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sixela

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Tout ce qui a été posté par sixela

  1. Essaye d'abord sans la bague en cuivre pour voir si le problème était là.
  2. Elles ne restent pas nécessairement isotropes. Elles le sont la plupart du temps à la source et dans le vide elles se propagent dans tous les sens, mais avec un télescope on arrive par exemple à focaliser une petite partie vers un motif de diffraction sur le plan focal ;-). Et si on bloque un partie du front d'onde en aval ce n'est plus isotropique non plus. Si on dessine en effet une ligne avec des vecteurs pour visualiser l'onde, c'est pour illustrer ce que le champ fait sur les points de la ligne. Cela ne veut en effet pas dire qu'en dehors de la ligne le champ est nul. C'est comme avec une vague sur un bout de papier. Quand on regarde ça et puis on va à la plage, on ne doit pas s'attendre à voir une vague comme une ligne sinusoidale; le dessin était une représentation d'une coupe d'une vraie vague.
  3. Parfois la bague en cuivre qui sert au serrage se déforme et sort de la fente qui la contient et accroche les oculaires. On peut, comme il y a trois vis, essayer sans la bague en cuivre pour le serrage annulaire, et essayer de la reformer pour qu'elle reste bien au fond de sa fente.
  4. En effet, mais la représentation 2 est trompeuse. La fonction d'onde d'un photon n'est pas unidirectionnelle. Tant qu'il n'interagit pas avec un détecteur ou une autre particule le photon part dans toutes les directions. Ce n'est que la détection qui cause l'effondrement de la fonction d'onde (qui en fait une particule plus ou moins bien localisée). À noter: un medium ou même un miroir de télescope ne cause pas d'effondrement (le photon interagit avec les electrons et les noyaux de l'aluminium mais on ne sait pas lesquels et il interagit donc avec tout le miroir, avec une onde résultante qui est la somme de toutes les interactions possibles; c'est ce qui rend la description comme onde électromangétique si pratique en physique dans le monde "classique" macroscopique. Par contre un capteur détruit le photon et on a donc bien une interaction bien localisée.) Voir l'expérience de Young avec les deux fentes: chaque photon passe par les deux fentes, sinon il n'y aurait pas d'interférence. Par contre sur l'écran un photon est détruit et produit une tache, avec une interaction localisée. Si on veut, la fonction d'onde et la description electromagnétique comme onde ont une amplitude qui grandit avec la probabilité de détecter le photon sur un capteur ayant une certaine surface (pour ce qui est de l'onde électromagnétique, cette probabilité est proportionnelle avec le carré de l'amplitude). Mais même si on considérait que le photon était localisé même sans détection et que l'onde décrirait simplement une probabilité (mais voir ci-dessus, c'est faux, comme différentes parties du front d'onde peuvent montrer des phénomènes d'interférence) on voit bien que la probabilité de détecter un photon qui irait "tout droit mais dans une direction aléatoire" sur un capteur avec une surface donné décroit avec le carré de la distance, comme la sphère autour de la source à la même distance que le capteur grandit avec le carré de la distance mais la surface du capteur reste constante.
  5. À f/2.8 les filtres "normaux" 6,5nm marchent tout juste un poil moins bien. Par contre pour les filtres 3-4nm c'est déjà moins bon. Fermer à f/3,3 serait peut-être meilleur pour capter moins de fond, car une bande passante décalée laisse passer un fond de ciel, mais cela dépend aussi e l'intensité du fond par rapport au rayonnement 'utile'. f/3,4 est justement le rapport f/D où même la transmission de la ligne devient meilleure avec un filtre non highspeed. Mais ça dépend de la bande passante du filtre. Voir page 5 du document de Baader: pour un filtre 6.5 nm, à f/2.5 tu as une transmission de 80% au lieu de 92%. Mais (page 6) pour un 3,5 nm à f/2,3 tu n'est plus qu'à 50%. Et tu vois que sur ce dernier graphique si tu fermes le diaphragme tu ne perd que la partie à angle theta important qui ne passe guère la ligne (mais passe donc le fond à coté de la ligne).
  6. et également (et surtout) parce que l’énergie se distribue sur une longueur (en 2D) et une surface (en 3D) plus importante. si tu ne voyait pas une bougie moins éclairer à 1 km qu’à 1 m, alors il suffirait d’une bougie pour éclairer le monde ;-).
  7. Un filtre « rapide » baisse l’efficacité de transmission pour le centre du front d’onde pour l’augmenter au bord du front d’onde d’un faisceau à rapport f/D court. Et comme il y a plus de bord que de centre on y gagne. Pourquoi? La bande passante se décale vers le bleu pour une onde qui arrive de travers, et l’angle change entre le bord et le centre (comme pour un faisceau focalisé on a un front d’onde quasi-sphérique ou paraboloïde). mais si tu prends un f/10 tu n’a plus que le centre du faisceau original, et il est légèrement hors de la bande à transmission maximale pour un filtre « rapide » dont on a décalé la bande passante vers le rouge. Voir: https://www.baader-planetarium.com/en/downloads/dl/file/id/1794/product/5219/whitepaper_narrowband_filters_on_astronomical_telescopes.pdf
  8. L’énergie et donc Le nombre de photon qu’on va probablement détecter, pardieu ! Oui, si la source produit un champ isotrope (qui rayonne dans tous les sens au plus on s’éloigne au moins on a de chance de détecter un photon émis, ce qui se traduit par une amplitude inférieure (pour un flux donné émis par la source). Au fait, une perturbation du champ électromagnétique se déplace comme calculée par les équations de propagation d’une onde, et en 2D tu as le même effet en jetant un caillou dans une mare et en observant les ondes. L’amplitude est également plus haute près de la source, baissant de façon linéaire avec la distance. Dans l’espace comme on a des sphères et pas des cercles ça baisse avec le carré de la distance. Bien sûr si on arrive à focaliser un faisceau ça baisse moins vite (d’où l’utilité d’une antenne parabolique sur un émetteur.)
  9. Avec tous les systèmes de cercles digitaux: remettre La table en début de course à chaque recherche d’objet et tu n’aura même pas ce souci.
  10. Si tu y visses un PO il faut en effet parfocaliser les oculaires pour qu'ils soient tous à la bonne distance. Le truc à savoir c'est que la distance vers le miroir principal reste constante pour le correcteur correctement placé. Donc une fois le correcteur mis à la bonne distance on n'y touche plus et on fait souvent la mise au point "grossière" en aval. Par exemple: déterminer avec un oculaire dont le plan focal est connu où doit être le correcteur (mettre le plan focal de l'oculaire à la bonne distance du correcteur vissé sur le PO additionnel, puis insérer le tout dans le PO du télescope et utiliser le PO pour mettre le correcteur à la bonne distance du miroir principal, quand la mise au point est correcte). Les autres oculaires se glissent alors dans le PO additionnel jusqu'à la mise au point et pas plus loin; on laisse le correcteur au même endroit, n'utilisant pendant la session le PO du télescope que pour la mise au point fine [On peut alors bien sûr rajouter des anneaux de parfocalisation pour mettre tous les oculaires au bon endroit quand ils rentrent jusqu'à l'anneau de parfocalisation]. Alternative, mettre des anneaux 2" sur les oculaires pour que le correcteur se visse toujours à la bonne distance, par exemple: Dans ce cas, je sors l'oculaire, et je dévisse le correcteur de l'oculaire pour le visser sur le suivant oculaire à utiliser. Mais c'est dans une utilisation où je n'utilise que ce correcteur avec deux oculaires. L'avantage ici c'est que si la mise au point se fait sans le correcteur, elle marche également avec le correcteur, le correcteur s'enfonceant toujours dans le PO, l'oculaire restant au même endroit que sans correcteur
  11. Si tu dévisses l'anneau en fin de correcteur et que tu le visses à la bonne distance du plan focal de l'oculaire: zéro, il rentre entièrement dans le porte-oculaire. Exemple: [voir plus loin]
  12. Défocalisé (il faut render l’image le plus petit possible!) et en plus mauvais réglage du primaire (anneau Cheshire non concentrique avec l’oeillet du primaire).
  13. Oui. Il existe en effet des correcteurs Bird-Jones pour corriger l’aberration sphérique mais des vrais Bird-Jones ne courent pas les rues, et en plus la collimation en est tout un art (à tel point que le dessin en est devenu impopulaire pour des télscopes de qualité). Un vrai Bird-Jones à besoin de deux lentilles séparées par une fente d’air (avec des tolérances pour le placement très strictes, donc de l'opto-mécanique assez chère); or les dessins bon marché se contentent d’une barlow avec deux éléments cimentés avec un poil d’aberration sphérique de signe inverse à celle du miroir, qui ne corrige pas grand chose.
  14. Non. L'aberration sphérique est là sur tout le champ.
  15. Ça ne cache rien: plus on grossit plus l’aberration sphérique se voit. Si on compare un jour un 150/1400 à barlow avec un bon 150/750 à miroir parabolique, ça crève les yeux. À noter: on vend aussi des 130/650 sans barlow et également sphériques…pas mieux.
  16. L'OVNI-B est bien sûr la version binoculaire. Qui ne souffre pas exactement des mêmes problèmes qu'une vaie bino (qui "perd de la lumière" pour chaque oeil, or ici c'est la sortie de l'intensificateur qu'on divise, ce qui permet de compenser la perte de luminosité en utilisant un gain un peu plus fort -- on n'utilise pas ces engins avec le gain maximal de toute façon). L'objectif frontal livré a moins d'aberrations en bord de champ (la photocathode près de la sortie de l'OVNI-M limite les choix).
  17. Le gain de magnitude pour objets stellaires est en effet gigantesque, mais on perd la couleur. Pour les objects étendus, c'est surtout la possibilité d'utiliser des filtres (H-alpha pour les nébuleuses, IR pour les galaxies) qui change la donne. En ciel Bortle 4 et meilleur pour les galaxies le verre peut rester compétitif (pour certaines choses, comme le bras spiraux très bleus) mais pour les détails fins dans les bandes de poussière l'OVNI-B surpasse également le verre même en ciel obscur. Et en plus les petites elliptiques et lenticulaires se ramassent à la pelle, et on peut même observer des galaxies dans un environnement pourri. Le naturel de l'observation est en effet préservé.
  18. C'est très conservateur. Je n'ai aucun problème avec un 400 mm de 33 mm d'épaisseur, ni avec un 508 mm de 41 mm d'épaisseur.
  19. Les Axiom LX étaient meilleurs...mais plus chers.
  20. Ben justement: si on recule le plan focal (pour le mettre au dessus du PO helicoïdal) en ne sortant pas tout à fait les tiges FlexTube, le même secondaire limite plus vite -- le vignettage augmente avec la distance entre le secondaire et le plan focal.
  21. Ceci réduit quand même le champ pleinement illuminé.
  22. Cela vaut la peine. Et au fait sur un 500 mm j'ai à l'avant un ventilateur dans l'ombre du secondaire qui est amovible. Notez l'offset: pour l'esthétique j'aurais du rapprocher les deux branches à droite, mais comme je ne l'utilise qu'une heure environ... Pour savoir quand le miroir est à température ambiante (à 1° près) j'utilise un thermomètre intérieur/extérieur dont le capteur pour la température 'externe' est fixé sur la tranche du miroir.
  23. Parfaitement correct. À noter: sur un Tom Osywposky à secteurs larges (en bois) le galet d'entrainement n'est pas strictement horizontal et est réglable en inclinaison. Et comme les secteurs Nord sont droits, le galet décrit une petite courbe sur le secteur. Le galet est bien moins large que 15mm, donc le réglage n'est pas très critique. Sur la table alu, le secteur est extrèmement fin et se promène sur l'axe d'entrainement (également à cause du secteur Nord droit).
  24. On ne sort pas de la fourchette 12-13mm avec le Nikon Nav-HW (qui est un 12,5mm avec une barlow pour en faire un 10mm). Ni avec le Nobilex/Docter UWA 84° 12,5mm, qui est vraiment superbe mais on parle d'autres budgets...
  25. Il sert a compenser les petites imprécisions mécaniques du reste. La colimation est assez stable (plus que sur un Schmidt-Cassegrain), mais la nuit il faut quand même le faire sur une étoile la nuit. En utilisation terrestre on n'utilise pas de très forts grossissements (la turbulence l'empêche souvent) et c'est moins important. Un point important: isoler le tube, surtout s'il est noir. Cela donne de meilleures images quand le tube est moins bien mis à température (également la nuit, le faire juste avant la session -- il est mieux de laisser le tube se feroidir le plus possible avant la session --) et empêche le soleil de réchauffer le tube.
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