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Tout ce qui a été posté par ursus
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En matière de réchauffement climatique, parler de service rendu N'A PAS de sens, 1 tonnes de CO2 reste une tonne de CO2 quelque soit le service rendu. La notion de service rendu est d'ailleurs très discutables selon l'opinion des uns et des autres. Par contre, limiter les émissions carbones a 2tonnes implique nécessairement une priorisation des besoins: nourrir une population est, à moins d'être cinique, prioritaire par rapport à voyager en avion. On sait que l'agriculture sera directement touché par le RC climatique... C'est déjà le cas dans les Pyrénées Orientales par exemple. Dire que se déplacer en avion offre un service rendu important en oubliant l'agriculture conduira nécessairement à des impacts importants sur l'homme. Pensez qu'on importeras de la nourriture d'ailleurs, c'est de pas avoir compris la dimension mondiale du réchauffement climatique : quand il fait froid en Europe, il fait chaud de l'autre côté de la terre. Une sécheresse l'été en Europe se traduit par une sécheresse en hiver dans l'hémisphère sud... Et inversement pour la saison des pluies. Euh oui, les chemtrail des avions doublent l'impact des avions: on mets de l'eau (GES) là où il n'y en à pas. La géo ingénierie nessitere de le faire en permanence : dès que l'on l'arrêtera, le réchauffement climatique fera un bon parce que la cause ne seras pas éliminée. Elle sera sans doute également aggravée parce que derrière la géo ingénierie, il y a l'idée de ne rien changer.
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A découper chaque secteur en petits bouts rien n'est impactant en terme d'emmission: tu as 190 pays dans le monde, chacun contribuant un peu plus ou un peu moins. Pour chacun, c'est jamais beaucoup : qq pourcent. Pourtant tous le pays sont responsables. Les accords de Paris visent à limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C et tout faire pour rester sous les 1,5°C en 2100. Ces objectifs sont atteignables avec un scénario moyen à 2 tonnes de CO2 eq par an et par personne. Pour fixer un peu les choses, en Français émets un peu moins de 10 tonnes de CO2 eq par an. Un américain de l'ordre de 20/25 tonnes dans la même gamme qu'un australien. Les africains moins d'une tonne etc.... 2 tonnes de CO2, c'est 1 A/R Paris /New York en avion où un A\R Paris/Tokyo, c'est 6/7 tonnes. 20000km/an avec une petite voiture,c'est 2 tonnes de CO2... Etc etc. Bref, avant de s'autopardonner ou s'autoresponsabiliser, faire son bilan carbone pour savoir de quoi l'on parle puis apprendre les ordres de grandeurs de nos différentes actions. Pour les transports, en moyenne, si la voiture est le premier poste est l'utilisation de la voiture, le second est l'avion et les impacts liés à l'avion montent très vite pour une raison simple: l'usage est tout de suite important. On n'utilise pas l'avion pour aller rechercher son pain. On l'utilise pour parcourir de longues distances : Les émissions sont nécessairement grandes. Etc etc. Faire son bilan carbone --> nos gestes climats de l'ADEME, myCO2, atelier de 2 tonnes. Les ordres de grandeurs --> ateliers 2tonnes, nos gestes climats, etc..
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En 2000, les extrapolations indiquaient un dépassement des +1.5°C en 2041 En 2015, l'accord de Paris fixait l'objectif de ne pas dépasser les +2°C en 2100 et de tout faire pour rester en dessous des 1.5°C. Le dépassement était anticipé à 2042. Le dépassement des +1.5°C était implicitement prévu... Fin 2024, les +1.5°C se sont rapprochés avec trois années battant les records de chaleur : 2030 On est clairement dans le haut des projections de l'IPPC! Sans que grand chose n'ai changé. Ah si Trump est de retour. Les graphes proviennent de Copernicus : https://apps.climate.copernicus.eu/global-temperature-trend-monitor/?tab=methodology
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Moui. Il faut absolument prendre en compte toutes les énergies nécessaires pour produire le bio carburant en question ainsi que le type d'énergie. Par exemple, si on a besoin de hautes températures, on utilise de l'énergie fossile pour la combustion. Toutes les énergies ne se valent pas! Ensuite, il y a toujours le second principe de la thermodynamique qui traîne par là... On pourrait se dire qu'il suffit de faire un cycle. J'ai un bio carburant, je le brûle pour récupérer une énergie thermique puis avec le CO2, je refais du biocarburant. Le second principe te dit que pour faire l'étape de retour au biocarburant, il te faut redonner l'énergie que tu as récupéré plus toutes l'énergie dégradée sous forme d'entropie. Et c'est jamais petit!
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Effectivement, les molécules de CO2 n'ont pas de couleurs. Le raisonnement est lié à l'accumulation du CO2 dans l'atmosphère dans deux cycles différents. Pour les énergies fossiles, le cycle est long tout du moins pour la partie de transformation du CO2 vers les énergies fossiles tandis que sa libération par combustion (je passe sur leur extraction) est extrêmement rapide. Il en résulte dès lors que la combustion a eu lieu, un accumulation pour de très longues periode de ce CO2 dans l'air ou les océans. Il ne peut y avoir qu'accumulation du CO2 sur de très longues périodes. Si tu substitus par exemple le gaz naturel par un biogaz, tu libérés tout aussi rapidement le CO2 mais le reste du cycle est beaucoup plus rapide. L'accumulation est nécessairement moindre du fait de la dynamique. Bien entendu, cela suppose que l'on régénère les plantes qu'on a brûlé. L'incendie des forêts, pour l'agriculture, ne génère que du CO2.
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Franchement, pour suivre ces problématiques des biocarburants, je n'ai pas le sentiment que ce soit les écolos qui l'ai mis en avant. Ce sont plutôt ceux qui n'envisagent pas de se passer de moteurs thermiques au sens large (c'est-à-dire dire tout moteur utilisant un combustible produisant du CO2): au hasard, -les fabricants d'avions qui comptent sur les SAF biosourcés pour la decarnonation de l'aviation tout en comptant sur une augmentation du trafic (et sans compter si il y a les ressources naturelles) -de nombreux fabricants de voiture l'on avancé en particulier les voitures chères (de memoire Porche par exemple) - les vendeurs de gaz naturel qui expliquent que le biogaz sera la solution sans envisager une baisse de la consommation. -... et au delà des fabricants, on trouve aussi les medias qui promeuvent les voitures, les "experts" en voiture et transports, les passionnés automobiles,... pour ceux là aussi, c'est la solution. Pourtant au fil des ans, ils s'aperçoivent que cela aura un coût nettement plus cher que les carburants fossiles ou même que la voiture électrique pour des questions purement physiques (ah! si ils avaient compris leurs cours de thermodynamique, ils auraient un peu moins aveugle). Il en est de même pour l'hydrogène. Bref, ils sont dans une impasse : changer pour ce qu'ils ne veulent pas (arrêter la voiture , passer à l'électrique) ou rester dans l'utilisation des énergies fossiles (le plus longtemps possible, jusque ce soit moralement inacceptable, inaccepté ou physiquement insupportable). Ah pour finir, les bioenergies peuvent être intéressantes ou non pour baisser les impacts carbonnes. Cela dépend de leur cycle de vie et du processus de fabrication. A la base, l'idée est de replacer un cycle long du CO2 (des millions d'années pour les energies fossiles) par un cycle court. Le CO2 émis lors de la combustion d'un végétal est reabsorbé par un végétal pour produire de nouveau un végétal. Un exemple positif est le biogaz produit par la fermentation de déchets organiques. Il y a moins d'émissions que d'exploiter le gaz naturel, fossile. Le procèdé de production est simple et peu energievore. A l'inverse, la production du bioethanol nécessite des procédés qui sont energivores...beaucoup moins intéressant. Bref, comme pour beaucoup de chose, l'argument bio (ou vertou blue) est souvent un argument massue pour faire valoir SA solution alors qu'il n'y a pas UNE solution pour des raisons systémiques : 1) la consommation d'energie est trop grande et en croissance. Sans baisse de la consommation d'energie, on ne peut y arriver. C'est CLAIREMENT identifié (A l'inverse, pour faire court, on va dans le mur et plus vite qu'on l'estime) 2) le co benefice et les points de tension sont ignorés. Par exemple, pour produire des biocarburants, ils faut des vegetaux donc des surfaces agricoles : biocarburants ou de la nourriture pour tous? ... je vous laisse décliner pour les autres thèmes et ne recherches pas que les points négatifs !
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A Toulouse, les personnes considèrent que l'été a été froid. Pourtant, il a été 2 degrés (de mémoire) plus chaud que 1976 et sa grande sécheresse. Plus chaud que les étés de leur enfance. Le concept de grenouille dans la casserole est là.
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Deux points pour ne pas rester inactif au stade des questions : - cherche les analyses de cycle de vie de la fabrication d'un livre papier ou numérique; analyse incluant l'utilisation et la fin de vie. - fait ton bilan carbone pour voir où il faut agir en premier. Un livre papier ou numerique n'est certainement pas le point le plus efficace sur lequel travailler .
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C'est kafkaïen! Il y a plein de cas où le choix que l'on ferait aurait. cette composante "on se tire une balle dans le pied" On pourrait se dire par exemple "OK, on a compris le mécanisme du rechauffement climatique d'une manière général et les actions à faire. " --> pourtant on ne le fait pas. On n'arrête pas la recherche mais on ne fait pas également les actions à faire... Y compris les personnes qui ont les capacités de bien comprendre le RC et ses conséquences. Je pense qu'il faut voir cela comme le résultat (attention , je fais un grand saut) du fonctionnement animal de l'humain. ses actions sont conditionnés par son intérêt à court terme loin devant l'intérêt collectif des hommes à long terme. C'est exactement les réactions vu plus haut "hors de question que... " ou "il y a d'autres qui... " A force de mon confronter à cela, je pense que les individus changeront quand leur interet à court terme seront menacés (ie physiquement) mais il sera trop tard. L'image de la Grenouille dans la casserole sur le feu est la bonne! L'Homme va se planter. Ralentir, se sacrifier en faisant preuve d'altruisme, est particulièrement difficile pour les individus .
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Dans le cadre de la transition énergétique, il est question du remplacement des énergies fossiles dans le secteur des transport. Vient alors moulte solutions miracles visant à remplacer les énergies fossiles : hydrogéne vert, e-carburant (essence, diesel, keroséne synthétique dont les fameux SAF) tout comme la très sympatique utilisation de l'ammoniac (sympathique par à 5 ppm dans l'air, on meurt) ou encore l'utilisation des énergies fossiles associées au captage du CO2 émis. Toutes ses solutions sont techniques faisables notamment dans un monde sans limite énergétique. L'article "Green hydrogen pathways, energy efficiencies, and intensities for ground, air, and marine transportation" ("Voies d'accès à l'hydrogène vert, efficacité énergétique et intensité des transports terrestres, aériens et maritimes") paru dans la revue Joule compare la quantité d'énergie nécessaire pour transmettre 1MJ aux "roues" du véhicule en prenant en compte les différentes pertes lors des différentes transformations des énergies (électrique, chimique, mécanique). Dans tous les cas, le plus efficace est l'utilisation direct de l'électricité avec 1.4 à 1.9 MJ nécessaire où d'autres solutions montent jusqu'à presque 12MJ. Voici le cas du véhicule léger (nos voitures) : Pour 1MJ transmis aux roues, il faut 1.5 MJ d'énergie à produire pour un véhicule à batterie. Pour un véhicule à H2, il faut 4.5MJ d'énergie à produire soit un facteur 3 entre les deux types de véhicule. Si la conversion en € n'est sans doute pas linéaire, il ne fait aucun doute que le coût de l'énergie pour le conducteur sera dans cet ordre de rapport. Ce rapport passe à 6 pour le e-diesel. Comment ses technologies pourraient elles être économiquement rentables? Vive le vélo! Y compris électrique.
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Oui on peut mettre en perspective avec plein d'autres actions humaines et se poser la question de ce qui est plus "profitable" pour l'humanité. Pour moi, il n'y a pas d'autres réponses que TOUT doit baisser ses émissions. Ce type de comparaison, je l'ai entendu plein de fois avec implicitement "cette activité en plus "noble" que ..." J'ai eu l'occasion de discuter avec un astrophysicien qui utilisait pluton les instruments du Chili. Le bilan carbone de son labo était 27TeCO2 par personne. Il a fait le choix d’arrêter sa recherche. Le CNRS, en faisant son bilan carbone, a compris que son impact carbone était directement lié, en premier lieu, à ses achats devant ses déplacements. Par achat, il s'agit à la fois des dépenses de fonctionnement (consommables) et d'investissement (Équipements). Pour faire ce travail dans mon labo, on ne voit pas trop comment faire autrement que ralentir pour consommer moins et utiliser plus longtemps les équipements.
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Une publication du CNRS https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/quand-les-etoiles-font-grise-mine-lastronomie-face-son-bilan-carbone
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Taxer? Interdire? Subventionner? Pour le climat, il faut tout combiner, conclu une étude internationale parue dans Science. https://www.connaissancedesenergies.org/afp/taxer-interdire-subventionner-pour-le-climat-il-faut-tout-combiner-conclu-une-etude-internationale-240822
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Hello, j'y suis allé le 27 juillet avec le dernier quartier de lune. Ma fille voulait montrer la voie lactée à son copain de passage tout les deux. Cela faisait deux ans que je n'y étais pas monté. On a observé de justesse avec une mer de nuagesqui venait lécher la station. Pas de problème pour accéder à la plateforme de biathlon. Le point de départ pour y accède a changé mais c'est ok. On a observé jusqu'à 1h environ; la marrée montante nous a embêté juste avant la lune. C'était pas le meilleur ciel que j'ai eu à Beille mais c'était très bien.
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C'est dans l'article Électricité produite par combustible fossile : au mois 300g de CO2/kwh ou le mix énergétique français est de l'ordre de 50g de CO2/kwh. Pour avoir discuté avec un des auteurs de l'article, les impacts lors de la construction sont liés à la structure (politique) de ce type de projet. Avec différents partenaires européens, l'équité fait que chaque partenaire a une partie du travail: les pièces peuvent voyager beaucoup dans le continent européen avec un impact important lié aux transports. J'ai pu également discuté avec un astrophysicien de Toulouse dont le laboratoire avait fait le bilan carbone de leur activité avec l'utilisation de grands instruments et des voyages au Chili. Résultat, il émettais 29 teCO2 par an par personne alors que la moyenne français est à 9.8TeCO2/an/per et où l'objectif des accords de Paris est autours de 2TeCO2eq/an/pers. Il a fait le choix de ne plus faire de recherche. Les chercheurs, en particuliers, ceux impliqués dans l'étude du réchauffement climatique cherchent à réduire leur émission carbone: un exemple à Grenoble. https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/06/13/a-grenoble-des-chercheurs-decroissants-volontaires_6239600_1650684.html Effectivement, les guerres conduisent à une augmentation des émissions de CO2. 5-6 % de ce que j'ai pu lire rapide. Cela dit, en supprimant les guerres, le problème serait toujours là. S'interroger sur l'impact de nos activités est la première étape de la prise de conscience, celle qui conduit à agir. Que des chercheurs s'engagent dans cette voie n'est pas étonnants, ils sont les premiers à comprendre le réchauffement climatique et ses conséquences. Le comité d'éthique du CNRS COMETS a émis un avis dans ce sens (ie réduire les émissions de la recherche) tout comme de grandes universités américaines se sont engagés dans la réduction des émissions du CO2.
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Le résumé traduit par deepl : "Les observatoires astronomiques ont été identifiés comme contribuant de manière substantielle à l'empreinte carbone de la recherche astrophysique. Faisant partie de la collaboration qui développe actuellement le télescope de taille moyenne (MST) du Cherenkov Telescope Array, un observatoire terrestre pour les rayons gamma de très haute énergie qui comprendra 64 télescopes déployés sur deux sites, nous avons évalué les impacts environnementaux d'un MST sur le site du Nord au moyen d'une analyse du cycle de vie. Nous avons identifié l'utilisation des ressources et le changement climatique comme étant les impacts les plus importants, du fait de la fabrication des télescopes et de la consommation d'énergie pendant les opérations. Nous estimons les émissions de gaz à effet de serre sur le cycle de vie du télescope à 2 660 +/- 274 tonnes d'équivalent CO2, dont 44 % proviennent de la construction, 1 % de l'assemblage sur site et de la mise en service, et 55 % de l'exploitation sur une période de 30 ans. Les impacts environnementaux peuvent être réduits par l'utilisation d'énergies renouvelables pendant la construction et les opérations, l'utilisation de moins de composants électroniques et de moulage de métal, et l'utilisation de matériaux recyclés. Nous proposons de compléter les exigences du projet par des budgets environnementaux comme mesure efficace de gestion et de réduction des impacts." 2660 tonnes eCO2... pour fixer une idée, c'est : -l'émission actuelle de 266 personnes en un an. -l’émission de 1330 personnes en un an en 2050 (que devraient avoir les personnes en 2050 2TeCO2). Des comparaisons avec la base empreinte de l'ADEME. click sur l'image!
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Pour le point 1, je t'invite à regarder les sondages faits auprès de ceux qui VIVRONT le futur climatique : les jeunes. Le futur vers lequel va nos sociétés n'est pas enviable encore moins désirable. J'en ai déjà parlé C'est une évidence pour les personnes qui ont compris ce qu'est le déréglement climatique. L'illustration de cela : Un jeune né depuis 2000 connaitra le scénario intermédiaire en l'absence de changement profond. Ceux naissant actuellement sautent vers le pire sans changement profond de société. Résumer la décroissance à "cela finira dans la dictature prolétarienne" est intéressante à deux points de vue: - la décroissance n'est pas encore comprise. Gros biais cognitif dans ce commentaire. Il s'agit d'inventer autre chose et les richesses vont au delà des euros. Il s'agit juste que la majorité des habitants puissent vivre "normalement". - le refus du partage de richesses a toujours conduit par le passé à des ruptures. Par richesse (et donc par riche), on peut le comprendre en terme d'euros en banque ou simplement d'accession à l'eau, à la nourriture ou dans nos sociétés à l'énergie. Par partage, on trouve l'idée de "riches" toujours plus riches et de pauvres toujours moins riches... les pauvres ne s'en sortant plus pour couvrir leurs besoins élémentaires (cf. par exemple, les manifestations violentes du Maroc où les habitants n'ont plus d'eau alors que l'eau sert à l'irrigation des champs de "riches" qui vendront à l'étranger leur production. C'est par exemple ce qui a conduit à la révolution française. Le tiers état ayant faim... mais pas les autres corps d'états. La rhétorique globale est assez simple. Au fur et à mesure du temps, les riches s'enrichissent et refusent la redistribution des richesses. On trouve alors un discours, de la part des organisations au pouvoir (économique ou politique, plutôt riches) et souhaitant conserver leurs prérogatives), stigmatisant les manifestations et/ou les organisations proposant la mise en place de la redistribution des richesses Ces mêmes organisations pensent être capable de contenir les plus extrémistes d'entre deux. Historiquement, ce sont des organisations plutôt de gauche qui proposent le partage des richesses tandis que les organisations au pouvoir (économique ou politique) sont plutôt le centre/droit. Celles ci dénoncent donc le coté gauche en pensant contenir leur coté droit. C'est ce qu'on retrouve entre la première et la seconde guerre mondiale en particulier en Allemagne, seconde guerre mondiale dont on connait les causes et l'origine. C'est très probablement ce qu'on observe ces dernières années dans notre pays. Il y en a tous les signes: dénonciation des propositions à gauche en s'affichant comme un rempart vis à vis de leur droite tout ceci dans un contexte où les pauvres subissent les crises économiques. Les pauvres commencent de plus en plus haut dans les niveaux sociaux (ie les classes moyennes) et ça, c'est le problème.
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Pour comprendre ce qu'est la décroissance (en ce qu'elle est souhaitable) et surtout ce qu'elle n'est pas (et eviter les racontards). D'une maniere generale, vous pouvez lire ou ecouter Thimotee Parrique, chercheur economiste, sur ces aspects. https://timotheeparrique.com/about/ Pour ceux qui preferrent les bds (but in english), vous avez (gratuitement) : Who is afraid of degrowth? https://drive.google.com/drive/folders/1JJoBBaNRjkMYqYg0FOdGCm0FBq9IfTzv
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Problème de backfocus ? Tilt ? Coma ? ou autre ?
ursus a répondu à un sujet de corochi dans Support débutants
Oui c'est de la coma. A corriger avec un correcteur de coma. C'est inhérent au newton que tu as. -
Un colloque de l'Académie de Sciences ayant eu lieu en mars 2024 : « L'urgence climatique: un tournant décisif? » Lors de ce colloque, les scientifiques abordent différents aspects de la question sous la forme d'intervention d'un vingtaines de minutes: - Le réchauffement climatique - Les trajectoires de nos sociétés, les différents scénarios, les politiques - L'enseignement et les entreprises - ... Par exemple, la foret et les puits de carbone en France qui ont été divisé par 2 en 10 ans : Bref, c'est du direct avec de scientifiques qui présentent. A regarder!
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Alors le bon raisonnement est que la pollution liée aux particules émises par des combustions incompletes a masqué une partie du réchauffement climatique. Le forçage négatif par les aérosols est bien connu.
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Pour compléter ton dernier paragraphe sur l'alimentation : https://theconversation.com/lalimentation-positive-cest-sinspirer-du-regime-mediterraneen-et-limiter-le-sucre-222821
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oui. Il faut comprendre l'aspect systémique du problème où le réchauffement climatique n'est qu'un symptôme du problème. Arthur Keller en parle dans ses conférences ainsi que de la dynamique.
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En France, le mix énergétique est particulièrement decarboné. En terme d'impact carbone, c'est 80% d'émissions en moins, sur la durée de vie de la voiture, par rapport à un véhicule thermique. On peut se poser, à l'inverse, de la pollution, lié à la filière pétrolière. Pour avoir travailler dans un raffinerie à une époque, il est clair que les sols sont complètement pollués. Tu peux également chercher une comparaison des impacts environnementaux des vehicules thermiques et électriques. La voiture électrique est moins impactante que la voiture thermique. Je t'invite à prendre une bonne inspiration derrière une voiture électrique puis de faire la même chose derrière une essence ou un diesel. A faire plusieurs fois pour ne pas faire d'erreur en changeant de voiture (des fois que pas de bol) on en reparle.😉 Ps: il n'y a pas beaucoup d'activités humaines qui ont peu d'impacts. Certaines plus que d'autres!