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Tout ce qui a été posté par Vesper
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Merci ! Oui, c'est une référence pour les petites balades décontractées, les mains dans les poches et le nez au vent... Pour les Barnard, je ne sais pas. North America est discernable aux 50 sous un bon ciel de montagne... Du coup, peut-être les Barnards les plus étendus, oui. A tenter ! Sinon, j'ai eu l'occasion à Valdrôme de remonter tous les nuages obscurs de la voie lactée, sans souci, avec un... intensificateur de lumière OVNI-B (binoculaire, donc). Spectaculaire, mais ce n'est pas du jeu ! J'y viendrai dans un dernier épisode de CROA... Merci à tous deux pour vos commentaires !
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Reprise des activités club : 3 tailles de SCT à l'essai
Vesper a répondu à un sujet de GeoffreyJoe dans Les CROA
Intéressant ce CRCA (Compte-Rendu de Collimation Astronomique) ! 😃 L'UHC est le seul filtre qui ne me sert à rien. Que ce soit au 300 ou au C8. -
Merci Jcco pour ton commentaire, ô mon Lecteur ! Oui, on m'a dit ailleurs qu'IC1295 est en fait visible : j'ai dû passer et repasser dessus ! C'est curieux parfois... Mais je l'aurai un jour, enfin une nuit, je l'aurai ! Merci encore à toi.
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Au dos de son miroir de cristal Étaient gravées les initiales de la Terre* Une bonne nuit de sommeil, une journée ensoleillée et venteuse, puis l’assemblage, rapide, du 300 et la nuit qui se lève sans fausse pudeur, étincelante. Seul sous le ciel. Juste en-dessous. Pas d’artifices, le strict minimum : la technique fait obstacle, les écrans font écran. Oui, l’observateur face au ciel. Aucun fard et nous deviendrons intimes. Il n’y a pas d’autre Voie. Il faut d’abord rattraper le Scorpion, qui plonge derrière la montagne toutes pinces en avant. Visiter par courtoisie M4, le mastard du coin, puis Graffias qui m’apparaît comme une belle double blanc-bleutée, peu serrée mais bien fine. Un peu plus loin, Nu Scorpii, ou Jabbah (mais sans Hutt 😉) joli système quadruple qui devrait évoquer epsilon de la Lyre (d’après Burnham Jr. dans son “Celestial Handbook”*) mais dont je ne parviens pas à distinguer la quatrième composante. Tout cela est bas, toujours plus bas, et la turbulence m’empêche de grossir davantage. Ceci dit l’ensemble est fin : une belle double accompagnée d’une composante bleutée allongée. Je ne parviens pas à distinguer IC 4592, la Tête de Cheval Bleue, qui devrait être là, juste là, à quoi, 2 degrés vers le nord-est. D’ailleurs et rétrospectivement, ni Burnham ni Kepple & Sanner dans “The Night Sky Observer’s Guide”*, ne la mentionnent. Etrange. A l’autre bout du Scorpion, j’échoue également sur NGC 6496, le globuleux ovale, trop bas pour les montagnes environnantes et peut-être pour cet hémisphère. Mais tout s’enfuit par l’ouest c’est bien connu, et moi-même d’ailleurs m’échappe vers le Sagittaire qui resplendit en effleurant une crête. En visite de courtoise, il faut saluer M8, lagune bien visible à l'œil nu, flamboyante, littéralement enflammée, et M20 qui la surplombe, petit nénuphar posé là. Très bel ensemble, dans le même champ au 30mm (82°), très structuré, spectaculaire ! Une flaque de feu sur une voie lactée phosphorescente. Il y a du volume et de la perspective, même. On fait bien de passer et repasser sur les vieilles connaissances : de nouveaux détails peuvent toujours apparaître, et puis l’observation est tellement dépendante des facteurs environnementaux que, à la faveur d’un instant d’exception, une apparition peut se produire. Voire une transfiguration. L’épiphanie est rare, c’est d’ailleurs le principe de la chose, mais quand elle survient elle est glorieuse ! Il faut remonter un peu pour M 24, l’une des fenêtres ouvertes sur le centre galactique, qui troue la poussière avec une nuée de diamants où je distingue des chenaux sombres, des vallées, des gorges et des golfes. Le ciel est réellement de la partie, malgré la hauteur qui, fatalement et suivant sa pente naturelle, décline. Toujours plus haut bien entendu, M 17 apparaît très structuré, détaillé, magnifique. Des voiles, des brumes, des zones de brillance différentes. Des extensions. Vision structurée et brumeuse tout à la fois. Un oiseau lumineux sur des eaux fumantes. Belle observation ! Petit détour par le Serpent pour saluer l’Aigle, qui survole la scène, forcément. Phosphorescent, structuré et détaillé, avec force extensions et volutes en vision directe. Comme un phoenix qui émerge du brasier voie-lactien. Je reviens dans le Sagittaire pour M 22, très beau globulaire où je distingue quelques irrégularités de forme et de structure. M 28 offre bien moins, mais avec Kaus Borealis tout à côté le spectacle est plaisant. Plus bas, M 54 non loin à l’ouest d’Ascella (zeta Sagittaire), non résolu et décevant. Mais on me hèle du côté du 500, c’est Xavier qui veut me montrer Little Gem. Ahhh oui, elle est joliment colorée de bleu-vert ! …Et il y a une double ovalisation, comme deux ovales superposés peut-être. Et puis, mais oui, des détails dans la structure, des zones contrastées, plus ou moins lumineuses… L’image est bien fine, il y a aussi un velouté, cette douceur typique des excellents miroirs d’artisans. Je la retrouve au 300, nettement moins détaillée évidemment, et un peu plus rugueuse, mais bien colorée. Mon bouzin ne démérite pas. Puis NGC 6822, la galaxie de Barnard, un degré au sud de Little Gem, devinée comme une pâle lueur. Ah oui c’est bien pâlot. Je vais un peu de gauche et de droite, du bout des doigts, je vais et reviens… là ! Il y a quelque chose, là ! Un petit goût de reviens-y. Je fais appel à Xavier qui me la confirme de son meilleur œil de lémurien. Etant dans le secteur, je vais me perdre ensuite un moment sur M 75, petit globulaire condensé au centre quasi-stellaire. Mais je suis ici à la frontière du Capricorne, je voulais voir la fenêtre de Baade, dans le Sagittaire, je me suis égaré, vite revenir plein ouest avant qu’une occultation montagneuse, si je puis dire, ne me barre la vue. Dans ses “Small wonders” Tom Trusocks* mentionne deux amas globulaires, NGC 6522 et NGC 6528, observables dans l’une des déchirures du nuage de poussières qui autrement empêche de voir en direction du centre galactique. La fenêtre de Baade. Il faut se diriger vers gamma du Sagittaire. Je file rapidement et dans l’ouest finissant, tel un Mercure en déroute. Là ! Oui là, à disons quoi, un gros demi-degré de gamma (Al-Nasl), versant ouest, je distingue un discret amas globulaire. Et là encore, dans le même champ, en voici un second plus ténu encore. Ça y est : j’observe à travers la fenêtre de Baade, dans une trouée qui dévoile ce qui est habituellement voilé, des objets à 25 000 années-lumière et proches du centre galactique. Je ne les avais jamais vus, toujours trop bas, toujours dans les brumes de pollution de la campagne alsacienne. Ahh, c’est donc ça. Faiblard, mais émouvant. Se dire qu’on observe loin en direction du centre de la galaxie, et proche de son cœur… c’est émouvant et intéressant, vraiment. L’astronomie est décidément un plaisir autant intellectuel qu’esthétique. Je remonte ensuite par l’Ecu de Sobieski. On y tombe toujours sur M 11, l’amas des Canards Sauvages (au pluriel, car il s’agit d’un vol de canards migrateurs. Si). Très joli avec sa centrale orangée. De la poudre de diamants, organisée en formation migratrice. Au 30 et au 13mm mais mieux au 30, dans son jus stellaire. Ensuite mais juste au sud, M 26, petit amas peu dense. Au 30 mm. Semble pauvre, surtout après M11. Mais fin, à la réflexion, raffiné même, comme une petite pincée de poudre de diamants. Deux petits degrés vers le nord-est, NGC 6712, globulaire discret et assez lâche. J’échoue à repérer IC 1295, qui devrait pourtant être tout à côté, mais ce doit être un objet pour astro-imageurs. Je m’échappe sur NGC 6664, joli amas ouvert tout à côté d’alpha. Au sud du champ, Sue French dans son “Celestial Sampler”* signale Isserstedt 68-603, un arc d’étoiles envisagé un temps comme un marqueur du caractère spiral de la galaxie. Mais il n’en fut finalement rien et aujourd’hui c’est un banal astérisme. A l’ouest, dans Ophiucus, je rends mes hommages aux globulaires du coin, M 12, 10 et 14. Je profite toujours de ces visites de courtoisie pour glaner je l'ai dit quelques détails, rafraîchir mes images mentales, et puis tout simplement pour leur propriétés esthétiques. Je file sur IC 4665, ou Crèche d’été, petit paquet visible à l’oeil nu à côté de Cebalrai, et qui à l’oculaire exhibe une vingtaine d’étoiles. NGC 6633, dix degrés vers l’est, est nettement plus spectaculaire ! Cet amas ouvert est assez fourni, une trentaine d’étoiles réparties en longueur. Sympathique, surtout au 30mm. Je plonge ensuite dans IC 4756, ou amas de Graff car redécouvert par Kasimir Graff en 1922, après que Philippe Loys de Chéseaux l'ait dit-on peut-être déjà cité au 18e siècle. Kepple et Sanner le qualifient de “exceptionnellement grand et dispersé” (“The Night Sky Observer’s Guide”*, 2-378) et il est grand en effet, étiré qu’il est sur plus d’un degré. Mais une voix d’outre-tombe me tire de ma transe, on dirait que cela provient d’un arbre, ah mais non c’est toujours Xavier derrière son 500, qui veut me montrer Barnard 139. Moui… Ah, oui… oui oui oui, sûrement. Je soupçonne quelque chose, là. Ou là-bas. A moins que ce ne soit par là… Un soupçon de noir, sur fond noir. Disons : une qualité de noir différente. Il y a le noir du fond de ciel, et puis comme un noir opaque peut-être répandu ici et là. Ou là-bas. Ces nuages obscurs : même au 500 c’est fuyant, fuyant… D’autres objets m’appellent, qui trouent la nuit de leur splendeur, eux. (à suivre) * inspiré de Pablo Neruda : “Il fut tendre et sanglant mais sur la poignée de son arme, cristal mouillé, les initiales de la Terre étaient écrites.” in Pablo Neruda, Chant général, La lampe sur la Terre, Amor América (1400) * Bibliographie : TRUSOCK, Tom, “Small wonders”, Cloudy Nights ; FRENCH, Sue, “Celestial sampler”, Sky & Telescope Media ; KEPPLE (George Robert), SANNER (Glenn W.), “The Night Sky Observer’s Guide”, Willmann-Bell, Inc., 2002 5e édition. BURNHAM Jr., Robert, “Burnham’s Celestial Handbook”, Dover publications Inc., 1978. Bande-son : Niels Petter Molvaer Scorpions
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...Oui, au moins une certitude sur laquelle on peut s'appuyer ! 😀
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Je viens de réaliser que ce CROA a 3 ans, j'allais écrire : merci pour ce CROAADC (Croa Avec Dos Coincé) ! N'est-il pas écrit : "Tu accoucheras dans la douleur" ? En un mot comme en mille : merci et gaffe aux cervicales (souvent ça vient de là).
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Magnifiques paysages et splendides dessins (y compris diurnes ! Je suis toujours épaté par les dessineux : moi si je dessine un cheval on me demande d'où sort ce chien, et vice-versa !). Bravo ! Restefond, encore un endroit mythique où il faudra aller au moins une fois. Effectivement, il a un petit air kubrickien, ce foetus ! Le Cheesburger... j'ai dû passer dessus un certain nombre de fois, mais sans jamais le trouver encore (mais je l'aurai un jour, je l'aurai). ...Et de nuit, houlàà, il ne faut pas se tromper de 460... ni dévaler la pente avec...
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Merci Polorider ! Je me permets de te recommander l'accessoire ultime du Grand Voyageur, du baroudeur solitaire (ou pas) : la boule Quies ! Pas glamour du tout, mais terriblement efficace...
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Merci à toi lolodobs (ô mon lecteur) et à ceux qui ont réagi ! La suite est en cours de rédaction...
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- Prologue “Courons vers l’horizon, il est tard, courons vite, Pour attraper au moins un oblique rayon !” Baudelaire, “Le coucher du soleil romantique” Ça farte tranquille sur l’autoroute, ce dimanche d’août 2023. Exécutant un plan longuement mûri, implacable, je file sur Valdrôme et ses rencontres Astrociel organisées par la vénérable Société Astronomique de France. En ligne de mire : une petite station de montagne à la jointure du Vercors et des Baronnies provençales, désaffectée de sa fonction première de station de ski faute d’enneigement, mais où il reste possible de venir paresser en famille l’été venu. Au menu : activités ludiques pour petits et grands (tir à l’arc, mini-golf, Déval’kart et tyrolienne), astronomie pour tous les autres 😎. Je glisse ainsi béatement, habité par cette bienheureuse perspective et pour tout dire en ne pensant à rien, jusqu’au sud de Grenoble. Il faudra se réveiller un peu plus tard pour négocier 2 heures de petites routes de montagne, mon GPS, dans un de ses fantasmes de machine, ayant décidé de traverser le Vercors par je ne sais quelle face, sûrement pas la face nord quand même, mais par le chemin des écoliers. C’est splendide, parfois vertigineux, mais fastidieux. Dans certains hameaux on peut lire « Route de la Clairette ». C’est amusant me dis-je, venir d’Alsace et de sa route des vins pour enquiller celle de la Clairette. Le Destin, sans doute. Arrivée au camp de base, enfin, et plus tard que prévu. Un panneau proclamant fièrement « Déval’kart » accueille le voyageur. Ah si, il y a aussi une banderole « Rencontres Astrociel 2023 », ouf. Le kart qui dévale, j’en ai ma dose pour aujourd’hui. Je traverse l’endroit, il y a quantité de camping-cars, de caravanes et autres tentes, et surtout d’instruments pour la plupart bâchés sous le soleil finissant. Ça fleure bon la star-party. Je rejoins mon emplacement et pars en quête de l’ami Xavier, pas revu depuis le dernier voyage au Chili, en 2018. Curieux : le camp est pratiquement déserté. J’avise deux pékins un peu plus loin, attablés autour d’une carte genre Taki ou Vlasov, un truc d’astro quoi. Les hèle aimablement : vous n’auriez pas vu un certain Xavier ? Un grand, avec une casquette chilienne vissée sur le crâne, enfin sûrement… « Ah oui Xavier, me répondent-ils (ben oui), mais tu viens de Strasbourg ? Tu es Vesper sur les forums ? Ça alors ! On est alsaciens ! ». S’ensuivent quelques bavardages et remarques qui réchauffent le coeur du voyageur esseulé. Après la route des vins, la route de la Clairette, puis des Alsaciens : cette fois c’est le Destin, c’est clair ! Mais voilà un accueil qui fait plaisir, vraiment. Bref, un peu plus bas à l’apéro je retrouve le complice des aventures australes, on rit, on mange, on boit (enfin moi). On plante ma tente. Le soir s’avance, Xavier part faire un de ses légendaires cycles de sommeil. Moi je suis simplement hébété de fatigue, comme souvent. La nuit se lève, si on peut dire, et les instruments se débâchent aussi. Je pars faire un tour du camp, il y a du beau monde : foison de gros dobsons d’un côté du parking, pléthore d’astro-photographes aux lunettes courtes de l’autre. Ah c’est bien, on ne sera pas éblouis par les écrans, la répartition des activités semble géographiquement claire. Et c’est une belle nuit qui se profile : apparaît un ciel de montagne à la voie lactée bien marquée, les magnitudes 6 et plus sont acquises sans aucun doute. Il y a du vent, mais il fait encore chaud. J’hésite à monter mon instrument. Il y a l’hébétude du voyage, je suis encore hanté par les panneaux qui défilent, les bandes blanches qui s’étirent, les toutes petites routes du Vercors (mais splendides, l’ai-je dit ? Ah oui). Et puis il y a ce vent. Quelques bonnes bourrasques, quand même… Je cède à la fatigue et à la facilité : ce début de soirée sera consacré à une courte excursion aux jumelles, autour de ma tente, avant de me coucher. Dans les oculaires desdites jumelles ça claque gentiment, il y a du peps, le ciel est bon, pour sûr. De nombreux Messiers sortent facilement. La Lagune est visible à l’œil nu, il me semble que le Cygne aussi, et aux jumelles c’est certain : il y a de petites flaques de lumière. M24, splendides poussières de diamants… Je remonte tranquillement la voie lactée, puis les globulaires d’Ophiucus, moui, et là un peu plus haut c’est sûrement M11. Il n’y a pas à dire, c’est tout de même un peu autre chose que mon ciel de moyenne campagne, bon sang je devrais monter le 300, quand même. Mais le vent… Mais la fatigue… Je continue aux jumelles, toujours remontant : M71, tout petit point stellaire, le Cintre pas très loin, puis Albiréo, allongée, Epsilon de la Lyre itou, et par là ça doit être M56… Dans le Cygne, M39. De l’autre côté bien sûr M13, bon là c’est easy. Mais je m’endors sur mes jumelles et préfère rejoindre mon crissant matelas pneumatique, qui me semble subitement d’un confort inouï. J’ai simplement pu vérifier que le ciel est bon, on passera aux choses sérieuses demain, ou plutôt aux choses non-sérieuses, aux choses futiles : les seules qui comptent vraiment. Demain oui, moisson d’étoiles. A suivre : - Carpe noctem - La nuit du bolide - Nuits publiques et jours indolents
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Sujet astro mais polémique n°1 - le soi-disant visuel assisté
Vesper a répondu à un sujet de 'Bruno dans On fait une pause
Bonjour, ...Oui certes et cependant : je préfère observer des photons vieux (pour ne plus dire : d'origine) plutôt que des photons émis par un écran (quel que soit son type : d'ordinateur, d'oculaire intensificateur, etc.). Les photons anciens, les plus proches possibles de la source, simplement reflétés ou réfractés. Par ailleurs, et en ce sens, l'observation est un plaisir intellectuel (on sait que ces photons-là sont les plus proches de l'origine ; on y pense...) . -
Bonjour, Personnellement je conseillerais le Quickfinder (Rigel) : petit, léger, il propose une vraie mire (deux cercles, de respectivement 0,5° et 2°). Même principe que le Telrad, l'encombrement en moins. J'en utilisais un sur mon C8 (monté en alt-az) et en étais très satisfait !
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Dobson Taurus T400 pro ou T500 standard
Vesper a répondu à un sujet de Ivanlefou dans Matériel général
Hello, Oui, c'est tout à fait ça... Complètement : chez un artisan d'excellence, ce serait le prix du miroir seul ! Ce n'est pas une question de niveau, la différence est bien visible avec peu d'expérience : l'image est à la fois piquée et douce, ahh... Plus proche de l'industriel. Il faudrait inventer une expression : "industriel supérieur" ? "Industriel sélectionné" ? Peu importe : pourvu que les images soient belles (elle le sont). -
Dobson Taurus T400 pro ou T500 standard
Vesper a répondu à un sujet de Ivanlefou dans Matériel général
Bonjour, Je suis complètement d’accord avec ce qui vient d’être dit. J'ai le 300 dit « pro » et j'en suis très satisfait. Les images sont belles, d’expérience l'image me semble un peu plus douce que sur les miroirs GSO par exemple. J’avais contacté M. Adam Salawa (fondateur et patron de Taurus) à l’époque, et au sujet des miroirs il m’avait informé que : - La version « standard » est équipée de miroirs GSO ; - Pour la version « professional » (quelle dénomination marketing fumeuse, non ? Ils auraient pu trouver mieux…) : « les miroirs sont fabriqués par notre opticien ». Pas moyen d’obtenir plus de précisions. Le ressenti à l'oculaire est qu’on se situe quelque part entre l'artisanal et l'industriel (cependant plus proche de ce dernier). Je dirais : "industriel +", si l'appellation existait. Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres on obtient ce que l'on a payé (et c’est heureux !), à savoir : on est plus dans l’industriel standard, mais pas encore dans l’artisanat d’art... Au final ces instruments sont bien conçus et correctement finis : la structure est rigide, la collimation tient vraiment bien, montage et démontage sont rapides, encombrement et poids sont contenus (on est cependant pas encore dans l'ultralight à base de carbone... mais là-aussi, on obtient ce qu'on a payé et c'est très bien ainsi). Si c'était à refaire, je le referais. -
Magnifique, merci !
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Comparatif lunette 152/760 BRESSER et Lunette 150/750 SKY WATCHER
Vesper a répondu à un sujet de TOAG dans Matériel général
C'est exactement ça et c'est la raison pour laquelle il faudra utiliser un filtre de pleine ouverture (qui est fourni, en plus). Et c'est excellemment expliqué ici : https://www.dark-star.it/astronomia-articoli-e-test/test-strumentali/bresser-152s-f5/# -
Comparatif lunette 152/760 BRESSER et Lunette 150/750 SKY WATCHER
Vesper a répondu à un sujet de TOAG dans Matériel général
Bonjour, En effet, après lecture de l'article italien (traduit par notre grand ami google) et fort bien fait au demeurant, le seul élément en plastique est la cellule du barillet arrière, qui contient l'élément Petzval. L'auteur estime que ce n'est pas un problème, sauf à vouloir utiliser un prisme de Herschel, et un choix tout à fait justifiable eu égard au prix très contenu de cette lunette, qu'il juge globalement très bonne... Cet instrument semble donc un "maître-achat" dans la catégorie, comme on dit. -
Evidemment il faudra veiller aux prix : je viens d'en voir un, dans les petites annonces, dont le prix frise celui du neuf (!). Au final ça donnera la configuration suivante, qu'on trouve toute faite dans le commerce (photo commerciale) : J'ai eu un mak 127 il y a longtemps : petit, léger et maniable, de très belles images des objets lumineux (typiquement les Messiers brillants, mais il y a également des NGC... de quoi faire, quand même ! ). 🙂
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Bonjour, Donc si je comprends bien il s'agit d'observation visuelle (éventuellement "assistée", un jour) de la Lune, des planètes et des objets brillants du ciel profond. Les petits maksutov sont très bien adaptés à ce cahier des charges. Optiquement ils sont bons à très bons, avec des résultats souvent comparés aux réfracteurs "Apo", et ce pour une fraction du prix. Quant au rapport F/D, 1500 ou 1900, à mon avis ça ne fera pas une grande différence. Le 1900 sera évidemment un peu plus "fermé", d'où moins de champ apparent... Personnellement, et pour un budget limité, j'aurais tendance à chercher un petit Skywatcher 127/1500 d'occasion : ils sont très répandus, bons et peu chers, et il y en a très régulièrement dans les petites annonces ici même...😉 Bon ciel !
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EUROASTRO 2023: une édition qui déménage !
Vesper a répondu à un sujet de AZtro dans Les rencontres astro
Oui, comme en apesanteur...🙃 -
EUROASTRO 2023: une édition qui déménage !
Vesper a répondu à un sujet de AZtro dans Les rencontres astro
Haha, excellent, grandiose ! 😃 -
L'un n'exclut pas l'autre, je ne suis pas sectaire. Pas de panique, hein ! 🙂 Oui.
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Bonjour bonjour, ...Je ne vais pas me faire que des amis (surtout sur ce fil 🙂), mais il y a aussi les rencontres Astrociel de Valdrôme. Avantages : - c'est à 1300m, il y fera moins chaud, surtout en cas de canicule ; - pour les familles : c'est une petite station de montagne avec beaucoup d'activités, style acrobranches, dévalkart, luge sur rail, tir à l'arc...; - la restauration est assurée ; - et bien sûr un ciel qu'on dit de folie ! Voilà voilà, moi je dis ça je ne dis rien...
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Bonjour, Merci. Mais j'ai l'impression qu'il n'existe pas en monture Canon EF / EF-S (?)...
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Oui et ici (grand est) c'est même plutôt 145 jours !