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dauphin-joyeux

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À propos de dauphin-joyeux

  • Date de naissance 4 août

A propos

  • Résidence
    06 Mouans-Sartoux
  • Intérêts
    voyages, plongée, photo, apiculture.... astro depuis mai 1968 (polissage d'un miroir de 160)
  • Occupation
    ingénieur retraité
  • Matériel
    C11 +FSQ85+ Canon EOS5Dmk2 + SBIG 8300 + Atik 16IC

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  1. j'ai eu ça aussi :
  2. Bonjour, Je pars demain matin dans l'hémisphère sud avec un ciel qui devrait être au top, donc motivé à bloc pour la comète ! J'ai pris un trépied pour mon canon 5Dmk2 (plein format) avec des objectifs divers : à priori un 80mm f2 Météo avec des nuages, donc faut pas se rater là non plus.... Alors petites questions : - quel temps de pose et à combien d'iso ? (même si en raw, les iso ne sont pas forcément une question) - j'ai pris aussi ma petite monture de voyage : est-ce vraiment utile ? Merci à ceux qui ont l'expérience
  3. Je parle de la dimension de la tâche d'Airy sur ton image : la mesurer en µ ou en mm ne signifie pas grand chose si ce n'est pour choisir le bon capteur, son binning et choisir de mettre un réducteur ou un doubleur de focale. Ce qui compte à la fin, c'est sa dimension en secondes d'arc puisque sur l'image tu dois échantillonner selon Shannon pour exploiter au mieux tes captures. Plus c'est petit, plus c'est résolu à condition que le seeing le permette. Pour choisir le bon échantillonnage (le sujet initial du post), partant d'un seeing moyen en sec d'arc (2" par ex) on va calculer la taille du pixel de sa conf en sec pour au besoin s'adapter. Par ex, avec mon C11 à 2800 de focale je dois être en bin2 avec mon capteur de 5,4µ pour avoir un échantillonnage à 0,8"/pix. Avec le même capteur en bin1, je suis sous-échantillonné sur ma FSQ85 (2,5"/pix), mais ça importe peu pour le grand champ. Enfin, à partir du moment où la résolution du tube est supérieure au seeing (et c'est pas bien gros), tu ne gagnes plus rien en résolution, mais tu ramasses surtout beaucoup plus de photons. Dès lors que tu échantillonnes pareil en sec d'arc (idéalement à 1/3 du seeing) un tube de 300 mm de diamètre ramasse 4 fois plus de photons qu'un tube de 150, ce qui suppose des pixels 2 fois plus grands.
  4. Ben oui, mais avec un objectif de 50mm, tu n'auras pas la même définition qu'avec Hubble C'est pas la dimension en microns qui compte, mais celle en secondes d'arc
  5. Elle ne dépend que de D si on parle en secondes d'arc, et inversement proportionnelle (la résolution d'un instrument est d'autant plus grande que son diamètre d'ouverture est grand, sinon pourquoi on ferait des géants de plusieurs mètres ?) Pour ce qui est de sa dimension sur le capteur, c'est proportionnel à la focale, donc globalement, ça ne dépend pas du F/D si on parle en µ : plus la focale est grande, plus l'image est grande.
  6. La vieille école : avec Iris, un carré autour de l'étoile, et hop ! Je suis très mal situé géographiquement : au pied des montagnes des alpes maritimes. Le moindre courant d'air en altitude et c'est un seeing pourri. Un seeing moyen, c'est 2,5". En plein anticyclone, j'ai un seeing qui peut descendre en dessous de 2" En pratique, j'échantillonne à 0,8"/pix et si le seeing est > 3" je jette. Il peut même y avoir de meilleures conditions, la preuve quand on sort une image détaillée en planétaire, mais c'est rare.
  7. dauphin-joyeux

    Halo-OIII

    J'avais un baader 8,5 nm avec des halos archi-pourris. Tellement marre que j'ai fini par investir après enquête : - les seuls qui semblent être véritablement sans halos sont les astrodon. - un peu cher pour mon budget, je me suis rabattu sur les Antlia 2,8nm en 36mm qui vont bien avec ma vieille ST8300 et sur la zwo2600 que je lorgne pour la remplacer. Résultat des courses : les halos sont toujours présents mais rien à voir avec les Baader. Mon premier test fut sur Sadr avec des poses de 600"" en bin2 : pas de halos ! Rassuré, je me suis lancé sur la calmar, mais là c'est nettement moins bien : 2 raisons à mon avis - pour sortir la bête, on est bien obligé de tirer les niveaux au max avec des temps de pose unitaires très long (j'en suis à 1h) - je soupçonne les étoiles de rayonner un peu en O3 Au traitement, il est facile de réduire les étoiles, mais pour les halos, j'ai pas de solution
  8. Pas eu le courage de charger ton fichier 😁 La réponse tient dans la règle des 3 sigmas : il faut que le bruit du fond du ciel soit supérieur à 3 fois le bruit de lecture. Le bruit de lecture, tu l'as dans la spec de la cam, sinon tu le mesures sur un offset unitaire. Le bruit du fdc tu le mesures sur une brute prétraitée
  9. Tyler te l'a très bien expliqué, 1" c'est parfait ! mais faut que la monture suive. Un Canon 6D serait très bien sur un C11 de 2800 de focale par ex., et l'ASI533 a des pixels trop grands pour une petite lunette si on s'en tient au théorème de Shannon. Par contre, plus les pixels sont petits, moins ils ramassent de photons. Pour des cibles très faibles, il peut être intéressant de sous-échantillonner. En planétaire, au contraire, on va sur-échantillonner et s'affranchir au maximum du seeing avec des poses très courtes.
  10. C'est exactement ce que je fais avec Iris : j'en reste à mes vieilles habitudes. Le bruit de lecture, c'est le bruit dans le Bias (offset) unitaire C'est tout le problème avec des filtres très étroits : si on veut en profiter pleinement, il faut poser assez longtemps pour que le bruit de lecture soit moins prédominant, faute de le rendre négligeable devant le bruit photonique. Sinon, c'est vrai, l'empilement ne pourra pas faire monter le S/B proportionnellement à la racine carrée du nombre de brutes. Dire qu'il n'existe quasiment plus, c'est avec des poses de 60 à 180 sec, mais plus tout à fait à 30 minutes. Le bruit photonique est inversement proportionnel à la bande passante. Avec mon filtre Antlia 2,8nm, je gagne un facteur 3 par rapport à mon filtre Baader 8,5nm. En l'absence de bruit de lecture, je pourrais gagner un facteur 9 sur le temps de pose global à même S/B. En pratique et avec des poses de 30 minutes, je constate que ça n'est pas le cas. C'est pour ça que je tente des poses d'une heure. J'en suis à 15 et je compte en faire encore au moins autant. Là encore, le bruit de lecture n'est pas du tout négligeable avec ma vieille CCD. Avec une CMOS moderne laquelle la règle des 3 sigmas peut sûrement être respectée avec des temps de pose plus raisonnables.
  11. Pour l'avoir tentée au C11 avec un résultat pas montrable, je sais bien à quel point cette image est difficile. Donc je ne vais pas critiquer, mais je trouve quand même qu'elle manque de bleu : il y a beaucoup de petites étoiles oranges, ça c'est normal, mais il devrait y en avoir quelques bleues, souvent des plus grosses.
  12. le dark-flat me sert à retirer le dark des flats unitaires : en rgb c'est des poses de quelques secondes, seul l'offset est untilisé pour avoir un flat propre. En bande étroite, c'est des poses d'une minute, donc je retire le dark. Je fais tous mes pré-traitements avec Iris ( la vieille école) : Iris retire l'offset des darks et des flats. Ca ne veut pas ire qu'on retire l'offset 2 fois mais qu'on distingue bien le signal d'offset et le signal thermique puis qu'on divise par un flat propre.
  13. Déjà, je suis en bin2 Effectivement, je dois soigner mes darks : au moins autant de darks que de poses. Les flats, c'est plus rapide et je les fais avec un dark-flat puisqu'il faut au moins 1 minute par flat unitaire. Le offsets, ça va vite, donc une centaine. Hier soir, plus de lune, j'ai fait quelques poses, je vais regarder de plus près. En RVB, le problème ne se pose pas. Là c'est de la bande très étroite donc bruit du fond du ciel très faible même dans un ciel pollué. Toute cette histoire, c'est pour voir si en respectant la règle des 3 sigmas, je parviens à sortir du signal que je n'ai pas avec des poses de 30 minutes....
  14. Ma frustration, c'est d'avoir cassé ma tire-lire pour des filtres bande très étroite et de ne pas pouvoir en profiter pleinement. C'est là que je découvre qu'il faut remettre au pot pour une CMOS. D'un autre côté, ce qu'il y a de bien avec l'astro, c'est que ça progresse toujours : j'ai commencé avec l'argentique en 1968, je finirai peut-être avec du vrai adaptatif....
  15. Pour préciser les niveaux de bruit dans ma conf : Le bruit de lecture de la ST8300 est donné pour 9,3 électrons et le gain qui n'est pas modifiable est de 2,7 adus / électron Donc bruit de lecture dans la spec = 9,3 x 2,7 = 25 adus Bruit mesuré sur un dark unitaire = 28 adus en bin1 et 38 adus en Bin2 Mesurer le bruit sur le calmar, c'est compliqué : il y a beaucoup d'étoiles et des points chauds qui restent après retrait du dark Faut que je refasse des masterdaks avec plus de poses (c'est long !). Sur une brute unitaire prétraitée de 30' enO3 avec filtres Antlia 3nm, je mesure un bruit d'environ 70 adus (< 2 sigmas) Avec une brute d'1 heure, je trouve environ 95 soit 2,5 sigmas J'ai des mesures plus précises sur des brutes de 10' et trouvé 45 adus, à peine au dessus du bruit de lecture. Avec un filtre Bader 8,5nm, j'ai un bruit de 150 adus sur des poses de 30' : pas de problème avec la règle des 3 sigmas, c'est juste que j'avais un rapport S/B pourri après 40h de poses Avec les filtres Antlia, les 3 sigmas sont presque inaccessibles mais si je ne m'en approche pas, je ne pourrais jamais m'affranchir du bruit de lecture, donc je ne pourrais pas récupérer les faibles signaux. Sur une cible plus lumineuse, le problème se pose moins.
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