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Colmic

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Tout ce qui a été posté par Colmic

  1. Je t'en ai ai parlé la dernière fois déjà, mais tu ne peux pas te baser sur la taille physique en mesurant un écran. Imagine que moi j'ai un écran 4k de 49 pouces, les dimensions ne sont pas du tout les mêmes pour le coup. Tout ce que tu peux comparer, c'est une taille en pixels et pas en mm. Si ici tu as 0.01mm = 200 pixels (je le dis au pif j'ai pas mesuré) alors tu sais quelle taille fait 1 pixel, c'est tout ce que tu peux mesurer.
  2. https://www.pgyer.com/air_beta_android?fbclid=IwAR2hYhZzEQz-8EG0tiunp3wTm8Xpdvgu5VCOhp5rvkqNRrVzPKEZBQGSd78 Pour Android. https://testflight.apple.com/join/6uEyoSl3?fbclid=IwAR3p4aMeivMvA7gE9UI-sJ2yGkorvJzibp7Bkl-1hrcJeDplm_AQZBtds2Y Pour iOS. Voici une petite idée de ce que donne la carte du ciel :
  3. Je confirme que sur cette image on voit nettement la trame due à l'absence de dithering. Comme l'a dit Cocatrix le dithering est obligatoire avec les capteurs CMOS. Moi je mets 10 pixels de décalage, avec une stabilisation à 2" d'arc pendant 2". Pour en savoir plus sur les notions de bruit et de RSB, je t'invite à lire mon article sur les règles et généralités autour des CMOS (lien en signature comme toujours). Regarde notamment la règle des 3 sigma qui te donnera une bonne idée des temps de pose à utiliser avec ou sans filtre.
  4. Oué marche super bien mais 10 litres au 100 sur autoroute, le plein fait mal au cul Je l'ai emmené lors de notre dernière sortie astro dans le Vexin, on a mangé à 4 dedans bien au chaud pendant qu'il faisait -2 dehors avec des rafales de vent terribles, ça fait du bien. Ensuite je suis resté à l'intérieur pendant que l'ASiair faisait ses images dehors sur la lulu, bref la vraie astro pépère de retraité
  5. Bravo j'adore l'effet de relief de la séquence 4, c'est magnifique. Dommage que la caméra ait un champ trop petit pour le coup !! Tu t'y es vachement bien mis au fond noir et lumière oblique dis donc Là du coup ça m'a donné envie de coller mon ASI6200MC derrière le miscroscope pour voir (caméra full frame)
  6. J'adore la composition de la full avec ces 3 étoiles à gauche, magnifique ! Pas d'info non, samedi dernier dans le Vexin tout s'est super-bien passé avec la version béta 1.9 Android (visiblement ceux qui ont la version iOS ont des soucis), j'espère que la release sera aussi stable !
  7. Salut, alors déjà je vais te poser quelques questions : Ton setup c'est bien une ED80 SW avec ASI533 ? Je me méfie des logiciels qui analysent la noirceur de ton ciel, ce ne sont que des algo qui calculent la taille des villes etc.. et ça ne reflète pas du tout la réalité. Donc déjà pour commencer, la Rosette en ce moment c'est une mauvaise idée car trop basse, surtout si ton ciel est un peu pollué. Je l'ai imagée en 2016 au Chili quand elle passait au zénith, ben ça n'a strictement rien à voir avec ce qu'on voit passer des meilleurs d'ici !! Cherche des cibles qui passent près du Zénith tant qu'à faire, c'est là que ton ciel sera le meilleur et que tu risqueras le moins d'avoir du gradient. Le bruit que tu obtiens c'est à coup sûr dans la couche bleue, là où ta lunette est la moins bonne. Et pour le coup en HOO avec une caméra couleur et un L-Extrême, tu as 3 pixels qui prennent du OIII (bleu et vert) et un seul qui prend du Ha (rouge). Donc normal que ça soit bruité. Les solutions : - imager proche du zénith (le temps de t'approprier le matos et le traitement) - empiler un grand nombre de poses pour réduire le bruit (moi je pose seulement 3 minutes au L-extrême à F/5, donc à mon sens 5 minutes à F/6.4 te donneront de meilleurs résultats que 10 minutes, car tu as bcp plus de chances de perdre une brute à 10 minutes qu'à 5 ou 3) - imager sans Lune (qui pourrit la couche bleue) - envisager que ta lulu ne soit pas terrible dans le bleu, du coup au traitement penser à supprimer les halos violets (ya un script sous Photoshop qui fait ça très bien). En astrophoto, ya pas de secret, le matériel et le ciel y sont pour beaucoup, le traitement vient ensuite, mais quand les brutes sont bonnes d'emblée c'est un atout indéniable. En MP tu m'as dit que tu kiffais mes images, je t'en remercie mais je suis loin des cadors qu'on voit passer ici, à vrai dire moi je m'en fous un peu du résultat final, je ne cherche pas la meilleure image possible, surtout qu'on trouvera toujours meilleur que soi Ben tiens pour te montrer qu'on a pas toujours la baraka, voici ma Rosette du WE dernier, dans le Vexin à environ 70km de Paris, avec un ciel plutôt correct mais des rafales de vents terribles. J'ai fait l'erreur de ne pas avoir pris l'EM400, du coup l'EM200 tremblait comme une feuille sous les bourrasques (j'ai fait aussi l'erreur de la monter très haut sur son trépied, erreur de débutant quand ya du vent, faut baisser au max le centre de gravité) Voici tout ce que j'ai réussi à tirer de la soirée, avec 3 heures de pose... Les étoiles sont quasiment toutes filées à cause du vent, du coup plutôt que de trier et ne garder que 20 poses sur 60, j'ai pris le tout tant pis... J'ai fait le choix d'un traitement non pas HOO commme tout le monde le fait, mais HHO qui se rapproche du SHO (sans le S). La Rosette s'y prête très bien, comme Nord America et certaines nébuleuses riches en OIII. Côté traitement mon process est on ne peut plus simple : script pré-traitement_HOO dans SiriL puis tout ce que j'explique dans mon tuto (ajustement des couleurs en manuel, retrait du gradient terrible, pas de déconvolution). Ensuite je passe sous CS5 et j'applique 5 script des Astronomy Tools que j'explique également dans mon tuto APN (qui est sur mon site). Bref je me fais vraiment pas chier au traitement comme certains de mes copains sous Pixinsight pendant des jours et des jours !! En réduisant l'image à mort (je passe de 10000 à 3840 pixels) ça permet de réduire encore le bruit. Voilà comment on sauve une soirée pourrie, je n'ai même pas publié cette image que j'estime pas terrible du tout. 60 poses de 180s avec le L-Extrême et à F/5, sur l'ASI6200MC (même série que ta 533MC avec juste un capteur plus grand) : En revanche, ce que le Monsieur ne dit pas, c'est qu'il y a la magie de la FSQ106 derrière, et ça on a beau dire, mais l'optique ça fait beaucoup dans une image finale Pour les filtres, L-Extrême pour tout ce qui est nébuleuses à émission, L-Pro pour tout le reste et éventuellement sur les nébuleuses à émission en complément du L-Extrême uniquement pour faire ressortir la couleur des étoiles.
  8. En tout cas sur la 1.9 béta testée le WE dernier, on a bien toujours le rond bleu.
  9. Oui. On en a parlé pas plus tard que cette semaine sur le topic unique ASiair. C'est dommage de pas utiliser ce topic car ça centralise toutes les infos sur l'ASiair avec un récap en page 1. Chaque sortie 12V de l'ASiair pro (ou Plus) supporte au max 3A. Et l'ASiair au total supporte 6A max. A mon sens aucun lien entre sorties 12V et le Wi-Fi, pas plus que les USB. Le fait d'utiliser un répéteur, un PC en Bluestack ou un smartphone pas vraiment Android ne doit pas aider à mon avis pour savoir d'où vient le problème. Déjà commencer par faire des essais de Wi-Fi à côté de l'ASiair et sans aucun répéteur au cul. Ensuite le répéteur ne doit pas être relié physiquement à l'ASiair, mais uniquement en relais Wi-Fi à mi-chemin entre l'ASiair et la tablette. Des répéteurs j'en ai 4 à la maison, aucun ne fonctionne correctement sans décrocher. C'est pour cette raison que j'ai fini par faire la modif de l'antenne et depuis je n'ai plus de soucis de déconnexion.
  10. Non je ne possède pas, c'est le setup qui est installé en Espagne. Je n'ai pas monté la roue à filtres sur la 6200, faudrait demander à @decatur30033 ce qu'il en pense. A mon avis 700g c'est rien du tout et ces 4 vis sont amplement suffisantes pour tenir la caméra. Je ne suis pas certain que ce soit du plastique mais plutôt de l'alu vu que le trou central est taraudé.
  11. http://www.astrosurf.com/topic/148677-test-comparatif-l-extrême-vs-idas-nbz-à-f36/ IDAS est un peu plus cher, mais japonais avec certainement de meilleurs contrôles qualité qu'Optolong qui est chinois. Si je devais repartir de zéro, moi je prendrais IDAS pour cette raison et ne pas prendre le risque de tomber sur un mauvais numéro. Mais je suis très satisfait de mes L-Extrême et L-Pro Donc je ne les changerai pas.
  12. Salut Christophe, j'avais décidé de rester silencieux sur ce sujet mais là je me dois d'intervenir, surtout que tes réactions font suite à des posts qui datent de septembre alors que ZWO a fait un énorme effort de transparence ces dernières semaines, même si on peut encore reprocher des zones d'ombre. Qu'est-ce qui est scandaleux ? Renseigne-toi un peu d'abord sur ce qu'est INDI, KStar et Ekos, et renseigne-toi vraiment sur ce qu'a fait ZWO de cette plate-forme. Mon point de vue qui n'engage que moi, car je connais quand même un peu les 2 mondes que sont l'open (Linux et compagnie) et le closed façon Apple... Et avant d'avoir mon ASiair, j'ai pu tester la Nafabox pendant un moment. Quand tu fais de l'open, tu dois apprendre à supporter TOUS les périphériques du monde entier, et pour le coup tu dois t'attendre à supporter tout un tas de bugs, de produits qui ne sont pas à jour ou qui ne suivent pas le mouvement, et j'en passe. Dans le cas de ZWO, ce qui a justement fait le succès de l'ASiair, c'est la surcouche d'interface Android et iOS que ZWO a ajouté à INDI et ses outils satellites. Cette surcouche est totalement USER-Friendly, un enfant est capable de l'utiliser dès le premier soir de prise en main, ce qui est très loin d'être le cas des autres solutions telles Nafabox, Astropibox, Stellarmate etc.. Et ça pour le moment, seul ZWO est arrivé à ce niveau de simplification de l'interface. Qu'est-ce qu'on aime chez Apple ? C'est simple à utiliser. Et ça ne plante quasiment jamais. Et pour que ça reste simple ZWO doit garder le contrôle sur les périphériques qui sont derrière. Les cas de plantages ou de bugs sont essentiellement dus justement aux APN qui ne sont pas de chez ZWO et des montures qui ne sont pas de chez ZWO. Pour tout le reste, ZWO a la main sur les drivers de ses caméras, de son focuser, de ses roues à filtres. Et c'est ça qui permet à ZWO de proposer un produit qui ne plante pas ou rarement (et justement sur des périphériques dont ZWO n'a pas la main), et qui est mis à jour très régulièrement sans devoir passer des mois auprès des fournisseurs pour tester des milliers de périphériques. Est-ce scandaleux ? Il ne tient qu'à la concurrence de proposer un système ouvert qui soit aussi USER-Friendly que l'ASiair, et quand ce jour-là sera arrivé, la communauté astro passera naturellement à cet autre produit. On va me dire que je suis à la solde de ZWO, mais franchement j'en ai rien à faire moi, je cherche juste le meilleur produit pour mon besoin propre. Le jour où Stellarmate sortira son modèle pro avec une interface aussi simple à utiliser, je n'aurai aucun scrupule à passer chez Stellarmate. En attendant ce jour-là n'est pas encore arrivé.
  13. Un APN possède un capteur CMOS, donc oui c'est pareil. Ce qu'on appelle gain sur une caméra s'appelle ISO sur un APN. Ca n'a plus rien à voir avec les ISO des pellicules ceci dit en passant. De nombreux APN sont dits ISOless à partir d'un certain ISO. Tu trouveras l'explication de tout ça dans mon article justement. Lis bien l'article en entier
  14. Beta closed pour l'instant réservée aux Dream Partners, il faut attendre la béta open qui ne devrait pas tarder. ZWO OAG-L qui remplace l'OAG M68. Je ne peux malheureusement pas dire l'impact pour le moment car ma nuit de test était extrêmement venteuse et j'avais pris l'EM200 et pas la 400 ! Du coup j'ai un RMS merdique. Mais au moins les étoiles sont maintenant rondes. Ca ne peut qu'être meilleur. Ceci dit en multistars même avec des étoiles en forme de comètes ça faisait le boulot. Pour ça tu lis mon article sur les règles autour des CMOS. Tu verras notamment la règle des 3 sigma. Non. Ca tu dois le découvrir avec l'expérience de ton matériel, ou en appliquant la règle des 3 sigma. Non, c'est essentiellement le prisme. Sur la FSQ les étoiles sont rondes sur 88mm de diamètre et le diviseur fait 68mm. Sur ma session de 7 heures samedi il n'y a eu aucun bug, et j'en ai testé des trucs ! Jusqu'à cette version bêta, en tout cas sur toutes mes tablettes et smartphones Android (et mon pote David aussi), le GPS ne fonctionnait pas jusqu'à présent. Il fallait entrer les coordonnées à la main. C'est le premier truc que j'ai remarqué avec cette v1.9 et je l'ai dit tout de suite à David : "putain les coordonnées GPS fonctionnent, alleluia !!" C'est un clone de Telescopius, en tout cas les objets ressemblent fortement. En tout cas moi j'adore. Figure-toi que je promène le chien tous les matins depuis une semaine maintenant, avec un petit footing en plus !!! J'ai tout mon temps maintenant, alors je prends le temps de faire les choses... Oui et Merci surtout à Elodie Gilmore de ASiair FR
  15. Dans la carte du ciel, et une fois que tu as fait un plate-solve, tu vois exactement le champ de la caméra y-compris la rotation de celle-ci. On peut pointer la monture à l'endroit exact que l'on souhaite, comme dans Skysafari, sauf que là il n'y a rien à paramétrer, si la monture est reconnue par l'ASiair, alors tout fonctionne avec la carte du ciel. A mon sens, le futur produit de ZWO qui serait génial, ce serait un rotateur, ça permettrait depuis l'ASiair de tourner la caméra, et ainsi on aurait l'entière automatisation du setup. Hier soir, hormis 20 minutes à monter le setup, faire mon polar align et régler la MAP de mon nouveau DO, j'ai tout fait depuis l'intérieur du camion ! A propos, les étoiles sont maintenant rondes dans le DO et plus en forme de comètes. La taille du prisme y est donc bien pour quelque chose.
  16. Comprend pas bien la question. Regarde déjà mon topic sur les caméras CMOS dans ma signature, j'en parle un peu.
  17. Si tu dois faire un choix cause budget, alors réfléchis au nombre de cibles que tu affectionnes. Si c'est des galaxies, des amas et des nébuleuses de poussières, alors L-Pro. Si c'est des nébuleuses à émission, alors L-Extrême ou L-Enhance. Désolé pour la réponse tardive, je n'avais pas vu ton post passer. A titre perso, j'ai un filtre IR-cut sur mes caméras, donc je ne me pose pas la question. La vraie question à se poser c'est : si t'es en IDAS, alors reste en IDAS, si t'es en Optolong alors reste en Optolong Dans tous les cas il vaut toujours mieux rester dans la même marque ne serait-ce que pour conserver le même backfocus.
  18. Tout simplement parce que mon sac de transport ne permet pas de placer ma lunette avec la crémaillère sortie Comme je connais la plage de valeurs de MAP de ma lunette, c'est très simple de la positionner autour de 1660 en début de séance, ce qui me permet de faire le Polar Align sans soucis. Ensuite comme il faut dans tous les cas refaire un autofocus avant de shooter un objet, je vois pas l'intérêt de laisser la crémaillère sortie puisque dans tous les cas la valeur de la MAP bouge avec la température. C'est indispensable de refaire la calibration, je dirais même que c'est mieux de la refaire dès l'instant où tu changes de portion de ciel.
  19. Sais-tu qu'il existe un topic spécifique à l'ASiair ? Dans ma signature. Concernant l'antenne sur le pro, c'est dans ce fameux topic :
  20. Et pourquoi faire un hub USB ? Les 4 de l'ASiair ne te suffisent pas ? A mon sens ça fait pas forcément bon ménage. Pour le Wi-Fi oublie le VOnets, c'est lui qui déconnecte régulièrement. Essaie déjà de voir si tu as suffisamment de portée en 5G avec uniquement le Wi-Fi de l'ASiair sans passer par un tiers. Ensuite, à mon sens la seule solution actuellement viable (hormis le montage d'une antenne extérieure comme je l'ai fait sur le mien) c'est le câble Ethernet qui part de l'Asiair jusqu'à la tablette avec un adaptateur USB-C/Ethernet (ou directement sur le PC en Bluestack).
  21. Bonsoir ou Bonjour (vue l'heure !)... Je rentre d'une soirée de tests dans le Vexin en compagnie de 4 autres astrams, avec des températures négatives et un vent énorme ! C'est là que j'apprécie mon camion Bien au chaud à piloter l'Asiair ça c'est top ! J'ai testé toute la soirée le nouveau firmware qui est actuellement en béta-test, la v1.9 sortie le 23 février. La grosse nouveauté c'est la carte du ciel intégrée, façon Telescopius. Juste un mot : Gé-Nial ! On peut pointer n'importe quel endroit du ciel depuis la carte. A terme on pourra également gérer les mosaïques directement depuis la carte du ciel, là encore je pense à la façon Telescopius. Je n'ai eu aucun bug ni aucun plantage, tout s'est bien déroulé, retournement au méridien, autofocus automatique 2 fois dans la nuit etc.. En fin de nuit le mode plan permet de couper le refroidissement de la caméra, de remettre l'EAF à zéro (ce que j'oublie toujours de faire habituellement avant de couper), de parker la monture et de couper l'ASiair, le tout en automatique en fin de session. Vraiment conquis par cette nouvelle version... Je ne sais quand elle va arriver en prod mais ça ne devrait pas tarder.
  22. Bonjour à tous, voilà la Chavadrôme c'est fini ! On était seulement 16 cette année mais Webastro était bien représenté puisque @Phil49 @pmoine et @David_LEGRANGER étaient de la partie ! Pour le matériel, cette année j'ai emporté l'EM400 pour la semaine, qui porte sans trop de difficulté la FSQ106 L'ASI6200MC était utilisée au foyer F/5 de la lunette pour une meilleure résolution globale. Toujours l'ASiair pro avec son antenne modifiée et l'ASI290 mini sur diviseur ZWO M68. Le tout alimenté par ma boîte-accus LiFePo4 37Ah (qui n'est pas sur la barre de contrepoids cette fois mais sur la tablette porte-accessoires sous la monture). Pas mal d'images dans la besace mais priorité à cette M31 qui m'a pris 4 sessions en seconde partie de nuit. 181 poses de 120s sans filtre dont je n'ai conservé que les 159 meilleures (tri rondeur + FWHM). Et j'ajoute 20 poses de 300s avec le Idas NBZ dont je n'ai conservé que la couche Ha. Soit un total de 7 heures de pose quand même, ça doit être mon record à ce jour ! Pré-traitement sous SiriL. Mixage de la couche R et Ha sous SiriL, et recomposition RVB de l'ensemble, toujours sous SiriL. Finition sous CS5. Je n'ai pas jugé bon de faire des poses courtes pour le cœur, la 6200 possède une très bonne dynamique à 120s, en plus je préfère personnellement quand le cœur n'est pas décramé, ça fait plus naturel. Quelques détails intéressants sur la full : certaines nébuleuses halpha sont sympa et les géantes bleues de M31 commencent à être résolues. J'ai laissé l'image en full 9576 x 6388 non cropée soient 62 millions de pixels que je vous invite fortement à visualiser en zoom maxi Ici pour une meilleure qualité d'image : http://www.astrosurf.com/colmic/ASiAir/m31harvb-159x120s_rvb-20x300s_ha.jpg
  23. Bonjour à tous, comme je vois passer régulièrement les mêmes questions autour des CMOS (caméras et APN), j'ai décidé de créer un nouveau topic unique qui permettrait de répondre à toutes vos interrogations. On centralisera ainsi toutes les règles, les bonnes pratiques, etc.. sur le même topic. Nous aborderons ainsi les sujets suivants : Petit aparté concernant les calculs numériques Empilement et dynamique Comment analyser le graphe d'un capteur Déterminer son temps de pose ou règle des 3 sigma DARKS, FLATS, BIAS (OFFSETS) et DITHERING Calcul de l'échantillonnage idéal avec un CMOS Petit aparté concernant les calculs numériques Notions de calcul binaire Nous travaillons ici en binaire, c'est à dire que l'électricité qui passe dans un fil (ou un bit) ne peut avoir que 2 états : état 0 éteint et état 1 allumé. Si nous travaillons cette fois sur 8 fils en parallèle (8 bits), nous pouvons obtenir 2 puissance 8 = 256 états différents (entre 0 et 255). Enfin si nous travaillons sur 16 fils (16 bits), nous pouvons obtenir 2 puissance 16 = 65536 états différents (entre 0 et 65535). Nous obtenons ainsi différentes puissances de 2, à savoir 2, 4 , 8, 16, 32, 64, 128, 256, 512, 1024, 2048, 4096, 8192, 16384, 32768 et 65536. Toute l'informatique repose sur ces notions et il est intéressant de les connaître pour bien assimiler son fonctionnement. Les octets Ainsi quand on parle d'octet, cela correspond à 8 bits (octo : 8 ). Attention également, en anglais octet se prononce Byte, donc 1 Byte = 8 bits (1B = 8b). Avec 256 états différents, il est ainsi possible de coder tout l'alphabet avec des caractères spéciaux, des symboles etc... L'invention de la table de caractères ASCII a permis de développer un langage informatique (cette table de caractères a depuis été remplacée par la table ANSI ou Unicode sous Windows). Par exemple, la lettre A possède le code ASCII 65 ce qui en binaire correspond à 0100 0001 ou encore 41 en hexadécimal. Ainsi, l'octet est devenu la base de toute l'informatique. Par exemple, le texte brut contenu sur une feuille A4 peut être codé sur seulement 2000 octets environ (2 kilo-octet ou 2ko), soit environ 400ko seulement pour un livre de 200 pages ! Poids d'une image en octets Pour une image en 16 millions de couleurs, un pixel peut être codé sur 3 octets seulement (1 octet pour chaque couche R, V, B), soit 256 puissance 3 =16 777 216. Une image BMP non compressée de 1024 x 768 pèsera alors exactement 1024 x 768 x 3 = 2.359.296 octets, soit 2.25 Mégaoctets* (2.25Mo) : En revanche une image FIT (par définition non compressée et codée sur 16 bits) issue d'une ASI6200MC de 62 millions de pixels pèsera environ 116Mo. En effet, avec 9576 x 6388 x 2 = 122.353.920 octets ou encore 116Mo (un pixel est codé sur 2 octets pour arriver à 16 bits) : * A noter qu'un Mégaoctet vu par l'ordinateur ne représente pas 1.000.000 (soit 10 puissance 6) mais 1.048.576 octets (soit 2 puissance 20). C'est pour cette raison que 2.359.296 / 1.048.576 = 2.25Mo et pas 2.36Mo. Merci à @keymlinux pour le complément d'explication suivant : Débits et vitesse de connexion Si on parle d'une connexion de 100Megabits par seconde, nous obtenons une vitesse de 10 Méga-octets par seconde environ (8 bits + des bits de contrôle). Idem quand on parle de Gigabits, 1 Gigabit/s équivaut à 100Mo/s (100 Méga-octets par seconde). Il faut donc faire très attention aux symboles utilisés. 100MB/s en anglais correspond à 100 Méga-octets par seconde quand 100Mb/s correspond à 100 Mégabits par seconde. Avec une connexion fibre de 1Gb/s, en théorie on pourrait ainsi transférer une image FIT de 120Mo (issue d'une ASI6200) en moins de 2 secondes ! Empilement et dynamique Quand on empile 4 fois plus d'images, on obtient 1 bit de dynamique en plus. Ainsi on gagne 2 bits pour 16 images empilées, 3 bits pour 64, 4 bits pour 256 images, etc.. Il est intéressant de connaître cette notion, car si on perd 2 bits (ou 2 stops) en montant de 400 à 800 ISO par exemple, alors il faudra empiler 16 fois plus d'images à 800 ISO pour avoir la même dynamique qu'à 400 ISO. De même, avec une caméra 12 bits on devra empiler 16 fois plus d'images qu'une caméra 14 bits pour obtenir la même dynamique, et 256 fois plus qu'une caméra 16 bits ! Une grande dynamique d'image permet de faire ressortir les faibles extensions sans cramer le cœur d'une galaxie par exemple, mais aussi d'obtenir des dégradés de gris ou de couleurs plus riches. Comment analyser le graphe d'un capteur ? Nous allons d'abord voir les différentes notions qui vont nous permettre d'analyser correctement et simplement (sans trop de formules compliquées) les différentes valeurs dans les graphes mis à disposition des constructeurs. Pour cela nous allons avoir besoin de connaître le fonctionnement d'une caméra ou d'un APN. FW : Full Well Un capteur CMOS contient un certain nombre de pixels, composés de puits de potentiel qui vont, comme un entonnoir qui recueille de l'eau de pluie, recueillir les photons qui arrivent sur le capteur, les transformer en électrons, et les convertir en unités numériques (ADU) à l'aide d'un convertisseur Analogique/Digital (ADC). Ces entonnoirs ne sont pas infinis, c'est à dire que quand l'entonnoir déborde, le pixel est dit "saturé". La capacité de ces entonnoirs à photons est donnée par le premier graphe, à savoir le FW ou Full Well, ou encore la capacité des puits de potentiel des pixels. Une fois les électrons convertis numériquement, nous obtenons une valeur en ADU. Le convertisseur (ADC) est généralement donné sur un nombre de bits, entre 8 et 16 avec une capacité en ADU entre 256 (8 bits) et 65536 (16 bits). GAIN Le second graphe nous donne généralement le GAIN, à savoir combien d'électrons sont convertis en ADU pour un gain donné. GAIN et gain ne sont donc pas la même chose. le GAIN s'exprime en électrons par ADU (e-/ADU) alors que le gain n'est qu'une amplification du signal reçu (de la même façon qu'on retrouve les ISO sur les APN) et s'exprime en décibels (échelle 0.1dB sur les graphes). Ainsi pour une amplification donnée de xx décibels, le GAIN en électron par ADU évoluera. Une valeur intéressante de ce graphe du GAIN se situe quand 1 électron = 1 ADU, on appelle ceci le gain unitaire et c'est généralement la valeur qu'on va utiliser le plus souvent pour faire nos images, avec un bon compromis entre le bruit et la dynamique. DR : Dynamic Range Le 3ème graphe va nous montrer la courbe de la dynamique du capteur (DR ou dynamic Range) en nombre de stops (ou en bits), comparable à un APN. Cette dynamique est maximale au gain 0 et va décroître régulièrement si on monte le gain. Une dynamique de 16 bits va nous permettre d'avoir 65536 niveaux de gris ou de couleurs sur chaque pixel, quand une dynamique de 8 bits ne nous donnera plus que 256 niveaux de gris ou de couleurs possibles. Read Noise Enfin le dernier graphe nous donnera le bruit de lecture de la caméra, ou le Read Noise, en électrons. Le bruit de lecture dépend du capteur mais aussi du gain utilisé. Plus le gain est élevé, plus le bruit de lecture va baisser dans une certaine mesure pour finir par stagner. Prenons maintenant 2 exemples concrets et analysons-les. EXEMPLE 1 : ASI183MM Comment analyser cette caméra ? Tout d'abord nous voyons dans le premier graphe, que la capacité des puits de potentiels est de 15.000 électrons environ à gain 0. Pour convertir ces 15.000 électrons en ADU au gain 0 on voit sur le second graphe que le GAIN est de 3.6 environ. 3.6 = 15.000 / ADU donc ADU = 15.000 / 3.6 ce qui nous donne environ 4166 ADU pour 15.000 électrons. En numérique, la valeur la plus proche de 4166 est 4096, soit 2 puissance 12 en binaire ou encore 12 bits. Il est donc inutile d'utiliser un ADC supérieur à 12 bits avec cette caméra, puisque les puits de potentiel ne vont que jusqu'à 4096 ADU. Sur le second graphe, on voit que le gain unitaire (pour rappel l'endroit sur le graphe où 1 électron = 1 ADU) se situe au gain 120 (soit 12dB d'amplification).* A ce gain, la dynamique est de 11 bits environ et le bruit de lecture a bien chûté de 3.0e- à environ 2.2e-. C'est à ce gain qu'on fera la plupart de nos images. Travailler à un gain inférieur nous donnera une plus grande capacité des puits de potentiel, donc un risque de saturation moins élevé. Travailler à un gain supérieur nous donnera un bruit de lecture plus faible, mais une dynamique plus faible et une saturation qui arrivera plus rapidement. * Sur d'autres graphes ou mesures réalisées, on note un gain unitaire de 111 et non pas 120. Sur l'ASiair par exemple, ce gain unitaire est bien paramétré à 111. A noter que plus on monte le gain plus on réduit la dynamique du capteur. On voit que la courbe du bruit de lecture s'infléchit vers 200 de gain et le bruit ne descend plus beaucoup ensuite. A 300 de gain (soit 30dB d’amplification !), on n'a plus que 8 bits de dynamique pour 1.5e- de bruit de lecture, et il ne reste plus qu'une capacité de 400 électrons dans les puits de potentiel, la saturation des pixels intervient très rapidement. Monter le gain sur ce type de capteur peut toutefois être intéressant quand on travaille en narrowband (avec filtres SHO) car la perte de lumière due aux filtres est importante et les temps de pose unitaires deviennent très longs. Pour réduire ce temps de pose à des valeurs acceptables, on augmente alors le gain. Cela permet également de limiter l'ampglow de ce capteur (l'électroluminescence sur le côté du capteur) qui devient très difficile à retirer après 5 minutes de pose. EXEMPLE 2 : ASI2600MC Comment analyser cette caméra ? On voit dans le premier graphe que la capacité des puits de potentiel est bien plus élevée sur cette caméra que l'ASI183 du dessus. A gain 0, elle est de 50.000 électrons. Ce qui veut dire qu'elle saturera nettement moins rapidement, permettant une bonne dynamique sur les objets à fort écart de luminosité (M42, M31, etc..). Pour convertir ces 50.000 électrons en ADU au gain 0, le GAIN du second graphe est de 0.8 environ. Ce qui nous donne 50.000 / 0.8 = 62500 ADU environ. Il nous faudra cette fois un ADC de 16 bits (65536 étant la valeur la plus proche en numérique). Sur ce capteur, on voit une chute rapide du bruit de lecture qui survient à gain 100 (10dB d'amplification). Cette chute s'explique car à ce gain de 100 le capteur déclenche son boost d'ampli et passe en mode HCG (High Conversion Gain). Cet ampli va booster le gain du capteur avec pour conséquence un bruit fortement réduit tout en conservant la dynamique d'origine. Ceci est assez révolutionnaire et typique chez Sony depuis le réputé A7S qui déclenche son mode HCG à partir de 2000 ISO. Sur ce type de capteur, on ne peut pas parler de gain unitaire puisque le GAIN démarre seulement à 0.8, mais on prend alors le gain de déclenchement du mode HCG, à savoir 100 sur ce capteur. On continue l'analyse et on voit ensuite que le bruit de lecture ne descend plus au-delà du gain 100. Il est donc inutile de dépasser le gain 100 puisqu'on baisserait alors la dynamique du capteur sans réduire le bruit. Si un APN était équipé de ce capteur, on dit alors qu'il devient ISOLess à partir de l'ISO correspondant au déclenchement du mode HCG. Pour revenir au Sony A7S, il est donc particulièrement intéressant de travailler à 2000ISO mais monter plus haut en ISO ne fera rien gagner, au contraire, on perdra en dynamique. Sur ce capteur IMX571 de l'ASI2600MC, on n'a finalement que 2 gains de travail : 0 dans les cas où limiter la saturation est importante (photométrie par exemple, ou conserver la couleur des étoiles brillantes), et 100 pour tout le reste.
  24. Bonjour à tous, je me décide à créer un nouveau topic pour vous faire part de mon projet. Projet qui a mûri petit à petit au fur et à mesure de l'avancement de ce topic : Mon idée de départ : Un contrepoids c'est con, et à part nous faire chier à les porter, ça ne sert à rien d'autre qu'à équilibrer une monture. En gros c'est du poids mort. Rapport plaisir/emmerdement de ce truc ? Zéro ! Et si on faisait autre chose de ce poids mort justement ? Par exemple une batterie ? Alors oui ça existe déjà, notamment chez ioptron, mais le prix est prohibitif pour seulement 8Ah : https://www.astroshop.de/fr/contrepoids/contre-poids-ioptron-contrepoids-powerweight-avec-accumulateur-integre-8ah/p,44850 Plusieurs mois après, voilà où j'en suis dans ma réflexion... Le cahier des charges pour commencer : doit remplacer un contrepoids existant sinon c'est pas marrant ! Donc minimum 4kg au total doit pouvoir s'insérer dans la plupart des barres de contrepoids, on va dire entre 16 et 32mm doit pouvoir alimenter un setup complet d'imagerie (hors PC portable) pour une nuit entière de 8 heures, soient entre 35 et 40Ah Les différents diamètres des barres de contrepoids des montures courantes (merci à @Gandalf) : Le type de batterie : Disons-le tout de suite, 40Ah en plomb c'est impossible compte-tenu de la taille et du poids. Donc exit le plomb. Aujourd'hui les batteries Li/ion ont le vent en poupe de par leur rapport prix/poids/capacité. Seulement les Li/Ion sont assez dangereuses avec risque d'explosion. On leur préfère maintenant les LiFePo4, un peu plus chères mais nettement plus sécurisées et pratiques à utiliser. De plus leur tension à 3.2V est nettement plus intéressante que les 3.7V des Li/ion, avec une tenue en décharge meilleure. On le voit bien actuellement, les batteries LiFePo4 de 12V ont le vent en poupe malgré leur prix encore très élevé. Pas mal d'avantages par rapport aux batteries classiques au plomb : on peut les décharger totalement, la charge est rapide, pas de maintenance particulière, pas de dégagement gazeux, pas de charge préventive (ne décharge quasiment pas si non utilisées). L'état actuel de la réflexion Mise à jour du 22 avril 2021 : allez on va dépoussiérer ce topic qui avait tendance à stagner depuis un moment. Ma faute, ma très grande faute puisque je n'ai rien branlé de tout l'hiver !!! J'ai acheté une petite soudeuse par points portative (30 euros) qui marche finalement très bien (après quelques essais sur des bouts de nickel pour avoir la bonne puissance de soudure). Voici le contrepoids prototype terminé. Pour isoler la boîte à gâteaux en fer (aussi bien électriquement que thermiquement), j'ai découpé du tapis de sol grand froid au fond et sur les côtés, ainsi que sous le couvercle (qu'on ne voit pas ici sur la photo). Les accus sont ainsi parfaitement calés dans la boîte sans besoin de fixer quoi que ce soit. Le serrage sur la barre se fait avec 2 supports de tringle à dressing vissés sous et au-dessus du couvercle de la boîte, ça fait 19mm de diamètre, donc ma barre de 18 rentre pile-poil dedans. Le contrepoids fait très exactement 4005 grammes, c'est parfait pour remplacer un de mes 2 contrepoids de 5kg. On voit le support fusible avec un fusible de 15A dedans (ça charge à 10A). Consommation du setup complet : 3A - ASiair en route - Monture en autoguidage - ASI6200 refroidissement à -10°C - caméra de guidage en route - résistance chauffante à 100% - extender Wi-Fi VONets en route - SSD Samsung T7 - avec monture en Goto : 4.1A La capacité est de 37Ah pour 4Kg, soit mieux que ma batterie plomb de 35Ah qui fait 11kg, pour un prix total autour de 150 euros chargeur 10A compris. 3A de consommation en mode prise de vue, soit 12 heures d'autonomie possible. Le BMS final est un Daly Smart BMS avec communication Bluetooth, pour avoir directement les données sur le smartphone (34.71 euros le plus petit modèle LiFePo4 4S) : https://fr.aliexpress.com/item/1005001803913333.html?spm=a2g0o.productlist.0.0.4b5e361c5bs9Ty&algo_pvid=7d660088-61af-4bdd-8974-c37c24b1766e&algo_expid=7d660088-61af-4bdd-8974-c37c24b1766e-0&btsid=0b0a187916191213165812926edddf&ws_ab_test=searchweb0_0,searchweb201602_,searchweb201603_ Du coup pas besoin d'afficheur sur le boîtier, on accède à toutes les données, tension, intensité, équilibrage des accus, etc.. et on a accès à tout le paramétrage du BMS pour coller aux accus utilisés (notamment la tension de coupure à 2.5V au lieu de 2.2). La charge se fait à 10A, soit une charge complète en 4 heures environ seulement. Mise à jour et résumé des discussions au 9 août 2020 : Je me suis décidé à me mettre à un logiciel 3D pour avancer dans le projet. Ca aide énormément pour éviter les écueils, trouver des incohérences dans le montage, vérifier que des prises pourront passer etc.. Je me suis donc mis à Fusion 360 et me suis approprié l'outil en 2 nuits chrono ! (oui la nuit je bosse mieux en ce moment ). Grâce à une idée de boîte octogonale de @morbli j'ai adapté le concept pour l'optimiser et arriver à ça : Ce qui me fait un produit fini qui ressemble à ça, basé sur un boîtier et 2 couvercles en impression 3D : et j'arrive à un concept final qui ressemble à ça, en rouge et noir, ça a de la gueule non ? Avec pour caractéristiques : un contrepoids d'environ 5kg au total selon l'analyse de Fusion 360 dimensions totales 195 x 195 x 100mm (une pièce principale de 80mm et 2 couvercles haut et bas de 10mm) 12.8V 37Ah grâce à 24 accus LiFePo4 (la plus sécure des Lithium) avec indicateur de charge numérique (avec extinction automatique en 10s), interrupteur à led rouge et 2 prises à verrouillage XLR (1 charge et 1 décharge) protection par BMS intégré de 20A charge rapide à 10A soit une recharge de 0 à 100% en 4 heures compatible avec les barres de contrepoids de 16 à 32mm (j'exclue volontairement les barres supérieures, mais dans l'absolu on pourrait aller jusqu'à 40mm) Pour comparaison une batterie 12V 35Ah LiFePo4 du commerce c'est plus de 400 euros sans le chargeur ! Et la liste des composants utilisés : 24 accus LiFePo4 LiitoKala 32700 de 6500mAh 3.2V (37.26 euros les 12, soit 74.52 euros) 1 BMS spécial LiFePo4 4S 20A à charge séparée (10.37 euros) 1 indicateur de charge (3.90 euros) 1 chargeur spécial LiFePo 14.6V 10A avec prise mâle XLR 3P (29.87 euros) 1 embase femelle XLR 3P pour la charge (7 euros Amazon mais bien moins cher chez Ali) 1 embase mâle XLR 3P pour la décharge (4.5 euros Amazon mais bien moins cher chez Ali) 1 interrupteur avec petite led rouge (à voir si elle éclaire trop... 9 euros Amazon pour 12pcs) Total composants : 140 euros (moins cher en achetant tout chez Ali, on doit gagner 10 euros) incluant le chargeur. A ceci il faut rajouter : les molettes filetées Inox des 2 serrages du contrepoids 2 tiges Inox qui presseront sur la barre pour éviter de l'abîmer 4 écrous M6 longueur 20mm qui s'insèreront dans le boîtier pour les 2 vis de serrage 8 vis inox M6 longueur 30mm + 8 inserts M6 pour les trous 4 vis tête fraisée M3 + 4 écrous pour les 2 embases XLR et le coût d'une impression 3 D des 3 pièces (l'avantage c'est que ça passe sur n'importe quelle imprimante puisque ça ne dépasse pas 200mm) On voit les 24 batteries reliées entre elles en 4S6P (6 blocs en parallèle de 4 accus en série), avec le BMS pour gérer tout ce beau monde et sécuriser l'ensemble. 3.2V x 4 nous donne 12.8V. Et 6500mAh x 6 nous donne 39Ah au total (en réalité c'est la capacité du plus mauvais accu du lot qui va conditionner la capacité totale, d'où l'intérêt d'avoir un peu de rab pour les trier au montage). J'ai réellement pris 6500mAh bien que ces accus soient notifiés 7000mAh, comme ça on ne sera pas déçus. Si on dépasse les 40Ah alors ce sera tout bénef Concernant les différents diamètres de barres de contrepoids, on partirait sur un truc comme ça : Avec uniquement la pièce centrale à réimprimer en fonction du diamètre de la barre, entre 16 et 28mm : Pour les barres de 30 et 31.75mm, alors on n'a pas besoin de cette pièce. (merci à @morbli @Malik @Sebriviere pour les concepts 3D proposés et merci à tous les autres pour toutes vos idées et commentaires) La suite du projet... Si du monde est intéressé par ce concept, on pourrait envisager 2 modèles supplémentaires ce qui donnerait la gamme suivante : modèle Tiny : diamètre barre 10 à 15mm, 4S2P soient 8 accus, 12.8V - 13Ah, diamètre contrepoids 125mm, épaisseur 90mm, poids 1.5kg, coût total des composants environ 80 euros avec le chargeur sans compter l'impression 3D modèle standard : diamètre barre 16 à 32mm, 4S6P soient 24 accus, 12.8V - 39Ah, octogonal de 195x195, épaisseur 100mm, poids 5.5kg, coût total composants environ 140 euros avec le chargeur sans compter l'impression 3D modèle Fat Boy : diamètre barre 33 à 48mm, 4 accus 50Ah en 4S soit 12.8V, octogonal 195x195, épaisseur 150mm, poids 8kg, coût total composants 180 euros avec le chargeur sans compter l'impression 3D Pour le modèle Tiny, qui intéressera les possesseurs de StarAdventurer et autres montures de voyage, ça donnerait un truc comme ça : Et le modèle Fat Boy pourrait ressembler à ceci, mais avec d'autres accus 3.2V 50Ah (merci à @Malik pour le concept 3D) : Basé sur ces accus-là : Voilà, si mon projet vous intéresse, on pourrait envisager une commande groupée pour réduire les coûts, et surtout mettre tout le monde à contribution pour l'impression 3D des boîtiers. Toutes les idées d'amélioration du concept sont les bienvenues Et encore merci aux participants ! Annexe : un test des batteries LiitoKala sur YT : Ou là :
  25. Salut à tous, je profite d'une excellente discussion qui a eu lieu récemment sur WA pour en faire un topic unique afin que les infos ne tombent pas dans les limbes du forum Petit préambule : les différents gaz intéressants en astrophotographie des nébuleuses Wikipédia : En astronomie, les nébuleuses en émission sont des nuages de gaz ionisé dans le milieu interstellaire qui absorbent la lumière d'une étoile chaude proche et la réémettent sous forme de couleurs variées à des énergies plus basses. L'ionisation est en général produite par les photons à grande énergie émis par une étoile jeune et chaude se trouvant à proximité. Souvent, un amas entier de jeunes étoiles effectue le travail. Cette ionisation échauffe le milieu interstellaire environnant. La couleur des nébuleuses dépend de leur composition chimique et de l'intensité de leur ionisation. Beaucoup de nébuleuses en émission sont à dominante rouge, la couleur de la raie de l'hydrogène alpha à 656,3 nanomètres de longueur d'onde, en raison de la forte présence d'hydrogène dans les gaz interstellaires. Si l'ionisation est plus intense, d'autres éléments peuvent être ionisés et les nébuleuses peuvent émettre non seulement dans d'autres nuances de rouge (soufre II à 671,9 et 673,0 nm), mais aussi dans le vert (oxygène III à 495,9 et 500,7 nm) et dans le bleu (hydrogène bêta à 486,1 nm). Ainsi, en examinant le spectre des nébuleuses, les astronomes peuvent déduire leur composition chimique. La plupart des nébuleuses en émission sont formées d'environ 90 % d'hydrogène, le reste étant de l'hélium, de l'oxygène, de l'azote et d'autres éléments. La bande passante des différents gaz ionisés : l'hydrogène H-béta (Hb) : bande passante 486nm (se trouve dans le bleu) l'oxygène (OIII) : bande passante 496nm à 501nm (se trouve dans le bleu-vert) l'azote (NIIa + NIIb) : bande passante 655nm à 658nm (se trouve dans le rouge) l'hydrogène H-alpha (Ha) : bande passante 656nm (se trouve dans le rouge) le soufre (SIIa + SIIb) : bande passante 672 à 673nm (se trouve dans le rouge) On voit que certaines bandes passantes sont très proches : Le Halpha et le NIIa sont quasiment confondus, et le NIIb est espacé de seulement 2nm Le SIIa et SIIb sont confondus, on obtient un ensemble SII de 2nm d'espacement Le SII est relativement proche du Ha, espacé de seulement 16nm Enfin le OIII et le Hbéta sont très proches, espacés de seulement 10nm Qu'est-ce que le SHO, le HOO ? C'est une technique d'imagerie qui consiste à prendre des images à l'aide d'une caméra monochrome équipée successivement de filtres qui laissent passer le SII, le Ha et le OIII (soit S, H, O). On va pour cela utiliser une roue à filtres équipée de ces 3 filtres, puis une fois les 3 séries d'images prises, on va reconstituer une image couleur selon les spécifications suivantes : Palette Hubble : le SII pour la couche rouge (pour rappel le SII est bien dans le rouge) le Ha pour la couche verte (pour rappel le Ha est aussi dans le rouge !) le OIII pour la couche bleue (pour rappel le OIII est dans le bleu-vert !) Pourquoi ? Tout simplement parce que le vert est la couleur que l'oeil voit le mieux (les détails notamment). Par conséquent les gars de la Nasa, pour les images de Hubble avec filtres S, H et O, ont imaginé placer le Ha dans le vert puisque c'est le gaz qui se trouve le plus abondamment dans les nébuleuses en émission. Ensuite, ils ont décidé de coller le SII dans le rouge naturellement, et le OIII dans le bleu. Un exemple d'image SHO (un peu pourrie puisque réalisée le soir du solstice d'été à 3kms de Paris avec la Lune !!) avec ASI183 mono et filtres Astronomik SHO 6nm : Palette HOO : le Ha pour la couche rouge (logique puisque rouge) le OIII pour la couche verte (logique aussi puisque bleu-vert) le OIII pour la couche bleue (logique encore puisque bleu-vert) On obtient alors une colorimétrie plus proche de la réalité, contrairement au SHO qui est entièrement en fausses couleurs. De plus on économise un filtre puisqu'on n'utilise pas le SII. C'est une technique intéressante car avec seulement 2 filtres ont obtient une image couleur sympa, alors qu'en LRVB il faut 4 filtres et autant de séries d'images. Un exemple d'image HOO (toujours réalisée à 3kms de Paris proche du solstice) avec ASI183 mono et filtres Astronomik H et O 6nm : Qu'est-ce qu'un filtre multi-bandes ? C'est un bout de verre (!) traité spécifiquement afin de laisser passer certaines bandes passantes utiles en astrophotographie, pour faire ressortir les nébuleuses. A la différence des filtres anti-pollution lumineuses qui sont spécialisés pour bloquer les longueurs d'onde des lampes au sodium et autres saloperies (!), les filtres multi-bandes sont là pour laisser passer spécifiquement certaines longueurs d'onde. Les filtres anti-pollution sont les CLS, UHC, LPR, LPS etc.. Et à la différence des filtres SII, Ha et OIII qui sont dédiés aux caméras monochromes, les multi-bandes prennent tout leur sens avec les caméras couleur, puisqu'on va imager toutes les bandes passantes en one-shot ! Il en existe 3 sortes : les filtres bi-bandes : ils filtrent typiquement le Ha et le OIII (ou le SII et le OIII) les filtres tri-bandes : se sont en fait des filtres bi-bandes mais plus espacés et de fait ils englobent plusieurs bandes (typiquement Ha et OIII + Hb qui sont très proches) les filtres quadri-bandes : là aussi on peut dire que ce sont des bi-bandes à bande passante très large (typiquement Ha + SII et OIII + Hb), ou alors de vrais quadri-bandes mais nous allons voir plus loin qu'ils n'ont pas d'utilité réelle Comment les utiliser avec une caméra ou un APN couleur ? Comme on ne va généralement utiliser qu'un seul filtre pour notre séance d'imagerie en One-shot, il suffit de les monter dans un tiroir à filtres (ou Filter Drawer en anglais). Les filtres sont insérés dans le tiroir et peuvent être interchangés sans démonter le train d'imagerie. Par exemple devant une ASI2600MC ça donne ceci avec le tiroir à filtres ZWO M48/M42 : Vous pouvez utiliser le même montage pour un APN, ou insérer directement la version clip du filtre contre le capteur de l'APN : Comment se comportent-ils avec une caméra ou APN couleur ? Pour comprendre comment se comportent ces filtres avec une caméra couleur, il faut déjà comprendre comment elles fonctionnent... Une caméra couleur c'est la même chose qu'une caméra mono sauf que sur chacun des pixels on a placé successivement des filtres rouges, verts et bleus afin de constituer une matrice dite de Bayer, qui une fois interpolée, reconstituera l'image couleur. Et on les a placés dans cet ordre là (il y a 2 fois plus de pixels avec filtres verts que de pixels avec filtres bleus et rouges, car le vert est ce que l'oeil voit le mieux) : RVBVRVBV VBVRVBVR BVRVBVRV VRVBVRVB Etc... Maintenant si on place par exemple un filtre Ha par-dessus tout ça, il reste quoi ? Le Ha étant dans le rouge, il reste : R___R___ ___R___R __R___R_ _R___R__ Etc.. Alors qu'une caméra mono avec le même filtre Ha aura reçu : RRRRRRRR RRRRRRRR RRRRRRRR RRRRRRRR En terme de signal, le canal rouge a reçu tout le flux nécessaire, pas moins qu'une cam mono (en réalité un peu moins à cause des filtres rouges sur les pixels qui réduisent un peu le flux) En terme de résolution en revanche, il ne reste plus qu'un pixel sur 4 puisqu'on a perdu les VV et le B. En chiffres : c'est un peu comme si on réalisait un bin2 sur la caméra, il nous reste donc : 50% de résolution en Halpha (soit racine de 1/4) soit une perte de 50% 50% de résolution en SII (soit racine de 1/4) soit une perte de 50% 86% de résolution en OIII (soit racine de 3/4) soit une perte de 14% par rapport à une caméra mono. Si on travaille en RVB pur, sur une cam couleur il nous reste : 50% de résolution dans le rouge (soit racine de 1/4) soit une perte de 50% 50% de résolution dans le bleu (soit racine de 1/4) soit une perte de 50% 70% de résolution dans le vert (soit racine de 2/4) soit une perte de 30% par rapport à une caméra mono. Mais il ne faut pas oublier que les algorithmes de dématriçage ont bien évolué et qu'on fait maintenant du traitement en drizzle 2x, ce qui diminue un peu la perte. Et le rapport plaisir/emmerdement est bien plus favorable sur la caméra couleur Ça c'était par rapport à des filtres mono-bande Ha, SII ou OIII. Voyons maintenant comment va se comporter notre caméra couleur (ou l'APN) avec un filtre multi-bandes : Si on reprend notre exemple ci-dessus : RVBVRVBV VBVRVBVR BVRVBVRV VRVBVRVB et qu'on applique un filtre duo-band Ha-OIII, il reste : RVBVRVBV VBVRVBVR BVRVBVRV VRVBVRVB Les pixels rouges ont reçu du halpha et les pixels verts et bleus ont reçu du OIII. Intéressant non ? Un exemple d'image HOO (réalisée à 50kms de Paris) avec ASI2600MC et filtre Optolong L-Enhance, le tout en One-shot : Comment traiter les images couleurs avec filtre multi-bandes ? Vous pouvez soit traiter votre image comme une simple image RVB. Ou alors utiliser un script spécifique qui va extraire le signal Ha de la couche rouge, et le signal OIII des couches vertes et bleues, vous récupérez alors 2 images Ha et OIII puis reconstituez l'image couleur en composition HOO. Le tout nouveau SiriL 0.99 béta possède une telle commande et le script associé, ainsi que Pixinsight ou Astro Pixel Processor (APP). L'image ci-dessous, réalisée (à 3kms de Paris) avec une ASI2600MC et le L-Extrême, a reçu un pré-traitment avec extraction Ha+OIII grâce au script SiriL : Et cette fois-ci la même image, mais avec un pré-traitement classique RVB, toujours dans SiriL : Et au fait, avec un filtre multi-bandes on peut aussi faire du mono-bande ! D'ailleurs avec une caméra couleur on peut aussi faire du noir et blanc ! Avec le filtre L-Extrême sur l'ASI2600MC, récupération de la couche Ha uniquement sous SiriL (et toujours à 3kms de Paris !) : Les différents filtres Multi-bandes sur le marché Tout d'abord un peu d'excellente lecture avec ce rapport d'un membre de Cloudynights qui a testé une dizaine de filtres différents : http://karmalimbo.com/aro/reports/Test Report - Multi Narrowband Filters_Feb2020.pdf Un tout nouveau filtre est arrivé sur le marché et il est disponible depuis le 1er juillet 2020. C'est le filtre Optolong L-Extrême. Ici à côté du filtre anti-pollution L-Pro : Il est dispo chez Optique Unterlinden (importateur) au tarif de 290 euros https://www.telescopes-et-accessoires.fr/filtre-l-extreme-optolong-coulant-508mm-c2x31837848 EDIT : j'apprends à l'instant que l'IDAS NBX vient également de sortir début juillet 2020 au tarif de 299 dollars, je l'ai ajouté à la liste ci-dessous. EDIT 2 (06/02/2021) : suite à des soucis de halos sur les étoiles brillantes, le IDAS NBX est retiré du marché et une campagne de rappel a lieu actuellement auprès des acheteurs. Il est remplacé par le tout nouveau NBZ. Les filtres disponibles avec leurs bandes passantes du plus espacé au plus serré : Tous ces filtres existent en 31.7mm, 48mm et certains existent également en version clip pour certains APN. Les prix indicatifs sont pour le modèle M48. Optolong L-Pro (190€) : Ha, SII, NII, OIII, Hb (bande passante inconnue) équivalent à un CLS ou UHC mais avec les bandes plus serrées, on pourrait presque le considérer comme un multi-bande aussi je le place ici Altair quadri-band (249€) : (Ha + SII) 35nm et (OIII + Hb) 35nm Idas NB1 (269€) : (Ha + SII) 20nm et (OIII + Hb) 35nm ZWO bi-band (206€) : Ha 15nm et (OIII + Hb) 35nm (on devrait l'appeler tri-band d'ailleurs puisque le OIII recouvre le Hb également) Altair tri-band (259€) : Ha 12nm et (OIII + Hb) 35 nm Optolong L-Enhance (199 euros) : Ha 10nm et (OIII + Hb) 30nm Idas NB2 (259€) : Ha 15nm et OIII 15nm Idas NB3 (259€) : SII 15nm et OIII 15nm STC Duo-Narrowband (369€) : Ha 10nm et OIII 10nm Idas NBZ (299€) : Ha 10nm et OIII 10nm Optolong L-Extreme (290 euros) : Ha 7nm et OIII 7nm Antlia ALP-T (450 euros) : Ha 5nm et OIII 5nm Triad Quad-band (1350€) : Ha 4nm SII 4nm OIII 4nm Hb 5nm * * Le Triad est le tout premier filtre multi-bandes qui soit sorti sur le marché, mais il est d'une part très cher et ses bandes serrées n'ont pas d'avantage particulier sur les autres dans la mesure ou la caméra couleur ne fera pas la distinction entre le Ha et le SII puisque les 2 sont dans le rouge, les 2 bandes seront donc confondues, et idem pour le OIII et le Hb. On peut donc considérer que c'est plutôt un excellent (Ha + SII) 8nm et (OIII + Hb) 9nm Conclusion Il en résulte que l'Optolong L-Extrême possède un excellent rapport bande passante/prix (le Triad est à plus de 1350 euros !!) et le Idas NBX est promis également à un bel avenir si sa qualité optique est identique au reste de la gamme Idas. Reste à voir la qualité intrinsèque des verres utilisés dans chacun de ces filtres, Altair, ZWO, Optolong et STC sont chinois, alors que Triad est américain et Idas est Made in Japan (Les Idas sont connus pour avoir une excellente qualité optique). Il faudra voir à l'usage si c'est plus intéressant d'avoir un pur bi-band Ha + OIII plutôt qu'un quadri-band (Ha + SII) et (OIII + Hb). Pour du HOO pur, c'est évident, mais pour certaines nébuleuses ça reste à voir. Enfin si vous souhaitez réaliser du vrai SHO avec une caméra couleur, sachez que c'est possible. Techniquement c'est impossible avec un seul filtre car le Ha et le SII sont tous les 2 dans le rouge et les pixels rouges de la caméra couleur ne sauront pas faire la distinction entre les 2 bandes. Mais en utilisant 2 filtres (chacun sur une session d'imagerie) : IDAS NB2 qui laisse passer le Ha et le OIII IDAS NB3 qui laisse passer le SII et le OIII on reconstruit alors le SHO au traitement en récupérant la couche Ha du NB2, la couche SII du NB3 et la couche OIII du NB2 et du NB3 Notre ami @Steph_2.0 utilise cette technique depuis quelques temps avec beaucoup de succès. Exemple d'image SHO réalisée par lui-même avec une ASI2600MC (quand même 40 heures de pose !!)
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