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Toulouse, enfin, juste à coté dans les coteaux
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Une enquête, faite par des chercheuses en économie de l’environnement, très intéressante sur cette question à lire dans The Conversation. 80% favorables, 20 d'irréductibles mais avec beaucoup de nuances. https://theconversation.com/eclairage-public-les-francais-sont-ils-prets-a-eteindre-la-lumiere-194702?_app_id=194702&_app_type=article&st=Éclairage+public :+les+Français+sont-ils+prêts+à+éteindre+la lumière ?&sd&si
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Tu ignores bien la réalité. Les prévisions des années 90 se sont réalisées, plus exactement, elles sont sous estimées. C'est même scientifiquement remarquable: les scientifiques ont remarquablement capté les phénomènes. Quand aux catastrophes, tu ne dois pas écouter beaucoup les informations pour les ignorer autant. PS : j'aime bien quand le quidam vient dire que des professionnels ayant travaillé sur le sujet pendant 30 ans se trompe pour une raison aussi futile que "En une heure le soleil irradie sur la terre autant que l'énergie utilisée par l'humanité en 1 an." Belle preuve d'Ultracrépidarianisme!
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ben oui mais cela ne changera pas les émissions de CO2 liées à un vol . Dit autrement, c'est une mauvaise excuse. Bien entendu, on peut choisir de dépenser son budget carbone en avion et ne rien faire à coté. Pour moi, c'est une évidence. Le déréglement climatique conduit à changer profondément de mode de vie ou se planter collectivement à l'échelle de la planète. Bientôt, les populations migreront que les états le veuillent où non. Les hommes et femmes ont toujours migré lorsqu'ils ne pouvaient plus vivre où ils vivaient. Je pense également que les personnes changeront lorsqu'elles se sentiront directement menacées ou lorsqu'elles ont déjà subit une catastrophe environnementales (les autres pensent ce n'est pas moi). Quand ce sera là, ce sera trop tard : A la fois pour les individus, pour les collectifs et même pour l'économie.
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En matière de réchauffement climatique, parler de service rendu N'A PAS de sens, 1 tonnes de CO2 reste une tonne de CO2 quelque soit le service rendu. La notion de service rendu est d'ailleurs très discutables selon l'opinion des uns et des autres. Par contre, limiter les émissions carbones a 2tonnes implique nécessairement une priorisation des besoins: nourrir une population est, à moins d'être cinique, prioritaire par rapport à voyager en avion. On sait que l'agriculture sera directement touché par le RC climatique... C'est déjà le cas dans les Pyrénées Orientales par exemple. Dire que se déplacer en avion offre un service rendu important en oubliant l'agriculture conduira nécessairement à des impacts importants sur l'homme. Pensez qu'on importeras de la nourriture d'ailleurs, c'est de pas avoir compris la dimension mondiale du réchauffement climatique : quand il fait froid en Europe, il fait chaud de l'autre côté de la terre. Une sécheresse l'été en Europe se traduit par une sécheresse en hiver dans l'hémisphère sud... Et inversement pour la saison des pluies. Euh oui, les chemtrail des avions doublent l'impact des avions: on mets de l'eau (GES) là où il n'y en à pas. La géo ingénierie nessitere de le faire en permanence : dès que l'on l'arrêtera, le réchauffement climatique fera un bon parce que la cause ne seras pas éliminée. Elle sera sans doute également aggravée parce que derrière la géo ingénierie, il y a l'idée de ne rien changer.
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A découper chaque secteur en petits bouts rien n'est impactant en terme d'emmission: tu as 190 pays dans le monde, chacun contribuant un peu plus ou un peu moins. Pour chacun, c'est jamais beaucoup : qq pourcent. Pourtant tous le pays sont responsables. Les accords de Paris visent à limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C et tout faire pour rester sous les 1,5°C en 2100. Ces objectifs sont atteignables avec un scénario moyen à 2 tonnes de CO2 eq par an et par personne. Pour fixer un peu les choses, en Français émets un peu moins de 10 tonnes de CO2 eq par an. Un américain de l'ordre de 20/25 tonnes dans la même gamme qu'un australien. Les africains moins d'une tonne etc.... 2 tonnes de CO2, c'est 1 A/R Paris /New York en avion où un A\R Paris/Tokyo, c'est 6/7 tonnes. 20000km/an avec une petite voiture,c'est 2 tonnes de CO2... Etc etc. Bref, avant de s'autopardonner ou s'autoresponsabiliser, faire son bilan carbone pour savoir de quoi l'on parle puis apprendre les ordres de grandeurs de nos différentes actions. Pour les transports, en moyenne, si la voiture est le premier poste est l'utilisation de la voiture, le second est l'avion et les impacts liés à l'avion montent très vite pour une raison simple: l'usage est tout de suite important. On n'utilise pas l'avion pour aller rechercher son pain. On l'utilise pour parcourir de longues distances : Les émissions sont nécessairement grandes. Etc etc. Faire son bilan carbone --> nos gestes climats de l'ADEME, myCO2, atelier de 2 tonnes. Les ordres de grandeurs --> ateliers 2tonnes, nos gestes climats, etc..
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En 2000, les extrapolations indiquaient un dépassement des +1.5°C en 2041 En 2015, l'accord de Paris fixait l'objectif de ne pas dépasser les +2°C en 2100 et de tout faire pour rester en dessous des 1.5°C. Le dépassement était anticipé à 2042. Le dépassement des +1.5°C était implicitement prévu... Fin 2024, les +1.5°C se sont rapprochés avec trois années battant les records de chaleur : 2030 On est clairement dans le haut des projections de l'IPPC! Sans que grand chose n'ai changé. Ah si Trump est de retour. Les graphes proviennent de Copernicus : https://apps.climate.copernicus.eu/global-temperature-trend-monitor/?tab=methodology
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Moui. Il faut absolument prendre en compte toutes les énergies nécessaires pour produire le bio carburant en question ainsi que le type d'énergie. Par exemple, si on a besoin de hautes températures, on utilise de l'énergie fossile pour la combustion. Toutes les énergies ne se valent pas! Ensuite, il y a toujours le second principe de la thermodynamique qui traîne par là... On pourrait se dire qu'il suffit de faire un cycle. J'ai un bio carburant, je le brûle pour récupérer une énergie thermique puis avec le CO2, je refais du biocarburant. Le second principe te dit que pour faire l'étape de retour au biocarburant, il te faut redonner l'énergie que tu as récupéré plus toutes l'énergie dégradée sous forme d'entropie. Et c'est jamais petit!
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Effectivement, les molécules de CO2 n'ont pas de couleurs. Le raisonnement est lié à l'accumulation du CO2 dans l'atmosphère dans deux cycles différents. Pour les énergies fossiles, le cycle est long tout du moins pour la partie de transformation du CO2 vers les énergies fossiles tandis que sa libération par combustion (je passe sur leur extraction) est extrêmement rapide. Il en résulte dès lors que la combustion a eu lieu, un accumulation pour de très longues periode de ce CO2 dans l'air ou les océans. Il ne peut y avoir qu'accumulation du CO2 sur de très longues périodes. Si tu substitus par exemple le gaz naturel par un biogaz, tu libérés tout aussi rapidement le CO2 mais le reste du cycle est beaucoup plus rapide. L'accumulation est nécessairement moindre du fait de la dynamique. Bien entendu, cela suppose que l'on régénère les plantes qu'on a brûlé. L'incendie des forêts, pour l'agriculture, ne génère que du CO2.
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Franchement, pour suivre ces problématiques des biocarburants, je n'ai pas le sentiment que ce soit les écolos qui l'ai mis en avant. Ce sont plutôt ceux qui n'envisagent pas de se passer de moteurs thermiques au sens large (c'est-à-dire dire tout moteur utilisant un combustible produisant du CO2): au hasard, -les fabricants d'avions qui comptent sur les SAF biosourcés pour la decarnonation de l'aviation tout en comptant sur une augmentation du trafic (et sans compter si il y a les ressources naturelles) -de nombreux fabricants de voiture l'on avancé en particulier les voitures chères (de memoire Porche par exemple) - les vendeurs de gaz naturel qui expliquent que le biogaz sera la solution sans envisager une baisse de la consommation. -... et au delà des fabricants, on trouve aussi les medias qui promeuvent les voitures, les "experts" en voiture et transports, les passionnés automobiles,... pour ceux là aussi, c'est la solution. Pourtant au fil des ans, ils s'aperçoivent que cela aura un coût nettement plus cher que les carburants fossiles ou même que la voiture électrique pour des questions purement physiques (ah! si ils avaient compris leurs cours de thermodynamique, ils auraient un peu moins aveugle). Il en est de même pour l'hydrogène. Bref, ils sont dans une impasse : changer pour ce qu'ils ne veulent pas (arrêter la voiture , passer à l'électrique) ou rester dans l'utilisation des énergies fossiles (le plus longtemps possible, jusque ce soit moralement inacceptable, inaccepté ou physiquement insupportable). Ah pour finir, les bioenergies peuvent être intéressantes ou non pour baisser les impacts carbonnes. Cela dépend de leur cycle de vie et du processus de fabrication. A la base, l'idée est de replacer un cycle long du CO2 (des millions d'années pour les energies fossiles) par un cycle court. Le CO2 émis lors de la combustion d'un végétal est reabsorbé par un végétal pour produire de nouveau un végétal. Un exemple positif est le biogaz produit par la fermentation de déchets organiques. Il y a moins d'émissions que d'exploiter le gaz naturel, fossile. Le procèdé de production est simple et peu energievore. A l'inverse, la production du bioethanol nécessite des procédés qui sont energivores...beaucoup moins intéressant. Bref, comme pour beaucoup de chose, l'argument bio (ou vertou blue) est souvent un argument massue pour faire valoir SA solution alors qu'il n'y a pas UNE solution pour des raisons systémiques : 1) la consommation d'energie est trop grande et en croissance. Sans baisse de la consommation d'energie, on ne peut y arriver. C'est CLAIREMENT identifié (A l'inverse, pour faire court, on va dans le mur et plus vite qu'on l'estime) 2) le co benefice et les points de tension sont ignorés. Par exemple, pour produire des biocarburants, ils faut des vegetaux donc des surfaces agricoles : biocarburants ou de la nourriture pour tous? ... je vous laisse décliner pour les autres thèmes et ne recherches pas que les points négatifs !
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A Toulouse, les personnes considèrent que l'été a été froid. Pourtant, il a été 2 degrés (de mémoire) plus chaud que 1976 et sa grande sécheresse. Plus chaud que les étés de leur enfance. Le concept de grenouille dans la casserole est là.
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Deux points pour ne pas rester inactif au stade des questions : - cherche les analyses de cycle de vie de la fabrication d'un livre papier ou numérique; analyse incluant l'utilisation et la fin de vie. - fait ton bilan carbone pour voir où il faut agir en premier. Un livre papier ou numerique n'est certainement pas le point le plus efficace sur lequel travailler .
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C'est kafkaïen! Il y a plein de cas où le choix que l'on ferait aurait. cette composante "on se tire une balle dans le pied" On pourrait se dire par exemple "OK, on a compris le mécanisme du rechauffement climatique d'une manière général et les actions à faire. " --> pourtant on ne le fait pas. On n'arrête pas la recherche mais on ne fait pas également les actions à faire... Y compris les personnes qui ont les capacités de bien comprendre le RC et ses conséquences. Je pense qu'il faut voir cela comme le résultat (attention , je fais un grand saut) du fonctionnement animal de l'humain. ses actions sont conditionnés par son intérêt à court terme loin devant l'intérêt collectif des hommes à long terme. C'est exactement les réactions vu plus haut "hors de question que... " ou "il y a d'autres qui... " A force de mon confronter à cela, je pense que les individus changeront quand leur interet à court terme seront menacés (ie physiquement) mais il sera trop tard. L'image de la Grenouille dans la casserole sur le feu est la bonne! L'Homme va se planter. Ralentir, se sacrifier en faisant preuve d'altruisme, est particulièrement difficile pour les individus .
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Dans le cadre de la transition énergétique, il est question du remplacement des énergies fossiles dans le secteur des transport. Vient alors moulte solutions miracles visant à remplacer les énergies fossiles : hydrogéne vert, e-carburant (essence, diesel, keroséne synthétique dont les fameux SAF) tout comme la très sympatique utilisation de l'ammoniac (sympathique par à 5 ppm dans l'air, on meurt) ou encore l'utilisation des énergies fossiles associées au captage du CO2 émis. Toutes ses solutions sont techniques faisables notamment dans un monde sans limite énergétique. L'article "Green hydrogen pathways, energy efficiencies, and intensities for ground, air, and marine transportation" ("Voies d'accès à l'hydrogène vert, efficacité énergétique et intensité des transports terrestres, aériens et maritimes") paru dans la revue Joule compare la quantité d'énergie nécessaire pour transmettre 1MJ aux "roues" du véhicule en prenant en compte les différentes pertes lors des différentes transformations des énergies (électrique, chimique, mécanique). Dans tous les cas, le plus efficace est l'utilisation direct de l'électricité avec 1.4 à 1.9 MJ nécessaire où d'autres solutions montent jusqu'à presque 12MJ. Voici le cas du véhicule léger (nos voitures) : Pour 1MJ transmis aux roues, il faut 1.5 MJ d'énergie à produire pour un véhicule à batterie. Pour un véhicule à H2, il faut 4.5MJ d'énergie à produire soit un facteur 3 entre les deux types de véhicule. Si la conversion en € n'est sans doute pas linéaire, il ne fait aucun doute que le coût de l'énergie pour le conducteur sera dans cet ordre de rapport. Ce rapport passe à 6 pour le e-diesel. Comment ses technologies pourraient elles être économiquement rentables? Vive le vélo! Y compris électrique.
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Oui on peut mettre en perspective avec plein d'autres actions humaines et se poser la question de ce qui est plus "profitable" pour l'humanité. Pour moi, il n'y a pas d'autres réponses que TOUT doit baisser ses émissions. Ce type de comparaison, je l'ai entendu plein de fois avec implicitement "cette activité en plus "noble" que ..." J'ai eu l'occasion de discuter avec un astrophysicien qui utilisait pluton les instruments du Chili. Le bilan carbone de son labo était 27TeCO2 par personne. Il a fait le choix d’arrêter sa recherche. Le CNRS, en faisant son bilan carbone, a compris que son impact carbone était directement lié, en premier lieu, à ses achats devant ses déplacements. Par achat, il s'agit à la fois des dépenses de fonctionnement (consommables) et d'investissement (Équipements). Pour faire ce travail dans mon labo, on ne voit pas trop comment faire autrement que ralentir pour consommer moins et utiliser plus longtemps les équipements.
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Une publication du CNRS https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/quand-les-etoiles-font-grise-mine-lastronomie-face-son-bilan-carbone