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Discret68

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Tout ce qui a été posté par Discret68

  1. Effectivement, belle finesse des nébuleuses. On voit rarement NGC604 avec autant de détails. Sur cette dernière, en inclinant légèrement la tête vers la droite, on y devinerait presque un visage.
  2. J'ai actuellement une petite différence entre l'OCAL et le CatsEye. Lorsque j'effectue la collimation avec l'OCAL, les différents reflets de l’œillet du primaire ne sont tous confondus lors de l'utilisation de l'auto-collimateur CatsEye. Mais je ne sais pas évaluer factuellement l'impact réel de cet écart. A l'occasion, il faudrait que je fasse l'inverse ; faire la collimation avec le CatsEye et voir ce que ça donne avec l'OCAL. Le centrage de cercles à l'écran est peut-être plus délicat (moins précis) que l'utilisation du CatsEye en visuel. Sur mon newton de 300, je ne peux pas à la fois avoir l’œil sur le PO et tourner les vis du primaire, mes bras sont trop courts 😄 Soit il faut être 2, soit il faut naviguer entre "œil au PO" et "main au primaire". C'est plus long. Pour la petite histoire, pour me faciliter la tâche (et parce que je suis aussi un bricoleur/usineur), j'ai motorisé le barillet primaire à l'aide de 3 moteurs pas à pas commandés par un Arduino Nano et drivers. Je peux effectuer la collimation avec une raquette de commande ou via un ordinateur à distance (pas très utile puisqu'il faut régler le secondaire également). Pour de la collimation, 2 moteurs auraient suffit mais comme je veux tester la focalisation par déplacement du primaire (avec suppression du focuser au PO !), il faut bien 3 moteurs et là, la commande à distance est utile, surtout avec un driver ASCOM. Mais bon, c'est un autre sujet 😎 J'ai collé moi même l’œillet central à l'aide du gabarit fourni avec le CatsEye. J'étais à jeun et j'ai pris (me semble t'il) toutes les précautions pour que l’œillet soit bien centré 👍 Vu que j'usine moi-même mes pièces, j'ai conçu est fabriqué un système qui permet un serrage concentrique des accessoires au niveau du PO, ce qui me garantit le parfait centrage et maintien des différents accessoires. Avec la 2400MC, il est clair que le GPU est trop petit. Le vignettage atteignait pas loin de 50% dans les angles. Je l'ai remplacé par un TS-Wynne de 3", ça va beaucoup mieux !
  3. Ce n'est pas directement avec CCD Inspector que j'ai tracé la courbe. CCD Inspector permet effectivement de tracer des courbes, mais vu les conditions de réalisation de tes images, les résultats n'étaient pas significatifs. J'ai exporté le résultat de l'analyse CCDi dans Excel afin de pouvoir faire les moyennes entre images avec BF identique. Et là, la courbe est plus révélatrice. Je faisais la collimation de mon newton avec un CatsEye. Cet outil, qui contient en fait 3 accessoires permet une précision importante de la collimation. Un des 3 accessoires permet de centrer le centre optique du secondaire avec le PO. Les 2 autres permettent l'alignement du secondaire et du primaire avec le PO et ce, par itérations successives. Quand on a pris l'habitude, ça va très vite. J'ai également testé l'OCAL qui réunit les 3 accessoires du CatsEye en un seul. C'est très efficace, mais j'avoue avoir galéré un certain temps avant de bien comprendre toutes les subtilités du système, d'autant que la notice d'utilisation n'est pas très claire. AstroNOTE a réalisé une vidéo de présentation qui guide bien : Contrairement au CatEye (ou comme d'autres systèmes), L'OCAL est bien pratique car il permet d'effectuer la collimation sans avoir l’œil collé au PO. Pour le secondaire, ça ne pose pas de problème, mais pour le primaire, si le tube est long, impossible d'avoir à la fois l'oeil sur le PO et la main qui tourne les vis du primaire. le logiciel pourrait être légèrement amélioré, mais fonctionne quand même très bien. L'important est d'arriver à corréler les réglages sur les miroirs par rapport à ce qu'on voit sur l'écran. Au début, on part un peu dans tous les sens. Et effectivement, ce système permet également de vérifier le bon centrage du support du secondaire et des branches d'araignée. Oui, ça serait bien ... pour faire avancer la science 😉 Tu galères à prendre des photos avec des BF différents et nous, on regarde ce que ça donne, bien au chaud Tout à fait, mais bon, avec notre météo de m...de en Alsace, on passe beaucoup des nuits à faire des réglages au lieu de faire de belles acquisitions. Avec mon newton de 300, une ASI2400MC et le filtre LPS-D2, je suis à 30s de temps de pose optimal. En début d'année, à la réception de cette nouvelle caméra, j'avais fait des tests sur les Pléïades qui étaient bien basses sur l'horizon. Les étoiles étaient saturées à moins de 5s de temps de pose ! Pas de soucis, vu qu'on est un peu dans la même galère (newton), si tu progresses, il y a fort à parier que je progresse aussi. Alors .... ! JP
  4. Salut Christian Je n'ai malheureusement aucune idée du problème que tu rencontre, mais comme j'ai également une ASI120MM qui tourne en allsky depuis plus de 5 ans, ton approche m'intéresse. J'ai néanmoins quelques questions vis-à-vis du logiciel que tu développes. Le temps de pose est-il figé une fois pour toute, ou s'adapte t'il en fonction de la luminosité ambiante ? Avec bien sûr, un temps e pose maxi, comme c'est le cas dans le soft de Thomas Jacquin ? As-tu prévu de pouvoir utiliser des darks de différents temps de pose et (ou) températures de capteur ? Ce que je constate avec ma caméra actuelle, et probablement lié à son âge, c'est qu'en fonction des conditions de température, les pixels chauds sont plus ou moins nombreux, avec une variation très importante. D'autant qu'en fonction de l'hygrométrie interne et externe au boitier mesurée par 2 BME280, je mets en service des résistances chauffantes internes (via un programme sur le même RPI), qui de fait, augmentent encore la température du capteur et le nombre de pixels chauds. JP
  5. J'ai chargé tes images pour essayer de trouver "analytiquement" la bonne valeur de BF. Ce qui est dommage, c'est que tu as changé de cible durant tes tests et de plus, tu as modifié les durées d'acquisition. Ça ne simplifie pas les choses ! J'ai lancé l'analyse de tes images avec CCD Inspector pour voir comment évolue le paramètre "Curvature". Vu que les valeurs évoluent d'une image à l'autre, j'ai fait une moyenne de ce paramètre par valeur de BF, mais comme dit, avec des cibles et des temps de pose différents, ce n'est pas criant de vérité. On peut quand même noter que la valeur de curvature baisse à 54,8mm de BF puis remonte, très légèrement à 55mm puis d'une manière plus importante à 55,3 mais baisse à nouveau à 55,8, ce qui est plutôt étrange. Je pense qu'avec cette méthode, la courbe devrait avoir une forme approchant d'un V. L'idéal serait peut-être de reprendre les mesures mais en conservant les mêmes paramètres entre les images (cible, durée, 3 images par BF) en modifiant la valeur du BF. Bon, je sais que ça ne va pas te remonter le moral, mais je galère également avec mon newton de 300 pour trouver le bon BF et obtenir une absence de tilt ! Surtout avec un capteur plein format, les angles sont bien loin du centre 😫 Et le moindre décalage de réglage engendre rapidement une déformation des étoiles. Au passage, je pense que les branches de ton araignée ne sont pas correctement alignées car il y a un dédoublement visible au niveau des images. Il faudrait vérifier le bon centrage de l'araignée dans le tube. C'est clair qu'avec une lunette (de qualité), il y a beaucoup moins de problème !
  6. Pourquoi n'as tu pas essayé l'"Aberation inspector" de NINA comme je te l'ai conseillé ? Cet outil permet une très bonne approche et tu auras directement la valeur à corriger !
  7. Effectivement, j'ai également testé la MES avec SharpCap, mais l'écart de mise en station était encore plus important que NINA par rapport au modèle de pointage de la GM2000 ! Vu que l'anglais et moi, ça fait deux, dans la vidéo, je ne sais pas lequel est vu le meilleur entre SharCap et NINA ! Vu qu'il faut que je démonte mon barillet primaire pour changer l'électronique de la motorisation du barillet primaire (je bricole beaucoup), il faudra que je refasse la mise en station. Si le temps le permet, je ferai quelques tests itératifs entre MES SharpCap, NINA et modèle de pointage. C'est ce dernier qui, de toute façon, fait foi. Vu que je suis en fixe, je peux me permettre de descendre très bas en écart résiduel. En général, je m'arrête à 5" d'écart. Avec des poses de 1200s, aucune déformation d'étoiles constatée, le mode de pilotage de la GM y est pour beaucoup. Néanmoins, avec la sensibilité des caméras actuelles, ces temps de pose sont devenus inutiles. Avec la 2400MC et un filtre LPS-D2, je suis à 30s de pose unitaire et avec un NB1 et NB3, c'est 90s. Comme je disais précédemment, la première chose est vraiment de déterminer tes temps de pose, parce qu'en fait, vu les temps de pose que tu vas avoir, ce n'est peut-être pas la peine de peaufiner la MES à l'extrême.
  8. Il faut croire que 50 microns, c'est encore trop car mes étoiles sont déformées dans les angles. Il est vrai qu'avec un capteur plein format, les réglages, c'est un peu sport 😫 De toute façon, vu que je suis en train de modifier (une nouvelle fois) complètement le mode de fixation du train optique sur l'Integra85, il faudra de toute façon que je reprenne les réglages de tilt et de BF pour le correcteur. Pour la FS60, j'ai monté tous les accessoires et tout était bon du premier coup. Aucun réglage à effectuer. Je n'ai même pas installé de bague de réglage de tilt.
  9. Ah oui, effectivement, autant pour moi !! Le nombre de pas est fonction du type de motorisation et de la résolution du focuser. Comme je le précisais, le plus simple est de prendre la position du focuser à la meilleur MAP et celle correspondant à une photo présentant une HFR de 2 à 3 fois plus importante (en intra ou extra). Vu que tu as retenu un décalage de 4, tu divises l'écart entre tes 2 mesures par 4 pour avoir la valeur de décalage entre 2 points de mesures. Par rapport à la valeur de 150 que tu as actuellement, tu devrais être de l'ordre de 120. Je le fais un peu à la louche. Mais si tu as 100% de réussite avec les paramètres actuels, tu peux aussi les conserver. C'est juste que si une nuit, la mesure est perturbée, la MAP auto peut ne pas s'effectuer et ta séquence risque d'avoir des soucis. A titre de comparaison, avec un EAF connecté sur la molette de MAP d'un Celestron, le pas entre 2 mesures et de l'ordre de 5 ! En ce qui me concerne, j'ai un focuser/rotateur Integra85 en 3pouces. Pour la 2400MC, il faut un correcteur 3 pouces, sinon, le vignettage et trop important. L'Integra85 a une démultiplication trop poussée à mon sens. J'ai un déplacement de 0,053 micron par pas moteur. Là où tu as 150 pas entre 2 points de mesure, j'en ai 1500. En fait, ça ne sert pas à grand chose, si ce n'est que ça prend un certain temps pour les déplacements du focuser. Je ne retouche jamais la MAP faite par NINA vu qu'elle parait cohérente après les phases de dérive. Il est effectivement souhaitable de faire plusieurs itérations pour réduire l'erreur de MES. C'est en regardant l'image que tu as posté à 2h16. Si c'était de la rotation de champs, pourquoi le coin en haut à gauche serait il exempt d'allongement ? C'est pour cette raison qu'en comparant ton image et le "célèbre" dessin de chez ALTAÏR, j'aurais tendance à dire qu'il y a un peu de tilt et une distance trop importante (mais je ne saurais dire de combien, mais pas très important) du coté des 3 angles où il y a déformation des étoiles. A contrario, l'analyse CCD Inspector semble montrer que le tilt est bien réduit ! A mon sens, il est préférable de faire la mesure sur les images unitaires. On ne peut faire de mesure sur une image archivée. La mesure se fait en temps réel. L'Aberation Inspector de NINA réalise une séquence complète d'autofocus et analyse toutes les mesures sur chaque image (HFR au centre et dans les angles), de manière à produire un rapport complet : Mesures effectuées sur mon newton : L'analyse du bakfocus du correcteur : Analyse du tilt : D'autres infos: En comparaison, avec la FS60 et la 2600MC, c'est beaucoup plus "propre" : Comme je disais dans mon précédent message, l'analyse prend un certain temps et peut arriver en échec. En mode normal, les paramètres d'autofocus sont utilisés pour l'analyse. Mais si ça ne fonctionne pas, réduit le nombre de pas entre 2 mesures (step size) dans les options de l'analyseur.
  10. Salut Tout seul 😉 Je suppose que tu vas du coté du Champ du feu 😉 PS : En relisant ton exposé, je me rend compte que tu n'as pas précisé le matériel que tu utilises (tube, caméra, montures, filtres, ...). Un peu plus loin, je suis parti sur l'idée que tu as un newton, mais je me rends compte après coups que ce n'est peut-être pas le cas. Vu que je suis également en Plaine d’Alsace, à coté de Colmar, je vais essayer d'apporter quelques commentaires. Pour info, mon équipement est constitué d'un newton de 300 en f/d4, un Integra85, une RAF et une ASI2400MC, le tout sur une GM2000 en poste fixe. J'utilise également NINA depuis quelques temps et je suis (presque) totalement satisfait par ce logiciel, bien plus qu'avec SGP que j'utilisais précédemment. C'est déjà très bien que tu puisses partir avec un tel décalage car en astrométrie, dans ce cas de figure, il faut que le logiciel analyse tout un tas de zones pour déterminer la zone de pointage réel. Concernant le résultat que donne NINA, je suis un peu perplexe car j'ai également testé cette fonctionnalité. J'étais arrivé à un écart de 5". Avec la GM2000, il est possible de faire un modèle de pointage qui permet de déterminer avec une précision accrue l'erreur de mise en station. Les 5" de NINA se transformait en 30" d'écart à la suite de la réalisation du modèle de pointage. Je suis donc un peu dubitatif sur le résultat qu'on obtient avec le module TPPA de NINA. Il serait intéressant que d'autres astrams qui ont la possibilité de comparer la MES TPPA avec une autre méthode donne leur avis. Tu dis faire une courbe avec 150 pas entre 2 mesures, mais je vois la valeur de 5 pas sur ta copie écran du paramétrage et 50 pas sur la courbe ! Pour le tracé de la courbe de MAP, je choisis un nombre de pas tel que la HFR maxi reste entre 2 à 3 fois la valeur mini. Avec un newton, la dé-focalisation entraine la formation de donut au niveau des étoiles, et je ne suis pas persuadé que la mesure de HFR puisse se faire dans de bonne conditions. C'est pour cette raison que j'ai opté pour les valeurs de HFR maxi de 2 à 3 fois la HFR mini. Mes courbes sont très propres et je n'ai jamais d'erreur sur ce process. Est-ce que cet étirement est constant selon le temps de pose des images ou pas ? Vu qu'avec ma GM2000, je ne fais pas d'autoguidage, je ne suis pas un spécialiste sur ce point. Néanmoins, il semble qu'il n'y ai pas de dérive sur tes courbes de suivi avec PHD2, ce qui semblerait démontrer que la MES est plutôt bonne. Mais comme je ne vois pas d'échelle de temps sur ton graphique PHD2, il faudrait peut-être voir la même courbe sur un délais plus long pour constater une éventuelle dérive sur les axes. 5 minutes est probablement trop important compte-tenu du capteur et du fond de ciel de ton secteur. Dans NINA, il y a le module "Exposure Calculator" pour la détermination du temps de pose. J'ai utilisé SharpCap pour analyser les caractéristiques intrinsèques de mes 2 caméras (ASI2400MC sur le newton et ASI2600MC sur la FS60). Il y a également la méthode des 3 sigma présentée par Colmic. Si réduction de durée il y a, peut-être que tes soucis actuels passeront à la trappe. Vu que tu peux zoomer sur tes images, est-ce que la déformation des étoiles est similaires entre 2 et 5 minutes de pose ? Ta HFR me semble cohérente. En Plaine d'Alsace, il y a toujours une couche de brume/pollution et pas mal de turbulence. Chez moi, je vois constamment les étoiles clignoter, signe d'une turbulence permanente. A titre de comparaison, j'arrive généralement à une HFR moyenne de 2,45, légèrement inférieure à ton résultat. Je pense qu'il y a peu de chance que tu arrives à gratter sur ce point, surtout si tu es sur un balcon. Il faudra que tu compares avec les résultats que tu obtiens en allant dans les Vosges. Voici une courbe que j'obtiens sur une cinquantaine d'images, avec un phénomène étrange ; un pic de HFR après MAP (le petit triangle blanc). J'ai constaté ce phénomène à plusieurs reprises, mais je pense qu'il y a probablement un bug au niveau du graphe NINA. Je pense que le triangle n'est pas à la bonne image et que c'est le pic de HFR qui a déclenché la reprise de MAP. Pour moi, le triangle devrait se position sur l'image 13 ou entre 13 et 14 : L'angle supérieur gauche ne présente pas la même déformation des étoiles. Je pencherais plutôt pour une distance de backfocus du correcteur qui est à corriger auquel s'ajoute, selon moi, une présence de tilt. Tu n'as pas CCD Inspector par hasard ? Car la mise en évidence d'une présence de tilt est très rapide. Tu peux également tester l’Aberration Inspector de Hocus Focus dans NINA. C'est assez long et assez fréquemment en échec, mais quand le process arrive, tu as une indication de l'erreur de BF et de tilt. Après, le réglage de BF est assez facile, par contre, pour le tilt, c'est un peu plus dur. Siril permet également de faire une analyse rapide du tilt. Tu peux faire la mesure sur tes brutes et voir ce que ça donne comme résultat. Bon, voilà ce que je peux dire pour le moment. Avec les remarques de Shibon, tu as un peu de grain à moudre. En tout cas, je peux te dire que NINA fonctionne très bien sur la partie séquenceur, qui est quand même le cœur du produit. Mon setup tourne des nuits entières sans aucun problème, contrairement à ce que j'avais avec SGP. Avec quelques reprises de MAP, du retournement au méridien, la reprise du pointage, .... tout se passe sans soucis. Même les flats auto se déroulent sans problème, surtout avec certains filtres que SGP n'arrivait pas à exploiter. JP
  11. Oui. Dans le temps, j'avais un PC type tour et sur le newton, j'avais un hub USB qui regroupait tous les accessoires USB. mais il y avait parfois des problématiques de transmission de données. Avec les mini-PC dont le poids est "ridicule" avec une puissance certaine (le mien est équipée d'un I7-8550U avec 16Go de RAM et 1To de SSD), il est devenu plus aisé de fixer directement le Mini-PC sur le newton. La GM2000 ne bronche pas plus. Vu que j'ai 2 caméras, 2 focuser, dont 1 qui est également rotateur, 1 RAF pour le moment et peut-être une 2ème pour la FS, 1 clé USB Stickstation (capteur de mesure température et hygrométrie pour la GM), ce mini-PC permet de raccorder directement tous ces accessoires. Je fais également le traitement à distance sur ce mini-PC. Sur le newton, il y a aussi un boitier avec une carte 8 relais, pour mettre en ou hors service l'alimentation des différents accessoires (caméra, focuser, RAF, ouverture/fermeture des obturateurs, ...) et un boitier avec un Raspberry Pi qui gère les différentes résistances de désembuage. Tous ces boitiers et PC étant pilotés à distance par un réseau Ethernet, il y a également un petit hub Ethernet sur le newton pour gérer le réseau. Un des connecteurs va sur la GM. Je suis dans un bureau dans la maison pour mettre en service le système et choisir la cible (ou les cibles) de la nuit. NINA s'occupe de tout et en fin de séquence(s), tous les équipements font l'objet d'un repli piloté en automatique (mise en position park de la monture, fermeture du toit, mise à l'arrêt de la GM, coupure des alimentations, ...) et ce, en fonction du setup utilisé (newton ou FS60). Oui, nous sommes d'accord. La FS60 avec la 2600 me sert à faire du grand champ (nébuleuses en général). Je ne fais jamais de guidage. La 2600 ou la 533 est un bon compromis pour cette petite lunette. En plus du correcteur de champ, j'ai pris le collier rotatif et un porte-filtre à tiroir de chez Baader.
  12. Non, je fais la mise en station et les modèles de pointage en utilisant le newton de 300 avec la 2400. C'est le newton qui sert de référence ! La FS60 est simplement fixée sur le dos du newton, comme un parasite Une petite photo pour montrer "la chose" : PS : La flèche montre le mini PC qui sert aux acquisitions et au traitement des images. Lorsque je choisis une cible avec NINA et le newton/2400, le pointage se fait avec quelques pixels d'écart. Par contre, lorsque je choisi une cible avec la FS60/2600, j'ai au moins 500 pixels de décalage de pointage réel par rapport à la position théorique. Explication : la FS60 est montée sur le newton à l'aide de 2 colliers et d'une queue d'aronde, et forcément, il y a du jeu entre les vis de fixation des anneaux et les trous sur la queue d'aronde. Tout ceci engendre un décalage de pointage, mais qui est sans gravité puisque l'astrométrie va se charger du centrage de la cible. La monture étant correctement réglé (MES et modèle de pointage), le suivi s'effectue sans problème. Je pourrais revoir le calage de la FS60, mais cela n'a guère d'importance. Aucun problème, l'astrométrie peut s'effectuer sur n'importe quel champ, large ou réduit. Les bases de données pour l'astrométrie sont suffisamment étoffées pour identifier les étoiles sur une image, y compris sur des champs réduits. Tu prends le setup dans la configuration "nominale", tu fais la MES puis le modèle de pointage, et roule ma poule. La seule chose dans un cas de longue focale est le temps de pose pour le modèle de pointage. Il se peut qu'il soit nécessaire d'augmenter le temps de pose pour avoir suffisamment d'étoiles mesurables. Lorsque je fais un modèle avec la focale de 1200, je suis à 4s de temps de pose. Il faut tester et voir si la résolution astrométrique s'effectue correctement (absence de message d'erreur). Merci, mais il faudrait que je mette mon site à jour avec les images plus récentes. Depuis les photos présentes sur mon site, j'ai changé plusieurs fois d'imageur 😎
  13. Bon début avec cette image. Je vois que tu as utilisé DSS, logiciel qui commence un peu à dater et qui n'est plus mis à jour depuis un certain temps. Si tu veux un logiciel plus performant ..... et gratuit, essayes SIRIL : https://free-astro.org/index.php?title=Siril/fr
  14. Pour cette histoire d'inversion d'une image via APN, je n'en sais rien ! Mais je pense que ce n'est pas important car de toute façon, tu dois constater directement l'évolution du tilt en fonction du réglage des vis de tilt. Par ailleurs, pour te simplifier un peu la tâche, dans la mesure du possible, positionne ton capteur dans l'axe des vis de réglage de tilt. Concrètement, l'axe qui passe par 2 des vis doit être parallèle à longueur du capteur. La 3ème vis de réglage de tilt se trouve de fait au milieu de l'autre coté du capteur. Avec un petit schéma, c'est plus facile à comprendre : Le processus de NINA est néanmoins assez long à mettre en œuvre et ça ne réussit pas toujours. Perso, j'utilise CCD Inspector qui me permet, après une pose de 60s, d'avoir directement les valeurs X et Y de tilt et l'orientation du tilt. Une matérialisation sur un schéma permet de voir rapidement ce qu'il faut corriger. Ça permet de régler beaucoup plus vite. Siril propose également une analyse du tilt présent sur l'image.
  15. Dans ce cas, tu peux te servir de "aberation inspector" pour t'aider à régler le backfocus et le tilt.
  16. Belle image 👍 Idem en ce qui concerne le fond de ciel, à assombrir légèrement mais moins que sur ta photo du couple M81/M82 trop sombre à mon goût. Concernant ton correcteur de coma, vu la forme des étoiles dans les angles, il faut l'éloigner. La déformation résiduelle des étoiles dans les angles traduit le défaut de distance du correcteur. Regardes ce petits schéma qui devrait te guider : Ton focuser est-il motorisé ? si oui par quelle motorisation ? Si ce n'est pas le cas, il faudra y songer sérieusement car en astrophoto, il est nécessaire de reprendre la mise au point de temps à autre. Si je te pose cette question, du fait que tu utilise NINA pour tes acquisitions, il existe un module complémentaire (Hocus Focus) qui permet de mesurer l'aberration optique. Il y a notamment l'analyse de la distance de backfocus du correcteur et la mesure de tilt. Cette analyse est relativement sensible et ne fonctionne pas à tous les coups, surtout si des défauts importants sont présents. Certains paramètres seront à ajuster, mais ce n'est pas la priorité pour le moment. Vu que tu utilises Photoshop, je t'invite à regarder ce tuto créé par Victoria : http://www.astrosurf.com/topic/154357-tutoriel-traitement-complet-dune-astrophoto-de-a-à-z/ JP
  17. Il y a une autre piste pour essayer de régler ton problème, c'est de définir le "vrai" besoin. Peux tu nous faire une description du montage où sont installées tes rondelles ressorts ? Encombrement disponible, distance entre faces sur lesquelles viennent s'appuyer les rondelles ressorts. As-tu les caractéristiques des rondelles actuelles (valeur force/écrasement) ? Le mieux est de connaitre la force dont tu as besoin dans ton montage. Comment est constitué actuellement le montage des rondelles. l'effort dépendant directement du type de montage (nombre de rondelles utilisées, montage avec rondelles en opposition ou parallèle, voire mixte) ? Une photo du montage actuel serait un plus pour bien comprendre la problématique.
  18. Discret68

    Logiciels "astro"

    OK, mais on ne comprend toujours pas ce que tu veux faire !
  19. Discret68

    Logiciels "astro"

    Ah ben tu t'es trompé d'endroit, car ici on ne fait que de la fausse astronomie 🤔 Je confirme, ici on fait de la fausse astronomie avec des télescopes professionnels 😜
  20. Discret68

    Trajet optique

    Si tu veux avoir un regard complémentaire pour ton newton, tu peux vérifier son dimensionnement avec le logiciel « vignettage » de Marc Durey : http://www.astrosurf.com/durey/vignettage.html
  21. Bonjour à tous N'arrivant pas à trouver de réponse à ma question en parcourant le net, je me décide à vous la poser. Dans NINA, est-il possible de réduire les dimensions de la capture ? En clair, de faire du ROI ! Ayant une ASI2400MC (capteur FF), il arrive que le champ capturé soit bien trop grand par rapport à la cible visée, notamment pour des galaxies de petite taille. La 2400MC étant relativement sensible, avec un filtre LPS-D2, je tourne fréquemment à un temps de pose de 30s. Cette sensibilité me permet d'empiler de nombreuses images, mais occasionne un stockage important sur le disque (48Mo) par image, et une durée de prétraitement très longue. Alors qu'au final, je vais effectuer un crop "généreux" pour ne garder que la partie intéressante. Dans NINA, il y a bien cette notion de ROI au niveau du focus auto et au niveau de l'onglet Cadrage, mais, sauf si je m'y prends mal, la capture reste à la pleine résolution de la caméra. Merci à vous JP
  22. Effectivement, comme le dit Michel, il y a probablement une confusion sur les termes. Histoire de parler des "bonnes choses" : Dans le porte oculaire, comme son nom l'indique, tu peux directement y loger un oculaire, ou un renvoi coudé, dans lequel tu vas y positionner l'oculaire. Le renvoi coudé permet d'améliorer le confort, surtout lorsqu'on vise le zénith. Il évite d'être obliger de s'allonger en dessous du tube. Mais en photo, on élimine ce genre d'accessoire. On se place directement dans l'axe du porte-oculaire. Donc, le montage que tu montrais avec l'APN vissé directement sur le porte-oculaire est ce qu'il y a de mieux dans ton cas. Un coulant, c'est un montage que tu as nativement au niveau du porte oculaire et en sortie de ton renvoi coudé. Tu peux introduire un oculaire (ou un autre accessoire) qui a un embout cylindrique et lisse. Dans ton cas, tu est au coulant de 1,25" soit 31,75mm de diamètre. Le coulant permet de monter/démonter rapidement un accessoire car il est maintenu en place par une ou deux vis de blocage. Lorsqu'on fait du visuel, on peut changer rapidement d'oculaire. En photo, comme on a un montage relativement stable au niveau de sa constitution, on cherche une bonne rigidité de l'ensemble. On privilégie les montages avec des bagues qui se vissent. Dans ce cas de figure, oublies cette histoire de coulant. Pour faire la mise au point, tu utilises la "grosse" molette de déplacement du miroir. Pour le reste, concernant les explications sur le vignettage, je te ferai un point un peu plus tard car il faut que je parte.
  23. En comparant les différentes photos (montage pour visuel et photo), j'en déduis que le porte oculaire (1,25" à priori) est fileté en T2 à l'extrémité. Il est préférable de conserver un montage vissé qui est plus rigide et qui permet d'éviter la réduction du diamètre de passage intérieur de l'adaptateur coulant 1,25" vers la bague de l'APN. Explications : Le capteur de ton APN a une diagonale de 21,6mm, et un adaptateur au coulant de 1,25" a un diamètre intérieur d'environ 27mm. Vu que l'adaptateur est "éloigné" du capteur, il se trouve dans le cône de lumière où le diamètre de l'image est supérieur à la diagonale du capteur. Cela peut créer ce qu'on appelle un vignettage mécanique. Il va se produire un léger assombrissement de lumière dans les angles du capteur. Avec le porte-oculaire que tu as (qui contient un coulant 1,25"), le plus petit diamètre de passage est à 31,8mm. c'est mieux ! A quoi sert la première bague striée juste à la sortie du tube ? Permet-elle de faire tourner le porte-oculaire lorsqu'on la desserre ? Cela te permettrait de caler l'angle de cadrage avec un montage totalement vissé (APN). JP
  24. C'est une déformation des étoiles qui se produit au fur et à mesure qu'on s'éloigne du centre de l'image. Au centre, les étoiles sont ponctuelless et plus on s'éloigne, plus elle prennent la forme du comète. Un petit article sur les aberrations optiques des télescopes, dont la coma : http://serge.bertorello.free.fr/cdc/cdc.html Mais dans ton cas, ce n'est pas un problème de coma puisque ton image est floue y compris au centre. Effectivement. Sauf si tu veux pouvoir orienter (tourner) l'APN pour obtenir un cadrage particulier. A quoi sert le bouton moleté qu'on aperçoit sur la bague intermédiaire ? Tout à fait. Sur un télescope comme le tien, la mise au point s'obtient par déplacement du miroir primaire (avance ou recule). Comme je te disais précédemment, augmente la valeur iso afin d'obtenir une étoile plus lumineuse avec le liveview. A ce stade, peu importe l'augmentation du bruit sur l'image. Pour se faciliter la mise au point sur les étoiles en visuel ou en liveview, on peut utiliser un masque de bahtinov : https://fr.wikipedia.org/wiki/Masque_de_Bahtinov
  25. Oui, on peut ! Comme je l'avais dit au début, cette bague permet d'obtenir un backfocus de 55mm derrière un correcteur de coma pour un montage le plus fréquent sur un newton. Si tu retires ta bague de 19mm, tu obtiendras la focalisation en sortant ton focuser pour compenser, donc, c'est peine perdue. Je t'avais également proposé de réaliser une mise au point sur des étoiles pour voir ce que ça donne (avec l'APN), le but étant d'obtenir des étoiles bien ponctuelles. Mais je ne pense pas avoir vu d'info en retour sur ce point. A ce stade, tu peux effectivement regarder si la MAP reste stable, notamment en bougeant le tube. Tu peux faire un petit repère au niveau du focuser. Il se peut effectivement (comme indiqué précédemment) que ton focuser ne garde pas la position au gré des manipulations. LA MAP sur une étoile est plus facile à réaliser que sur une planète ou la lune, à cause de la turbulence atmosphérique. Il est toujours préférable d'avoir un montage 100% vissé. Ça ne jouera pas sur la netteté à l'instant T, mais tu auras un montage plus rigide et plus stable dans le temps. Néanmoins, tu pourras difficilement orienter l'APN pour cadrer une cible de grand taille, à moins d'avoir une bague tournante. Le mieux est toujours l'ennemi du bien. Et comme le dit astronome04, il ne faut surtout pas activer le focus auto sur l'APN, bien rester en manuel !!
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