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sixela

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Tout ce qui a été posté par sixela

  1. La différence reste très discrète de toute façon (et de toute façon le critère n'est même pas toujours bien défini -- l'offset pour centrer le champ pleinement illuminé avec un angle d'interception de 45° est encore différent de celui pour centrer le champ illuminé à 75% etc. etc.)
  2. Une bonne approximation avec une axe mineur s pour le secondaire et une rapport f/D donné pour le télescope est: s/(f/D*4) (c'est l'offset mesuré sur une dimension selon l'axe du PO, l'offset mesuré le long de la face du secondaire est bien sur 1,4 fois plus grand). La formule est exacte pour un champ pleinement illuminé minimal. Si le champ pleinement illuminé est plus grand l'offset diminue un poil mais on parle le plus souvent d'une différence d'un petit nombre de dizaines de mm. Le Cheshire ne sert en rien à incliner le secondaire pour éviter un plan focal incliné, il sert à faire croiser l'axe optique et l'axe du PO au niveau du plan focal (à mi-chemin entre le Cheshire et la pupille de l'outil). Le 'Cheshire' sur le marché est souvent doté aussi d'un viseur réticulé qui lui sert en effet à incliner le secondaire, mais il est moins précis qu'un bon collimateur laser.
  3. Le lowrider n'était qu'un exemple pour montrer que l'angle d'interception n'a aucune importance. Ce n'est d'ailleurs pas le mien.
  4. Pas nécessairement. Normalement le miroir est collé avec un offset sur le porte-secondaire. Mais comme ce n'est pas critique, ce n'est pas toujours bien fait (et on se retrouve alors avec la situation de gauche). Mais bon: on s'en fiche un peu. Il ne FAUT PAS jouer sur le tilt du PO pour "ratrapper" ça sauf si l'erreur est tellement grosse que l'avant du tube commence à vignetter les faisceaux. On se fiche pas mal de savoir si l'angle d'interception du secondaire est exactement 45°, comme le montre ces télescopes "low-rider": Par contre ce que tu sembles oublier, c'est que la rotation du secondaire a également son effet. On peut la compenser en inclinant le secondaire différemment, mais comme les vis d'inclinaison sont assez loin de la face du secondaire cela va également déplacer le secondaire. On peut pour des légères erreurs en effet rediriger le PO, mais pour de plus grosses il faut utiliser les vis d'inclinaison pour recentrer le secondaire et puis desserrer la vis centrale, corriger la rotation (pour mettre le point laser sur la ligne "centre du primaire -> côté du tube où est le PO") et puis resserrer la vis centrale et jouer uniquement (ou presque) sur la vis d'inclinaison en ligne avec l'axe du PO. Comme je disais déjà: pour de petites erreurs il est souvent plus simple de régler l'axe du PO vers où se trouve le secondaire déjà que de vouloir déplacer mordicus le secondaire vers là où pointe actuellement l'axe du PO. Si on a une légère erreur de rotation on aura un champ pleinement illuminé légèrement elliptique mais on se fiche un peu d'un champ pleinement illluminé qui est plus court de 1% selon un axe. C'est ce qui'il y a des plus ch*ant quand on a peu d'expérience (j'ai déjà collimaté environ une centaine de Newton, je commence à avoir la main 😉 ) mais heureusement on ne le fait qu'une fois.
  5. Comme tu vois cela dépend du correcteur et malheureusement GSO ne donne pas de détails, je ne connais que les valeurs pour d'autres: le Paracorr, le ES HR CC, le Maxfield et le Nexus 0,75x (les deux derniers ne déplacent pas la plan focal original). Mais bon, dans ton cas au pire il te faudra insérer seulement partiellement le schmilllblick, et éventuellement installer un anneau de parfocalisation si tu veux savoir jusque où. Seuls les réducteurs bougent le plan focal vers le télescope (et même pas tous, le Nexus 0,75x ne le déplace pas).
  6. Le correcteur de coma déplace le plan focal et le capteur se trouve au nouveau plan focal en aval du correcteur. Normalement le constructeur affiche la distance entre le fil M48 côté oculaire/capteur et le nouveau plan focal, et il suffit donc de régler la distance entre le plan focal de l’oculaire ou le capteur d’un côté et le correcteur de l’autre et de mettre au point pour que le correcteur se trouve au bon endroit (qui est bien en amont du plan focal original). Exemple annoté du Paracorr de TeleVue: Pour le tirage du GSO, du début du fil mâle M48 côté capteur/oculaire (donc sans le porte-oculaire 2“ livré) jusqu’au (nouveau) plan focal il faut environ 75 mm (un peu plus ou moins selon la courbure de champ du télescope).
  7. Voir titre du sujet? Ce qui marche également nickel c’est un réflecteur de radiateur. Tout ce qui isole (de la mousse, style tapis de yoga de chez Décathlon) marche également (l’extérieur de la mousse refroidit mais pas le tube) mais un peu moins bien.
  8. C’est parce que que ton tube descend trop en dessous de la température ambiante…et on revient au sujet initial: il faut recouvrir le tube d’un matériau à basse émissivité, ce qui est la vraie solution. Dire que ça n’arrive jamais quand tout est bien dessiné n’est pas excessif. Un seul cas de figure reste: air ambiant au point de rosée (pas exemple à La Palme à 2000 mètres quand on rentre dans un nuage, ce qui m’est arrivé plusieurs fois). Mais bon, un sèche-cheveux est la meilleure solution dans ce cas.
  9. En effet, mais la "réserve" qu'on prend est très personnelle (et dépend de l'usage). Je vis plus dangereusement pour une utilisation visuelle (avec pleins de 'plans B' que je peux reconnecter comme remplacement d'une batterie vide) que mes copains qui veulent laisser leur télescope faire une session photo de 10+ heures pendant qu'ils vont dormir...Moi ça me coûte juste 15 minutes de perte avec un seche-cheveux (dernièrement le fil de la batterie vers mon chauffe-filtres avait lâchée), pas 5 heures d'images perdues. [Autre raison de surdimensionner: quand on oublie de recharger la batterie entre deux sessions 😉.] Question le comportement "à froid" il n'est pas toujours nécessaire de s'en faire. Oui, la batterie n'aura pas la même capacité mais le Peltier d'une caméra ne bouffera pas autant non plus, pas exemple.
  10. Tu habites dans le Sud? [Graphique pour 4S LiFePO4, tension nominale 12.8 V] S'il gèle et qu'on veut 12 V jusqu'à ce que la batterie soit complètement vide ça aide. Par contre si on surdimensionne un peu en effet pas de souci. Mais j'ai fait une session de quatre nuits à -8 °C dans les Ardennes (avec une transparance qui décoiffait, question de réchauffer l'esprit si pas le corps) et j'étais content de l'avoir. En plus j'ai une table EQ avec un Arduino et l'Arduino n'aime pas trop les voltages supérieurs à 12 V non plus (le convertisseur interne vers 5V est dissipatif et ça peut un peu trop chauffer). La plupart des BMS bon marché ont un "balancer" passif (qui réduit le chargement d'un groupe si son voltage est plus élevé en dissipant le trop d"énergie dans une résistance). Si en effet les batteries ont des groupes franchement dépareillés cela peut être insuffisant (on ne peut pas tout dissiper non plus) et le chargement sera coupé avant la charge optimale de toutes les cellules. On peut rajouter un "active balancer" (qui lui va rediriger le courant vers les groupes à charger, plutôt que de dissiper ce qui est "de trop") qui dans ce cas aide assez bien. Mais comme ça coûte entre 0,94€ et 15€ on s'en passe sur les produits de masse, il faut bien épargner quelque-part ;-).
  11. @Colmic tu m’étonnes un peu: pour une 4S3P « ultra cheap » je fais quatre groupes de 3 batteries en parallèles et je mets les groupes en séries, cela force les batteries dans un groupe à se balancer jusqu’à sortir le même voltage (et cela permet d’utiliser un BMS qui n’a que 5 fils.) Donc 4 groupes de 3 batteries en parallèle, pas 3 groupes de 4 batteries en série. Tu sembles faire trois groupes de quatre batteries en série et puis les mettre en parallèle…bizarre, ça, sauf avec un BMS qui permet de régler chaque cellule individuelle.
  12. [Je note que tu est en train de détourner le sujet d’un autre utilisateur, qui n’a pas exactement le même problème…pas très sympa, et sur un autre forum j’aurais scindé le sujet.] Ce décalage est le plus solvent du à une erreur de rotation qu’on compense avec une inclinaison différente; comme les vis d’inclinaison agissent loin du secondaire on le décale hors de l’axe du tube par cette compensation. Il faut corriger l’emplacement avec les vis d’inclinaison du haut et du bas et puis desserrer la vis centrale et puis corriger le pointage de l’axe du PO en faisant faire une rotation du secondaire selon la vis centrale, puis recaler la vis centrale et régler avec seulement la vis d’inclinaison en ligne avec l’axe du PO. Ou bien en effet (pour une petite erreur) modifier simplement l’assiette du porte-oculaire lui-même pour le faire pointer vers la position actuelle du secondaire. Ces deux méthodes sont préférables à une araignée dont les branches ne sont pas bien orientées.
  13. Pas tellement (faut compter 7% de pertes, mais bon, sur 13 heures c'est de nouveau presque une heure; je ne mettrais donc pas des résistances chauffantes en aval d'un convertisseur buck-boost). Mais il faut savoir que si la capacité est exprimée en Ah, et c'est celle-là qui diminue de 20% (et plus si la capacité était exprimée non pas à 0.5 C mais avec un ampérage minimal)...et si en fin de course le convertisseur reçoit moins de voltage en entrée le même wattage en sortie consommera plus d'ampères au niveau de la batterie. Donc la capacité de la batterie exprimée en Wh ou joules se réduit encore plus dans le froid (comme il i a une perte en Ah et en voltage). Donc je pense à une combinaison de tout ces effets, mais également une batterie dont les "70 Ah" ne sont pas exprimées pour un courant de 0.5 C (ou même de la comptabilité "créative", comme en gonflant les chiffres pour 12 V au lieu des 12.8 V). Ou alors des cellules de récupération qui sont déjà un peu dégradées (alors qu'on continue de nommer la capacité nominale quand elles étaient neuves.) Souvent rien n'est vraiment "malhonnête" de façon franche mais quand on additionne les effets...
  14. Tu pourrais nous donner tes calculs? (La consommation n’est pas en Ah, qui est une unité d’énergie, mais en W. Et on ne peut pas consommer « 3,5 A/h », c ‘est également la mauvaise unité (3,5 A à 12 V pendant une heure, c’est un énergie, mais ce n’est pas 3,5 A par heure). Les « 70 Ah » sont donnés pour quel courant? Et à quelle température? Et surtout à quel voltage? Une 70 Ah à 12 V c’est 840 Wh (normalement on donne également ce chiffre) mais parfois ce n’est qu’à petit ampérage et à 20° C. Dans ce cas on ne doit pas compter sur plus de 70% de cette capacité à 0° C et avec ampérage plus grand. En plus le voltage peut tomber en dessous de 12 V assez vite dans le froid (pour les montures qui veulent vraiment au moins 12 V je mets un convertisseur back/boost qui me donne 12 V en sortie même si la batterie ne sort plus que 10 V). 70% de 70 Ah cela fait 49 Ah, donc 13 heures à 3,5 A. Et les trois dernières heures à 0° C le voltage tombera nettement en dessous de 12 V, ce qui peut être trop peu pour une monture ou un Asiair (les résistances chauffantes s’en fichent pas mal mais elles risquent de marcher plus près des 100% comme le wattage maximal diminuera). Si tu veut tenir 15 heures ça me semble un peu à l’étroit, et la première chose à faire au dessus de 10 heures serait de mettre un convertisseur buck-boost pour sortir un 12 V stable si tu veut vraiment tout tirer de la batterie. La bonne nouvelle: ça m’étonnerait que la batterie soit endommagée, tu est simplement un peu trop optimiste quand à ce qu’elle peut livrer en températures plus froides.
  15. sixela

    Filtres UHC

    En effet, avec le bémol que ça ne vaut que "sous un ciel de campagne pas trop mauvais". Le SVBony est souvent encore meilleur marché que l'ES: https://www.amazon.fr/SVBONY-Réduction-Pollution-Lumineuse-Télescope/dp/B0CT5F7BPX
  16. sixela

    Filtres UHC

    Cet UHC ES est en effet meilleur que le UHC-E Astronomik. Il y a simplement plus de variations quand au placement de la bande passante (certains passent autant de vert que l'UHC-E et moins de bleu, d'autres encore moins de vert et plus de bleu): par exemple le UHC-E passe toujours les bandes Swan C2 des comètes, l'ES pas toujours (inutile sur C2023 A3 d'ailleurs, qui n'a plus de C2 pour verdoyer la coma). J'ai testé un SVBony UHC assez semblable (si pas identique)...dans l'Argonne en France ces filtres sont très utilisables (bien qu'un UHC non E Astronomik soit encore meilleur et permet même souvent de se passer de filtre OIII là-bas), mais chez nous avec plus de pollution lumineuse la différence reste très nette.
  17. Cela te donnera des arêtes de diffraction plus lumineuses près de la source. Mais comparé à la diffraction du secondaire c'est riquiqui (pour avoir une idée de l'énergie, elle est proportionnelle au pourcentage de la surface obstruée). Par contre cela donne des artefacts (comme c'est concentré dans quelques directions bien précises au lieu d'être distribué sur 360°.) Je ne m'en ferais pas trop, surtout sur un 400 mm.
  18. Mais pour celui-ci (optimalisé pour 600mm à 55mm de distance du plan focal, mais selon moi ce n'est peut-être pas tout à fait exact, il faut voir) les distances sont différentes. Selon moi à part ça il ressemble vachement à un GPU (mais est un peu plus court).
  19. Même Remarque: C’est loin d’être la meilleure image possible et les aberrations dans les coins ne sont pas symétriques.
  20. En théorie pas de façon optimale, cela dépend de l’usage. Le correcteur corrige aussi en partie la courbure de champ du 150/600, qui est différente. Par contre il corrigera en effet la coma sur un autre Newton (mais pas nécessairement avec le même placement). En pratique je ne sais pas. Dans mon usage, oui, on peut l’utiliser sur un autre télescope mais je me fiche des coins sur grand capteur, je l’utilise comme réducteur.
  21. Le timing de la simulation n'était pas tout à fait ce qui me préparait à la vue en direct, on voyait aujourd'hui déjà vaguement une queue de poussière du coté opposé au soleil. Enfin, pas une queue, un éventail qui faisait 0,5°-1° de long, comme si on regardait "dans" la queue. Un peu entre la simulation d'aujourd'hui et celle de demain. Vu au 16x70 à 4,5° d'altitude (juste au-dessus d'un paquet de Cirrus très mince.)
  22. Le 11 la queue n'est pas encore passée de notre côté sur l'hémisphere Nord (voir images LASCO C3). Le 12 au soir elle a tourné mais pointe presque droit vers nous (donc: courte main lumineuse).
  23. Faudrait aussi tenir compte du fait que le primaire est parabolique et non sphérique...nano-cacahuètes 😂.
  24. Ce sont des cacahuètes encore plus petites ;-).
  25. Primo: non, si on numérote bien les tubes on n'aura jamais ça. Deuxièmement, cela ne changerait par la position relative du PO et du secondaire. Je sens un petit manque d'expérience, là, et une supposition de "problèmes" qui n'en sont pas. Laisse moi deviner: tu n'as pas de Newton démontable. On n'arrive pas à ce diagnostic avec les données fournies, donc cela n'illustre rien du tout (en tout cas au sujet du problème initial). Aucune. Mais chaque "faute" d'alignement a des effets qui lui sont propres, et ni un défaut de placement du secondaire ni un défaut de pointage de l'axe du PO réfléchi ne causent de la coma sur l'objet au milieu du champ (sauf s'ils faussent aussi le réglage du primaire). Si l'on collimate et qu'on voit de la coma dans le motif de diffraction de l'objet sur l'axe, possibilités: -on a un protocole de collimation imprécis (comme quand on utilise le faisceau de retour d'un collimateur laser, qui est une référence imprécise) -l'oeillet sur le primaire n'est pas au bon endroit -l'outil de collimation précis de l'inclinaison du primaire (par exemple chercheur) est éloigné du plan focal (ce qui rend le réglage en effet dépendant de la précision du réglage de l'inclinaison du secondaire) -l'axe du PO n'est pas stable (ou change avec le poids de ce qu'on insère dans le PO). Pour être complet: -un placement suboptimal du secondaire, ou une erreur de rotation pas trop grande, ne causent que un décalage ou une modification de la taille du champ pleinement illuminé -une mauvaise inclinaison du secondaire ne cause que un place focal incliné (mais sans erreur dans le motif de diffraction de l'objet au centre du champ) -une mauvaise inclinaison du primaire cause de la coma sur cet objet. Un bon protocole de collimation (pas celui que tu décris avec uniquement un collimateur laser) découple les trois réglages. Ce qui permet de ne pas chercher midi à quatorze heure.
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