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Tout ce qui a été posté par RIGEL33
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Bon nombre d'amis et voisins qui se sont faits avoir par des fournisseurs d'énergie tout simplement
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Qui est le plus voleur des deux ? Aujourd'hui, on voit de plus en plus de solutions en énergie renouvelable de fabrication française, voire européenne
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Une grande Rose en attendant la comète
RIGEL33 a répondu à un sujet de RIGEL33 dans Astrophotographie
Merci de vos retours -
La comète ZTF « presque » au plus près de la Terre !
un sujet a posté RIGEL33 dans Astrophotographie
La comète ZTF « presque » au plus près de la Terre ! Le dimanche 29 janvier 2023, le beau temps s’invitait enfin en Gironde. La comète C/2022 E3 (ZTF) n’était plus qu’à 3 jours de son approche au plus près de la Terre alors qu’elle filait à toute vitesse vers les confins de notre système solaire d’où elle était sûrement issue. J’ai donc installé mon setup grand champ dans le jardin situé au milieu du village d’Ayguemorte-les-Graves baignant dans la pollution lumineuse. Heureusement, la comète se situait assez haut, tout près de la constellation de la Petite Ourse, remontant vers Polaris, l’étoile polaire. Petit rappel : cette comète est déjà venue visiter la planète Terre mais à une époque où l’Homme moderne n’était encore qu’un chasseur-cueilleur, soit 50.000 ans environ. Provenant vraisemblablement du nuage de Oort, elle a été découverte le 2 mars 2022 par le programme de relevé astronomique « ZTF » (Zwicky Transient Facility) qui utilise le télescope de l’observatoire Palomar. C/2022 E3 accuse un diamètre d’environ 1 km. La lueur verte est sa coma (chevelure) est due au carbone diatomique (C2) incandescent. Photos prises dans la nuit du 29 au 30 janvier 2023 à Ayguemorte-les-Graves (33) – Canon 40D défiltré partiel avec objectif Sigma 70-300, focale à 238 mm, ouvert à 5,6, sur monture StarAdventurer (sans goto ni autoguidage). 426 poses de 60 s – ISO 800 – 25 DOF – Iris, VirtualDub et Toshop. -
Une grande Rose en attendant la comète
RIGEL33 a répondu à un sujet de RIGEL33 dans Astrophotographie
Modification du traitement de l'image avec le retrait de gradient d'Astrosurface -
Normal, la magnitude de la comète ne descendra pas en-dessous de 5,40... Et en France, la magnitude maximum de visibilité à l'œil nu se situe à 5 si on est sous un ciel bien noir
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Vague de nouvelles communes qui éteignent leur éclairage en 2022
RIGEL33 a répondu à un sujet de Manny1977 dans Lutte anti pollution lumineuse
Avec Google Maps, sur n'importe quelle commune de France, tu peux zoomer en mode satellite sur tous les jardins et voir s'il y a une coupole ou autres... Pas besoin pour un éventuel voleur de venir ici à l'affût d'infos sur les astrams -
Une grande Rose en attendant la comète Lors de la sortie improvisée du vendredi 20 janvier 2023, en attendant que la comète C/2022 E3 (ZTF) soit assez haute pour lui tirer le portrait, j’ai décidé d’imager une cible facile mais très photogénique, qui se révèle bien en grand champ : la nébuleuse de la Rosette. Cette nébuleuse diffuse, pouponnière d’étoiles, se situe dans la constellation de la Licorne, entre Orion et le Petit Chien. Cataloguée comme Caldwell 49 et NGC 2237, elle s’étend sur 130 années-lumière dans sa plus grande dimension. 10.000 fois plus massive que notre Soleil, sa lumière met 4.700 années pour nous parvenir. La Rosette, comme toutes les nébuleuses en émission, est composée de nuages de gaz ionisé dans le milieu interstellaire qui absorbent la lumière d'une étoile chaude proche et la réémettent sous forme de couleurs variées à des énergies plus basses. Photos prises le 20 janvier 2023 à Saucats (33) – Canon 40D défiltré partiel avec objectif Sigma 70-300, focale à 190 mm, ouvert à 5,0, sur monture StarAdventurer (sans goto ni autoguidage). 75 poses de 60 s – ISO 1600 – 25 DOF – Iris et Toshop. (cliquez sur l’image pour voir la full)
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Voici le résultat de mes acquisitions de vendredi 20 janvier 2023 sur la comète du moment...
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La comète « presque » visible à l’œil nu ! Lors de la sortie improvisée du vendredi 20 janvier 2023, j’ai dû attendre 23h30 avant de pouvoir imagé cette comète C/2022 E3 (ZTF) afin qu’elle soit assez haute et surtout moins dans la cloche lumineuse de Bordeaux, qui est assez présente au nord du Mémorial de la Ferme de Richemont à Saucats, Gironde, France. Ce n’est pas la première fois que je l’attrape dans mon capteur… je l’ai déjà fait en septembre dernier du côté de l’Aveyron, mais je n’ai toujours pas pris le temps du traitement… honte à moi ! J’ai donc pris mon setup grand champ car ma monture Orion Sirius est en train de se faire une remise en forme graissage chez un astropote. Comme pour le 31 décembre, je me suis installée tout près de la prise électrique du club, tout à proximité du câble électrique servant de clôture aux bovins et équidés venus temporairement brouter à proximité du monument. En attendant que la boule de neige sale soit accessible, j’ai imagé la Rosette (traitement à suivre)… quand ce fut l’heure de changer de cible, tout était givré… il faisait moins 3°C. Elle se situe juste au-dessus de l’arbre, ce qui explique les branches en début de film. Malheureusement, une heure plus tard, les nuages se sont invités à la fête, m’obligeant à interrompre la session d’acquisition. Mais bon, je l’ai eu… et je vous livre ci-dessous le montage en vidéo. A retenter sous un ciel moins pollué ! Cette comète est déjà venue visiter la planète Terre mais à une époque où l’Homme moderne n’était encore qu’un chasseur-cueilleur, soit 50.000 ans environ. Provenant vraisemblablement du nuage de Oort, elle a été découverte le 2 mars 2022 par le programme de relevé astronomique « ZTF » (Zwicky Transient Facility) qui utilise le télescope de l’observatoire Palomar. C/2022 E3 accuse un diamètre d’environ 1 km. La lueur verte est sa coma (chevelure) est due au gaz carbonique incandescent. Photos prises le 20 janvier 2023 à Saucats (33) – Canon 40D défiltré partiel avec objectif Sigma 70-300, focale à 190 mm, ouvert à 5,0, sur monture StarAdventurer (sans goto ni autoguidage). 74 poses de 60 s – ISO 1600 – 25 DOF – Iris, VirtualDub et Toshop.
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Nouvelle étude sur l’augmentation de la pollution lumineuse
RIGEL33 a répondu à un sujet de Manny1977 dans Lutte anti pollution lumineuse
Un journaliste du journal La Croix m'a appelé pour une interview justement par rapport à la PL et l'astronomie en se référant à l'article de Science... J'aurais été moins surprise si j'étais venu ici -
Neige en Gironde en 2023, le mercredi 18 janvier… vidéos et photos prisent ce jour-là ;)
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Quelques images rigolotes ou étranges... bis !
RIGEL33 a répondu à un sujet de RIGEL33 dans On fait une pause
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Je ne pense pas... nous sommes sur leur couloir de migration aller et retour. Mais on voit de plus en plus de grues dans nos contrées à la mauvaise saison... l'hiver est bien moins froid qu'avant et elles semblent se plaire chez nous Voici une vidéo prise en février 2022... films pris à la volée... il y en avait tellement que je me suis arrêtée sur le bas côté pour pouvoir les filmer.
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Vague de nouvelles communes qui éteignent leur éclairage en 2022
RIGEL33 a répondu à un sujet de Manny1977 dans Lutte anti pollution lumineuse
Pas mal de communes avaient déjà engagé des travaux sur ce plan là car elles avaient obligation de se débarrasser des vieux lampadaires trop énergivores. -
Vague de nouvelles communes qui éteignent leur éclairage en 2022
RIGEL33 a répondu à un sujet de Manny1977 dans Lutte anti pollution lumineuse
Eysines, en métropole bordelaise, qui coupait son éclairage public de 1h à 5h, va étendre sa plage de coupure de minuit à 6h. Fini l'excuse des horaires trams et bus... -
Quelques images rigolotes ou étranges... bis !
RIGEL33 a répondu à un sujet de RIGEL33 dans On fait une pause
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Merci de votre passage
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Fin d’année entre les taureaux céleste et terrestre !
un sujet a posté RIGEL33 dans Astrophotographie
Fin d’année entre les taureaux céleste et terrestre ! Pour le 31 décembre 2022, nous avions programmé une soirée d’observation officielle pour tous les amoureux des étoiles, qu’ils soient astronomes amateurs ou simples curieux. Plusieurs membres d’AG33 étaient présents à cette dernière nuit de l’année 2022 : Denis, Jérémy, Joël, Patricia et moi-même. A notre arrivée avec Denis et Chara au Mémorial vers 16h30, nous avons remarqué une petite nouveauté. Dans les champs, l’agriculteur avait planté de l’herbe… mais cela, nous l’avions déjà constaté quinze jours plus tôt lors d’une sortie improvisée. Ce sont plutôt les ruminants, bovins et équidés, dont la présence était inédite si près du Mémorial. En regardant de plus près, je m’aperçus que de l’autre côté du fossé, pratiquement collé à la haiew, côté ouest et sud, il y avait un fil tendu sur de petits piquets à environ 1 mètre de haut : du fil électrique apparemment pour éviter que les bêtes ne viennent embêter les touristes venant admirer le Mémorial. Je vérifiais rapidement que notre prise était bien en dehors du secteur autorisé au bétail… ce qui était le cas. Elle se trouvait bien à l’extérieur, en environ 50 centimètres du fil. Chara, notre chienne, allait et venait d’un côté et de l’autre de la clôture, ne risquant aucunement de toucher le fil au vu de sa hauteur. Elle aussi était étonnée de sentir ces odeurs fortes et inédites. Passé cette surprise, on commença à s’installer… au loin, le grougrou des grues cendrées nous indiquait leur position au sud-ouest dans les champs. Elles étaient posées se délectant de quelques graines traînant dans les terres cultivées. J’emmenais mon setup grand champ tout près de la prise électrique : une petite rallonge, un trépied, une StarAdventurer, une table, une chaise, un marchepied, un sac photo contenant l’APN, l’objectif, la résistance antibuée + le contrôleur, et une sacoche d’ordinateur + sa tente de protection. Il me fallut faire plusieurs voyages. Pendant ce temps, Denis avait déjà bien entamé le montage de son Dobson 400. Je vis qu’il arrivait à la partie délicate de la pose du secondaire et décidais d’aller l’aider avant de poursuivre mon installation. Une fois le secondaire bien vissé sur les tiges, on remarqua qu’une vache se dirigeait tranquillement vers notre position, suivant un sillon entre les parcelles de champs. Ce devait être la cheffe car elle avait autour du cou une énorme cloche qui tintait assez fort. C’est d’ailleurs à cause du bruit qu’elle faisait qu’on avait remarqué son déplacement. Derrière elle, d’autres vaches et un taureau lui emboîtait le pas. Certaines de ces vaches, des génisses sûrement, devaient être jeunes car certaines s’arrêtaient pour jouer entre elles. Quand la distance avec la meneuse se faisait trop importante, les bovins retardataires se mettaient à galoper pour rattraper la file indienne. Le champ est grand et on vit ce petit manège plusieurs fois. Puis on s’aperçut que les bovins étaient en train de venir vers nous. Elles venaient de pénétrer dans le carré au sud de notre position et, très rapidement, étaient presque coller au fil électrique, à environ 5 mètre, pour nous détailler des pieds à la tête. Quand la chienne se montra, les bovins s’excitèrent… à croire que ces derniers n’avaient jamais vu la gente canine. Heureusement Chara, bien que courageuse, est loin d’être téméraire. L’odeur lui suffit à lui faire comprendre que ces animaux n’étaient aucunement intéressants pour elle et alla reprendre des forces en grimpant sur les fauteuils douillets de la voiture. La Lune était déjà bien présente… et le ciel parfaitement dégagé. La nuit s’annonçait belle mais un petit vent insistant était présent. Je me demandais si avec tous ces paramètres, il était bien raisonnable de faire des acquisitions. La suite me prouvera que non. Une fois le soleil couché, on prit le temps d’observer les grues aux jumelles qui venaient de prendre leur envol, sûrement pour rejoindre leur site de repos nocturne. Elles s’élevèrent en tourbillonnant avant de disparaitre à l’horizon. Je retournais donc près de la prise. Bien sûr les vaches s’avancèrent pour mieux voir ce que je venais faire. Il me restait peu de choses à installer. Je m’attachais à faire une mise en station assez fine mais j’avoue que la proximité des animaux de ferme était plutôt troublante. Avaient-elles bien consciences de l’électrification du fil ? N’allaient-elles pas tenter de venir renifler de plus près mon setup ? Mais elles ne bougeaient pas, me regardant fixement… enfin pour celles qui étaient tout près de moi. Derrière, certaines jeunes vaches semblaient minauder près du taureau. Ce dernier était plutôt chaud patate, voulant couvrir ces jeunes femelles. Mais elles n’étaient de toutes évidences pas prêtes à copuler et le taureau se voyait chassé du dos robustes de ces demoiselles sans conclure l’affaire. On peut dire qu’il était têtu le bougre. Il recommença son cirque jusqu’à ce que la nuit tombe. Je tentais de me concentrer sur ma cible. Au départ, je voulais faire la nébuleuse de la Tête de Singe. Cependant, même le filtre L-enhance n’a pas su atténuer suffisamment la lumière de l’astre sélène. Je me rabattais alors sur Orion… facile et lumineux, je ne devrais pas avoir trop de mal à faire une image finale. Je cadrais la célèbre nébuleuse et réduisais les poses unitaires à 30s… d’abord pour ne pas cramer le cœur, puis à cause du vent qui soufflait en rafale souvent gênante. Une fois les poses lancées, je fermais la petite tente protectrice de l’ordinateur pour cacher un peu la luminosité de l’écran. Les vaches étaient plutôt tranquilles et le taureau commençait à se calmer. J’entendais plus loin les chevaux qui hennissaient, galopant et jouant dans les champs. Je retournais voir les amis autour du Mémorial. Je remarquais que le site RTE au sud-est était tout illuminé alors qu’habituellement éteint. Peut-être était-ce exceptionnel ? Patou proposa alors de passer voir dans la semaine suivant si cette illumination était ponctuelle ou si un employé avait simplement oublié d’éteindre. Un couple et ses deux enfants étaient présents et profiter de l’observation de la Lune, Jupiter, Mars et l’amas ouvert d’E.T. Je sortis mes jumelles, les mit sur trépieds photo et invita les enfants à venir voir également la Lune. La petite famille resta avec nous une petite heure avant de partir réveillonner. A leur place, un curieux s’invitât. Lui aussi voulait profiter un peu de ce beau ciel avant d’aller rejoindre des amis pour le repas de la Saint-Sylvestre. Il était encore tôt : 18 h 30 environ. Patou et Jérémy avaient installé leur instrument. On continua les observations sur les trois télescopes, comparant les qualités optiques de chaque instrument. J’eus l’idée d’aller voir une comète située au-dessus de l’étoile polaire : C/2020 V2 (ZTF). Je pensais être un peu trop optimiste car à magnitude 10, sous cette lune gibbeuse et au-dessus de la cloche lumineuse de Bordeaux, on risquait de se heurter à une tache un peu trop faiblarde… la suite me prouva que non ! Dans le 400, elle se détachait bien du fond du ciel… et il me semblait même voir une courte queue de poussière. On essaya alors les nouveaux filtres Swan Band Comet. Le contraste s’en trouvait amélioré… mais avec la Lune et la PL de la capitale girondine, c’était difficile de juger ces filtres. Il faudra refaire des essais sous un ciel plus noir. On voyait bien aussi l’astre chevelu dans le C9 de Jérémy. Avec notre visiteur, nous avons fait un peu le tour des cibles possibles aux jumelles. Mais la plupart étant au zénith, cela devenait un peu sport. Nous pûmes voir la planète Jupiter et ses satellites galiléens, le rémanent de supernova du Crabe, la galaxie d’Andromède, deux amas ouverts de la constellation du Cocher, le double amas de Persée et bien sûr, la grande nébuleuse d’Orion. Nos nouveaux voisins étaient tranquilles, se déplaçant au gré de leur envie de manger ou d’uriner bruyamment. La nuit était maintenant bien installée et nos amis à quatre pattes s’étaient couchés pour ruminer. Pour nous aussi, il était temps de manger… On ouvrit la bouteille de cidre pour se faire un petit apéritif improvisée avec quelques bricoles à grignoter. Avec Denis, nous dînâmes d’un sandwich au saumon fumé suivi d’un sandwich à la crème de Roquefort. Chara qui s’était endormie dans la voiture, arriva vers nous pour tenter d’avoir un petit bout à se mettre sous la dent. Comme nous étions immobiles, on sentit le froid. La température était correct, vers 9/10°C mais le vent s’était un peu renforcé et devenait désagréable. Patou nous offrit alors de goûter à son jus de pomme chaud, aromatisé comme le vin chaud mais sans l’alcool. Nous fûmes agréablement surpris par le goût de ce breuvage inédit. Alors que notre visiteur nous quittait, Joël arriva. Il avait dîné en famille et venait finir l’année avec nous. Alors que je voulais lui montrer les bovins, ces derniers étaient parti plus loin… oh, pas très loin mais assez pour qu’on ne voit plus que leurs silhouettes se détachaient. J’allais vérifier mes poses et tout se passait bien de ce côté-là… il n’était pas loin de 22h. Je retournais voir les astropotes. On constata qu’à l’ouest une bande claire montait doucement dans le ciel. Notre soirée allait être écourtée malheureusement. Est-ce qu’on pourra la finir au Mémorial ? On verrait bien. Je décidais de poursuivre mes acquisitions jusqu’à ce que les nuages envahissent le zénith. On attaqua alors le dessert : une galette des rois… et deviner qui eut la fève ? C’est bibi ! Malheureusement (ou heureusement), le bonnet ne permettait pas d’y poser la couronne de papier ; Cette nouvelle pause « réconfort » nous fit comprendre que la température avait baissé d’un ou deux degrés et que le vent était toujours aussi agaçant. Les vaches étaient de retour mais cette fois mêlées aux chevaux. Encore quelques observations entrecoupées de discussions, toujours autour de l’astronomie. Nous étions en symbiose total, passant d’un télescope à l’autre. Mais le vent qui s’était renforcé encore une fois, nous amena les nuages plus vite que prévu. Je retournais à mon setup pour arrêter les acquisitions et lancer les dark. Il y en avait pour un petit quart d’heure. Quand je revins sur le site, Patou et Jérémy rangeaient leurs instruments. Les nuages ne laissaient plus assez de ciel pour trouver des cibles à observer… même Orion commençait à se voiler. Voici le résultat décevant mais attendu, au vu des conditions environnantes, sur la grande nébuleuse… je ferais sûrement mieux la prochaine fois. 213 poses de 30s – ISO 1600 – 25 DOF – focale à 200 mm – ouvert à f/5.6 – image cropée. Je partis alors ranger à mon tour. Denis et Jérémy me rejoignirent peu de temps après pour m’aider à tout rapatrier en un seul voyage. Une vache s’était approchée très près de nous pour mieux voir ce que nous faisions. Là, le taureau s’interposa tout en douceur mais fermement et lui fit faire demi-tour. Apparemment, n’étant plus sous l’emprise de ses pulsions, il avait repris son rôle de protecteur du troupeau et, même si nous n’avions rien d’inquiétant, le principe de précaution prévalait. Nous repartîmes alors vers le Mémorial et on prit encore quelques minutes pour tout ranger dans le coffre de la voiture, y compris la table de réconfort et le thermo de café. Il n’était que 23h40. J’invitais mes camarades à aller se mettre au chaud à la salle communale en attendant minuit… ici, le froid et le vent n’incitaient pas à faire la fête. Alors que le Taureau céleste culminait au zénith, le taureau terrestre s’était endormi au milieu de ses probables futures conquêtes ! Quant à nous 5, on rejoignit la salle, au chaud. Minuit venait de sonner et on se souhaitât le meilleur pour la nouvelle année. Encore une heure et demie de discussion autour de nos observations de l’année précédente, un peu de café, des biscuits au chocolat… et nous regagnâmes nos maisons, heureux d’avoir pu passer le réveillon de la Saint-Sylvestre sous un ciel étoilé, même si ce dernier n’a pas été au bout de nos ambitions ! Une très bonne année à vous toutes et tous et surtout un très bon ciel ! -
Fin d’année entre les taureaux céleste et terrestre ! Pour le 31 décembre 2022, nous avions programmé une soirée d’observation officielle pour tous les amoureux des étoiles, qu’ils soient astronomes amateurs ou simples curieux. Plusieurs membres d’AG33 étaient présents à cette dernière nuit de l’année 2022 : Denis, Jérémy, Joël, Patricia et moi-même. A notre arrivée avec Denis et Chara au Mémorial vers 16h30, nous avons remarqué une petite nouveauté. Dans les champs, l’agriculteur avait planté de l’herbe… mais cela, nous l’avions déjà constaté quinze jours plus tôt lors d’une sortie improvisée. Ce sont plutôt les ruminants, bovins et équidés, dont la présence était inédite si près du Mémorial. En regardant de plus près, je m’aperçus que de l’autre côté du fossé, pratiquement collé à la haiew, côté ouest et sud, il y avait un fil tendu sur de petits piquets à environ 1 mètre de haut : du fil électrique apparemment pour éviter que les bêtes ne viennent embêter les touristes venant admirer le Mémorial. Je vérifiais rapidement que notre prise était bien en dehors du secteur autorisé au bétail… ce qui était le cas. Elle se trouvait bien à l’extérieur, en environ 50 centimètres du fil. Chara, notre chienne, allait et venait d’un côté et de l’autre de la clôture, ne risquant aucunement de toucher le fil au vu de sa hauteur. Elle aussi était étonnée de sentir ces odeurs fortes et inédites. Passé cette surprise, on commença à s’installer… au loin, le grougrou des grues cendrées nous indiquait leur position au sud-ouest dans les champs. Elles étaient posées se délectant de quelques graines traînant dans les terres cultivées. J’emmenais mon setup grand champ tout près de la prise électrique : une petite rallonge, un trépied, une StarAdventurer, une table, une chaise, un marchepied, un sac photo contenant l’APN, l’objectif, la résistance antibuée + le contrôleur, et une sacoche d’ordinateur + sa tente de protection. Il me fallut faire plusieurs voyages. Pendant ce temps, Denis avait déjà bien entamé le montage de son Dobson 400. Je vis qu’il arrivait à la partie délicate de la pose du secondaire et décidais d’aller l’aider avant de poursuivre mon installation. Une fois le secondaire bien vissé sur les tiges, on remarqua qu’une vache se dirigeait tranquillement vers notre position, suivant un sillon entre les parcelles de champs. Ce devait être la cheffe car elle avait autour du cou une énorme cloche qui tintait assez fort. C’est d’ailleurs à cause du bruit qu’elle faisait qu’on avait remarqué son déplacement. Derrière elle, d’autres vaches et un taureau lui emboîtait le pas. Certaines de ces vaches, des génisses sûrement, devaient être jeunes car certaines s’arrêtaient pour jouer entre elles. Quand la distance avec la meneuse se faisait trop importante, les bovins retardataires se mettaient à galoper pour rattraper la file indienne. Le champ est grand et on vit ce petit manège plusieurs fois. Puis on s’aperçut que les bovins étaient en train de venir vers nous. Elles venaient de pénétrer dans le carré au sud de notre position et, très rapidement, étaient presque coller au fil électrique, à environ 5 mètre, pour nous détailler des pieds à la tête. Quand la chienne se montra, les bovins s’excitèrent… à croire que ces derniers n’avaient jamais vu la gente canine. Heureusement Chara, bien que courageuse, est loin d’être téméraire. L’odeur lui suffit à lui faire comprendre que ces animaux n’étaient aucunement intéressants pour elle et alla reprendre des forces en grimpant sur les fauteuils douillets de la voiture. La Lune était déjà bien présente… et le ciel parfaitement dégagé. La nuit s’annonçait belle mais un petit vent insistant était présent. Je me demandais si avec tous ces paramètres, il était bien raisonnable de faire des acquisitions. La suite me prouvera que non. Une fois le soleil couché, on prit le temps d’observer les grues aux jumelles qui venaient de prendre leur envol, sûrement pour rejoindre leur site de repos nocturne. Elles s’élevèrent en tourbillonnant avant de disparaitre à l’horizon. Je retournais donc près de la prise. Bien sûr les vaches s’avancèrent pour mieux voir ce que je venais faire. Il me restait peu de choses à installer. Je m’attachais à faire une mise en station assez fine mais j’avoue que la proximité des animaux de ferme était plutôt troublante. Avaient-elles bien consciences de l’électrification du fil ? N’allaient-elles pas tenter de venir renifler de plus près mon setup ? Mais elles ne bougeaient pas, me regardant fixement… enfin pour celles qui étaient tout près de moi. Derrière, certaines jeunes vaches semblaient minauder près du taureau. Ce dernier était plutôt chaud patate, voulant couvrir ces jeunes femelles. Mais elles n’étaient de toutes évidences pas prêtes à copuler et le taureau se voyait chassé du dos robustes de ces demoiselles sans conclure l’affaire. On peut dire qu’il était têtu le bougre. Il recommença son cirque jusqu’à ce que la nuit tombe. Je tentais de me concentrer sur ma cible. Au départ, je voulais faire la nébuleuse de la Tête de Singe. Cependant, même le filtre L-enhance n’a pas su atténuer suffisamment la lumière de l’astre sélène. Je me rabattais alors sur Orion… facile et lumineux, je ne devrais pas avoir trop de mal à faire une image finale. Je cadrais la célèbre nébuleuse et réduisais les poses unitaires à 30s… d’abord pour ne pas cramer le cœur, puis à cause du vent qui soufflait en rafale souvent gênante. Une fois les poses lancées, je fermais la petite tente protectrice de l’ordinateur pour cacher un peu la luminosité de l’écran. Les vaches étaient plutôt tranquilles et le taureau commençait à se calmer. J’entendais plus loin les chevaux qui hennissaient, galopant et jouant dans les champs. Je retournais voir les amis autour du Mémorial. Je remarquais que le site RTE au sud-est était tout illuminé alors qu’habituellement éteint. Peut-être était-ce exceptionnel ? Patou proposa alors de passer voir dans la semaine suivant si cette illumination était ponctuelle ou si un employé avait simplement oublié d’éteindre. Un couple et ses deux enfants étaient présents et profiter de l’observation de la Lune, Jupiter, Mars et l’amas ouvert d’E.T. Je sortis mes jumelles, les mit sur trépieds photo et invita les enfants à venir voir également la Lune. La petite famille resta avec nous une petite heure avant de partir réveillonner. A leur place, un curieux s’invitât. Lui aussi voulait profiter un peu de ce beau ciel avant d’aller rejoindre des amis pour le repas de la Saint-Sylvestre. Il était encore tôt : 18 h 30 environ. Patou et Jérémy avaient installé leur instrument. On continua les observations sur les trois télescopes, comparant les qualités optiques de chaque instrument. J’eus l’idée d’aller voir une comète située au-dessus de l’étoile polaire : C/2020 V2 (ZTF). Je pensais être un peu trop optimiste car à magnitude 10, sous cette lune gibbeuse et au-dessus de la cloche lumineuse de Bordeaux, on risquait de se heurter à une tache un peu trop faiblarde… la suite me prouva que non ! Dans le 400, elle se détachait bien du fond du ciel… et il me semblait même voir une courte queue de poussière. On essaya alors les nouveaux filtres Swan Band Comet. Le contraste s’en trouvait amélioré… mais avec la Lune et la PL de la capitale girondine, c’était difficile de juger ces filtres. Il faudra refaire des essais sous un ciel plus noir. On voyait bien aussi l’astre chevelu dans le C9 de Jérémy. Avec notre visiteur, nous avons fait un peu le tour des cibles possibles aux jumelles. Mais la plupart étant au zénith, cela devenait un peu sport. Nous pûmes voir la planète Jupiter et ses satellites galiléens, le rémanent de supernova du Crabe, la galaxie d’Andromède, deux amas ouverts de la constellation du Cocher, le double amas de Persée et bien sûr, la grande nébuleuse d’Orion. Nos nouveaux voisins étaient tranquilles, se déplaçant au gré de leur envie de manger ou d’uriner bruyamment. La nuit était maintenant bien installée et nos amis à quatre pattes s’étaient couchés pour ruminer. Pour nous aussi, il était temps de manger… On ouvrit la bouteille de cidre pour se faire un petit apéritif improvisée avec quelques bricoles à grignoter. Avec Denis, nous dînâmes d’un sandwich au saumon fumé suivi d’un sandwich à la crème de Roquefort. Chara qui s’était endormie dans la voiture, arriva vers nous pour tenter d’avoir un petit bout à se mettre sous la dent. Comme nous étions immobiles, on sentit le froid. La température était correct, vers 9/10°C mais le vent s’était un peu renforcé et devenait désagréable. Patou nous offrit alors de goûter à son jus de pomme chaud, aromatisé comme le vin chaud mais sans l’alcool. Nous fûmes agréablement surpris par le goût de ce breuvage inédit. Alors que notre visiteur nous quittait, Joël arriva. Il avait dîné en famille et venait finir l’année avec nous. Alors que je voulais lui montrer les bovins, ces derniers étaient parti plus loin… oh, pas très loin mais assez pour qu’on ne voit plus que leurs silhouettes se détachaient. J’allais vérifier mes poses et tout se passait bien de ce côté-là… il n’était pas loin de 22h. Je retournais voir les astropotes. On constata qu’à l’ouest une bande claire montait doucement dans le ciel. Notre soirée allait être écourtée malheureusement. Est-ce qu’on pourra la finir au Mémorial ? On verrait bien. Je décidais de poursuivre mes acquisitions jusqu’à ce que les nuages envahissent le zénith. On attaqua alors le dessert : une galette des rois… et deviner qui eut la fève ? C’est bibi ! Malheureusement (ou heureusement), le bonnet ne permettait pas d’y poser la couronne de papier ; Cette nouvelle pause « réconfort » nous fit comprendre que la température avait baissé d’un ou deux degrés et que le vent était toujours aussi agaçant. Les vaches étaient de retour mais cette fois mêlées aux chevaux. Encore quelques observations entrecoupées de discussions, toujours autour de l’astronomie. Nous étions en symbiose total, passant d’un télescope à l’autre. Mais le vent qui s’était renforcé encore une fois, nous amena les nuages plus vite que prévu. Je retournais à mon setup pour arrêter les acquisitions et lancer les dark. Il y en avait pour un petit quart d’heure. Quand je revins sur le site, Patou et Jérémy rangeaient leurs instruments. Les nuages ne laissaient plus assez de ciel pour trouver des cibles à observer… même Orion commençait à se voiler. Voici le résultat décevant mais attendu, au vu des conditions environnantes, sur la grande nébuleuse… je ferais sûrement mieux la prochaine fois. 213 poses de 30s – ISO 1600 – 25 DOF – focale à 200 mm – ouvert à f/5.6 – image cropée. Je partis alors ranger à mon tour. Denis et Jérémy me rejoignirent peu de temps après pour m’aider à tout rapatrier en un seul voyage. Une vache s’était approchée très près de nous pour mieux voir ce que nous faisions. Là, le taureau s’interposa tout en douceur mais fermement et lui fit faire demi-tour. Apparemment, n’étant plus sous l’emprise de ses pulsions, il avait repris son rôle de protecteur du troupeau et, même si nous n’avions rien d’inquiétant, le principe de précaution prévalait. Nous repartîmes alors vers le Mémorial et on prit encore quelques minutes pour tout ranger dans le coffre de la voiture, y compris la table de réconfort et le thermo de café. Il n’était que 23h40. J’invitais mes camarades à aller se mettre au chaud à la salle communale en attendant minuit… ici, le froid et le vent n’incitaient pas à faire la fête. Alors que le Taureau céleste culminait au zénith, le taureau terrestre s’était endormi au milieu de ses probables futures conquêtes ! Quant à nous 5, on rejoignit la salle, au chaud. Minuit venait de sonner et on se souhaitât le meilleur pour la nouvelle année. Encore une heure et demie de discussion autour de nos observations de l’année précédente, un peu de café, des biscuits au chocolat… et nous regagnâmes nos maisons, heureux d’avoir pu passer le réveillon de la Saint-Sylvestre sous un ciel étoilé, même si ce dernier n’a pas été au bout de nos ambitions ! Une très bonne année à vous toutes et tous et surtout un très bon ciel !
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Quelques images rigolotes ou étranges... bis !
RIGEL33 a répondu à un sujet de RIGEL33 dans On fait une pause
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Vague de nouvelles communes qui éteignent leur éclairage en 2022
RIGEL33 a répondu à un sujet de Manny1977 dans Lutte anti pollution lumineuse
Voici le plan de ces extinctions -
Vague de nouvelles communes qui éteignent leur éclairage en 2022
RIGEL33 a répondu à un sujet de Manny1977 dans Lutte anti pollution lumineuse
AG33, comme toutes les associations de Saucats, a reçu un mail de la mairie nous informant des mesures qui vont être prises par la commune concernant les énergies. Je ne vous montre que la partie qui nous intéresse le plus, à savoir l'éclairage public. Ce qui figure avant concerne le chauffage et les installations sportives de Saucats. Donc voici "Le plan communal de sobriété énergétique pour 2023" rubrique "éclairage public" :