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Tout ce qui a été posté par cmltb612
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Salut tous, Cette image vient de remporter l'Astronomy photographer of the year Price de l'Observatoire de Greenwich. https://www.rmg.co.uk/whats-on/astronomy-photographer-year/exhibition https://www.francetvinfo.fr/sciences/astronomie/voici-la-plus-belle-photo-astronomique-de-l-annee-2023-recompensee-par-l-observatoire-royal-de-greenwich_6062136.html c
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Salut Vesper, Merci pour ce cro inspiré et inspirant. Je ne connaissais pas les Small Wonders ; je vais m'empresser de rapatrier ça sur le disque dur. Tu te positionnes où en Drôme, pour ce genre de nuits ? Je suis dans le secteur, et du coup, j'ai pas mal bourlingué et connais de superbes coins en altitude, mais pas que. Christophe
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cmltb612 a répondu à un sujet de JMDSomme dans On fait une pause
Merci pour cet avis. Je tenterai à l occasion. Question poids, mon dernier déménagement a été un calvaire, genre cinq-six mètres cube de papier minimum, sans compter les bds. Depuis j ai arrêté partiellement ce genre d achats, pour passer à la liseuse. Pas tout à fait le même plaisir, mais on s y fait. Et il y a des avantages. Je songe à me délester de ces tonnes si lourdes à gérer, mais ce n est pas si facile, mine de rien. -
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cmltb612 a répondu à un sujet de JMDSomme dans On fait une pause
Salut Pyrene, Tu as lu cette somme ? Je connais, mais n ai jamais franchi le pas. Les critiques sont partagees : la qualité semble au rdv, ainsi que l exhaustivité, mais au détriment de la lisibilité et ou de la digestibilité du truc. C -
Salutations 😊 Ce qui m etonne le plus dans ce papier, redigé a priori par des militaires allemands, à destination d autres militaires allemands, c est que ce soit ecrit en français. Ou alors, je n ai pas tout compris. A+ Christophe
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Tu as raison. Tout existe, et tout se peut espérer, dans la vie. C'est la raison pour laquelle j'avais écrit "encore que". Néanmoins, dans notre pays, on accorde toujours une importance extrême aux diplômes plutôt qu'à l'expérience, ce qui n'est pas le cas partout, même si c'est en train de changer, étant donné que le plein emploi se profile - les employeurs sont moins regardants, et les prétendants, s'ils savent se vendre peuvent parfois décrocher le gros lot. En matière d'astronomie-astrophysique, la concurrence a toujours été rude, et sans doctorat, point de salut. Et s'agissant de tout lâcher pour refaire un LMD d'astrophysique à 45 ans ... La priorité est donnée aux jeunes. Certes, tu peux assez facilement décrocher un complément d'études à mi parcours dans une discipline connexe à celle que tu pratiques déjà dans ta vie professionnelle (ici, pour notre ami, le commerce), mais tout reprendre à zéro ... Par exemple, tu peux t'insérer dans une licence que tu prépares en deux ans au lieu de trois, si tu as déjà des bases dans le domaine. Ou Prétendre à faire un master en un an au lieu de deux, pour aller au-delà de tes possibilités actuelles ; ça se fait en formation continue. Après, tu peux essayer de reprendre en full étudiant en présentiel, mais comme tu ne depends pas de parcours sup, il faut monter un dossier en béton, avec cv, lettre de motivation, pédigrée et tout et tout. Tu arrives assez facilement à rencontrer/discuter avec les responsables des formations accueillants, ou avec des secrétaires bienveillantes, mais on te fait vite comprendre que pour des gens comme toi, il y a au maximum 10 ou 12 places, et encore, sur un campus complet. Mais pas dans le domaine que tu veux. Autrement dit, si tu veux faire des maths physique à haut niveau, en vue de faire de l'astrophysique ensuite, si tu n'as pas fait auparavant des grandes écoles, sup aéro, écoles d'ingé ou prépa, et que tu n'as pas déjà un très gros bagage en maths, ce qui ne semble pas être le cas de LavraiePatte, tu passes derrière, même si tu te montres très motivé. Car la motivation ne suffit pas. Il faut encore faire entrer en jeu ensuite la validation des acquis, qui est purement formelle, et qui dans la plupart des cas, outre le fait d'être longue, très longue (un an, deux ans pour étudier un dossier), amène le plus souvent à un résultat dérisoire. Après cela, soit tu relèves effectivement de la formation continue, et pour que ton dossier soit accepté et financé (salaire 80% de ce que tu touches ordinairement, plafonné, à vérifier), il faut encore attendre, et c'est la loterie ; ou alors tu repars en tant qu'étudiant de base, sans revenu (autofinancé pendant la durée de ton trip), si tu passes le cap de la selection. Enfin, il y a l'aspect purement intellectuel de la chose : soit tu suis des cours en présentiel, et tant mieux si tu es financé, soit tu dois bosser à côté, avec tous les inconvénients : loyer à payer, maison à rembourser, famille à nourrir, pendant ... combien d'années ? en sus des heures passées à étudier. Et donc, faire ta journée de taff, ou ton mi-temps, et puis étudier le soir, jusque minuit, une heure, deux heures ... plus tous les WE. Qui sait ? Donc, oui, c'est possible, tout est possible, mais faut être sacrément gonflé, motivé et pouvoir survivre. Donc, on se retrouve au point de départ, là où se trouve notre ami : changer de voie maintenant ou probablement jamais, s'agissant d'obtenir les "bons" diplômes. Après, il y a toujours la reconversion à l'arrache, à la crise de la quarantaine : je me tire de mon boulot de m, et je bourrine à fond pour tenter le coup avec l'idée qui me trotte derrière la tête, et qui ne nécessite qu'un peu d'huile de coude, de débrouillardise, et en aucun cas, de reprendre des études à zéro. Oui, les reconversions à 40-50 ans, ça existe, mais les reprises d'études à zéro pour changer complètement de problématique, c'est difficile. Un peu comme les courageux que l'on voit parfois en juillet dans le journal, qui ont passé et obtenu un bac à 85 ans, en n'ayant pour seul bagage de départ qu'un certificat d'étude obtenu en 1952. Chapeau bas. Pfuuii c.
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Salut le vrai ! A part intégrer une boutique de vente de matériel astro, je ne vois pas trop. L'astro professionnelle, c'est déjà difficile quand on est bardé de diplômes, alors sans formation ... Ceux qui sont amateurs mais bien calés peuvent faire de l'animation, ou se diriger vers la technique dans des observatoires. Est-ce ton cas ? Après, créer une boutique en ligne, quelque chose de nouveau, peut-être, un concept, une start-up, qui sait ? Location de matériel astro au WE, avec animateur ? Animations astro pour les fêtes, les anniversaires ? Qui sait ? Inventer un accessoire au top, et le commercialiser ? Tente ta chance. Christophe En tout cas, ce qui est certain, c'est que le moment est bien choisi pour te poser la question. Après, ce sera trop tard. Encore que...
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Apres, on peut sans doute arguer, aupres du fabriquant, qu un scope c est fait pour aller dehors et etre utilise dans des conditions parfois difficiles, qu en tout etat de cause, ce n est pas six mois d utilisation stockage qui doivent le deteriorer a ce point. Il est possible qu il y ait un defaut dans la conception, ou le choix de materiaux au rabais.
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Salut tous, Une façon un peu (carrément) décalée de réviser les grandes lois qui régissent l'univers en son ensemble, de l'astrophysique à la mécanique quantique. C'est désopilant, poilant et très très décalé, et ça le fait. Je n'y ai pas relevé d'erreur du point de vue des lois exposées, mais je ne suis pas théoricien. Si vous le voyez passer... Christophe
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Salut Vincent, Je suis atterré par ce qui t'arrive et les déboires que tu as avec ton bel instrument. J'imagine qu'il va y avoir une solution. J'ai habité par le passé, pendant une quinzaine d'années, pas loin de la mer (20 km à vol d'oiseau) - fortes tempêtes régulières, brumes côtières, vent, toussa toussa. Il y avait des problèmes d'humidité, c'est sur, mais pas de soucis particuliers avec le sel. A l'époque j'avais un N200 Pierre B, et un 115/900. Je pencherais plutôt comme les copains, savoir trop humidité sous bâche. Eventuellement, une sorte de bâche légère en non tissé, très respirante, me semblerait plus appropriée. ça protégerait de la poussière, sans avoir les inconvénients de l'humidité. Surtout, l'électronique ne me semble pas du tout compatible avec une bâche. Chez AP, ils soulignent bien ce fait, dans leur doc. A voir ? Tiens nous au courant, surtout. Christophe
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Encore une saisie de la caméra, le 20 Mai 2023 à entre 3:42:21 à 3:42:24
cmltb612 a répondu à un sujet de lterras dans L'actualité du ciel
Merci pour la reponse. Tu as essayé de comparer avec Venus, avec les memes reglages de camera ? Apres, tu peux toujours essayer de faire une petite photometrie vite fait. Sinon, la couleur bleue intrigue. Generalement les gros meteores sont verts. C est peut etre du a un filtrage quelconque, ou aux reglages de la balance des blancs. Il faudrait voir comment se comporte la camera face a une lumiere verte, en basse lumiere. Bon, juste quelques pistes pour eventuellement en savoir plus. Belle capture, en tout cas. C -
Encore une saisie de la caméra, le 20 Mai 2023 à entre 3:42:21 à 3:42:24
cmltb612 a répondu à un sujet de lterras dans L'actualité du ciel
Excellent. Tu as une idée de la magnitude et de la direction de ce météore ? Christophe -
Ouh la ! Tu fais bien de préciser, Polo. J'en étais resté au temps où les RAP avaient lieu à Saint Régis du Coin, dans le Pilat. Donc, pas loin d'ici, 55 km à vol d'oiseau. Romans sur Isère, nord Drome. C'est bien simple, le massif du Pilat je le vois quasi d'ici, sur la route en descendant de la colline. ça porte jusqu'au Diois, et côté Ardeche, on voit le Mezenc et le Gerbier au sud, et jusqu'au Pilat au nord. Bon, enfin quand il fait clair, parce que là, tu vois un truc noir qui englobe tout, le ciel, la terre et les hommes. Craponne, du coup c'est à 100 km d'ici, et c'est perdu dans le grand noir mouillé. 🤧 Je le pense également. Un endroit/région souvent mouillé, ce n'est hélas pas très pratique pour observer le ciel, dans une période notoirement mouillée. Le secteur est difficile pour le ciel, c'est bien connu. Sauf en cas de période anticyclonique impossible à prévoir à l'avance, hors été. Les gens du club Mars, en haute Ardèche, dans le même secteur, pourraient en causer, j'imagine.
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Ah Ok ! alors je plussois 😉 D'autant que si notre nouvel ami n'a pas vraiment envie de faire partie de notre belle communauté ... 🤣
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Certes, Morbli. Mais je compatis, tout simplement. Le Pilat et les RAP, c'est à quoi ? 60 km à vol d'oiseau d'ici, et vu ce qu'on s'est déjà descendu comme flotte today, je ne peux pas m'empêcher de penser à ceux qui sont là-haut, et à ce qu'ils vont se descendre à l'apéro pendant tout le WE, vu la météo qui est prévue. Certes, cette année c'est particulièrement difficile sur le sud, mais enfin. Bref, je ne vais pas me répéter 😉
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Point ici ne réside la question, Bruno. Le tour du sujet a été fait maintes fois déjà. 8 pages de débats où chacun a pu argumenter dans les deux sens. C'est une sinusoïde où les extrêmes se succèdent en un éternel recommencement. Le mieux à faire, ce serait encore de laisser les choses en l'état, et de faire en sorte que ce sujet s'enterre de lui-même. Mais bon. Me permettras-tu de ne pas m'inscrire dans la même ligne de pensée que toi, quand je lis ... On est là au-delà de l'information neutre. Genre si tous les newbies gentils et de bonnes intentions, d'entrée de jeu, viennent mettre les pieds dans le plat de la sorte, je suis curieux de voir la suite. Bon cieux.
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Et hop ! Encore une pièce dans la machine. Une !
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Hahaha ! Je me suis toujours posé des questions. Vraisemblablement, quelque chose m'échappe. A la base, l'astro, c'est surtout sympa quand il y a du ciel. Et ce, d'autant que tu invites tes potes par dizaines, sinon par centaines, à observer dans ton jardin. Tout le monde sait que les mois d'avril et mai sont parmi les plus humides de l'année, surtout en montagne, et que justement Auvergne et Savoies font partie dans grandes régions gagnantes en la matière. Alors, le Pilat à l'Ascension, comprends pas. Jamais compris. Les RAP, j'y suis allé une paire de fois au debut des années 2000, et puis après, tu vois vite ton malheur, quoi. A l'époque, il y avait même une volonté, sinon affichée, du moins supputée de planter là THE european Star Party of the year. On te disait pas que la vocation était internationale, mais on te faisait volontiers souligner, ici ou là, sur le web et dans la presse spécialisée, que des types venaient de presque tous les pays d'Europe, avec un super matos qu'on pouvait tater d'un doigt calin, presque comme d'autres viennent flatter du cul de la vache au Salon de l'Agriculture. Maintenant, je sais pas, y a longtemps que la pluie, là-haut, ne m'empêche plus de dormir, et ne fuit plus au travers de la toile un peu chiche de ma tente de fortune, mais bon ... comprends toujours pas. Quelque chose m'échappe. A l'époque, quand j'en avais touché un mot aux responsables - inutiles de donner des noms -, on m'avait rétorqué que quoi, de quoi est-ce que je me mèle. On est ici chez nous, on veut faire chez nous, et ce qu'on y fait, ça nous regarde. C'est simple, oui zou quoi ? Et c'était bien vrai. De quoi me mélais-je ? On a bien le droit de créer une star party dans le pot de chambre de l'Auvergne, avec une statistique météo qui frise l'exceptionnel chaque année, du moment qu'il y a des glaçons pour l'apéro. Sans compter qu'il y a des années où on voit le soleil au 15 août au-dessus des parapluies de Cherbourg, reconvertis en ombrelles. Alors quoi ? C'est vrai : tout le monde a de bons souvenirs aux RAP, et il y a souvent une éclaircie qui vient faciliter les observations la derniere nuit, dans l'entre-soi, quand tous ceux qui sont partis trempés ne sont plus là. N'empêche que. Une grande et belle star party, sous un soleil favorable, méditerranéen, ou autre, un WE de 14 juillet en Provence, ça te m'aurait une de ces tronches ... Sans compter le pastis. Vive les RAP. Une super initiative. Dommage que la météo.
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cmltb612 a répondu à un sujet de JMDSomme dans On fait une pause
Voici le joli moi de mai et ses cerises bientôt mures. Un pas de côté avec deux romans très fréquentables, ou la Révolution n'est que prétexte à exposer des personnage à des situations inusitées, presque surréalistes. Au cinéma, il y avait eu le très fameux ... Milou en mai. Si vous ne l'avez jamais vu, c'est à essayer. https://www.youtube.com/watch?v=9ECPrxe6aCU Daniel Picouly 68, mon amour, Grasset, 2008 https://www.babelio.com/livres/Picouly-68-mon-amour/55183 La grande et la petite histoire qui s'entremêlent, dans un ballet sans cesse renouvelé, où des personnages célèbres ou insignifiants se croisent, s'attirent et se repoussent. 29 mai 68, De Gaulle a disparu ! Les états d'âme et atermoiements dérisoires du général, mis en scène de façon jubilatoire, avec une écriture où les bons mots sont fréquents. Mai 68 vu par le petit bout de la lorgnette, et sous un angle unique, où le fait politique ne sert que de toile de fond. Extrait : 29 mai 1968, sept heures Le général de Gaulle a disparu. Personne encore ne le sait. Pas même lui. À cette heure, il se recueille dans la petite chapelle de l’Élysée, au rez- de-chaussée de l’aile Est. Le Général est seul. Il se tient à sa place habituelle agenouillé sur un prie-Dieu. Il est immobile, la tête inclinée. Sa silhouette de pénitent se découpe sur le vitrage bleuté de la fenêtre en ogive. Le motif est parfaitement centré, le contour net et plutôt fidèle. Il n’y aurait rien à redire à la composition édifiante qui nous est proposée : un Charles de Gaulle en saint Sauveur. Rien à redire, si ce n’était le nez qui offusque la légèreté du trait, mais surtout cette haute carcasse qui s’entête à ne pas respecter les proportions du lieu. Il y a là un conflit de représentations. La masse du Général emplit la chapelle comme un fruit prisonnier de sa bouteille. Elle l’engonce aux épaules, se bute le haut du crâne à la voûte et finit de guerre lasse par dévorer tout l’espace. Si bien que, dans ce petit jour qui peine à devenir, le général de Gaulle ressemble à un vitrail cannibale. Sur le velours rouge du prie-Dieu, un éclat de lumière facétieux perce son alliance à la main droite et tente de le distraire de son recueillement. De Gaulle grogne. Il est mécontent. Ce n’est pas le moment de l’importuner. Il décroise ses mains et retourne à la conversation qu’il menait avec sa fille… Anne, c’est à croire qu’on ne veut pas nous laisser en tête à tête ce matin. De quoi parlions-nous ? Des événements du dehors, bien sûr. De ce mois de mai. J’espère que tu n’en es pas lassée. Déjà trois semaines de désordres. Une éternité. Où en sommes-nous, aujourd’hui ? Au plus mal, je te l’avoue. Cet après-midi, les communistes organisent une manifestation qui peut mener à l’insurrection et au renversement du pouvoir. Le mien. Je comprends ton étonnement, Anne. Lundi matin, je t’avais quittée confiant, les accords de Grenelle signés, les travailleurs allaient retourner à leur travail et les étudiants à leurs études, mais tout cela a basculé si vite. J’ai une part de responsabilité. Ma dernière intervention à la télévision a été une catastrophe. J’ai mis à côté de la plaque… La participation… Quelle erreur ! Ce n’était pas ce que les Français attendaient de moi. Ils aspiraient à de l’embrasement, de la hauteur de vues et je leur ai servi une bassinoire de ménage dans des draps humides… 10 mai 58, 10 mai 68 : dix ans, ça suffit !… Ceux qui le crient dans les rues ont peut-être raison. Ils ont vingt ans. Pauline Dreyfus Le déjeuner des barricades, Grasset 2017 https://www.babelio.com/livres/Dreyfus-Le-dejeuner-des-barricades/962751 Un livre doté d'une belle langue, avec des situations cocasses. La rencontre de deux mondes. La riche clientèle des habitués d'un grand palace parisien confrontée au petit personnel de cet hotel de grand luxe, en un temps de remise en question de l'ordre naturel des choses. Extrait: Il y a quelques jours encore, pourtant, tout le monde trouvait ces rassemblements d’étudiants hautement divertissants. Les femmes du monde s’étaient précipitées à la Sorbonne d’abord, à l’Odéon ensuite, non sans prendre la précaution de retourner vers l’intérieur de leur paume le chaton de leur bague, avec la curiosité juvénile de celles que tout amuse. Elles ne voulaient pas passer à côté de l’événement. Elles voulaient lire cette page du roman national qui était en train de s’écrire. Elles voulaient visiter la Révolution. Il n’y avait plus d’université, il n’y avait plus de théâtre : on se rendait dans des « permanences révolutionnaires créatrices ». Le spectacle était gratuit. Elles avaient écouté les palabres des étudiants avec le même sérieux qu’elles mettaient à écouter des vers de Racine à la Comédie-Française. Elles revenaient de ces soirées bruyantes grisées, l’esprit étourdi par ces phrases qu’elles ne comprenaient pas toujours, ayant quand même saisi au vol quelques formules qualifiées de ravissantes. « La barricade ferme la rue mais ouvre la voie » les avait enchantées. « Assez d’actes, des paroles » les avait comblées. L’une d’elles, plus audacieuse que les autres, avait même ramassé un pavé boulevard Saint-Michel et l’avait transformé en milieu de table, à la fureur de son époux. Dans un état d’exaltation proche de l’hystérie, elle lui avait dit, à son retour du Quartier latin : Si tu avais vu, c’était d’une beauté ! Une fumée légère montait des arbres abattus et calcinés, on aurait dit un Delacroix… Ce pavé, c’était sa façon à elle d’entendre le souffle de l’Histoire (car, dans ce calme appartement du 16e arrondissement, il fallait beaucoup tendre l’oreille pour le percevoir). Son mari lui avait répondu que bien des écervelées qui avaient applaudi à la Fête de la Fédération avaient terminé sur l’échafaud. Ce soir-là, ils s’étaient tourné le dos à l’heure d’éteindre les lampes de chevet. Et puis il faut bien dire que l’impertinence de ces jeunes gens donnait l’occasion de vengeances mesquines. On riait à gorge déployée en se racontant comment Aragon avait été hué par les étudiants et comment, depuis, il avait pris en grippe ces révoltés qui avaient snobé son soutien. Il leur avait promis de consacrer un numéro entier des Lettres françaises aux étudiants contestataires et, en retour, n’avait reçu que des quolibets, d’où émergeaient les qualificatifs de « vieux » et de « traître ». Un étudiant avait conclu : Va-t’en vieille barbe. Le poète avait répliqué : Toi aussi, tu seras un jour une vieille barbe. On avait évité de peu le pugilat. Dans les salons, on avait susurré ces mots délicieux des soirées entières. -
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cmltb612 a répondu à un sujet de JMDSomme dans On fait une pause
Salut Great, J'ai lu, mais j'avoue qu'il m'a fallu du temps pour absorber le truc. Le pavé est monumental, il faut dire. Il a quelque chose, ce roman, c'est certain. Il me rappelle un peu ces films type "caméra au poing" qu'on a pu voir ces vingt dernières années, dans le domaine fantastique/horreur. Le sujet est original, mais il a un côté dépassé, désormais. C'est du moins mon avis. Même ça ne devait pas être le cas lorsque c'est sorti. Je ne vais pas en dire davantage, pour ne pas spoiler. Sinon, sur la forme, je dois bien confesser que je me suis un peu barbé par moment. C'est totalement barré et ça fait du bien au début, une telle liberté de rédaction, et puis le doute arrive, et on se surprend un peu plus loin à passer des pages entières de listes ou de paragraphes sans véritable rapport avec le sujet. Et puis vers la fin, on en termine avec une envie d'en voir rééditée une version débarrassée de ses scories. Cela reste néanmoins une expérience de lecture intéressante. Bon, désolé, si ce n'est pas l'enthousiasme aussi total que le tien, mais du moins est-ce une critique honnête. Attendons de voir ce que d'autres auront à en dire. Christophe -
Certes, bien meilleur au Pic qu'en plaine. Mais des fois, en hiver, ou après le passage d'une perturbation, c'est étonnament transparent, même à basse altitude. Et que nenni ; point ne sommes en face ! on discute juste. Or donc, un point de détail achoppe dans la déclaration de Pyrou61. L'observation est sensée avoir eu lieu en aout 2013, à une période de l'année où l'amas ne culmine pas en F métropolitaine au-dessus de l'horizon, réfraction atmosphérique considérée. Voir graphs ci-dessus (merci SBRcoach) , et sur la page de Sylvain Rondi. Il reste l'hypothèse de l'observation de l'un des nombreux amas du Sagittaire ou du Scorpion, ou même M30, why not ? Quand on débute, dans un 400, tout est magique. Et le montreur d'étoiles a pu se tromper en toute bonne foi. Un dernier point : les conditions météo ... Lorsque l'empilement des bonnes couches atmosphériques se fait au bon moment, on peut sans aucun doute voir très profondément sous l'horizon. Il y a le calcul théorique, et la réalité. https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/haute-corse/superbe-photo-corse-prise-nice-etait-mirage-1211001.html Du coup Omega centauri depuis Orthez, au bon moment, ça ne me choque pas vraiment, si la météo le veut bien.
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Oui, et ? Quel est le souci ? Orthez est au pied des Pyrénées, pas en Bretagne. Si c'est observable depuis le Pic du Midi ... En l'occurrence, ce n'est pas l'altitude du Pic qui joue, mais la latitude. Si le ciel était bien clair, il n'y a pas de raison de réfuter. Le seul avantage du Pic, en matière d'altitude, ce serait davantage de transparence.
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C'est un grand classique depuis le pic du Midi. Il est sous l'horizon en théorie, mais avec la réfraction, ça "déborde".
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Photographier une éclipse solaire totale, des conseils ?
cmltb612 a répondu à un sujet de TomBombadil dans Astrophotographie
You're welcome ! N'importe quel filtre de qualité astronomique fera l'affaire - donc acheté dans une boutique specialisée en matériel astro. Le Mylar, c'est ce qui est le moins cher, et ça va bien. L'image obtenue est très blanche, ou un peu bleuté, mais ce n'est pas très important. Si tu n'aimes pas, un coup de photoshop après l'éclipse, et l'image tire sur les tons chauds à la place, jaune, ou rose, ce que tu préfères. Le Mont Megantic, c'est super. Un très chouette endroit. Il y aura peut-être encore de la neige, en avril ? sinon, comme le dit Roger, il y aura surement du monde. Cela peut être un souci, mais à titre perso, je recommande volontiers un endroit où on peut s'installer avec du monde autour. Une éclipse, ça peut être extrêmement convivial et super à vivre avec tout un tas de gens qu'on ne connait pas. On fait des rencontres, on discute matos ... Un moment de folie et de joie partagée. Bref, à choisir, entre la foule et la solitude au milieu de rien, je balance largement côté foule. C'est un événement mystique, très social. Surtout si tu n'en as jamais vue, vit le à fond. Tu t'en souviendras ta vie entière. Ah ! encore un détail. Une éclipse, c'est toujours très court. Trop. Utilise un séquenceur, un programmateur, ce que tu veux, mais enlève le filtre et enclenche l'appareil 90 secondes avant le début de l'éclipse, ne touche plus à rien, et REGARDE avec tes yeux, tes jumelles, ce que tu veux, écoute, ris ou pleure, embrasse les autres, mais ne passe pas ton temps à régler et surveiller ton appareil photo. Enjoy ! Christophe -
Photographier une éclipse solaire totale, des conseils ?
cmltb612 a répondu à un sujet de TomBombadil dans Astrophotographie
Salut Tom, Bien sûr que ça va aller. Et ça va même être grandiose. Pour te donner une idée, les images faites ici, ont été faites avec une L80/400. ca permet à la fois de bien détailler les protus et les grains de bailys, mais également d'avoir du champ pour bien capter la couronne. Pour te donner une idée, la grande image, telle que postée par Roger est un resize à 60% de la taille d'origine. Donc tu as une sacrée marge. Ce qui est sympa, quand tu photographies une éclipse de soleil totale, c'est que tu ne peux pas te tromper : tous les temps de pose fonctionnent sans exception. Tu te colles à 100 iso, et tu shootes à n'importe que temps entre 1/4000 et 4 secondes, et c'est bon. Juste deux conseils : je ne connais pas ton télé ni ta monture. Il faut : 1) ne pas trop ouvrir, pour avoir de meilleures images, genre FD 6, 8 Ou même 10 (on évite le chromatisme) 2) s'assurer que la monture est bien stable et suit correctement, que la charge ne soit pas trop lourde. Si c'est trop lourd, ça risque de vibrer et trembler, et faire de la prise au vent, et dans ce cas, les images les moins rapides risque d'être bougées. ne pas hésiter à raccourcir le trépied et à le renforcer s'il y a du vent. Tu peux faire des essais sur la pleine lune ou sur le soleil (avec un filtre), avant l'éclipse, pour voir si tout se passe bien. Surtout, quand tu auras vu et photographié ton éclipse, n'hésite pas à nous balancer les images ; on aime bien ça par ici ! Christophe