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ursus

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Tout ce qui a été posté par ursus

  1. Défricher en brulant... parce que cela coute peu cher et c'est rapide. Three  Decades  of  Climate Mitigation:  Why  Haven’t We  Bent  the  Global Emissions  Curve? Un article se penchant sur le "pourquoi rien n'avance" : " Despite three decades of political efforts and a wealth of research on the causes and catastrophic impacts of climate change, global carbon dioxide emissions have continued to rise and are 60% higher today than they were in 1990. Exploring this rise through nine thematic lenses—covering issues of climate governance, the fossil fuel industry, geopolitics, economics, mitigation modeling, energy systems, inequity, lifestyles, and social imaginaries—draws out multifaceted reasons for our collective failure to bend the global emissions curve. However, a common thread that emerges across the reviewed literature is the central role of power, manifest in many forms, from a dogmatic political-economic hegemony and influential vested interests to narrow techno-economic mindsets and ideologies of control. Synthesizing the various impediments to mitigation reveals how delivering on the commitments enshrined in the Paris Agreement now requires an urgent and unprecedented transformation away from today’s carbon- and energy-intensive development paradigm." "Malgré trois décennies d'efforts politiques et de nombreuses recherches sur les causes et les impacts catastrophiques du changement climatique, les émissions mondiales de dioxyde de carbone ont continué d'augmenter et sont 60 % plus élevées aujourd'hui qu'elles ne l'étaient en 1990. l’Exploration de cette augmentation à travers neuf points de vue thématiques, couvrant les questions de gouvernance climatique, l'industrie des combustibles fossiles, la géopolitique, l'économie, la modélisation de l'atténuation, les systèmes énergétiques, les inégalités, les modes de vie et les imaginaires sociaux - met en évidence les raisons multiples de notre échec collectif à faire fléchir la courbe des émissions mondiales. Cependant, un fil conducteur qui émerge dans la littérature examinée est le rôle central du pouvoir, qui se manifeste sous de nombreuses formes, allant d'une hégémonie politico-économique dogmatique et d'intérêts acquis influents à des mentalités techno-économiques et des idéologies de contrôle étroites. La synthèse des divers obstacles à l'atténuation révèle à quel point le respect des engagements inscrits dans l'Accord de Paris nécessite désormais une transformation urgente et sans précédent du paradigme actuel de développement à forte intensité de carbone et d'énergie." Un doc sur "Comment les industries polluantes désinforment les personnes pour pouvoir continuer leur business ?". Il est question aussi de réchauffement climatique avec Exxon par exemple... qui conduit les personnes à ne pas croire à celui ci (1/2 aux USA).
  2. Vive le Beaufort ! Je vais m'en reprendre un bout!
  3. Le bilan net des végétaux cultivés ne peut pas être nul. tu as besoin d'engrais et de phytosanitaires, d'énergie pour faire avancer les tracteurs, d'énergie pour le transport pour approvisionner les consommateurs, des machines et des batiments. Ce sont ces activités qui émettent du CO2 anthropogénique.
  4. C'est ce que je me pose comme question mais tout dépend de la taille de la ferme montagnarde... comment les vaches sont nourris en hiver. Je pense qu'il y a peu de fermes qui ont suffisamment fait de foins l'été pour nourrir les vaches l'hiver. Quelle est alors la nourriture donnée et sa provenance.
  5. Sisi, c'est dans un précédent graohique que je remets là. Viande de bœuf 60 kg de CO2/kg de viande Fromage 21 kg de CO2/kg de fromage. Vainqueur le fromage qui est lui même nettement battu par le poisson ou les légumes. même chose pour 100g de protéine. 49.8 kg (boeuf) contre 11 kg (fromage) pour 0.8 kg pour les légumineuses. Effectivement, l'administration (comme les entreprises) doit réduire aussi son empreinte carbone. (De l’intérieur) il y a des formations Fresque du Climat et atelier 2Tonnes qui sont faites. C'est la première étape. Remarquez que cela peut venir en contradiction avec les attentes des usagés de l'administration...
  6. La réponse est là: https://www.nature.com/articles/s41586-022-04629-w C'est l'effet de phénomènes non linéaires qui ne sont pas étonnants vu l'implication des différents aspects liés à la production de viande de bœuf dans un environnement mondialisé. On imagine souvent l'élevage des bœufs comme les vaches qui se baladent tranquillement dans les prés, se nourrissant d'herbes bien vertes. La production de viande en quantité industrielle, permettant des prix bas, impose de nourrir les animaux, été COMME HIVER, avec des apports alimentaires autres que de l'herbe verte: soja, maïs etc. Les impacts sont également liés à ces cultures qui nécessitent de la déforestation par incendie des forets et de l'engrais qui émet du N2O, autre GES. De même beaucoup de vaches impliquent beaucoup de rots (de vache) donc d'émission de CH4. Le transport (carboné) est également à prendre en compte.
  7. ursus

    SOS EQ6

    Pour l'utilisation du viseur polaire, il faut probablement que tu commences par tourner l'axe Dec pour que le trou, prévu sur l'axe Dec pour cela, te permette de voir la polaire. Cela dit, on peut lors du remontage, faire en sorte que le trou soit déjà bien positionné. Pour les moteurs qui tournent à la place de l' autre, c'est que leur branchement est inversé. Cela prends 5 min de le faire.
  8. Pô pô pô... ... nouvelle lune le lundi... Je dis rien...
  9. la fuite en avant sans être capable de penser autrement.
  10. Mon observation tiens juste compte de faits de ce qu'est le réchauffement climatique et de ces origines anthropiques. Je comprend TRES bien le contexte de nos sociétés et que notre manière de vivre n'est pas compatible (ce sont les faits) avec ce qui est nécessaire de faire pour éviter un réchauffement plus important. Tu peux argumenter que l'aviation est mieux que la voiture ou que tu ne peux pas faire autrement (et je ne te le reproche pas). Ça ne changera rien aux faits que les émissions de CO2 sont trop grandes pour ne pas avoir une trajectoire incompatible avec la vie actuelle. Seules les émissions totales comptent : émission par unité x utilisation (ie unités consommées). Cela induit nécessairement une dissonance cognitive : Je sais ce qu'il faudrait faire ou je le comprends MAIS ma vie personnelle / professionnelle, qui m'est nécessaire, vient contredire ce que je sais. Les actes ne sont pas en cohérence avec ce qu'on sait que l'on doit faire. Dans mon cas, prendre l'avion pour aller faire des conférences ou échanger avec des chercheurs étrangers fait partie de mon métier, voir de l'évaluation de ma carrière MAIS c'est juste incompatible avec le fait que je ne dois pas dépasser 2 Tonnes de CO2/an. Ne pas prendre l'avion me permet de diminuer ma dissonance cognitive en mettant en accord mes actes à ma pensée. C'est un choix personnel, de conscience, bien que je pense que chacun devrait le faire. Cette dissonance cognitive, je l'observe chez toutes les personnes qui ont compris : - ce qu'est le réchauffement climatique, son origine et ses conséquences graves et inéluctables. - ce qu'est leur bilan de GES / carbone et d'où il provient (le triptyque Déplacement, Alimentation, maison en premier) - de l'implication de changement de mode de vie à un niveau individuel ET collectif.
  11. Elle ressemble bien à la mienne...qui est plus grande, avec plein de pâquerettes et des orchidées sauvages qui fleurissent!
  12. Tu devrais regarder sur maps ou geoportail. Tu aurais peut être la surprise de voir ta pelouse non arrosée mais rustique plus verte que celle de tes voisins en plein été. Un ingénieur agronome nous avait conseillé de ne pas arroser la pelouse pour forcer les plantes à aller chercher l'eau où elle se trouvait. Les plantes ont alors des racines plus profondes et sont donc plus résistante à la sécheresse. A l'inverse, arroser conduit à des racines superficielles... il est alors nécessaire d'arroser régulièrement pour ne pas avoir un jaunissement à la moindre sécheresse.
  13. Juste parce que l'objectif pour avoir un monde viable, c'est 2tonnes de CO2/personne/an. Un vol en avion te plombe tout de suite tes 2 tonnes. La voiture thermique c'est équivalent en terme d'émission de GES (Pour l'avion faut aussi compter les chemtrails qui, selon mes dernières lectures, font presque doubler l'impact climatique). Si il y a un delta, ce n'est pas significatif quand tu dois respecter cet objectif. Alors le train pour aller à Paris est largeeeemennt justifié. Le temps que tu mets de centre à centre n'est pas si différents. Par exemple, un Toulouse Paris - Orly, nécessite encore 3/4 h à 1 h pour aller Paris même (durée de vol 1h). Tu mets certes plus de temps total en train mais ce n'est certainement pas l'écart que les gens pensent. Faut juste être honnête et prendre en compte le temps total mis. Bref, si tu souhaites limiter ton impact climatique et atteindre les 2tonnes de CO2/an/pers, l'avion n'est pas possible actuellement. Juste une logique concrète d'application des faits. de facto, cela implique des changements profonds de mode de vie. Tu peux faire ton bilan carbone pour voir. Il y en a plein sur les toiles plus ou moins précis. Prenant en compte plus ou moins de choses. Celui ci est pas mal : https://nosgestesclimat.fr/simulateur/bilan bien que j'ai un petit doute sur l'application à l'international du fait de l'électricité très décarbonée de la France. Bref, discuter de ce qui peut être fait, doit être fait ou comparer l'un et l'autre sans faire de quantification des usages ne permet pas de vraiment en discuter. Par exemple, un NY- Paris en avion (de fait, le train et la voiture sont exclus), du fait des distances et des émissions de l'avion par km, c'est 2,5 tonnes: Touché coulé l'objectif en 1 voyage. https://bonpote.com/pourquoi-arreter-lavion-ne-devrait-plus-etre-un-debat/ Bref quantifier, quantifier et quantifier par rapport à l'objectif et après, on discute si il reste à discuter. Dans bien des cas, il n'y a pas photo sur les faits.
  14. C'est à dire. Tu penses qu'on ira chercher du minerai sur la lune sur Mars??? ben compte l'énergie nécessaire pour cela.
  15. C'est un système fermé du point de vue matière Le "assez d'énergie", c'est mettre Paris en bouteille. La quantification des flux d'énergie nécessaire est indispensable. Le soleil ne fait parvenir que environ 1000 W/m2 et à moins de recouvrir la terre de panneaux, on ne peux capter qu'une petite partie du flux d'énergie solaire. Donc on peut recycler la matière mais cela a de nombreuses limites : - tu ne recycles jamais à 100% et il reste des déchets. - augmenter le taux de recyclage enduit une augmentation des quantités d'énergies (de manière exponentielle dirait l'autre) - ça induit inévitablement la demande en énergie qui dont la disponibilité sera réduit - ça se traduit par une augmentation des prix ET de la matière ET de l'énergie.
  16. ça pue l'utopie et l'incompréhension du problème et de ce qu'est l'énergie et les limites d'un système fermé et oui!
  17. Il est vrai que de se prendre des énormes baffes fait vite comprendre la nécessité de changer, de comprendre pourquoi il faut le faire (même si pleins d'autres personnes te le disait). Comprendre qu'on a failli mourir à cause de soi et/ou que cela aurait été si simple de ne pas se mettre en danger permet de faire des changements drastiques du jour au lendemain. L'accident dont j'ai survécu, m'a fait complétement changé ma manière de conduire... L'incident est vite arrivé, l'accident encore plus. Les autres filent, me doublent, arrivent premiers dans les bouchons ou au stop, surconsomme leur carburant... pourtant ils mettent autant de temps que moi ou à peine si peu moins. Du jour au lendemain, j'ai arrêté de prendre l'avion pourtant voler me fait rêver et puis c'est joli un avion (bien que la nature dans son ensemble soi plus jolie sinon il n'y aurait pas autant de tourismes orientés belles plages et belles montagnes). Un objectif de 2 Tonnes de CO2/personne / an, c'est 6 voyages AR Toulouse / Paris, 1 AR Toulouse / japon sans rien faire d'autres. Pour Paris, c'est plus de 400 voyages AR en TGV... Pas de train simple pour le Japon. Un voyage AR serait l'aventure d'une vie. Les changements rapides sont possibles. Les personnes doivent comprendre pourquoi leur action est indispensable (par exe, les 30 °C en mai ne sont pas de bonnes augures) ET comprendre les biais cognitifs dont ils sont victimes à leur insu. L'accident de Charpy ou le mien sont aussi issus des biais cognitifs. "Ouais, ils racontent que la vitesse c'est pas bien ou que les autres font des erreurs mais moi je maitrise. ils me resteras quelques dixièmes de secondes pour réagir" alors que dans la réalité, tu ne conduis que par anticipation et que tes délais de réaction sont de l'ordre de la seconde et plus (la science la montré et remontré. Le cerveau à l'étranger faculté à s'autojustifier, à se donner raison même si objectivement il a tort. S'interroger sur ses propres biais et prendre conscience de tous les biais me semble aussi important de s'éduquer à ce qu'est le changement climatique et les actions à mener pour éviter la catastrophe. Ce matin, j'ai entendu une personne qui, a propos, des fortes chaleurs de ces jours, m'a dit "C'est le changement climatique, on y peut rien" alors qu'il est nécessaire de passer à l'action et de changer de vie rapidement. Elle est juste la grenouille dans la casserole " jusqu'ici tout va bien".
  18. La température continuerait à monter à cause de l'inertie d'une masse gigantesque que sont les océans et l'atmosphère AVANT qu'elle ne redescende au niveau d'avant 1900. Comprendre aussi que si on ne les arrête pas, la température continuerai à monter avec une divergence possible.
  19. Pour fixer les idées, 2000 km en 106 thermique, c'est 327 kg de CO2 sur le 2000 kg /an qui sont l'objectif pour un monde neutre en carbone. Si tu as le temps alors fait le en bateau à voile. (Cela dit, ce pourrait être sympa de le faire avec un voilier de course)
  20. Tant que la pensée sera limitée par un apriori "écolo", ne pas trop voir restera une forme de déni. C'est à peu près ce que dit le fondateur de Vert : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6929326975740211200/ "Nous, journalistes et médias qui parlons d'écologie, on nous accuse souvent d’être « orientés », « politisés », voire « militants » quand nous racontons l’inaction de l’exécutif sur le climat et le vivant. Un grand classique. Mais vous savez qui d'autre dit exactement la même chose que nous ? 👉 La cour de justice de l'Union européenne : https://lnkd.in/e3WzSmdz 👉 Le Conseil d’Etat : https://lnkd.in/epvWisRx Et pas qu'une fois : https://lnkd.in/er5bjJvu 👉 Le tribunal administratif de Paris : https://lnkd.in/edQEzmPJ 👉 Plusieurs institutions mises sur pied par Emmanuel Macron lui-même, comme la convention citoyenne pour le climat : https://lnkd.in/ecrcijKF 👉 … ou le Haut-conseil pour le climat : https://lnkd.in/exmtX67h Et pas qu'une fois : https://lnkd.in/e64zFsmn 👉 L’autorité environnementale (c'est tout frais) : https://lnkd.in/es8Zg2eE 👉 À peu près 100% des ONG spécialistes du sujet https://lnkd.in/eTReyC8j 👉 Ou encore, la Commission européenne (le comble) : https://lnkd.in/ep3tcpdg L'écologie, c'est de la politique. L'inaction de l'exécutif aussi. Et ce n'est pas être « politisé » que de le dire alors que nous nous faisons simplement le relai des scientifiques, ONG et institutions. La question, c'est plutôt : qui ne critique pas le gouvernement aujourd'hui ?" Et pourtant, les bases scientifiques montrent que les politiques et les citoyens doivent évoluer pour vivre dans un monde viable, humainement viable. A plus de 40°C, les indiens et Pakistanais survivent, et non vivent, en ce moment. Ces 40°C nous les auront en France si rien n'est fait. Les deux mois d'été seront des mois de survie. Ces chaleurs s'accompagneront de sécheresse. Sans eau, point de récoltes et d'alimentation, rien de peu cher... En mai, on est déjà inquiet pour les récoltes en France vu la sécheresse en cours sur le nord de la France (eh, du point de vue Toulousain, c'est à dire à partir de Montauban) Bref, voir l'autre coté du gouffre, c'est aussi voir ce qui nous guettent en restant du même coté... et c'est scientifiquement et humainement pas désirable !
  21. C'est justement ce que ne comprennent les observateurs étrangers. https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/05/05/vu-de-l-etranger-le-paradoxe-des-passions-tristes-francaises_6124811_823448.html#xtor=AL-32280270-[default]-[ios]
  22. "Je pensais que le top des problèmes environnementaux était la perte de biodiversité, l'écroulement des écosystèmes et le changement climatique. Je pensais que 30 ans de bonne science permettrait de régler ces problèmes. Mais j'avais tord. Le top des problèmes environnementaux est l'égoïsme, l'avidité et l'apathie... ... et traiter avec ceux là nécessite une transformation culturelle et spirituelle. " Gus Speth Lire aussi le PTEF du Shift Project qui est aussi une voie présentée par des personnes lambda ou des entrepreneurs conscients de la nécessité de faire évoluer notre société..
  23. Plutôt que de rester dans le déni ou la résistance, peut être faut il chercher et voir ce qu'il y a d’attrayant de l'autre coté du fossé? C'est ce que te dis la figure. Peut être faut il comprendre ce qu'il y a de catastrophique en restant du coté gauche. Les moteurs peuvent aussi bien pousser que tirer... Un peu de science dans ce monde de brutes: une conférence faite par des astronomes et climatologues du labo1.5 et présentant le réchauffement climatique https://tube.nuagelibre.fr/videos/watch/7587e928-8dfa-42a5-9c8e-7062d7e422e1
  24. Eh oui! J'ai découvert cela en discutant avec un chercheur allemand qui travaillait sur les lacs pyrénéens. Je suis tombé sur le cul quand il m'a dit qu'on trouvait des pesticides et des medicaments dans les eaux des lacs. On se dirait comme cela que l'eau est pure sans trace de produits chimiques repandus dans les plaines. La raison est toute simple. Les produits epandus dans les plaines s'evaporent et retombent dans les lacs avec la pluies... Très loins des discours des fabricants indiquant que les produits sont pas persistant. Les médicaments, ce sont les animaux d'élevages qui les amènent. Traités l'hiverd en étable, ils les rejettent quand ils montent dans les alpages.. Bon, les hommes malades traités aux antibiotiques en rejettent aussi... Idem pour les hormones prises pour reguler la procréation ou autres maladies. Et oui. Les celebres courbes de la conduite du changement.
  25. Sur le fond, il y a plein de bonnes idées en particulier l'altruisme et la nécessité d'agir ensemble, à l'échelle locale, régionale et mondiale (c'est le sens du dernier rapport du GIEC). Il y a une erreur fondamentale dans ton raisonnement sur le CO2: " donc ce servir du co2 pour faire de l’énergie permettrait de stabiliser la courbe de co2 " Le CO2 est une forme de carbone qui a perdu son énergie (chimique) lors de la combustion d'une matière carboné. Typiquement, quand tu brules de l'essence, tu transformes, de manière spontanée, l'énergie chimique contenu dans l'essence en énergie thermique qui te sert, au choix, à faire fonctionner ton moteur de voiture, à chauffer ta maison. (C'est le premier principe de la thermodynamique). Faire l'inverse, c'est à dire transformer le CO2 en essence (ou tout autre forme d'énergie) implique de rendre l'énergie thermique pour la convertir en essence (Tu dois payer pour racheter ce que tu as utilisé). A minima, tu dois fournir autant d'énergie thermique que tu en as utilisé pour faire avancer ta voiture, chauffer ta maison... c'est déjà un problème. Les choses étant mal faites, tu auras une pénalité. Pratiquement, tu devras rendre plus (beaucoup plus) d'énergie thermique que tu en as utilisé. (C'est le second principe de la thermodynamique qui te dis cela). Globalement, tu travailles à (largement) à perte. Un cycle vertueux de recyclage du CO2 est (scientifiquement) utopique. On peut toujours dire que ces deux principes de la thermo sont de la m... Ce sont ces principes qui ont permis du truc aussi simple qu'utile que sont les moteurs thermiques ou les réfrigérateurs, congélateurs et autres congélateurs. Bref, le CO2 est un déchet "ultime" dans le sens où on n'en as pas d'utilité (ou de manière négligeable comme pour les bulles des sodas). Une dernière chose sur le CO2, les émissions de CO2 et des autres gaz à effet de serre (Méthane issu des fuites de l’exploitation des énergies fossiles ou des rots des vaches, de l'oxyde d'azote issu des engrais ... et des gaz fluorés utilisés comme réfrigérants ou gaz propulseurs) sont un effet de serre additionnel. Tu retires ses émissions humaines, tu retombes simplement sur l'effet de serre naturelle de la terre sans risque d'en retirer plus (tu as déjà les 3/4 de nos émissions à retirer, une sacrée marge. Cet élément m'incite à te conseiller de faire une Fresque du Climat pour bien comprendre ce qu'est le réchauffement climatique plutôt le dérèglement climatique. Comme tu le dis apprendre des autres fait progresser. Après, tu as raison de souligner que le CO2 est le reflet de notre besoin en énergie. Comprendre que notre société (ie occidentale) est basée sur l'utilisation massive de l'énergie: pour faire des engrais et se nourrir, pour se déplacer non pas plus vite mais plus loin, pour se chauffer en T shirt plutôt que de mettre un pull et pour certain pour des loisirs fortement émetteur de CO2 (cas extrême le tourisme spatial) A ma connaissance, les rendements agricoles ont déjà atteint (ou sont proches) de leur maximum. Les plantes, comme nous, ne grandissent pas à l'infini ni avec une croissance infini que tu les gaves (ie foie gras par exemple) . Un facteur 2 sur les rendements actuels me parait extrêmement optimiste. "Rendre autonome un pays ne passe pas par l argent , donne un poisson à un homme tu le nourris un jour , apprends lui a pêcher tu le nourris à vie 😉 " Force est de constater que le driver humain est d'en posséder plus, plus d'argent, plus de biens mais aussi plus de nourriture. Les maladies typiquement occidentales sont liés à la surconsommation de nourriture (diabète, maladies cardiovasculaires, ...) associé à beaucoup de gâchis alimentaires. Il y a là une grande marge de manœuvre. Ce driver humain à posséder plus est aussi une culture occidentale et un signe de réussite que l'on retrouve dans les publicités "belle voiture", "beau look", "belle maison" etc qui ne sont pas des besoins fondamentaux de l'Homme. Au fil des échanges, le glissement est de s'occuper des pays pauvres ou en voie de développement et le développement de technologie comme la pisciculture: La première chose à comprendre est que (de très très loin) le mode de vie occidental est celui qui génère le plus de GES et impact le plus l'environnement. Y a pas besoin de photo finish pour cela. S'occuper des pays pauvres sans s'occuper des émissions des pays occidentaux ne changera rien. La deuxième est de trouver des solutions qui s'attaquent vraiment au problème : supprimer les émissions de GES, et non de (se) détourner (du) le problème. La pisciculture nécessite de nourrir les poissons à partir ... de nourriture carnés (déchets divers carnés ou d'autres poissons que nous ne mangeons) pas. C'est un cycle très similaire à celui du bœuf, on produit de la nourriture pour nourrir le bœuf/poissons plutôt que de nourrir directement l'homme. Bref, on déplace le problème alors que réduire et changer nos consommations permet d'agir sur le problème et d'être en meilleur santé. Je te parle en connaissance de cause, mon repas, c'était Bœuf/patate avec des ennuis de santé. En évoluant sans arrêter complément la viande, ma santé est tout simplement plus bonne bien que mes collègues s'étonnent que je mange "si peu" malgré mes 194 cm. Il y a juste des pratiques culturelles qui méritent d'évoluer. Sinon tu as raison, c'est la connaissance qui fait évoluer la société.... encore faut il écouter ceux qui la produisent, en ayant en tête nos propres biais cognitifs dont le premier est "je crois ce que je vois", : ceux qui tire les sonnettes d'alarme depuis plus de 30 ans (et encore, première étude publié dans Nature avant 1900...), ceux qui ont quantifié les impacts y compris de leur alimentation, ceux qui utilisent une méthode (scientifique) sûre mais lente. Ah! faut aussi avoir en tête nos propres biais cognitifs dont le premier est "je crois ce que je vois"
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