Toucan

Par expérience, je dirai plutôt mars ?, la phase finale du vol inaugural ne s'étant pas déroulée tout à fait comme prévue. l'APU (Auxiliary Power Unit), chargé d'atteindre avec précision différentes orbites, s'allumait, puis s'arrêtait sans trop savoir pourquoi (tout au moins à la lecture des premières analyses). Après le retrait des Soyouz, les difficultés du Vega et les retards d'Ariane, il apparait évident que les équipes opérationnelles de Kourou sont loin d'^tre en surrégime ! Ci-dessous, une planche rappelant le bon vieux temps où le lanceur européen affichait des cadences ayant de la "gueule".

Désolé, mais j'ai mal fléché le positionnement et mal orthographié les impulseurs Draco (et non Drago). Dans le croquis revisité, j'insère comme il se doit les Super Draco et remet à leur place les Draco.

Bonjour gehele, Tu as certainement raison, mais j'ai eu la 'flemme" de vérifier la véracité du chiffre de l'article publié sur le Web. Mais cela ne change en rien la capacité de lancements de cet opérateur. Qu'on aime ou non Elon Musk pour diverses raisons, il faut bien bien avouer qu'il a su mettre en place une entreprise bousculant l'ordre établi du monde spatial. Avec le recul, comment ne pas sourire aux discours passés de certains responsables européens, à l'exemple de Richard Bowles (Arianespace) qui déclarait en 2013 que SpaceX vendait du rêve, que la réutilisation des étages n'était que du rêve, autant qu'un lancement à 50 M$ (67 > valeur 2024). De cause à effet, la pression de SpaceX a peut-être amené Airbus à annoncer aujourd'hui la suppression de 2500 postes principalement en raison de ses activités spatiales ?

17 septembre, 90e tir de l'année 2024 d'un Falcon de SpaceX injectant sur orbite deux satellites européens Galileo, tout un symbole !

Le retour de la capsule Starliner inquiète. Il se pourrait même que celle-ci soit désolidarisée de l'ISS pour revenir en automatique sans équipage. Dans ce cas, Elon Musk marqurait de nouveau un point en étant sollicité pour aller rechercher les deux astronautes avec son Crew Dragon. Bien entendu, ce n'est qu'un scénario parmi tant d'autres, qui n'est certainement pas à l'ordre du jour au sein des équipes de la NASA et de Boeing. Mais va savoir ?

A une époque, beaucoup doutait (voire n'y croyait pas) à la démarche entreprise par Elon Musk avec ses fusées récupérables. Finalement au fil du temps, les sceptiques se sont estompés au point que désormais, notamment les Européens, veulent copier le modèle initié par SpaceX ?