Michel Boissel

Ça, c'est parce que tu n'as jamais suivi, avec un bon instrument bien réglé, l'évolution de belles protubérances, arches et filaments. Voir leur aspect évoluer de minute en minute est tout simplement fascinant. Après, c'est vrai que coté budget, ça coince…

J'y verrais bien un truc du genre oculaire de polariscope antique.

Ce tube est très bien construit ! Comme il est hexagonal, ça impliquait une araignée à trois branches (à moins que cela soit l'araignée qui ait imposé un tube hexagonal). Le secondaire est peut-être un Clavé.

C'est tout simple, une des cartes est faite pour Brest et l'autre pour Strasbourg !

Ce n'est en aucun cas un télescope de type P Bourge. Une chose est sûre, le constructeur de la fourche n'a jamais lu le CTA de Texereau et certainement pas un ouvrage de Bourge. La conception de la fourche est déplorable. C'est même ce qui est montré comme exemple à ne pas réaliser dans les ouvrages précités. Je le daterai davantage dans les années 50. Le choix d'un mécanisme d'horlogerie pour l'entrainement, semble le montrer. Dans les années 60, on aurait monté un petit moteur synchrone le remplaçant avantageusement et surtout bien plus simple mécaniquement à installer. À ce sujet, vous remarquerez le magnifique vibrateur que constitue le bras du poids du mécanisme d'horlogerie ! Une autre aberration mécanique… Je me demande, si au départ, le tube ne serait pas à l'origine celui d'un instrument plus ancien altazimutal d'un constructeur, que quelqu'un a cherché à monter en équatorial. Il nous faudrait plus de photos, comment est conçu le support du secondaire, est-ce un prisme ? La focale du primaire interpelle aussi : 1700 mm de focale pour un 200 de diamètre, cela ne ressemble pas à une optique de constructeur, mais plutôt à un miroir réalisé par un amateur. Quel est le type de verre, aluminure ou argenture ? Une autre bizarrerie : sur l'oculaire de 7 mm, il devrait y être inscrit 240 et non 230. Des photos plus détaillées nous apporteraient peut-être des réponses, car là, c'est vraiment énigmatique 🤔 ! En tout cas, vu sa conception, cet instrument devait être une horreur à l'utilisation. Si à l'origine, c'était un altazimutal, il aurait mieux fait de le rester…

Ça ne serait pas plutôt du sextette de Seyfert dont tu parles 😉 ?

C'est très simple à faire. Si tu suis les conseils énoncés plus haut, tu n'auras aucun problème. Sur le 30 mm que j'ai récupéré, non seulement un des doublets était à l'envers, mais l'ensemble était aussi à l'envers ! La photo ci-dessous montre bien l'ensemble dans le bon sens. Difficile de se planter…

Oui, c'est tout à fait ça. Plus on sera situé vers le sud-ouest, mieux ce sera, surtout pour l'émersion.

Il y a quand même un souci à utiliser Bételgeuse, c'est qu'elle n'est pas près d'exploser d'après cette étude : https://academic.oup.com/mnras/article/516/1/693/6651563?login=false#370849354

Bonjour, Ça ressemble vraiment à un mauvais remontage. Un des doublets doit être à l'envers (ou les deux !). Sur le 30 mm que j'ai récupéré, c'était le cas.

Le direct a commencé pour le survol lunaire :

Une idée comme ça : les manches télescopiques d'épuisette de piscine sont suffisamment longs, de diamètre approchant, anodisés et peu chers. Reste à trouver le bon diamètre, mais pour des essais, ça peut suffire…

Bien sûr ! Je ne suis pas bien réveillé ce matin ! Ça ne m'a même pas effleuré l'esprit !

En règle générale oui, mais pour une étoile comme Arcturus, ça devient sensible. Coordonnées d'Arcturus : - en 1900 : RA 14 h 11 min 05 s Dec +19° 42' 27" - en 2800 : RA 14 h 52 min 24 s Dec +15° 12' 57" - en 3700 : RA 15 h 34 min 14 s Dec +11° 19' 59" En 1800 ans, le cerf-volant du Bouvier s'est allongé de 8,5° quand même, ça n'est pas rien…

Si, si, absolument. Cela fonctionnerait, mais encore faut-il avoir sous la main une base de temps moyen fiable. Si le personnage en a une qui ne dérive pas trop, alors c'est tout à fait possible… Ou alors, posséder un instrument des passages pour se recaler.

Bonjour, Sur l'affichage de l'alimentation, on lit 24 V, en dessous la consommation en A, mais quid de la troisième ligne, celle du bas ?

Je me demande même, s'il n'y a pas l'utilisation d'un disque occulteur pour la planète ? Quand on voit comment Triton rayonne alors que son éclat est bien plus faible que Neptune…

Déclinaison de Polaris en 1900 : 88°46'29" En 2800 : 86°03'86" Sans un repère fixe bien identifié, l'écart me semble difficile à remarquer…

Je doute qu'un télescope conçu en 2800 utilise un viseur polaire réticulé… La mise en station se fera sans doute, automatiquement, sans intervention de l'humain.

S'il s'agit ici d'un vrai Cassegrain alors le primaire est parabolique comme sur un Newton et le secondaire est hyperbolique. Comme on voit les aigrettes de l'araignée, ce n'est pas un Schmidt-Cassegrain.

L'annonce a disparu, mais est revenue ce matin ! Toujours à 750 €, ça fait maintenant un bail qu'elle n'est pas redescendue à 650 €... Sinon, je voudrais qu'on m'explique comment un instrument de 40 mm qui grossit x10 et présente à ce grossissement un champ de 4,4° et à x300 (x 7,5 D quand même !) un champ de 2,1° ? Il doit être équipé d'un oculaire de 630° de champ, c'est la seule explication. On est vraiment des petits joueurs avec nos 100°. https://www.leboncoin.fr/jeux_jouets/2251733956.htm

Bonjour, Ce phénomène sera nettement plus facile à observer depuis Mercure. Toutes les bonnes conditions y seront réunies. Il fera nuit (pensez à vous protéger du froid et n'oubliez pas vos réserves d'oxygène), et un simple instrument de 100 à 150 mm suffira. Une fois la MES effectuée (attention, ce n'est pas Polaris qu'il faut prendre comme référence), pensez à régler votre vitesse de suivi à 58 jours 15 heures et 30 secondes. À x200, vous aurez aussi la Lune dans le champ. Début du phénomène… Par contre, depuis Mars, cette occultation sera quasiment impossible à observer, car noyée dans les lueurs du couchant. Il vaudrait mieux l'observer en plein jour et avec un gros instrument, mais ce sera difficile. Début de l'occultation vue depuis Mars, avec un très gros instrument…

J'ai trouvé aussi des choses dans la presse de l'époque : paru dans "La Croix" du 24 novembre 1889 Paru dans L’Univers, le 4 décembre 1884 :

J'ai eu dans mon atelier un Nadirus 12". Son propriétaire qui l'avait acheté neuf assez récemment, se plaignait qu'après démontage/remontage, la collimation était parfois complètement dans les choux. Pas une décollimation normale et logique après remontage, mais un déréglage vraiment énorme, entrainant une bonne perte de temps à tout réaligner. Le truc bien ch... quand on est professionnel et qu'on doit gérer un groupe. J'ai donc commencé par mesurer la longueur des tubes, et là, surprise ! Les tubes n'avaient pas la même longueur ! En fait, le tube le plus long faisait 4 mm de plus que le plus court, et il n'y en avait pas deux de la même longueur. J'ai ensuite mesuré la profondeur des logements dans lesquels les tubes se placent, et là, deuxième surprise ! Idem que les tubes, il n'y en avait pas deux de la même profondeur avec les mêmes écarts que les tubes. La solution a été, après mesures précises, de numéroter les tubes et de placer au fond des logements des rondelles d'épaisseur ad hoc pour obtenir un plan au niveau de la cage du secondaire. Ce n'est quand même pas normal d'avoir à effectuer ce genre de travail sur un télescope vendu comme étant d'une "finition soignée". Après ce travail effectué, il suffit maintenant de petites retouches pour le collimater après remontage. Il m'a aussi fallu recaler complètement le PO dont l'axe allait se perdre bien loin de l'axe optique…

Il me semble que le mécanisme d'entrainement a été rajouté à postériori. Il me parait surdimensionné et semble être issu d'une horloge de monument. Ça me parait du bricolage, mais du bricolage d'époque. Sinon, c'est un superbe instrument qui mérite bien une rénovation complète. Le réglage de la latitude est vraiment original.