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Moot

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Tout ce qui a été posté par Moot

  1. Moot

    les annonces de ouf

    Il y en a qui n'ont pas la Foi, pourtant, la description est on ne peut plus claire : Caractéristiques : 1. Télescope binoculaire de 30X60, parfaitement approprié à la hausse, revendiquant, sports de plein air, voyageant, etc. 2. Idéal pour la tournée et le tourisme, le concert vocal, le match de sport, les courses de chevaux, observer les oiseaux et les bêtes, camping, escalade, exploration, tir, pêche et admirer le paysage. 3. Avec la membrane rouge, effectivement amélioré la transmittance de la portée. 4. La conception de télescope binoculaire pliante et légère, économisant l'espace, en font un portable. 5. Avec une bande, facile à transporter, ajoute pour vous plus de commodité. 6. Avec un sac noir, durable et fournit une bonne protection pour la portée. Condition : 100% tout neuf et de haute qualité Grossissement : 10 fois Champ de vision: 126m / 1000m Distance la plus proche : 8m La couleur noire Dimensions : 10 x 7 x 3 cm Le forfait comprend : 1Pc télescope C'est donc un portable avec une bande et la membrane rouge pour la portée qui a une bonne protection et une transmittance améliorée, ça revendique, c'est donc idéal pour la tournée. C'est bien pour le concert vocal, mais s'il y a des instruments, il faut changer de modèle, c'est ainsi, il ne faut pas discuter. Simple, non ?
  2. Pourtant, une étude de grande ampleur, menée au États-Unis (projet "follow through") a montré que les méthodes dites "traditionnelles" donnaient les meilleurs résultats, y-compris pour le bien-être des élèves. Mais il y a longtemps que France-Cul n'est plus à un parti-pris idéologique près... https://orbisterraeconcordia.wordpress.com/2016/04/02/l-invraisemblable-imbroglio-des-sciences-de-leducation/?fbclid=IwAR2VbXfLfs4rL7qkjrPtHOQQ7Z6C6z4s5XntgbJMrPx4jiM9kSc7Z02G-6o#sdfootnote11sym "Loin d'être évident" : doux euphémisme. Quant à l'évidence du désastre, on s'en émeut un peu partout. Désolé pour le hors-sujet, mais ça me met hors de moi. De l'herbe et des cailloux ? C'est tombé dans la terre ?
  3. En fait, c'est 2 fois, mais comme la diagonale d'un pixel carré vaut pas loin de 1,5 fois son côté (racine de 2 = 1,4142136....), il faut faire 3 fois pour que ce soit respecté dans toutes les directions.
  4. Si Pix (et les autres logiciels de (pré-) traitement peuvent travailler avec des nombres négatifs, les convertisseurs analogique/numérique des caméras ne le peuvent pas. Quand le signal (une tension électrique) est en-dessous de zéro, en raison des fluctuations (bruit) inévitables, à la sortie du convertisseur, ça fait zéro tout rond (écrétage par le bas), et il est impossible de savoir "moins combien" c'était en réalité. Le décalage (offset in English) permet donc de ne pas perdre la partie négative du bruit, et rend plus facile l'évaluation de ce dernier.
  5. Pareil pour les miennes, trois fois plus âgées (achetées aux soldes du BHV début 2003, inutile de dire qu'elles devaient traîner depuis longtemps en vitrine vu leur prix). il se pourrait aussi que des vapeurs organiques, issues des produits ménagers, soient la cause du phénomène. Quoi qu'il en soit, les élastomères sont des matières à problèmes : les bracelets élastiques qui deviennent cassants, la mousse qui se transforme en truc gluant, le gainage qui devient poisseux.
  6. C'est précieux, c'est de la véritable poussière de collection.
  7. Moot

    astrophotoche

    Je ne crois pas, les journalistes sont dans l'ensemble plutôt ignares et prompts à faire des simplifications et généralisations abusives.
  8. Si c'est vissé, le mieux pour ne pas tout foutre en l'air est d'utiliser des "clés" à sangle de caoutchouc (il en faut deux). Et si possible, trouver au préalable de quoi dégripper le filetage.
  9. Une optique pour épiscope, sans aucun doute. Un épiscope, ça permettait de projeter l'image d'un objet opaque (par exemple, une page de livre), fortement éclairé. Les objectifs de ce type sont souvent des triplets (type Cooke-Taylor, à lentilles largement espacées). Celui-là a vraiment souffert, il est difficile de savoir si sous la saleté, le verre n'a pas été attaqué.
  10. Les taches sont dues à des poussières sur la vitre du capteur de la caméra, elles sont bien visibles à cause du rapport f/D élevé (on a la même chose en photo "classique" : plus on "ferme", plus les taches sont visibles). Si elles étaient sur l'objectif de la lunette, ça ne se verrait pas sur les images. L'araignée dans "L'étoile mystérieuse", c'est un phénomène impossible, ou alors elle aurait été dans le diaphragme de champ de l'oculaire !
  11. Il a déjà été constaté que de nuit, on n'avait pas tout à fait la même netteté visuelle que de jour et que les étoiles pouvaient paraître floues et ne devenir réellement nettes que si on portait des verres négatifs (pour corriger la myopie, donc) de faible "puissance", alors qu'en plein jour, on avait une vision impeccable. Mais l'article de S&T où j'ai lu cela (en 2005 ; je viens d'en trouver une copie autorisée sur le houaibe) disait que le seul moyen de connaître la "puissance" des verres était de faire des essais, avec de faibles valeurs (inférieures à 1,5 dioptries en valeur absolue). spectacles.pdf
  12. En principe, la monture T2, c'était un standard conçu aux temps héroïques par Tamron, un fabricant d'objectifs qui ne construisait pas de boîtiers, et qui a été utilisé par d'autres. La bague du même nom servait donc à adapter cette monture à la baïonnette (ou au pas de vis pour les M42) de l'appareil. La seule différence entre les bagues T et T2, c'est que la première est d'un seul bloc, alors que la seconde est en deux morceaux, ce qui permet un ajustement en rotation pour qu'une fois montée avec l'objectif, les bagues et leurs repères aient la bonne orientation. C'est censé être un pas de vis de 42 mm de diamètre au pas de 0,75 mm (le M42 des objectifs a un pas de 1mm), et avec 55 mm de distance entre la surface d'appui du filetage et le plan focal (ce que l'on appelle le tirage optique ; avec le M42, il est de 45,5 mm). Le tirage optique n'a pas grande importance en astronomie, tant que l'on n'utilise pas un correcteur de champ, aussi les bagues T2 ne sont-elles pas toutes conçues pour respecter les 55 mm, d'autant plus que les objectifs T2 n'ont pas eu un grand succès et sont plutôt des curiosités de collectionneur aujourd'hui : la monture ne permettait pas de transmettre des commandes entre l'objectif et l'appareil. En conclusion : n'importe lequel est censé aller (je suppose qu'en fait, les fabricants appellent indifféremment leurs produits T ou T2, sans se soucier du vieux standard), mais attention à l'emplacement du plan focal du télescope, car s'il ne sort pas suffisamment, il sera impossible de faire la mise au point. Dans un tube prévu pour la photo, il y a une bague-allonge pour monter les oculaires, et qu'il faut retirer quand on fait de la photo pour la remplacer par la bague T2.
  13. Ici, c'est sans doute mieux.
  14. Moot

    Fin des APN reflex nikon

    Il n'y a pas de quoi pleurer. La visée reflex était justifiée tant que la visée "électronique" était insuffisante, à cause de la faible résolution et de la faible cadence d'affichage des micro-écrans présents dans les viseurs. Tout cela a fait des progrès tels que l'œil ne distingue plus les pixels (trop petits et serrés). Elle imposait des contraintes aux concepteurs d'objectifs, pour laisser au miroir suffisamment d'espace afin de pouvoir se relever au déclenchement, le miroir et son mécanisme étaient une source de pannes et de vibrations, il fallait un réglage très précis pour que le champ du viseur soit exactement celui du capteur (seuls les appareils haut de gamme faisaient du "100%", les autres étant plus approximatifs) et un réglage encore plus précis pour que la focalisation soit la même pour le capteur et le viseur (au point que, là encore, des ajustements supplémentaires figurent au menu des appareils les plus perfectionnés). On y gagne sur quelques points supplémentaires : il est possible de voir dans le viseur une portion de l'image "au pixel près" et on peut visualiser les parties sur ou sous-exposées, enfin, on peut avoir un aperçu de ce que sera la photo, y-compris quand l'ambiance est très peu lumineuse et que "en vrai", on voit (presque) tout noir.
  15. Date : jeudi 27 septembre, un peu le vendredi aussi, passé minuit. Lieu : Paris intra-muros, XVè arrondissement non loin du XIVè, balcon orienté ouest-nord-ouest. Instrument : Celestron CPC 9.25, à lui seul mérite que l'on raconte son histoire mouvementée, ce sera l'objet d'un autre sujet. Pour ceux qui ne s'en rendraient pas compte, il s'agit d'une expérience de l'extrême, à savoir, l'observation du ciel au cœur d'un véritable enfer de pollution lumineuse. Désolé, je n'ai pas encore de SQM à même de satisfaire une légitime curiosité : quel niveau d'horreur atteint-on en cette "ville lumière", ville de l'amour à condition que ce dernier ne soit pas orienté vers la voûte céleste ? Les aficionados du site meteo-paris ont de temps en temps l'occasion d'apprécier le panorama depuis mon balcon, avec vue sur une célèbre "Dame de fer" dûment mise en exergue par l'agence immobilière qui me fit choisir ce lieu quand je dus en changer il y a trois ans. Heureusement, je suis assez haut, je donne sur un jardin, fermé par un immeuble semblable au mien, à une cinquantaine de mètres, et les autres immeubles fermant le jardin masquent tous les lampadaires des rues voisines (mais pas complètement le bruit : pompiers, police, ambulances à toute heure du jour et de la nuit, je plains ceux qui ont un appartement donnant sur la rue !). Mise en station : mon choix s'est porté, un peu par hasard, sur le mode "sky align", et, ma foi, ça fonctionne plutôt bien. Il faut pointer trois étoiles, pas trop proches les unes des autres ; à vrai dire, je n'ai pas beaucoup de choix (on doit en voir moins d'une douzaine en tout), Arcturus, Alkaïd (queue de la Grande Ourse) et Dubhe (autre extrémité de la Grande Ourse, c'est à dire de la Casserole céleste). On pointe chacune à la raquette, d'abord au chercheur (réglé de jour sur la Tour ; tiens, on pourrait reconnaître les gens malgré les presque trois kilomètres de distance !), puis plus précisément au télescope, muni pour cela d'un Meade MA 12 mm réticulé. Ceux qui qualifient le son de la motorisation de "bruit de moulin à café" sont manifestement de vrais amateurs de café authentique, du moins quand il s'agit d'une vitesse élevée. Pour les mouvements lents, c'est pour ainsi dire inaudible. L'ordinateur ne se trompe pas pour reconnaître les trois étoiles, et j'aurai l'occasion de vérifier que le suivi est correct. La collimation, effectuée au début de l'été, a tenu bon. C'est parti pour les choses sérieuses, et ce soir, on est assuré de ne pas s'en mettre plein les mirettes, on va juste essayer de savoir à quoi ressemblent des objets connus, vus dans toute leur splendeur dans le ciel d'encre de la Province profonde, sous la brumasse illuminée par quelques millions de réverbères pour beaucoup mal réglés. Ah oui, j'ai déjà vu mieux comme transparence, j'aurais pu d'ailleurs en profiter l'avant-veille, mais quand on se lève tôt le lendemain, il faut se résigner... Je chausse le Nagler type 2 12 mm (rapporté ici depuis qu'un Nikon l'a détrôné pour le ciel provincial), ce qui me donne donc un grossissement de 200 x environ, et un champ de 25' . Je ne citerai pas les observations par ordre chronologique, plutôt par type d'objet observé. Commençons par des étoiles doubles, la cible la moins susceptible de pâtir des lueurs parasites : M40 : pour la curiosité, parce qu'on en parlait dans un autre sujet. Facile, deux étoiles quasi-identiques, assez peu brillantes mais dans un coin isolé, largement écartées. Epsilon de la Lyre : les deux doubles sont bien visibles dans le même champ, avec leurs axes perpendiculaires entre eux. J'ai dû attendre assez tard (plus de minuit) pour que ce ne soit plus caché par le balcon de l'étage au dessus. Albireo : pour le plaisir des yeux, avec ce diamètre, c'est brillant et coloré. Epsilon du Bouvier : un bon test à cause de la différence importante de luminosités, assez facile malgré tout. La secondaire reste visible en permanence. Pourtant, il reste des réglages à faire sur cette optique (vous en saurez plus quand je raconterai ses aventures) ! Du vrai ciel profond, maintenant : M57 : ce n'est pas loin du premier epsilon précédent, donc une cible à tenter. Eh bien, à condition d'avoir la vue bien adaptée à l'obscurité (toute relative), elle ressort plutôt bien ! L'anneau est évident, il montre quelques détails, en vision décalée toutefois. M56 : on pourrait s'attendre à ce qu'un globulaire soit relativement plus facile, il n'en est rien, c'est une vague lueur qui paraît fugitivement granuleuse quand on insiste, à moins que ce soit "l'œil de la foi"... M27 : une autre planétaire brillante, eh bien non, j'ai eu un mal fou à distinguer une légère surbrillance. Je n'ai pas essayé avec un filtre, ce sera pour une autre fois. NGC6543 : une petite planétaire (surnommée "l'œil de chat" pour ceux qui ne connaîtraient pas). Elle est évidente, brillante, légèrement bleutée (mais le contraste avec le ciel orangé doit aider). On devine même par moments l'étoile centrale. J'ai essayé en ajoutant une barlow x2, cela n'ajoute pas grand chose. M81 : oui, une galaxie, n'ayons pas peur. On voit la partie centrale, rien de bien folichon, mais on la voit. J'ai essayé M82, en revanche, là, je n'ai rien vu du tout. Pour conclure, je dirai qu'il est possible de s'amuser un peu malgré les conditions déplorables. Bien sûr, on ne peut remplacer un bon ciel pour les objets faibles. Et le GoTo est indispensable pour les pointer. Alors essayons aussi avec un filtre (UHC ou OIII), vivement qu'Orion soit visible, et aussi la Lune, car depuis que j'utilise ce télescope, je n'ai pas encore pu l'observer avec.
  16. La belle monture CGE de Celestron est réputée pour un défaut de conception particulièrement énervant : les câbles reliant les moteurs à la base sont équipés de prises de type RJ45, lesquelles n'assurent pas une connexion fiable. En effet, lors des mouvements de la monture, ils peuvent intempestivement se déconnecter, ruinant la précision du pointage. J'ai ainsi vu ma monture "perdre le nord", sans doute parce que les signaux des servomoteurs avaient été mal reçus, et donc, elle ne savait plus où elle était. Un Américain, Gary Bennett, a remplacé ces connecteurs par des modèles bien plus fiables, pourvus d'un verrouillage par une virole qui se visse. Il propose des kits ($ 300 pour le kit simple, et $ 85 de plus si on veut les blocs adaptateurs qui permettent de ne pas charcuter les carters des moteurs pour y fixer les prises ; compter quasiment autant, voire un peu plus en euros avec les frais de port et les éventuels TVA + droits de douane). C'est cher, mais ce monsieur a la bonté de montrer de façon détaillée sur son site comment s'y prendre pour faire la modification soi-même, sauf qu'il ne donne pas les cotes des fameux blocs adaptateurs. Je me suis lancé dans l'opération, en achetant les prises (un petite poignée de dollars) directement en Chine, le câble (8 conducteurs + blindage, trouvable pas cher chez Conrad), et en réutilisant au maximum les circuits imprimés d'origine. Contrairement à ce que préconise Bennett, je n'ai donc pas bricolé de circuits avec de la plaque à bandes métallisées ! Je me suis contenté de dessouder les connecteurs RJ45 sur les circuits des moteurs, et pour la base de la monture, j'ai relié mes prises à des connecteurs similaires à ceux qui étaient montés à l'origine. J'ai conçu et usiné des blocs pour y fixer les prises, avec une modification par rapport à ce que fait Bennett : chez lui, les prises sortent derrière les carters des moteurs, et auraient buté contre le viseur polaire ! Son kit serait donc inutilisable pour ceux qui ont ce viseur sur la monture. Les miens sont plus complexes, mais la prise part sur le côté. Quelques photos (c'est promis, vous aurez des vues intérieures), une fois tout monté. Les prises sur la base : J'ai poussé le vice jusqu'à usiner l'arrière de cette platine en cylindre, pour que ça épouse parfaitement la base de la monture. En revanche, dans ses instructions, Bennett prétend que les vis de fixation sont de 3/16", soit environ 5 mm, mais en fait, on serait plutôt proche de 1/8" ou 3 mm ; bref, je me suis fait avoir et j'ai été obligé de repercer la base pour que mes vis passent... La prise et le bloc adaptateur sur le carter du moteur en alpha : Pour l'autre axe, le bloc est symétrique de celui-ci. Malgré les apparences, c'est un confort pour les usiner : on n'a pas à se soucier de faire les deux dans le bon sens, on fait l'un et l'autre, et ce n'est qu'au montage que l'on choisit lequel va où. Plus de détails prochainement, je ferai même passer les cotes des précieux blocs adaptateurs pour ceux qui souhaiteraient se lancer dans l'opération.
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