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Côté Russie, j'apporte un petit bémol à @wismerhill au sujet de la mission Spoutnik 2 qui a emporté Laïka: C'est la "cabine" Spoutnik 2 utilisée pour la chienne qui avait été effectivement conçue dans la hâte (environ 4 semaines) pour répondre à un ordre de Khrouchtchev lui-même Concernant le lanceur utilisé pour les premières missions russes, Il s'agissait à l'origine d'un projet de missile intercontinental, mais il ne convenait pas pour cette utilisation. Il a donc été modifié pour devenir la Semiorka* (la petite septième : R7). Pour en revenir aux premières missions où des animaux ont été placés dans des capsules, c'est vrai que concernant Laïka, la mission a du être "improvisée" suite à la demande (pressante !) de Khroutchev à l'ingénieur Korolev d'effectuer le lancement pour le 40 ème anniversaire de la révolution (dont la date officielle est le 25 octobre 2017). Le lanceur était bien à nouveau la R7 . C'est la capsule Spoutnik 2 qui était conçue et construite à la hâte. La version (il y en eu plusieurs) officielle de la fin de Laïka et de la mission : source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Laïka * Une longue carrière lui était promise puisque c'est devenu le lanceur Soyouz constamment amélioré. La Soyouz 2-1a est la version actuellement utilisée pour lancer la capsule Soyouz (dernière lancée Soyouz MS-22 le 21 septembre 2022) pour assurer les relèves d'équipage de l'ISS. C'est avec ce lanceur que la capsule peut rejoindre l'ISS en 6 h améliorant les conditions de voyage pour les passagers. A noter aussi qu'elle revient sur le sol de la steppe du Kazakhstan depuis ses origines. Les USA avant la navette procédaient à des amerrissages. pour lancer les cargos Progress (dernier lancement Progress MS-21 le 26 octobre 2022) pour ravitailler l'ISS en fret (ergols, oxygène, vêtements, nourriture fraiche etc....) divers satellites La Soyouz 2-1b plus puissante lance des satellites plus lourds et/ou sur des orbites plus hautes (GTO)

Il y a eu des missions spatiales emportant des animaux avant les premiers envois d'humains aussi bien du côté US que du côté URSS. Les essais avant de tenter de faire monter des humains dans un moyen de transport (ou plus généralement d'exploration) remonte à loin par exemple les premiers vols enballon (sans remonter jusqu'à Icare ... qui a voulu tester lui-même .... une technologie encore immature 🤔) Plus proches , les frères Montgolfier (assistés de Pilatre de Rozier) qui en avaient embarqué trois dans leur "aerostat gonflé à l'air chaud" .... devant la cour de Louis XVI à Versailles source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Frères_Montgolfier Pilâtre de Rosier fut l'une des deux premières victimes du vol en ballon en voulant tenter la traversée de la Manche source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-François_Pilâtre_de_Rozier

Pour rappel : à consulter le travail encyclopééique effectué antérieurement sur cette période par @Roger le Cantalien ..... 👍 Il est évidemment nécessaire d'avoir un sujet comparable à celui sur le spatial URSS_Russie, pour les Etats-Unis puisque la discussion entamée sur le site de la mission Lucy avait débuté sur le calcul des orbites et des conditions de rentrée atmosphérique* , par des employées afro-américaines de la NASA (relaté dans le film "Les figures de l'ombre") * pour préparer les vols suborbitaux de Alan Shepard et Virgil Grissom, et surtout celui de John Glenn (mission Mercury-Atlas 6 avec la capsule Friendship 7) **, ** les deux vols suborbitaux puis ce vol orbital d'une capsule habitée par un humain furent précédés aussi par des vols avec des animaux (notamment le chimpanzé Ham) Quelques images sur le sujet Les premiers astronautes sélectionnés par la NASA (dont A. Shepard, G. Grissom et John Glenn ) Vol de John Glenn (lanceur Atlas 6 - capsule Mercury Friendship 7)

Pour en revenir au sujet des débuts de l'activité spatiale, le premier lancement de satellite (Spoutnik). Il eut lieu en 4 octobre 1957 depuis le cosmodrome de Baïkonour par un lanceur R-7 (Semiorka) https://fr.wikipedia.org/wiki/R-7_Semiorka Suivi 4 ans après par le lancement du tout premier cosmonaute Youri Gagarine dans une capsule Vostok le 12 avril 1961. Le lanceur était aussi la R7 https://fr.wikipedia.org/wiki/Youri_Gagarine Je ne sais pas trop comment se sont faits les "calculs" pour gérer les orbites, et calculer la phase de rentrée atmosphérique de la capsule Vostok (qui avait été précédée de tentatives de retour de capsules Vostok avec des animaux pour passager notamment la chienne Laïka) Il y avait de nombreux spécialistes dans les domaines de la physique, des mathématiques, de la biologie en URSS (sous l'ère de Khroutchev) Et l'URSS avait récupéré des savants allemands* ainsi que du matériel (notamment des V2 complets) à la fin de la guerre WW2 * étaient-ils du même niveau que Von Braun et ses collègues qui avaient été récupérés par les USA ? En tout cas à cette époque les russes avaient un peu d'avance technologique sur les américains.

Fil ouvert pour poursuivre la discussion commencée dans le Fil sur la mission LUCY Pour compléter le sujet qui présentait les débuts du spatial côté américain (premiers lancements de satellite et premier lancement de capsule) . On peut aussi s'intéresser à ce qui s'est passé du côté URSS. Pour donner une référence de départ .... je remonte assez loin C'est Constantin Tsiolkovski qui dès la fin du XIX eme siècle a été intéressé par le vol à réaction, le cosmos et a prédit un avenir avec exploration des planètes source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Tsiolkovski

Pour limiter le HS qui nous amène bien loin de la mission LUCY, je crée deux Fils Historiques (Histoire spatial URSS-Russie et Histoire spatial USA) pour ceux qui sont intéressés. Si un admin veut bien transférer les messages ci-dessus (depuis celui de Alhajoth) dans celui ad-hoc (comme dirait le capitaine)

Même si on n'est pas forcément pro-Space-X ou admirateur d'Elon Musk, Il faut je crois, peser ses mots. La suite est un peu HS .... car reprenant la progression effectuée par Space X (factuellement et sans y mettre trop "d'émotionnel") Le début de mise au point du lanceur F9 a eu quelques ratées ... mais c'est le lot du spatial qu'un nouveau lanceur puisse causer quelques surprises lors de ses tous premiers lancement. De là à conclure "ils se sont bien vengés [les ingénieurs] en faisant tomber pas mal de fusées" cela me parait un tantinet abusif. La série "d'incidents majeurs" (type RUD) sur le lanceur F9, puis sur la capsule Dragon, ont été assez rapidement solutionnés, avec l'aide d'ingénieurs de la NASA qui attendait avec impatience le moyen d'envoyer des cargos de fret et des capsules de relève d'équipage vers l'ISS. Depuis F9 fonctionne sans problème, la récupération de son booster est au point (sur la landing zone ou sur une barge) et il peut revoler jusqu'à 10 fois (on n'a pas, c'est entendu, de précisions sur l'ampleur du re-conditionnement) C'est un autre histoire que le développement du nouveau système Starship. Elon Musk (et ses ingénieurs) se sont lancés - techniquement parlant - en terrain inconnu. La philosophie adoptée c'est "le développement dynamique". En résumé on a des idées, on construit un prototype pour le tester, et on essaye : çà passe ou çà casse. Et on recommence après modifications jusqu'à ce que les problèmes soient solutionnés. D'où une succession de jolies explosions de prototypes un peu plus évolués à chaque fois. Idem pour faire évoluer le moteur Raptor et augmenter le nombre qu'ils devaient caser sous le Starship (6) puis sous le booster (33) Les tests ont commencé sur un pas de tir "minimaliste et expérimental" lui aussi, car c'est le rôle du site de Boca Chica qui est destiné au développement et aux tests. Même si un test "détruit" les moteurs ..... ils démontent et installent des moteurs de remplacement (fabriqués à la chaïne par impression) moteurs modifiés au fur et à mesure pour solutionner les faiblesses. Idem s'il faut modifier certains des anneaux constituant le corps du Starship et du booster. Cette pratique parait (pour moi en tout cas) "très consommatrice" puisque pas mal de matériel finit "à la benne" avec recyclage des métaux. Cependant le développement et les progrès en solutionnant les problèmes au fur et à mesure, permet d'avancer à un rythme assez délirant, on est forcé de le constater. Il est vrai qu'Elon est multi milliardaire et que la NASA lui a assuré des contrats avantageux , donc pas de souci financier. Depuis .... on constate que la tour de lancement, le système de mise en place des deux parties du lanceur (Mechazilla) ont été réussis après quelques tatônnements.. Evidemment ..... on en est pour le moment à tenter le tir statique avec un cycle d'allumage des moteurs .... qui fonctionne. Que ce soit pour le Starship d'une part* (cela a été fait) et d'autre part pour le booster** * trois optimisés pour le vide et trois optimisés pour le vol atmosphérique ** seulement 7 allumés jusqu'à présent ..... 33 Raptors fonctionnant en même temps .... cela n'a jamais été fait Pour conclure ..... on attend que les tests d'allumage statique soient menés à bien. Puis tentative de vol suborbital ou orbital directement ..... E.Musk n'a pas donné de précision sur la date envisagée. A noter aussi que Boca Chica ne pouvant être un site de lancement en dehors des essais, un autre site fonctionnel est en construction sur la zone du pas de tir LC 40 en Floride. Ce sera lui le vrai site de lancement fonctionnel exploité quand tout sera au point. Et cet aménagement avance à bonne allure. [fin du HS] Il y a des Fils sur Space X (pas exhaustifs mais il y a pas mal d'infos) sur ce forum auxquels on peut se référer

L'histoire des femmes noires américaines qui ont été affectées à ce type de calculs par la NASA a été raconté dans le film "Les figures de l'ombre". Les physiciens avaient établis les "équations" .... mais les calculs étaient long, fastidieux et c'était un travail "ingrat" et la ségrégation était un frein à l'intégration de femmes noires dans les équipes de la NASA .* voir le synopsis dans l'article Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Figures_de_l'ombre Elles ont permis le démarrage de l'exploration spatiale US avec le lancement de John Glenn et la mise au point de la trajectoire précise de rentrée de sa capsule. Ces calculs d'abord effectués "à la main" l'ont été ensuite avec les premiers ordinateurs IBM. https://fr.wikipedia.org/wiki/Katherine_Johnson

Cà commence assez mal ce "dossier" . Déjà sans donner la moindre indication sur les chercheuses en question ? Qui ? Quelle nationalité ? Travaillant dans quelle université ? Prétendue utilisation du télescope spatial Kepler ? Alors qu'il a cessé de fonctionner en octobre 2018 ? Pas très sérieux non plus cette photo "détaillée" de la surface d'une prétendue exo-planète Dakistair. A quelle distance de la Terre se trouve son étoile ? Comme disait Michel Audiard : "Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages"

Note : c'est le troisième lancement de Progress de cette année: - Progress MS-19 en février - Progress MS-20 en juin Roscosmos a lancé depuis Baïkonour, le cargo Progress MS-21 le 26 novembre avec un lanceur Soyouz 2-1-a L'approche et l'amarrage à la station se sont bien passés . Contact et capture confirmés à 2h49 GMT vendredi 28/11.

La NASA prépare le roll-out du VAB vers le pas de tir. La date n'est pas encore fixée, mais le lanceur et Orion ont subi avec succès tous les tests. Le lanceur était enserré par les plates-formes de travail qui ont commencé à être rétractées. Chaque niveau comporte deux demi plates-formes qui se déploient pour s'approcher du corps du lanceur et constituer un espace de travail sécurisé. On a commencé à "libérer" le lanceur. Il reste les plates formes des niveaux F et G encore en position "travail" Pour en savoir plus sur ces plates-formes un article de 2017 : https://www.nasa.gov/feature/final-work-platform-installed-in-vehicle-assembly-building-for-nasas-space-launch-system Les dix niveaux de plates-formes en position rétractées vus d'en bas (les ponts de levage sont en jaune en haut). On voit les glissières permettant de resserrer les plates-formes lorsque le lanceur est présent dans la HighBay

Pour commencer le calendrier des fenêtres possibles pour un lancement sur novembre-décembre, le 14/11 étant la date envisagée par la NASA. je ne cherche évidemment pas à faire se hérisser le poil de certains lecteurs impatients de voir le décollage et déjà passablement énervés des reports déjà subis. Cependant voici les dernières infos : La NASA indique que du fait d'une période (de congés ...?) le trafic aérien sera plus intense en Floride. Donc déclenchement du Holiday Airspace Release Plan D'ores et déjà les dates des 20 et 21 novembre sont retirées du calendrier (en rouge) et ne permettent pas le lancement. Comme en plus il est possible que le créneau du 22 au 27 novembre soit aussi réservé au trafic aérien. Il ne resterait alors de disponible pour le décollage d'Artemis I que peu de dates : du 14 au 19 Novembre. Il faudrait espérer une météo ultra favorable pour pouvoir utiliser ce créneau restant. On y croit bien entendu . Si cela ne se goupillait pas bien .... il resterait les créneaux de décembre assez nombreux ..... mais là encore sans jouer les Cassandre, les températures peuvent chuter et les critères de sécurité de la NASA sont drastiques à ce sujet (épisode tragique de la perte de la navette Challenger) Bref ! Je ne vais pas insinuer qu'un glissement vers le début de 2023 est d'une probabilité non négligeable .... mais ..... Alors n'hésitez pas .......

Pour patienter ... un petit rappel de ce que fera Orion lors de ce voyage Le document date d'octobre 2019

Le concept d'airbag a déjà été mis en oeuvre pour des phases finales d'atterrissage notamment pour les petits rovers Spirit et Opportunity en 2009.* Le concept évolue .... avec ce système rétractable, mais je crois qu'il ne faut pas trop en attendre pour ce qui est de masses plus importantes. * pour les deux rovers Curiosity et Perseverance - plus gros- qui ont suivi .... on a eu recours au skycrane avec ses rétro-fusées. Par ailleurs ce système utilise des larges parties métalliques .... or il faut veiller à ne pas trop augmenter la masse d'un tel système (même si je ne préjuge pas l'influence que ce matériau peut avoir) . Il ne faut pas oublier que le lanceur qui fait décoller de la Terre a ses limites pour injecter la charge sur une trajectoire de transfert martienne .... et il ne faut pas "consommer" trop de CU (au détriment des équipements scientifiques par exemple) pour gérer au mieux la rentrée atmosphérique (bouclier thermique, parachutes pour ralentir .... s'il y en a ????) puis l'atterrissage lui-même. Je ne suis pas sur d'avoir compris leur intention mais ce système serait-il le seul à agir une fois la rentrée atmosphérique réalisée ??? Car il faut bien sûr évaluer l'ampleur du choc final sur les parties les plus à risque de l'engin à déposer .... cela impose des limites, avec bien entendu des "marges" de sécurité. Tout cela est fort compliqué à gérer. Mais bien sûr les équipes de développement savent tout cela.** Donc à voir si cela sera retenu pour un prochain voyage martien (à priori l'atterrisseur de Mars Sample Return ??) . ** et plus on voudra déposer des charges lourdes plus cela sera compliqué. Affaire à suivre.

Le lancement sera effectué par une F9 de Space X. L'Europe est tombée bien bas niveau compétence spatiale .... et surtout capacité de faire tenir les délais à ArianeGroup pour livrer Ariane 6. https://tinyurl.com/bdhn4tws

C'est heureux qu'il reste quelques vols Ariane 5 pour essayer de ne pas trop sombrer dans le ridicule. Le dernier trimestre 2023 parait même s'éloigner de plus en plus pour Ariane 6 .... et le glissement vers 2024 est quasiment inéluctable (toujours selon certaines sources). On se demande ce qui coince à ce point. La technologie pour ce lanceur n'a rien de vraiment nouveau .... et on s'appuyait sur des parties héritées d'Ariane 5 (ce qui ne signifie pas qu'il n'y avait pas du travail bien entendu*) et pourtant, visiblement le constructeur ArianeGroup ne sait pas s'en sortir ..... *les propulseurs d'appoint P120 et l'étage supérieur réallumable VINCI AMHA on ne peut exclure qu'il y ait un retour de bâton en matière de "compétences" .... après les saignées effectuées dans les effectifs. Et on a pourtant accordé à ArianeGroup les rallonges financières qu'il demandait..... (probablement pour ne pas rogner sur les dividendes distribués aux "investisseurs", et arrondir la prime d'Halloween ou de Noël concernant les plus hautes sphères du groupe, dirait une langue de vipère) L'ESA vient d'acheter deux vols à Space X pour assurer sans trop de retard des vols européens qu'Ariane 6 sera incapable de réaliser. Dont le lancement du télescope spatial Euclid en 2023. On croit marcher sur la tête. dernière minute : on y est https://tinyurl.com/bdhn4tws

Le lanceur (modèle d'essai non prévu pour le vol) est installé sur le pas de tir : Certaines personnes (bien informées) doutent que le vol inaugural puisse avoir lieu avant le dernier trimestre 2023

Le satellite MTG I1 est arrivé à Kourou. Pour l'instant ... pas de launch-kit pour ce vol. [mode blague : ON] Des esprits facétieux auraient suggéré que le nouveau responsable de la communication chez Arianespace préparerait sa prise de fonction imminente en entamant un stage d'exercice physique Note : l'aï (paresseux) à trois doigts ... vit sa vie à son rythme dans la forêt de Guyane https://guyane.ofb.fr/especes/paresseux-a-trois-doigts/ [mode blague: OFF]

Je ne saisis pas le sens de la question : Après l'impact de la sonde DART, Dydimos reste un satellite de Dimorphos (lui même astéroïde) Sa queue de débris est "artificielle" puisque résultant de l'impact. On a estimé l'effet principal causé par cet impact : un changement de l'orbite de Dydimos https://www.cite-espace.com/actualites-spatiales/dart-modifie-orbite-dimorphos/ L'objectif principal de la mission DART de la NASA était de tester une méthode de déviation d'un astéroïde dans un contexte où les risques étaient minimalistes. Une petite étape pour tenter de maîtriser les techniques permettant d'éviter/d'écarter - au cas où ..... - un impacteur qui menacerait la Terre.

Pour atteindre des objets lointains donc d'accès difficile, on retient quasi toujours la technique de "fly-by" qui en rasant un gros objet (souvent une planète, parfois une lune) permet un effet de fronde gravitationnelle. L'échange de quantité de mouvement entre la petite sonde et la grosse planète se traduit par un gain de vitesse* de la sonde (changement de trajectoire aussi). * pour certaines missions il faut au contraire ralentir la sonde (exemple de Bepi-Colombo en route vers Mercure et qui doit se rapprocher du Soleil) Jouer au billard disent certains ... mais sans contact (heureusement !) https://culturesciencesphysique.ens-lyon.fr/ressource/QRFrondeGrav.xml Plus costaud : http://clea-astro.eu/lunap/SystemeSolaire/lexploration-du-systeme-solaire/Fronde-Gravit.pdf Note : une technique qui pourrait s'envisager pour des voyages habités lointains ..... mais il faudra inventer et maîtriser la cryogénisation/hibernation des équipages (2001 Odyssée de l'espace, Aliens, Avatar, etc .... ). Et s'assurer que le nombre de g supportés est possible. Mais cette technique, ce n'est pas avant quelques décennies ? (siècles ?). Donc vive les sondes d'exploration qui grâce à notre ingéniosité permettent à la connaissance de progresser dans des zones - pour le moment - inaccessibles à nos corps bien fragiles.

La réalisation de la sonde a été confiée à OHB qui en sera le coordinateur. https://www.la-croix.com/Technique-deviation-asteroides-premier-contrat-mission-HERA-2020-09-15-1301114130 Thales Alenia est une des entreprises concernées. Elle sera chargée des communications https://www.thalesgroup.com/fr/monde/espace/press-release/thales-alenia-space-fournira-des-technologies-cles-mission-defense Je n'ai pas trouvé beaucoup d'informations récentes sur les autres entreprises participant à la conception/fabrication de la sonde. Ceci quand même : https://lepetitjournal.com/lisbonne/trois-entreprises-portugaises-dans-la-mission-spatiale-europeenne-hera-288980

C'est donc un premier pas dans la technique de déviation par impact. La suite de cette mission comprendra un second volet : l'étude de Dimorphos avec HERA conçu par l'ESA (lancement prévu en 2024). https://fr.wikipedia.org/wiki/Hera_(mission_spatiale) A voir aussi, si cette technique pourrait être utilisée dans un scénario où un astéroïde impacteur (geocroiseur) risquerait d'entrer en collision avec la Terre. La vitesse, la masse, la structure, pouvant être équivalents aux paramètres de Dimorphos .... mais aussi plus élevés. Ce qui est sûr c'est que plus la détection sera précoce .... plus on aurait de chances de pouvoir agir avec efficacité. source : https://lejournal.cnrs.fr/articles/comment-devier-un-asteroide-tueur * Near-Earth Object Surveyor Mission, or NEO Surveyor : projet de mission NASA https://neos.arizona.edu/

Il y a aussi satellite-tracker https://vitotechnology.com/apps/satellite-tracker Une présentation et une prise en main en français des principaux logiciels de suivi de satellites artificiels visibles http://www.astrosurf.com/d_bergeron/astronomie/Bibliotheque/Observation_satellites/satellites.htm

Suite au passage du cyclone : pas de dégâts sur le lanceur ni sur le pas de tir et ses infrastructures La date du lancement sera à préciser sur la période du 12 Novembre au 27 Novembre source : https://blogs.nasa.gov/artemis/2022/09/30/teams-confirm-no-damage-to-flight-hardware-focus-on-november-for-launch/?linkId=183804071 As teams complete post-storm recovery operations, NASA has determined it will focus Artemis I launch planning efforts on the launch period that opens Nov. 12 and closes Nov. 27. Over the coming days, managers will assess the scope of work to perform while in the VAB and identify a specific date for the next launch attempt. Focusing efforts on the November launch period allows time for employees at Kennedy to address the needs of their families and homes after the storm and for teams to identify additional checkouts needed before returning to the pad for launch.

Peut-être un peu HS ... mais c'est en relation avec le type de mission "privée" dont Polaris Dawn est un exemple La NASA vient de signer avec Space X un "unfunded Space Act Agreement" concernant un projet d"étude relatif à une "éventuelle mission" vers le télescope spatial Hubble. Il s'agirait d'étudier la possibilité de remonter son orbite d'environ 50 km. La NASA ne verserait pas d'argent pour cette étude. (no cost to the government.). L'étude ne serait pas exclusive et d'autres sociétés peuvent y participer en proposant un scénario avec leur propres lanceurs ou véhicule spatial. https://www.nasa.gov/feature/goddard/2022/nasa-spacex-to-study-hubble-telescope-reboost-possibility Pour Space X , c'est la capsule habitée Crew- Dragon, qui serait utilisée. Donc il s'agirait d'un vol habité lancé par Falcon 9. Le conditionnel est de rigueur sur qui , avec quels engins (lanceur, capsule, engin non habité -tug - ) pourrait ensuite être gagnant d'un contrat pour effectuer cette mission (si elle est validée par la NASA et donc probablement par les élus US) Pour le moment aucune précision relative à un éventuel équipage (s'il y en avait besoin d'un 😏) qui devrait être utilisé. Concernant Space X qui propose sa capsule Dragon il serait -.à priori - composé d'astronautes privés - anciens ou pas de la NASA -. Si un "concurrent" venait à proposer un projet cohérent concurrent de celui de Space X .... il faudrait choisir pour déterminer un lauréat . Et on s'orienterait vers la signature d'un contrat public-privé : J'utilise beaucoup d'expressions au conditionnel ..... car AMHA il ne faut pas trop s'emballer. Ce qui n'empêche pas évidemment de discuter du concept, de ses difficultés, et de quelles solutions seraient possible. Par exemple : Space X et son voyage habité .... çà peut se discuter. 😁