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Discret68

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Tout ce qui a été posté par Discret68

  1. Qu'est-ce qui provoque le déplacement saccadé de la lune sur ta vidéo ?
  2. Vu que tu as un pôle master, tu peux effectivement faire un premier pointage de la Polaire avec. Ensuite, tu lances le modèle 10 zones et tu fais un Polar Align. Tu peux aussi très simplement viser la Polaire en la sélectionnant à l'aide de la raquette de la GM et en faisant un goto. Le tube va viser la Polaire. Ensuite, tu lances ton logiciel d'acquisition en boucle (des poses de 1 à 2s devraient suffire) et tu centres à peu près la Polaire à l'aide des réglages azimut et altitude de la monture. Ensuite, idem, tu lances le modèle 10 zones et tu fais un Polar Align pour parfaire le réglage. Tu verras que c'est finalement plus précis que la MES SharpCap et guère plus long.
  3. Mon modèle à 10 zones à pour but unique de faire la mise en station, et dans quelques cas, de vérifier l'erreur d’orthogonalité du tube surtout après une intervention sur le télescope (démontage du primaire ou du secondaire, collimation, ...). Je le fais aujourd'hui en automatique avec NINA comme je le faisais il y a bien longtemps en automatique également avec ModelMaker. Je laisse le modèle se dérouler tout seul (environ 5 minutes). Tu peux également le faire avec ModelCreator, c'est exactement le même principe. Une fois le modèle réalisé, par le biais du menu Align Info, la raquette donne directement les différentes valeurs dont on a besoin (Erreur d'orthogonalité, écart de MES, écart RMS de pointage, ...). Si l'écart de MES est supérieur à 10 secondes, je lance un Polar Align avec une des étoiles de la liste présentée, comme expliqué dans mon précédent message (la plus au sud possible). Le réglage des axes de la monture s'effectue manuellement puisqu'il faut tourner des vis ! Bien vérifier que lors du serrage des vis de blocage des axes, l'étoile ne bouge pas du centre de l'image. En général, je desserre franchement les vis de blocage puis j'applique un léger serrage pour réduire les éventuels jeux. Le serrage complet des vis se fait en fin de réglage. Rebelote avec la réalisation du modèle à 10 zones pour vérifier la correction d'erreur de MES. Et si écart supérieur à 10 secondes, nouveau Polar Align. Au final, je lance le "gros" modèle à 60 zones. Là également, aujourd'hui, c'est NINA, hier, c'était Modell Maker. Et ça va bien aussi avec Modell Creator. Comme dit précédemment, c'est plus efficace que la MES avec SharpCap.
  4. Pas de soucis, on est là pour s'entraider et ré-expliquer plus en détails si nécessaire 😉 Je pense que si car pour moi, il y a une forte probabilité que ce soit la turbulence de l'air qui rend flou ton image compte-tenu du temps de pose. Tu analyseras les images que tu as enregistré à différentes vitesses pour voir si la netteté s'améliore ou pas. Comme je l'ai écrit, il faut faire cette manip sur des étoiles, pas sur la lune ! Voilà ce que tu devrais obtenir comme image sur une étoile brillante placé au centre de ton image ou via un oculaire : Si le rond noir au centre n'est pas centré, c'est que tu as un défaut de collimation, qui peut impacter la netteté de ton image. Voir cet article sur la collimation : http://www.astrophoto.fr/collim_fr.html Mais je reste sur l'idée de la turbulence.
  5. Un modèle à 10 étoiles mets aux alentours de 5 minutes. Si vraiment tu trouves ça trop long, tu peux réduire à ... 6 étoiles. Un modèle de pointage n'a pas besoin d'une nuit noir pour être réalisé. Dès qu'il fait suffisamment sombre et que ta caméra capte des étoiles, tu peux le lancer sans soucis. A ce stade, on se moque du bruit de fond, du moment que l'astrométrie peut se faire ! Depuis que j'ai changé de caméra sur le newton de 300 f/d4 (j'ai monté une ASI2400MC), j'ai un temps de pose "calculé" de 30 secondes avec un filtre LPS-D2. Je passe à 90 secondes avec le NB1. Avec la FS60, une ASI2600MC et un filtre L-Extreme, je fais des poses de 300 secondes. Avec l'ancienne caméra (Moravian avec un KAF8300), j'avais fait des tests avec 1200 secondes de temps de pose. Aucune déformation de étoiles. Pour déterminer le temps de pose avec ton équipement et ce en fonction de la qualité (bonne ou mauvaise) de ton ciel, NINA, toujours lui, permet de déterminer le temps de pose idéal. Tu as également la méthode des 3 sigma que Colmic a présenté dans cette discussion : Je suppose que tu as choisi tes durées de pose à 5' d'une façon peut-être arbitraire ? Cette durée n'est peut-être pas idéale ! A vérifier. Mes modèles sont créés avec NINA. Une fois le modèle terminé, en fonction des résultats, je choisis l'option "Polar Align" sur la raquette, puis je choisis (toujours sur la raquette) une des étoiles de la liste présentée, préférentiellement au sud car les réglages sont plus aisés. L'étoile se déplace selon des mouvements horizontaux et verticaux selon le réglage mécanique. Plus ton étoile est éloignée du sud, plus les mouvements de l'étoiles sont inclinés par rapport aux mouvements de la monture. Ensuite, avec NINA, je lance les acquisitions de 1 seconde en cliquant le bouton boucle à "ON" pour que la capture se fasse en permanence. J'active la cible pour matérialiser le centre de l'image (réticule sur ON) Je zoome l'image (1:1) puis je fais les réglages mécaniques de la monture pour que l'étoile soit parfaitement centrée sur le réticule. Je relance un modèle à 10 étoiles pour constater l'évolution. Si je suis suffisamment bas (< 10"), je lance le modèle à 60 étoiles. Vu que je fais pas mal de réglages et tests sur mon setup actuellement, même avec le modèle à 10 étoiles, les poses de 300s donnent des étoiles bien rondes avec la FS60 et la 2600. JP
  6. Salut Marc On parle de distance de backfocus à respecter lorsqu'on utilise un correcteur de coma. Un télescope de formule newton présente "naturellement" des étoiles déformées plus on s'éloigne du centre de l'image. Pour corriger cette déformation, on place un correcteur de coma au niveau du porte oculaire. Mais je n'ai pas l'impression que tu ai un tel correcteur sur ton télescope puisque ton tube est apparemment un Maksutov. fcouma t'a posé la question mais je n'ai pas vu ta réponse. Il se peut que ton problème puisse être dû tout simplement à la turbulence atmosphérique. Si tu regardes la lune avec un oculaire, tu vas pouvoir constater quelle gigote énormément. En planétaire, on ne prend généralement pas de photo unitaire, on enregistre une vidéo qu'on traite ensuite avec un logiciel dédié planétaire (Autostakkert par exemple). Le logiciel va extraire et analyser chaque image du film. Au final, une partie des images (celles de la meilleure qualité) sont empilées (additionnées, combinées, ....) en tenant compte du décalage de chaque image engendré par la turbulence atmosphérique. C'est cette méthode qui permet d'obtenir de belles photos de la lune. La seule fois où j'ai fait de la photo unitaire avec la lune, le temps de pose était au 1/8000, avec un Sony A7S qui présente une très grande sensibilité. Je ne sais pas comment tu fais la mise au point, manifestement en utilisant le live-view. Essaies de comparer ta mise au point faite sur lune en braquant ton tube sur une zone présentant des étoiles brillantes, quitte à augmenter les isos pour améliorer la visu. Reprend la mise au point pour avoir des étoiles le plus ponctuel possible et compare la à ta mise au point "lune" pour voir si la position du focuser est différente ou pas. De toute façon, que se soit pour des étoiles ou la lune, la position doit être la même. Autre point que tu peux vérifier sur ton Mak, c'est la collimation (alignement optique des miroirs). Tu vises une étoile brillante et tu dé-focalises en avançant ou reculant ton APN avec le focuser, de manière à ce que l'étoile forme un grand rond lumineux contenant un rond noir (ombre générée par le miroir secondaire). Si les 2 ronds sont parfaitement concentriques, c'est que la collimation est bonne. Si un écart de centrage apparait, c'est que la collimation est à reprendre. Un défaut de collimation génère un flou au niveau des images. Essaies également de prendre des photos avec un temps de pose très court en augmentant généreusement les isos. Tu verras si le flou se réduit ou pas. A titre de comparaison, voici une image unitaire prise avec l'A7S sur une lunette de 80mm de diamètre et 480mm de focale. La photo a été prise à 1000 iso et à la vitesse de 1/8000 : Tiens nous au courant. JP
  7. Une erreur de 51" sur la MES est une valeur relativement haute, qui peut être largement et facilement réduite. Pour avoir testé la mise en station avec SharpCap, j'ai également trouvé une différence importante entre ce que m'indiquait SharpCap et la raquette de la GM après un modèle de pointage. Avec la MES NINA, j'ai constaté à peu près la même chose mais dans de moindres proportions. C'est pour cette raison que je te disais que je fais la mise en station uniquement sur la base d'un modèle de pointage à une dizaine d'étoiles, qui est rapide. Après la réalisation du modèle, je passe par la commande Polar Align de la raquette. Je choisis une étoile la plus au sud possible. Je lance les acquisitions en boucle de 1 à 2 secondes. Vu qu'on vise une étoile relativement brillante, ce temps de pose est suffisant. J'affiche la mire de centrage sur le logiciel d'acquisition, je zoome et je règle mécaniquement la monture pour centrer l'étoile. Je relance le même modèle pafin d'avoir la valeur de MES corrigée. Si l'écart de MES est au dessus de 10", je refais un Polar Align. En 2 ou 3 itérations, j'arrive à une erreur de MES d'environ 5", soit le dixième de ce que tu obtiens avec SharpCap. A mon sens, SharpCap va bien pour un dégrossissage rapide, mais rien ne vaut un modèle de pointage "léger". Pour ce qui est d'une erreur RMS de pointage de 0,25, cette valeur m'étonne et je n'y crois pas vraiment. De mémoire, je suis aux alentours de 5". Ce qui est largement suffisant lorsqu'on utilise un logiciel d'acquisition qui fait de l'astrométrie. Avec l'astrométrie, tu peux pointer carrément à coté de la cible, le logiciel va recaler le tout ! Pour ton halo sur les étoiles brillantes, je ne vois pas ce qui peut causer cet effet. Si Richard a refait la collimation, je pense que ce n'est effectivement pas la cause. Tu as ajouté un filtre ? Il arrive parfois que les filtres génèrent des reflets sur les étoiles brillantes. JP
  8. Il faut effectivement prendre en compte l'intensité max dans la résistance par rapport à la capacité de commutation du circuit (ASIair ou autre). La modulation cyclique permet de réduire la consommation globale à comparer à ce que peux fournir une batterie. Si c'est pour avoir une résistance qui fonctionne 1 heure, c'est pas top. Il faut pouvoir assurer la durée de la séance JP
  9. Un peu de théorie : Il faut bien faire la différence entre puissance électrique de la résistance et la puissance consommée. Pour une résistance chauffante, ce qu'on appelle la loi d'Ohm (R=U/I - la résistance est égale à la tension divisée par l'intensité) s'applique. c'est à dire que la résistance chauffante a une résistance fixe exprimée en Ohm. Lorsqu'on soumet cette résistance à une tension constante, il va y passer un courant (intensité) constant. Exemple : une résistance chauffante qu'on branche en 12V et qui est parcourue par un courant de 2 ampères présente une résistance de 6 ohms. La puissance de cette résistance correspond à la formule P = U x I (la puissance est égale à la tension multipliée par l'intensité). Dans l'exemple, la puissance P est égale à 12 x 2 soit 24W. Ces formules permettent de déterminer d'autres formules selon les éléments dont ont dispose. Par exemple, de la formule R=U/I, on peut déterminer que I = U/R. La résistance est généralement fixe. Dans l'exemple de notre résistance, si on connait sa tension d'alimentation (12V) et la valeur de la résistance (6 ohms), on peut calculer l'intensité qui est de 12/6 soit 2 ampères. Sur la base des différentes formules, on peut directement calculer la puissance dégagée par la résistance chauffante comme étant le rapport U2/R (la tension au carré divisée par la résistance. Toujours avec notre exemple, la puissance dégagée est égale à 122/6 soit 24W. On retrouve bien nos valeurs Pour faire varier la puissance dégagée par une résistance chauffante, la première possibilité est de faire varier la tension d'alimentation (je rappelle que la résistance intrinsèque d'une résistance chauffante est fixe). En électronique c'est assez simple à faire, mais il y a plus simple. Si je divise la tension par 2 (je passe de 12 à 6V) la puissance dégagée (U2/R) sera égale à 62/6 soit 6W. On voit bien qu'en divisant la tension par 2, la puissance est divisée par 4. Autre méthode pour faire varier la puissance dégagée par une résistance chauffante est ne plus envoyer une tension continue, mais d'envoyer des impulsions dont la durée peut être modifiée. La tension est toujours la mêm, mais on ne va l'appliquer que durant de courtes périodes. Imaginons qu'on envoie la tension de 12V pendant 1 seconde, on coupe pendant une seconde, on remet sous tension pendant une seconde , on coupe pendant une seconde et ainsi de suite. Lorsque la tension est présente, la résistance chauffe et lorsque la résistance n'est pas alimentée, elle ne chauffe pas. On va "hacher" la tension d'alimentation. De ce "hachage" de l'alimentation de la résistance, il va en résulter une puissance dégagée qui dépend du rapport cyclique entre "résistance alimentée" et "résistance non alimentée". Dans cet exemple, la duré d'un cycle est de 2 secondes (la somme de la durée d'alimentation avec la durée de non alimentation). Avec 1 seconde d'alimentation, on a un rapport cyclique de 1/2. De fait la puissance moyenne de la résistance sera égale à la puissance théorique multiplié par le rapport cyclique soit 24 x 1/2 = 12W en moyenne. La résistance chauffante présente une inertie qui fait que la résistance chauffante va prendre une température moyenne et on ne sent absolument pas les variations de température. Dans la plupart des systèmes qu'on utilise en astro, on va donc utiliser ce principe de "hachage" de la tension. On va faire varier le rapport cyclique pour faire varier la puissance dégagée et la température de chauffe. Dernier point : la consommation de la résistance dans le temps. Si la résistance de 24W est alimentée pendant 1 heure, elle va consommer 24Wh. Si on applique un rapport cyclique pour réduire la température, la consommation sera directement liée à ce rapport cyclique. Si je fais fonctionner ladite résistance pendant 1 heure avec un rapport cyclique de 1/2, la consommation sera de 24 x 1/2 soit 12Wh. Cette consommation réduite de moitié permettra d'utiliser une batterie 2 fois plus longtemps. C'est pour cette raison qu'en nomade, avec des batteries, il est indispensable de bien gérer la température de chauffe pour l'adapter au réel besoin en fonction du risque de condensation. Mais ça, c'est un autre sujet. Voilà, j'espère avoir apporté quelques éléments théoriques à la "gestion électrique" d'une résistance chauffante. JP
  10. Tout à fait d’accord. J’ai aussi fait la bascule SGP vers NINA et je suis agréablement surpris par toutes les fonctionnalités disponibles, et qui fonctionnent sans plantage. Si ce n’est fait, je t’invite à tester Hocus Focus qui permet de vérifier le backfocus du correcteur et la mesure du tilt éventuel. Le retournement au méridien n’est pas forcément acquis au premier essai ! Concernant l’AF, vu que tu as un newton, je te conseille de tracer la courbe en veillant à ne pas dépasser aux extrémités 2 à 2,5 fois la HFR mini que tu obtiens. En relevant l’écart de position du focuser, cela te permettra de déterminer le nombre de pas entre chaque mesure sur une base de 4 à 5 points de mesure. Avec des paramètres bien définis, contrairement à SGP, NINA n’a jamais raté une MAP.
  11. Bon ben ça commence à venir. Si tu prends NINA, tout est intégré, y compris l'extension pour faire les modèles de pointage. Plus besoin de Modell Creator ou autre logiciel du genre. NINA est auto-portant. Pour être un ancien utilisateur de SGP, je ne te le conseille pas, d'autant que la politique commerciale du développeur est démente. Licence initiale plus abonnement annuel. C'est un logiciel qui finit par coûter très cher. Et pas mal de bugs récurrents. J'ai eu beaucoup de problèmes avec ce soft lors des séquences d'acquisition (astrométrie foireuse, plantage en pleine séquence, flats en automatique non conformes, ...). Nombreux sont les transfuges de SGP vers NINA. Pour avoir testé PRISM, Je n'ai jamais accroché à l'interface, d'autant que ce logiciel est payant également. SharpCap fait aussi l'objet d'une licence annuelle, mais qui n'est pas très chère. Mais on est loin des fonctionnalités de NINA. Par contre un point fort de SharpCap, c'est l'empilement (stacking) en continu des images avec traitement direct (darks, flats). Ça permet d'avoir une belle image au fil des captures, mais rien ne vaut un empilement par logiciel dédié (Siril, Pixinsight, Astro Prixel Processor, ...). Je suis passé sous NINA et aucun regret ! Mes 2 équipements ont fonctionné des nuits entières sans poser soucis. Et toutes les fonctionnalités sont performantes, plus nombreuses et mieux que sous SGP. Je ne vois pas ce que tu reproches au niveau de la visu des captures. Il est tout à fait normal que l'image ne te paraisse pas terrible, car c'est une brute que tu vois et forcément, c'est pas très beau, mais c'est la réalité. Avec SharpCap, l'image fait l'objet d'une amélioration en visualisation, mais ce n'est qu'apparence, la brute n'est pas plus belle que celle que tu visualises avec NINA. Lorsque tu lances une séquence avec NINA, il suffit de faire apparaitre l'historique images (icône en haut à droite qui représente une horloge avec une flèche en pourtour). Si tu cliques sur une des images de la séquence, tu vas pouvoir la visualiser avec dé-bayerisation, donc en couleur. Point fort de NINA, c'est la recherche de cible, son cadrage et son pointage en automatique et en 2 coups de cuillère à pot. Avec ce logiciel, je me suis rendu compte que la précision de pointage n'avait pas grande importance avec la GM puisque NINA se charge de corriger rapidement les erreurs. Par contre, pour le suivi, c'est primordial. Avantage avec NINA, tu peux faire du dithering (décalage du pointage tous les x images) sans avoir recours à une caméra de guidage, ce qui pour nous (les heureux propriétaires d'une GM) est très facilitant. Le dithering est primordial pour obtenir une réduction du bruit de fond. C'est la que le mieux est l’ennemi du bien. Avoir une monture qui suit à la quasi perfection l'objet visé, c'est super, mais on se retrouve avec des images dont le pointage est rigoureusement identique, ce qui génère des artefacts lors de l'empilement des images. Il faut donc décaler la prise de vue de temps à autre pour que les pixels de la caméra soient un peu décalés. De toute façon, le logiciel qui fait l'empilement va prendre en compte tous lees décalages d'images pour tout superposer pile poil. Petite question : à l'issue du modèle de pointage, qu'est que la raquette de la GM t'indique comme erreur de mise en station et erreur de pointage RMS ? JP
  12. Pourquoi la réponse donnée dans la discussion dont tu mets le lien ne te convient pas ? La dé-rotation permet au contraire de contrecarrer la rotation de champs liée à la rotation de la Terre. La rotation de champs est variable en fonction de la portion de ciel visée. Pour pouvoir effectuer de la dé-rotation (avec un dé-rotateur), il faut prendre en compte en permanence la position altaz de la monture pour corriger la vitesse de dé-rotation. Quel que soit l’objet visé, la rotation de champ produit les mêmes effets. Si le calcul de la rotation de champs t’intéresse, je te mettrai 2 liens où sont présentés les calculs correspondants.
  13. Salut F-Astro Vu les artefacts autour des étoiles, je pense que tu as dû faire une réduction d'étoiles un peu trop poussée. Ce n'est pas évident à traiter , surtout dans une zone qui fourmille d'étoiles. A part Siril, tu as d'autres logiciels pour faire du traitement ? Histoire de pouvoir t'orienter potentiellement vers un autre process. Pour ton problème de tilt, il faut installer une bague de réglage de tilt. Ex : https://www.pierro-astro.com/materiel-astronomique/accessoires-astronomie/accessoires-m48/correcteur-de-tilt-m48-à-vis-moletées_detail
  14. Compte-tenu de la présence d'un épaulement sur le disque (la partie qui se fixe sur le moyeu de roue), la 2ème platine de réglage n'est pas nécessaire. La hauteur de l'épaulement permet de laisser dépasser les tiges filetées sans venir en contact avec la base de la monture. Cela autorise l'accès aux écrous supérieurs et de fait, le réglage de l'horizontalité du disque. C'est à mon sens la meilleure des solutions. Mais ce n'est pas applicable à toutes les montures, surtout pour celles qui ont une base de grand diamètre.
  15. Oui, la définition du modèle est sauvegardée et il suffit de relancer la séquence après installation (ou déplacement) du setup pour que le modèle de pointage s'effectue dans les mêmes conditions, mais avec des écarts qui vont probablement évoluer. En ce qui me concerne, j'utilise 2 modèles. Un à 10 zones, qui est rapide, pour peaufiner la mise en station et un à une soixantaine de zones pour le modèle définitif. Vu que je suis en fixe, je n'ai pas besoin de reprendre fréquemment les modèles de pointage. Mais comme je ne peux pas m'empêcher de démonter mon newton pour faire des modifications (dernière modification : motorisation du barillet primaire pour faire de la collimation pilotée, voire de la focalisation), il faut que je relance la MES et les modèles au remontage du tube. Pour info, la collimation peut aussi avoir un impact sur le résultat du modèle. Vu qu'on déplace les pièces optiques (certes de peu), il peut être nécessaire de reprendre la MES et relancer un modèle. Pour le moment, mon équipement est installé en fixe en Plaine d'Alsace. J'avoue que vu la piètre qualité du ciel alsacien (mais je reconnais, il y a pire), je cherche à transférer mon équipement vers des cieux de meilleure qualité.
  16. Dès qu'on bouge ou modifie le setup, il faut refaire la mise en station et le modèle de pointage, quel que soit le logiciel utilisé pour le modèle. Imagines le décalage de pointage que tu obtiens avec une focale de 1200 et le déplacement d'un pied de 1mm. Tu peux faire l'essai toi-même. Tu pointes une étoile que tu centre bien sur ta photo, et tu bouges à peine ta monture et tu compares la nouvelles photo avec la première. Tu apprécieras le résultat. Un peu de théorie : lors de la réalisation du modèle de pointage, pour chaque zone du modèle, le logiciel compare la position théorique des étoiles vu par la monture (les coordonnées du centre de la zone à contrôler ont été envoyées par le logiciel de réalisation du modèle) avec la position réelle des étoiles. Pour la position réelle, le logiciel prend une photo et détermine le centre de l'image par astrométrie. La différence (en DEC et en RA) entre position théorique et réelle est mémorisée par la raquette de la monture et ce, pour chaque zone contrôlée. Et ainsi de suite pour toutes les zones du modèle de pointage. A partir du moment où la monture connait tous les écarts mesurés en DEC et en RA sur chaque zone, elle est capable de déterminer (corriger) les coordonnées réelle de pointage par rapport à ce qui est demandé en choisissant un objet via la raquette ou via un logiciel de cartographie ou d'astrophotographie. Donc, si tu bouges ta monture, tous les décalages mesurés sont dans les choux. Le modèle de pointage permet également de corriger si besoin les paramètres de suivi de la cible. Une fois le modèle établi, le logiciel de la monture va être en mesure d'interpoler les écarts entre 3 zones mesurées (via le modèle pointage) pour les cibles dont les coordonnées se trouvent entre 2 zones du modèle de pointage. Toutes les zones mesurées ne présentant en général pas les mêmes décalages (en valeur et en orientation), il faut recalculer les décalages théoriques entre 3 zones et cela en fonction de la distance angulaire entre la cible choisi et les zones de mesures. Si tu déplaces ta monture, même de très peu, la mise en station et le modèle de pointage sont à reprendre. C'est pour cette raison qu'en nomade, il vaut mieux éviter de donner un coup de pied malencontreux dans le trépied de la monture. Une fois la monture installée, il est préférable de s'en écarter pour toute la séance. Concernant le modèle de pointage, le nombre de zones du modèle dépend de la précision de pointage que tu veux obtenir, bien que pour moi, ce n'est pas le critère le plus important. Il est préférable de peaufiner la mise en station. Avec mon installation en fixe, vu que je suis en train de faire des réglages du train optique (capricieux), j'ai fait un modèle simple à 10 étoiles (avec NINA en ce qui me concerne). Je n'ai pas poussé les essais aux limites avec le newton, mais vu que j'utilise une AS2400 (très sensible) sur le newton de 300, je fais des poses de 30s. Ce n'est pas nécessaire d'aller au delà. Avec la FS60 et l'ASI2600 qui est clampée sur le newton, avec ce modèle de pointage, je fait des poses de 300s sans problème. Dans un passé pas si lointain, je faisais (et je referai à termes) un modèle à 60 zones. Avec le newton, les étoiles étaient parfaitement rondes à 1200s (20mn) de temps de pose. Le premier critère à déterminer est le temps de pose unitaire que tu vas utiliser. Le temps de pose se détermine, en fonction de ton équipement, mais aussi en fonction des conditions locales (pollution lumineuse, ...). Si tu fais des poses de 30s, ce n'est pas la peine de faire un modèle de pointage à 60 zones comme si tu voulais faire des poses de 600s. Par rapport à la notion de précision de pointage, la plupart des logiciels d'acquisition font de l'astrométrie. Dans ce cas de figure, ta cible sera parfaitement centrée. Par exemple, ma FS60 qui est fixée sur le dos du newton présente un décalage de pointage par rapport au newton avec lequel j'ai fait le modèle de pointage. C'est la fixation de la lulu induit ce décalage (ex : présence de jeu dans les trous de fixation des colliers sur la queue d'aronde, donc décalage). Peu importe, lorsque je lance la séquence avec NINA, l'astrométrie recentre rapidement et parfaitement la cible visée. JP
  17. J'avoue que je ne vois pas bien le système, d'autant que tu pars d'une colonne en acier et pas d'une colonne en béton, et qui de fait, ne nécessite pas de sceller ..... des tiges filetées. Tu n'as pas un schéma ou une photo pour éclairer ma lanterne ? D'autant que je ne vois pas non plus le rôle de la butée à billes, si ce n'est permettre une rotation de la platine ! Et pourquoi faire ?
  18. Il y a en fait 2 platines : une 1ère qui fait la liaison avec la colonne en béton via 4 tiges filetées légèrement pliées (tordues) à l'extrémité scellée, de manière à éliminer tout risque de dé-scellement par rotation lors d'un serrage, l'adhérence du béton sur le filetage d'une tige filetée droite n'est absolument pas garantie. La 2ème qui permet de régler l’horizontalité de l'embase de la monture via des tiges filetées courtes. Plus les tiges filetées sont courtes, mieux c'est.. Les 2 platines ont été usinées au tour par moi-même.
  19. Salut Il n'y a pas de hauteur idéale pour le pied. Cela dépend de la hauteur totale de ton abri. Et tout dépend de la hauteur angulaire mini à laquelle tu veux descendre. Pour de l'astrophoto, on descend rarement en dessous des 30°. Il faut bien voir qu'il y aura risque d'interface entre le tube en position park et le toit de l'abri. Si tu veux vraiment descendre quasiment à l'horizontale, utile pour "chopper" les planètes qui peuvent être basses sur l'horizon, il faut un toit dont une des extrémités comporte une découpe pour passer au dessus du tube. Dans mon cas, en position park, le newton est en position horizontale et le bas du toit passe à 10cm du haut du tube. Si tu veux voir à quoi cela ressemble, tu peux aller voir sur mon site : http://astrowick.fr/index.php/observatoire/construction Sachant que j'ai effectué des modifications entre temps car j'ai changé de tube, je suis passé d'un SCT de 10" sur fourche à un newton de 12" sur une monture équatoriale. Quelques compléments : http://astrowick.fr/index.php/observatoire/evolutions Et quelques explications pour la motorisation du toit : http://astrowick.fr/index.php/observatoire/motorisation-toit Pour aller plus loin dans les détails, il faut que tu nous dises ce que tu veux faire (visuel ou/et astrophoto).
  20. Discret68

    Liveview a7s avec NINA

    Non, pas vraiment utile ni nécessaire. C'est comme avec une caméra astro, le système prend une photo et l'analyse, soit pour de l'astrométrie, soit pour de la mise en station. Le liveview n'a d'intérêt que si tu veux faire de la map en direct, sans logiciel, avec un masque de bahtinov par exemple. Même dans le cas de MAP avec NINA, il suffit de lancer les acquisitions en sélectionnant le mode "boucle" et le tour est joué. Si tu veux augmenter la cadence, tu augmentes temporairement les isos pour réduire la vitesse de prise.
  21. Ça c'est la poisse ! Ben, faut pas dormir et surveiller le bon fonctionnement du matériel 😜 Bon, je plaisante !!! Qu'utilises tu comme logiciel d'acquisition ? Je trouve que ton image est trop rouge. Il n'y a pas qu'à cet endroit de l'image qu'il y a du tilt. Pour le réglage de tilt, il n'y a pas vraiment de méthode simple. Pour commencer, il faut un système de réglage de tilt. Je ne sais pas si tu en as un, mais sans, le réglage n'est pas possible. Ensuite, coté méthode, il faut regarder les angles de l'image pour détecter l'ampleur du tilt. Sur certains logiciels d'acquisition (ex : NINA) ou de traitement (ex : Pixinsight), il est possible de composer une image réduite présentant les angles et les cotés de l'image. Cette méthode permet de visualiser rapidement la présence de tilt. Il existe également des logiciels d'analyse (ex : CCD Inspector) permettant de calculer la valeur de tilt et son orientation. Il faut régler une des paires de vis (sur une bague de réglage de tilt, il y a généralement 3 paires de vis qui comprennent chacune 1 poussante et une tirante qui permettent d'incliner l'axe de la caméra), refaire une photo puis analyser l'image et la comparer avec la précédente pour évaluer si ce qu'on a fait va dans le bon sens ou si au contraire, on accentue le défaut. Bref, c'est relativement fastidieux, mais on y arrive. Il faut de la patience. Il existe une autre solution qui consiste à se faire "aider". Précédemment, je citais NINA. Ce logiciel dispose d'une extension nommée Hocus Focus, qui permet d'analyser le train optique en effectuant une phase de focalisation. Si tout se passe bien, à la fin de la séquence, le logiciel t'indique l'éventuel écart de backfocus du correcteur (si tu en as un), ainsi que la valeur du tilt et son orientation par rapport aux axes du capteur de la caméra. Un graphique permet de visualiser le tilt. Comme précédemment, il faut régler un des groupes de vis, et relancer une séquence de focalisation pour que le logiciel puisse faire son analyse et te donner les infos à jour (valeurs de tilt, orientation, graphique). Soit dit en passant, NINA est un excellent logiciel d'acquisition, truffé de fonctionnalités, qui fonctionne sans problème et qui de surcroit, est gratuit. JP
  22. Alors que pour moi, c'est raisonnable puisque j'ai une ASI2400MC, qui n'est qu'un maillon de la chaîne. Comme quoi, tout est relatif selon le regard que l'on a ! Dans ce cas, il est incontournable d'être plus précis, sinon, on peut tourner en rond pendant longtemps.
  23. Avec ce nouvel adaptateur, quelle marge reste t’il dorénavant avant arrivée en butée du focuser ?
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