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The Unprecedented Pacific Northwest Heatwave of June 2021 Étude de l'impact d'une vague de chaleur à 50°C sur les hommes, la vie aquatique, les recoltes: 70% des moules et des bernacles mortes, baisse de 30% des recoltes... Je passe sur les hommes et le reste... Je vais devenir religieux : Prions que cela n'arrive pas chez nous... tout en connaissant les prévisions climatiques qui prevoient des 50°C à 2050 si rien est fait et que les records arrivent plus vite prévu. traduction googlesque du résumé. L'article est en cours de review. "De la fin juin au début juillet 2021, une vague de chaleur d'une ampleur sans précédent a touché la région du nord-ouest du Pacifique, des terres nommées colonialement Colombie-Britannique (BC) et Alberta (AB) au Canada, et Washington (WA) et Oregon (OR) aux États-Unis. De nombreux endroits ont battu des records de température quotidienne maximale de plus de 5°C. Le record national canadien permanent de température a été battu pendant trois jours consécutifs, à plusieurs endroits, avec la température la plus élevée de 49,6 °C enregistrée, soit 4,6 °C de plus que le précédent record canadien. Les prévisions météorologiques ont fourni un préavis de la gravité de l'événement, tandis que les prévisions sous-saisonnières ont montré une probabilité considérablement accrue de blocage atmosphérique et de températures élevées avec des délais de 10 jours, et une certaine compétence jusqu'à 18 jours. Les impacts de cet événement ont été catastrophiques. Les estimations indiquent qu'au moins 900 décès attribuables sont survenus en Colombie-Britannique, en WA et en OR, probablement l'événement météorologique le plus meurtrier de l'histoire du Canada1. La chaleur a contribué à la mortalité massive de la vie marine, à la réduction des rendements des cultures et des fruits, aux inondations des rivières dues à la fonte rapide des neiges et des glaciers et à une augmentation rapide des incendies de forêt, ces derniers contribuant à des glissements de terrain dévastateurs dans les mois qui ont suivi.
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Oui, je ne suis pas étonné. Depuis que je travaille sur la capture du CO2 (on sait faire depuis longtemps dans la pétrochimie, c'est un cas d'ecole de genie chimique), le devenir du CO2 est une grosse impasse économique (ça coute cher de le capter) et c'est une molécule inerte dont on ne sait que faire. Il y a très peu d'utilisation possible et le transformer en autre chose (carburant par exemple) nécessite beaucoup beaucoup d'énergie. C'est une évidence scientifique (thermodynamique plus exactement). Bref, c'est économiquement inintéressant et finalement le jour où ce sera intéressant à cause d'une crise quelconque, les entreprises n'auront pas les moyens de faire les efforts nécessaires. C'est ce qu'il s'est passé avec le marché carbone. Je vois le CO2 comme un déchet ultime (comme d'autres) des activités humaines; déchet qu'il ne vaut mieux ne pas produire.
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9a vient de sortir dans Nature https://www.nature.com/articles/s41586-022-04959-9 Emerging signals of declining forest resilience under climate change Nouveaux signaux de déclin de la résilience des forêts face au changement climatique traduction goolesque: "Les écosystèmes forestiers dépendent de leur capacité à résister aux perturbations naturelles et anthropiques (c'est-à-dire leur résilience) et à s'en remettre. Les preuves expérimentales d'augmentations soudaines de la mortalité des arbres soulèvent des inquiétudes quant à la variation de la résilience des forêts, mais on sait peu de choses sur la façon dont elle évolue en réponse au changement climatique. Ici, nous intégrons des indices de végétation par satellite à l'apprentissage automatique pour montrer comment la résilience des forêts, quantifiée en termes d'indicateurs critiques de ralentissement, a changé au cours de la période 2000-2020. Nous montrons que les forêts tropicales, arides et tempérées connaissent une baisse significative de leur résilience, probablement liée à l'augmentation des limitations en eau et à la variabilité climatique. En revanche, les forêts boréales présentent des modèles locaux divergents avec une tendance moyenne à la hausse de la résilience, bénéficiant probablement du réchauffement et de la fertilisation par le CO2, ce qui peut compenser les effets néfastes du changement climatique. Ces modèles apparaissent de manière constante dans les forêts gérées et intactes, corroborant l'existence de facteurs climatiques communs à grande échelle. Les réductions de la résilience sont statistiquement liées à des déclins abrupts de la productivité primaire des forêts, qui se produisent en réponse à une dérive lente vers un seuil de résilience critique. Environ 23 % des forêts intactes non perturbées, correspondant à 3,32 Pg C de productivité primaire brute, ont déjà atteint un seuil critique et connaissent une nouvelle dégradation de leur résilience. Ensemble, ces signaux révèlent un déclin généralisé de la capacité des forêts à résister aux perturbations qui devraient être prises en compte dans la conception des plans d'atténuation et d'adaptation basés sur les terres." Bref, les forêts se portent de moins en moins bien avec le réchauffement climatique. Dans le même ordre d'idée, l'impact des canicules sur nos cultures ou élevages avec Serge Zaka: https://labs.itk.fr/2022/07/11/canicule-de-juillet-2022-quels-impacts-sur-nos-cultures-ou-elevages/
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il te faut discuter avec des sociologues et des philosophe. Avoir plus, c'est de l'extractivisme. écouter Klein qui parle de la notion de progrès dans différentes vidéos.
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sisi, c'est pris en compte dans ces études et simulations. A lire en détail.
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Bilan carbone voiture électrique / thermique Une appli en ligne pour faire mumuse :https://climobil.connecting-project.lu/?batteryLifetime=160000&batteryCapacity=30&greenhouseGas=65&electricCarRange=250&carbonElectricityMix=105&greenhouseBattery=30&greenhouseWTT=25&greenhouseTTW=150&batteryPenalty=0.9&annualMileage=20000&ICECurb=1551&ECurb=1977&NEDCpenalty=0.39&decarbonization=0 208/e208 : moins de 20000 km pour que l’électrique émette moins de CO2 que la thermique. 30% du CO2 thermique sur 160000 km (durée garantie de la batterie); 20% du thermique sur 300000 km (reference Tesla, -10% de capacité pour 200000 miles). D'autres études ici et là de 2021 et 2022.
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ce qu'en disent les guides de haute montagne de chamonix : https://www.chamonix-guides.com/sites/default/files/brochures/2021/Guides-et-Climat-compresse.pdf tres riches comme information et illustration de nombreuses courses classiques disparaissent : fonte de permafrost et éboulement massif, disparition de glacier ... les courses deviennent trop dangereuses.
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et oui, tout comme le risque sécheresse mis sur le dos des centrales nucléaires. Il y a tout de même un truc que les différents acteurs doivent se mettre dans la tête: les événements extrêmes (sécheresse, inondation, orage, ...) seront plus nombreux et plus forts. D'autant plus forts et nombreux que nous ne faisons rien. Comme toute technologie a ses forces et ses faiblesses, ce peut être très problématique : les éoliennes craignent les tempêtes (mais on peut les mettre en protection sans production), les PV la grêle (on met des couvercles sur x milliers (millions) de m2), le nucléaire l'absence d'eau (sauf les centrales mis au niveau de mer) etc etc. Quand tu as différents risques, le meilleur moyen d'éviter de se retrouver complétement démunis est d'avoir différentes sources de production. La probabilité que tous les risques arrivent en même temps sur tous les moyens de production est fortement diminué. On retrouve cela dans les cultures raisonnées: des champs plus petits avec des plantations variés pour qu'un prédateur ou maladie ne supprime pas toute une production. Bref, un pluralisme est plus résilient vis à vis des risques que l'unicité.
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Migration Climatique des Villes ou comment Toulouse va migrer à Dalbu Australie sans bouger en 2040-2060. puis en 2081-2100 au Texas à coté de San Antonio: L'explorateur du changement climatique par l'INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture) : https://www.ccexplorer.eu/ fini les champs de maïs ou de blé! Paris en classe Business as Usual! Direction l'Australie!
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Camille Parmesan, spécialiste de la biodiversité, à propos de la nécessité de ne pas dépasser les +2 degré.
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Conférence de Cassou aux assises de la recherche en ingénierie. http://asri2022-toulouse.fr/fr/index.html La conférence devrait être disponible sur le web par la suite.
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Normalement, tu n'en as pas besoin. Le miroir primaire est posé sur son support et il y a des petites pattes pour le retenir si j'avais tu as envie de regarder le sol! Sans risque pour ton miroir (bien sûr le lancer de télescope est interdit). Le miroir primaire doit être libre de bouger (dilatation). Par acquis de conscience, j'ai mis des morceaux de papier sur le coté qu'il ne glisse pas mais bon, je ne suis pas sûr que ce soit utile).
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Bonjour, Un problème de miroir primaire contraint qui se corrige en libérant le miroir primaire. Deviser les vis bloquant le miroir pour pouvoir passer une feuille à cigarette entre les pattes et le miroir. Bien entendu, il faut sortir le primaire du tube en faisant attention .
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Et oui ! 4! c'est vraiment pas beaucoup !
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« En 1905, la moitié du parc automobile mondial était électrique » En substance, la chronique (faite d'après l'article publié dans nature energy) indique que la voiture électrique était appréciée pour sa fiabilité, sa propreté, son silence, sa vitesse... et particulièrement bien adaptée en ville. Les lobby pétroliers (déjà) étaient impliqués dans la prédominance de la voiture thermique qui a défavorisé le développement des réseaux électriques par les États; en particulier aux Etats Unis qui ont eu un réseau électrique tardivement. https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/06/22/en-1905-la-moitie-du-parc-automobile-mondial-etait-electrique_6131549_3232.html L'article source est là : The role of energy infrastructure in shaping early adoption of electric and gasoline cars. https://www.nature.com/articles/s41560-021-00898-3
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Canicule... risque de mort des animaux d'élevage en France. Boutade on Finalement, la réduction de la consommation va se faire d'elle même faute de combatant. Boutade off
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A écouter ! Entre autre: - les constats des évolutions des différents systèmes où les réchauffements climatiques n'est qu'un symptôme des déséquilibres créés par l'homme. Il y est aussi questions des limites de notre système terre/société: limites en quantité / limite en flux de matière / d'énergie en relation avec les évolutions des prix. Tout ceci avec à l’appui des études d'autres personnes (chercheurs) où d'information issues du monde économiques. - De manière intéressant, il y a la définition d'une société durable du point de vue de l'économiste. La durabilité du point de vue économique est très loin de ce qu'on imagine, en relation par exemple avec l'environnement. De même, la définition d'un circuit court qui peut ne pas être lié à la distance. il est question de résilience socio-écologique, de relocalisation, de "rebiodiversification" pour in fine être une question de sécurité et d'indépendance. Il est question des acteurs et de ce que nous pouvons faire à notre échelle.
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La société zoologique de Londres a publié un article en ligne traçant l’évolution d'un Indice Planète Vivante. "En gros", cet indice trace l'évolution des populations des populations d'animaux, soit globalement, soit par type d'animaux ou par espèce. Le résultat est assez simple à comprendre : entre les années 1970 et aujourd'hui, la baisse en moyenne de 68% Cela concerne toutes les régions du monde : A lire ici : https://www.zsl.org/blogs/science/the-living-planet-index--data-analysis-clusters-and-biodiversity-loss Des publications à lire ici : https://livingplanetindex.org/publications Des statistiques ici : http://stats.livingplanetindex.org/
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Oui, la puissance de l'eolienne est directement relié au vent au sol et donc à la rugosité de la surface au sol. Une eolienne a besoin de vent réguliers, non turbulent, relativement fort (mais pas trop). Avec ces critères, il n'y a pas mieux que la mer. ... On peut regarder le bilan des morts par source d'energie (Jancovici en a fait un dans son cours dec l'ecole des mines). Les énergies fossiles sont de très très loin devant... et le nucléaire très peu.
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Hum !!! Sauf que tu ne peux pas mettre une eolienne juste à côté d'une eolienne comme des épis de blé. Les eoliennes, pour des questions de rendement, doivent être éloignes, de mémoire, de 3 à 4 fois le diamètre de l'eolienne (et le diamètre fait la puissance). En terme de densité énergétique, c'est donc la surface totale occupée par le champs d'éolienne qu'il faut prendre en compte. Là, il n'y a pas photo. C'est de mémoire deux ordres de grandeurs en faveur du nucléaire sur la densité énergétique. En cherchant un peu, on trouve qu'il n'y a pas mieux (et de loin) comme source d'énergie sur le critère de la densité énergétique. Après, il serait absurde de se passer d'une source d'énergie très decarboné à associer à une sourcenon intermittent. Du point de vue du CO2 émis, la meilleure association est avec le nucléaire puisque le gaz naturel fossile est un fort émetteur. On peut utiliser du biogaz mais si il est produit strictement à partir des déchets vegetaux, il n'y en a (largement) pas assez. Cela conduite à produire du biogaz à partir de culture faites pour cela ce qui est absurde... 2 Tonnes /an/personnes. Les services publics doivent, comme les entreprises, se decarboner. Des exemples récents montrent qu'en l'absence de depollution, les locaux neufs sont... déjà pollués par la pollution des sols... Ils sont alors inutilisables parce que les personnes tombent malades, intoxiqués. Absurde, non ? Dépolluer est nécessaire ! Ce serait bien d'éviter de faire les shadocks... Polluer (facile, pas cher)... Dépolluer (difficile, cher)
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De la dynamique des systèmes: interaction entre l'anthroposhere et le système terre. Très intéressant mais il faut avoir un background scientifique/mathématique pour bien comprendre. Cela dit, il ne fait pas de math. C'est un discourd intelligible.
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Pour autant, cela ne rends pas sa fonction primaire au sol. Ce n'est pas pour rien que l'on peut repérer les sites archéologiques regardant les différences de pousses de la végétation juste parce que le sol est devenu imperméable Araser ne fait que cacher la misère.
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C'est vrai que les champs de blé (ou d'autres plantes) grandissent facilement sur des sols bétonnés. J'en suis moins sûr pour les sols goudronnés. Le changement d'utilisation des sols EST un gros facteur de l'empreinte carbone des hommes. C'est un des facteurs qui font que la viande est un gros émetteur de CO2. De fait, l'artificialisation des sols est une atteinte à l'environnement : https://www.ecologie.gouv.fr/artificialisation-des-sols
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L'aversion au changement d'un peu tout le monde. A un niveau individuel, certains changent leur comportement comme pour l'alimentation ou les déplacements parce que cela leur est accessible mais ils n'ont pas toujours le choix (transport par exemple ou la nourriture). C'est beaucoup plus difficile lorsque cela concerne des systèmes de personnes (sociétés, communautés, pays, ...) qui ont connu qu'une forme de réussite (libéralisme avec un critère majeur, PIB ou €/$) ET qui sont interdépendants. Le changement demandé et nécessaire et profond. Changement de société où la croissance ne devrait plus être recherchée tout comme une évaluation de la réussite uniquement sous une évaluation financière. ... etc etc. Il y a une forme de révolution de société dans le fond mais aussi une révolution mental des individus dans toutes les "classes" de la société : accepter que tout ce que l'on a vécu, connu ou connait soit remis en cause parce que maitriser les émissions carbones passent d'abord par la limitation de la consommation d'énergie dans toutes ses formes pour pouvoir remplacer les énergies fossiles. Cette révolution mentale me semble nécessaire pour que les décideurs (au sens large, politique, sociétés, etc...) produisent les lois, les modes de consommation, les produits (et leur intensité de production/ consommation) qui permettent d'atteindre les objectifs de réduction ET que les individus acceptent de suivre les lois, choisissent les modes de consommations, les produits tout en réduisant leur consommation. Cette révolution mentale ne sera pas faite tant qu'une majorité de personne (sinon plus) ne soit pas consciente des problèmes que génèrent la société actuelle au travers de l'impact du réchauffement climatiques et des différentes pollutions générant une perte de la biodiversité. Ce monde actuel nous prépare à un monde peu ou pas désirable bien que l'actuel semble désirable. Le business as usual nous prépare en France à ~160 jour par an au delà des 40 ou50°C. 1/2 année à nous planquer pour survivre... ce n'est pas désirable me semble t il! (sans parler des migrants qui iront où ce sera juste vivable!)
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Tout comme Exxon ! https://www.courrierinternational.com/article/changement-climatique-exxon-trente-ans-de-mensonges