescopes." - Mission Kepler (NASA) "Le satellite fut lancé le 7 mars 2009 , Kepler a pour objectif d'effectuer un recensement des exoplanètes détectables situées dans une région de la Voie lactée de 115 degrés carrés en observant sur une période de plus de trois ans l'intensité lumineuse de 145 000 étoiles pré-sélectionnées. - Mission CHEOPS (ESA - Université de Berne) CHaracterising ExOPlanets Satellite "a pour objectif de mesurer la taille et, dans la mesure du possible, les caractéristiques de l'atmosphère d'exoplanètes déjà identifiées orbitant autour d'étoiles lumineuses (magnitude apparente comprise entre 6 et 12) situées au voisinage du Système solaire. Sans oublier des sondes (moins concernées par la pollution des orbites terrestres ) vers des comètes, des astéroïdes, d'autres planètes -et leurs satellites- du système solaire. Les constellations de satellites sont l'oeuvre d'un petit nombre de sociétés (principalement US avec les Starlink de Space X -propriété de Elon Musk - , celles de OneWeb, d'Amazon, et le GPS utilisé par l'armée US (mais largement aussi par le grand public du monde entier pour la géolocalisation). Le pendant européen du GPS avec Galileo, et bien entendu , chinois avec Beidou, Russe avec Glonass etc .... Là c'est plutôt un mix de "repérage civil et militaire" et de "télécommunications" ..... à voir si c'est d'une utilité réelle, surtout lorsque c'est surdimensionné.

Quelques infos : * Le bras SSRMS (qui sera utilisé ultérieurement pour l'installation du panneau iRosa) va être utilisé pour inspecter le soyouz, dimanche 18 décembre.*Coté bonne nouvelle, le test des propulseurs du soyouz, réalisé hier par les contrôleurs Roscosmos, a été un succès.La température dans le soyouz serait d'environ 30°c. La régulation de température du Soyouz est en effet réalisée par la station lorsqu'il y est amarré (ses boucles de régulation sont à l'arrêt). Donc rien de neuf .... mais la situation est plutôt contrôlée

Hormis les blagounettes, on constate que l'ISS est le seul lieu où existe encore une collaboration entre les nations occidentales et la Russie (même si c'est limité à quelques astronautes et aux centres de commande au sol qui les gèrent) . La situation concerne actuellement (comme rappelé par Fred_76 ) 7 astronautes. Donc le problème est de gérer la situation, vu que la réparation n'est probablement pas possible. Sans être capable de prédire, il semblerait aussi dangereux de risquer la vie de trois passagers en utilisant pour leur retour une capsule présentant un défaut de circuit de refroidissement (ce qui peut impacter le fonctionnement des instruments de bord, rendre la rentrée atmosphérique aléatoire etc ....)* * je ne fais pas partie de ceux qui pourraient souhaiter un autodafé expiatoire Les russes construisent des capsules Soyouz et des lanceurs Soyouz 2-1a régulièrement. Actuellement ils effectuent deux missions de relève d'équipage par an. Le prochain tandem lanceur/capsule devrait être disponible dans environ 3 mois. On peut penser qu'en dehors d'une situation exceptionnelle qui pourrait impacter l'ISS et exiger une évacuation totale d'urgence, les ressources disponibles à bord permettent d'attendre - si c'est nécessaire - l'envoi d'un Soyouz vide. (cela s'est déjà produit) En attendant cela poserait quand même un problème de "protocole de sécurité" puisqu'il doit - théoriquement - y avoir toujours assez de places pour se positionner dans les capsules pour gérer certaines manoeuvres (par exemple lorsqu'il faut repositionner une des capsules (US ou russe) sur un autre port d'amarrage, ou si un débris s'approche dangereusement de la station.) On va donc rester dans une zénitude relative. L'un des inconvénients possibles de l'incident étant toutefois que les particules qui s'échappent puissent se "coller" en différents endroits de l'extérieur de la station, perturber des expérimentations etc .... Bref Wait and see

Cette capsule Soyouz est arrimée à l'ISS depuis septembre 2022. L'origine de cette fuite est non identifiée. Il faut attendre l'analyse par les ingénieurs russes .... pour savoir si la capsule pourrait encore être utilisée, ou s'il faudra la désarrimer de l'ISS et la détruire et trouver une solution pour le rapatriement de son équipage. Communiqué de Roscosmos (traduction par Google Translator) Une vue prise depuis l'ISS : on voit les particules (fluide de refroidissement) se disperser dans l'espace

Le vol VA 259 s'est bien passé. Décollage Les satellites Galaxy 35, Galaxy 36, et MTG I1 ont été placés sur leur orbite respective. 👍👍👍 Remarque personnelle : Je crois que l'on va regretter ce lanceur ...... mais qui sait ? Ariane 6 , le jour où elle sera disponible (🤪) fera peut-être aussi bien , sinon mieux ..... et pour moins cher .... nous avait-on promis ! Il suffit d'y croire parait-il.

C'est l'ESA va fournir le bras robotique qui sera installé sur la plate-forme d'atterrissage et chargé de transférer les tubes dans le compartiment du véhicule d'ascension (Ascent vehicle). Elle sera aussi en charge de l'orbiteur Earth Return Orbiter (ERO) qui réalisera le RDV en orbite avec l'Ascent Vehicle pour assurer le rapatriement des échantillons vers la Terre. La dernière ministérielle de l'ESA a confirmé les financement nécessaire pour ces missions. Ouf ..... tout ne vas pas dans la prolongation de l'ISS ou pour aller sur la Lune source : https://www.esa.int/Newsroom/Press_Releases/Les_ministres_soutiennent_les_grandes_ambitions_de_l_ESA_en_lui_octroyant_un_budget_record_en_hausse_de_17 La poursuite de la coopération entre l’ESA et la NASA a également été confirmée, pour ce qui concerne la campagne de retour d’échantillons martiens, initiative audacieuse qui vise à rapporter pour la première fois des fragments de sol prélevés sur autre planète. Les travaux de conception venant d’être achevés, le développement complet du grand orbiteur de retour sur Terre et du bras de transfert d’échantillons de haute technologie de l’atterrisseur de récupération d’échantillons va pouvoir commencer. . Ouf ..... tout ne vas pas dans la prolongation de l'ISS ou pour aller sur la Lune. On peut viser plus loin 🤩

Le profil de la mission ayant déjà largement évolué, je n'ai pas ressuscité le Fil de 2020 (qui végétait) et était devenu obsolète. La NASA a décidé de simplifier en conservant " à bord" les tubes collectés par le rover Perseverance qui seront transportés par lui, jusqu'à la plate forme d'atterrissage (Mars Sample Retrieval Lander). L'utilisation du rover "Fetch sample rover" initialement chargé de refaire le parcours en ramassant les tubes "déposés" au cours de son périple par Perseverance., rover que devait fournir l'ESA a été abandonné. Le bras de la plate forme effectuera alors le transfert depuis Perseverance dans le compartiment "stockage des tubes" du petit lanceur (véhicule d'ascension / Ascent vehicle) lui-même disposé dans une "case" de la plate-forme. Le lanceur sera alors expulsé de sa cache et allumé pour atteindre l'orbite martienne. Il y aura un RDV en orbite avec l'orbiteur qui avait transporté la plate-forme d'atterrissage depuis la Terre. L'orbiteur propulsera alors le compartiment contenant les tubes sur une trajectoire de retour vers la Terre. Cette video explique de façon concise ce qui sera réalisé : https://tinyurl.com/yc2r3fe3 Cette mission est d'une haute technicité avec des opérations encore jamais réalisées .....

Le retour s'est effectué sans encombre. La mission Artemis I s'est déroulée de façon nominale du décollage du SLS à l'amerrissage de la capsule 👍 👍👍 Il va falloir attendre un petit moment avant la mission Artemis II (avec équipage) prévue en 2024

Temps mort (SVP) .... pour la discussion sur la qualité des images ..... car Orion revient aujourd'hui ..... (gardons le sens des priorités quelques heures 😛) La séparation ESM - Orion est prévu le 11 déc. à 17h00 UTC et l'amerrissage proche de San Diego, sur la côte Pacifique de la Californie à 17h40 UTC. Donc en horaire Paris * séparation d'Orion - module ESM à 19h 00 * amerrissage à 19 h 40 Le profil du pilotage de la rentrée atmosphérique : On notera sur la phase suivant le "raise burn" l'altitude d'Orion va remonter afin de commencer à lui faire perdre de la vitesse (suivre le tracé rouge)

On notera que la mission comportera des manoeuvres concernant Orion et l'étage ICPS pour vérifier qu'Orion peut se détacher de l'ICPS, s'en éloigner, puis gérer un RDV et s'amarrer à nouveau. Cela serait fait en orbite terrestre avant l'injection en TLI Le document de l'ESA présente une vidéo de ces opérations (cliquer sur le cadre "Artemis II European Service module perspective") https://www.esa.int/Science_Exploration/Human_and_Robotic_Exploration/Orion

Comme on a pu le constater la mission Artemis I a glissé à décembre 2022. Actuellement la NASA projette de lancer Artemis II en mai 2024, soit un peu moins d'une année et demi après le vol d'Artemis I. Les informations sont donc sujettes à modifications. Le lien est celui de la version anglaise de l'article plus fourni que la version française. https://en.wikipedia.org/wiki/Artemis_2 Un résumé avec ce qui est prévu (en français 🧐 ) source : https://www.numerama.com/sciences/982235-tout-savoir-sur-artemis-le-programme-qui-va-ramener-les-humains-sur-la-lune.html

Orion I étant sur le retour ..... la dimension de la Lune va diminuer ..... et peut-être que la plupart des caméras seront plutôt orientées vers la Terre (?). Quand les données des autres caméras stockées dans les mémoires seront disponibles .... un nouvel élan d'intérêt est probable et une satisfaction renouvelée sera sans doute exprimée (mais on n'est sur de rien ...) Pour la prochaine fournée de photos ..... il faudra attendre Artemis II .... avec en plus son équipage et un périple vraiment centré sur la Lune. A moins que d'ici là, de nouvelles sondes façon cubesats (équipées de la caméra du Iphone 28 😍) lui grillent la politesse 🤩 Ne pas hésiter à compléter l'actualisation de la préparation de la mission Artemis II

Les caméras installées sur les panneaux solaires sont effectivement destinées prioritairement à la surveillance du vaisseau Orion pendant son vol. Les images (quoique meilleures en définition que celles du temps d'Apollo) ne sont donc pas prévues ni réglées pour observer le "panorama". Il faut s'en contenter pendant le voyage. Il y a d'autres caméras à bord en haute définition, les images seront disponibles après le retour sur Terre. Patience ! source : https://www.nasa.gov/feature/nasa-s-artemis-i-cameras-to-offer-new-views-of-orion-earth-moon Note : je suppose que vu le "poids" des images de haute définition, et la capacité limitée de la transmission vers la Terre (qui utilise les antennes de suivi des missions à grande distance : réseau d'antennes DSN) la NASA ne peut faire des miracles. Les données de surveillance du vaisseau, recueillies et transmises lors de cette mission de test sont prioritaires .... la technique d'abord ! Pour les curieux : https://www.nasa.gov/sites/default/files/atoms/files/artemis-comms-infographic.pdf https://www.jpl.nasa.gov/news/how-nasas-deep-space-network-supports-the-agencys-missions Les inconditionnels des posters pour tapisser leur chambre et brûlant sans doute de renouveler l'écran d'accueil de leur PC ou de leur smartphone ... vont devoir patienter 🙄

Orion réalise les manoeuvres pour sortir de l'orbite lunaire et prendre la direction de la Terre. Remarque : le point rouge n'est pas une exo-planète errante égarée, c'est un artefact

En attendant qu'Orion entame le trajet du retour ... la galéjade est de bon aloi. Mais permettra-t-elle d'atténuer les frissons et les claquements de dents des émotifs au moment du retour et de la rentrée atmosphérique ? source : https://www.cieletespace.fr/actualites/le-vaisseau-orion-au-plus-loin-de-la-terre

D'après ce que je comprend : - La NASA annonce à l'avance qu'une retransmission "LIVE" va avoir lieu : elle met seulement une image "panneau d'annonce" siglé NASA Live . Et on la date et l'heure où il faut se connecter - Quand c'est le moment .... c'est toujours la même image et on démarre sur le "vrai" live tant qu'il dure - après ,l'image annonce a toujours le libellé Nasa Live ..... mais c'est son enregistrement. C'est pareil quand il y a une conférence avec des "pontes" de la Nasa qui vont discuter et donner des infos sur la mission. bref NASA Live .... c'est un sigle qui demeurera , y compris sur toutes les copies que quelqu'un fera et redistribuera autour de lui.

Préparation du vol VA 259 : remplissage en ergols du satellite MTG 11 (une des CU d'Ariane 5) A noter que les dates des vols VA 259 et VV22 ont permuté : * VA 259 : 13 décembre 2022 * VV 22 : 20 décembre 2022 Les horaires des fenêtres de lancement ne sont pas encore publiées