Aller au contenu

Albuquerque

Membre
  • Compteur de contenus

    3620
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Albuquerque

  1. au prix de 300 millions de tonnes annuelles de CO² pour l'électricité. C'est quand même mieux que la Chine. Ce jour est un grand jour : les dernières marmites du diable s'arrêtent en Allemagne. Malheureusement ces verrues radioactives resteront éternellement en place car les démanteler est politiquement impossible : ce serait contredire le dogme de leur indémantelabilité. Nous continuons en France dans l'immoralité, car nous dédaignons les cinquante ans de dévouement inlassable de l'écologie à nous raconter des bobards sur le nucléaire. C'est très français, ce mépris de la politique, quand 70% de la population et 90% des travailleurs sont contre le nucléaire et que le président pour le sauver en est réduit à promulguer de nuit sa continuation...
  2. Oui, je comprends, quelle que soit la valeur des arguments pronucléaires ils tombent devant cette évidence : l'Allemagne n'en voulant pas, va bien falloir s'adapter. Stillgestanden ! L'autre fois c'était : on ne peut plus faire de nuc parce que le privé ne veut pas y investir. Je t'assure que je me rallie absolument à ces raisons. Et le rendement, Donnerwetter, le rendement d'un tiers !
  3. Tu t'es visiblement trompé de lien
  4. Albuquerque

    l'ânesse Thésie

    J'ai eu aujourd'hui recours aux services d'un anesthésiste, et je n'en suis pas revenu. Il y a quatre-vingt-dix ans, quand on était anesthésié, on était ensuite malade trois jours avec le trichlorométhane (souvenir d'appendicite de mon père). Quand on était anesthésié il y a quarante-cinq ans, on se réveillait malade et on éprouvait le besoin de se lever, exercice particulièrement difficile avec la sensation de peser une tonne, puis aussitôt levé on éprouvait le besoin de se coucher, toujours malade, et ainsi de suite plusieurs heures. Quand on était anesthésié il y a vingt-cinq ans, on se réveillait pas malade mais lourdement groggy, et on poussait des gémissements à cause de la canule abaisse-langue insupportable laissée dans la bouche ; à ce signe l'infirmière savait qu'on était réveillé et qu'elle pouvait enlever cet instrument de torture. Quand on était anesthésié il y a quinze ans, on se réveillait d'un coup, sans transition pâteuse, l'oeil et l'esprit frais, mais en sentant le réveil. Quand on est anesthésié aujourd'hui, c'est tout simplement ahurissant. On ne sent plus le réveil. Comme on n'a pas senti non plus l'endormissement, il en résulte qu'on n'a aucun ressenti d'une interruption de la conscience. Comme la salle de réveil ressemblait à la salle d'examen (ce n'était qu'une endoscopie), je me demandais ce qu'on attendait encore pour m'endormir... Marrant !
  5. On se rappelle tante Roberte à l'EHPAD qui doit se contenter de deux séances de vidéo-conférence par semaine plutôt que des visites de sa famille. Bon, alors voilà, tante Roberte ne survit que parce qu'elle est bourrée de cachets dont le contenu se retrouve dans ses "matières", comme on dit. Mais comme on sait il faut récupérer ces matières à la source pour l'agriculture de demain. Or la substance de ces médicaments est extrêmement polluante. Il semble difficile de prétendre faire pousser du bio avec toute cette chimie dedans. Comment concilier l'exigence écologique avec la continuation des jours peut-être pas très utiles de tante Roberte ? En la soignant par les plantes ?
  6. Je viens de lire ce qu'on devra mettre l'année prochaine dans le composteur obligatoire. Mort de rire ! Je n'ai ni épluchures (conserves/surgelés) ni trognons de pomme (je coupe mes pommes en huit et j'avale tout). Il ne reste que... les sachets de thé ! A la première inspection policière des écologistes je rirai moins, soupçonné de fraude... Je les corromprai en leur offrant un colis de ce que veut récupérer charpy à la source sur son tambour rotatif anti-pyramide.
  7. Cela ne soulève aucune difficulté sociale ; le souci est que certains veulent récupérer à la source.
  8. Oui, c'est triste. Voici un article un peu chiffré : La consommation d'eau de la Centrale Nucléaire de Civaux à la loupe. (francebleu.fr) Donc 2 m3 par seconde par réacteur sur la Vienne et pas de baisse de production sur ce site, sauf en ce moment, à cause de la surchauffe syndicale (je ne suis pas contre). 2 m3/s dont 800 litres évaporés, proche de mon estimation, et 1200 litres renvoyés à la rivière, mais ça, c'est peanuts : 5 MW par degré de chauffage de l'eau. Et bien ça ne marche pas si mal, le refroidissement du nucléaire par tours en bordure de presque petits cours d'eau et ce n'est pas trop gourmand ; le grand chef insoumis joue à se faire peur, la Vienne à Civaux donnant une moyenne d'une centaine de m3/s. Si j'étais plus écolo je tâcherais de mélanger la consommation d'eau du nucléaire (0,5 kilomètre cube par an évaporés) et le prélèvement d'eau du nucléaire, avec les quelques réacteurs sans tour en circuit ouvert (18 kilomètres cubes par an). Le bon peuple n'y regarde pas de si près. C'est sûr ; "avec les chiffres on prouve ce qu'on veut".
  9. Chez moi, zéro. Non, non, pas une économie. Démonstration écologique : une PAC alimentée par une centrale nucléaire de rendement 1/3 pompe une quantité de chaleur qui triple sa consommation électrique ==> résultat : l'énergie de fission produite à la centrale est aussi élevée que l'énergie de combustion de l'hydrocarbure que remplace la PAC. Je ne sais pas si c'est l'explication écologique officielle, mais je ne suis pas mécontent d'avoir trouvé tout seul en réfléchissant juste un peu cette ineptie à part ça tout à fait exacte. Je pourrais devenir militant vert, dis donc ! (voire petit cadre, n'étant pas sûr que le militant de base comprendrait bien ce raisonnement). J'avais entendu ce texte sur Francs Info. Il ne répond pas numériquement à ma question. Je démontre qu'en mettant tout au pire un réacteur fait perdre 1 m3 d'eau par seconde au cours d'eau, ce qui semble expliquer pourquoi une rivière modeste comme par exemple la Vienne fait l'affaire à Civaux. C'est naturellement pour avoir une idée du sérieux des propos alarmistes du grand chef insoumis qui aime ce sujet. Temps de m... comme disent avec raison nos amis. Pas moyen d'aller voler.
  10. Je suis intéressé si quelqu'un a un document donnant pour une tour de refroidissement de centrale la part de chaleur emportée par l'air et par l'eau. En mettant les choses à l'extrême, à supposer toute la chaleur perdue d'un réacteur de 1300 MW, soit 2600 MW de chaleur employés seulement à vaporiser de l'eau, on trouve qu'il peut vaporiser à 100 degrés presque tout pile 1 mètre cube d'eau par seconde prise à 15 degrés ; mais c'est évidemment un plafond puisque toute la chaleur est supposée vaporisante.
  11. Intouchables ou pas, quand on me parlera de WC secs obligatoires je cesserai d'être poli. Dérives ? Les partisans des extrémismes parlent toujours des dérives pour expliquer l'insatisfaction causée par leurs systèmes. Et passez, muscade ! Je n'argumente pas devant des phrases, sinon pour souligner que ce sont des phrases. Toi, tu balaies d'un revers de main ; moi je botte en touche. Toi aussi, d'ailleurs, souvent. J'admire la quantité de connaisseurs en hydrologie et en process industriels que nous avons quand je vois qu'on réunit 800 manifestants devant une usine d'électronique supposée boire trop d'eau. Ce n'est qu'un exemple. Pour tes soucis alimentaires on se fera végétariens, et hop, réglé. Tu confonds tes passions écolo-agricoles avec des indispensabilités. Ma politique est la seule possible (Raymond Barre) Cela m'évite de balancer que l'état dépense 44 milliards en chèques essence.
  12. Et pendant la Révolution culturelle, les rééduqués l'épandaient à main nue. Voilà d'où vient la mauvaise réputation de l'engrais humain : on présentait sa manipulation comme une punition alors que c'était une grande avancée. Quand je pense à tous ces cadavres qui pourrissent inutilement dans des boîtes, ça me donne aussi le sentiment d'une gabegie.
  13. Voui voui, la modernité sera la récupération soigneuse du pipi et du caca pour en tirer des nutriments utiles qui au moins ne seront pas fossiles. Pour encore plus de modernité, ajoutons des mesures "inclusives" : je propose que chaque continent échange ses "matières" avec les autres continents (par voilier) afin de montrer que nul n'est exclu de la modernité. Tu en as encore beaucoup comme ça, des modèles de société future, ou c'est parce que c'est le premier avril ? Un sot, voyons, un sot ! Ce sera le seul commentaire.
  14. C'est certainement irrationnel, mais si rationnel prend deux "n", rationalité n'en prend qu'un. L'uranium n'est pas un fossile, ou alors tous les minéraux et donc la planète entière est un fossile. Dès lors les mots n'ont plus de sens. Appeler fossile l'uranium est une ficelle destinée à le mettre psychologiquement dans le même sac que les fossiles carbonés. A raison de trois milligrammes d'uranium par mètre cube d'eau de mer et 1,4 milliard de kilomètres cubes d'océan, en filtrant tout, comme tu dis, on n'aurait même plus besoin de surgénérer puisqu'on obtiendrait 3 x 1,4 milliard de milliards de milligrammes d'uranium, soit 4,8 milliards de tonnes ou 35 millions de tonnes d'U235. Sans parler de l'équilibre entre eau de mer et sol sous-marin, qui tend à recharger la flotte. Je ne sais pas si on pourra l'exploiter, mais quand on a des chiffres pareils il est bien inutile de mettre des smileys moqueurs. Bref, encore de l'argumentation pour les neuneus. Je ne suis que technicien supérieur, d'accord, mais je sais compter : le militantisme écologique base copieusement sa propagande sur l'incapacité de l'électorat à faire une règle de trois. Evidemment, une époque perdue dans son hubris peut se prendre pour l'Histoire à elle toute seule et sans mégoter sur le ridicule décréter qu'elle choisit des solutions "durables", mais le mot signifiant : pour le reste des temps. Décrétons que l'humanité n'utilisera ad vitam aeternam que ce que nous connaissons de non carboné : vent et soleil, plus les bricoles. Les Gaulois auraient dû décréter que c'était un crime de perdre un bout de ferraille, vu que c'était faire risquer le tétanos à celui qui le retrouvant par accident se couperait dessus mille ans après (Et ils auraient eu raison ! Ils n'auraient eu tort que deux mille ans après !) Observons le père de famille ou le chef d'entreprise qui devant la gabegie dans les dépenses et frais généraux décide d'y mettre bon ordre. Se borne-t-il à des mesures de bon sens ? Souvent non, et souvent il se met à exaspérer son monde en lui faisant une vie impossible à coup de mesures mesquines et dérisoires pour satisfaire sa maniaquerie soudaine. Voilà l'écologie avec sa politique énergétique. Pour la pénurie de pétrole entraînant celle de plastique, pour une fois on a pris les devants en prohibant les objets à usage unique. J'espère que les sacs de poubelle sont concernés, car j'ai hâte de revenir aux poubelles d'avant 1970-75, quand vidées par les boueux (désolé, c'était le mot) on les rentrait avec l'intérieur décoré de déchets organiques en putréfaction bien collants. Là, je mets le smiley. Bon, mes enfants s'y feront, comme croquer des cafards et se soulager dans des WC secs collectifs. Anecdote sur les WC secs collectifs. Voyageant en voiture en Suède il y a une quinzaine d'années, pris par la nécessité de visiter un de ces petit pavillon de bois que les Suédois bien cleans disposent en pleine nature, j'y suis entré pour constater qu'il n'y avait pas de lumière une fois la porte verrouillée sur soi. Pris alors d'un soupçon que renforçait un fort remugle, je suis retourné à ma voiture prendre une torche électrique et regarder à quoi ressemblait le siège d'aisance. Or donc c'était un trou sur une banquette surmontant une caisse amovible. Le contenu de la caisse formait sous le trou une pyramide remontant pas très loin sous le trou. Il n'y avait même pas de sciure, ce qui témoignait d'un louable souci de préserver les arbres. Voilà, quand on se mettra à économiser l'eau un peu sérieusement, c'est l'avenir !
  15. Que d'efforts pour défendre des discours indéfendables. Mais je comprends bien : quand on a au pouvoir des amis de ses passions irrationnelles, il ne faut pas hésiter à les soutenir en faisant passer par inversion accusatoire un ingénieur qui s'en effare pour un sodomiseur de diptères, pour reprendre plus poliment tes mots. "Ils ont quand même retenu l'essentiel" avec les fameux 2/3 de pertes : ils ont retenu des choses inutiles et sans intérêt, sauf pour leur propagande. Je vais dire des sornettes du même tonneau : je dénonce l'éolien bloqué à 57% de rendement par monsieur Betz, et surtout les champs de photopiles qui gaspillent 85% de l'énergie reçue, non mais ! Ils n'ont pas retenu l'essentiel, mais un argument farfelu, vu que l'uranium laissé dans le sol donne 0% de rendement tandis que le 1/3 de rendement du nucléaire est utilisable. Oui, oui, je sais. Je sais aussi que la mer doit monter de quatre mètres à Flamanville ce siècle et que le neutron libre se désintègre en ses quarks constitutifs. (quatre mètres étant le chiffre nécessaire pour fermer d'avance l'EPR en tenant compte de tempêtes de huit mètres) Ensuite, si je ne commente pas tes considérations sur les bassines, c'est parce qu'elles ne sont là que pour noyer le poisson en donnant du corps au commentaire avec une autre question. Je n'ai d'ailleurs aucune connaissance là-dessus, ce qui ne me gênerait pas un instant si j'étais propagandiste écolo.
  16. Voici le script de la citation sur le rendement : "...... des gens conscients du fait que pour ce qui concerne l'électricité tout particulièrement le nucléaire en particulier il faut produire trois kilowattheures dans une centrale pour en amener un seul au consommateur puisque la centrale elle-même en consomme un, le transport en consomme un et à l'arrivée il n'en reste qu'un" On pourrait penser que c'est une référence au rendement d'un tiers d'un réacteur nucléaire : 1 kWh chez le client, deux perdus en chaleur. En fait, même pas. Pour que la centrale "en consomme un" et que "le transport en consomme un", ce ne peuvent être que des kWh électriques, et pas thermiques. Cela revient à dire que seul un tiers de l'électricité brute produite arrive au consommateur. En somme la confusion est large.
  17. La controverse faite avec sarcasme mais droiture intellectuelle étant impossible face à la mentalité "Paris vaut bien une messe", je retire mon commentaire précédent.
  18. On pourrait aussi au lieu de débattre attendre que l'IA rende les forums inutiles, puisque les opinions émises par l'IA seront mieux fondées On nous dit aussi qu'elle remplacera les écrivains. Ça, c'est très bien : les idées produites par l'IA respecteront automatiquement la bienséance en n'offensant personne . L'humour sera normé, l'ironie déconseillée, la raillerie proscrite, et tout ceci automatiquement. Ce sera d'un passionnant... A propos des smiley : depuis quelque temps Webastro a multiplié le choix par dix, mais en reléguant tout en bas les anciens. Alors les paresseux prennent ceux du début de la liste. Mais ils sont d'une fadeur étonnante.
  19. Effacé. Voir plus bas.
  20. Ayant vécu en région calcaire comme en région granitique j'ai toujours oublié de me poser ces questions, et tout branché sur l'arrivée d'eau comme elle est... Qu'est-ce qui aurait dû m'arriver ?
  21. Rapport du GIEC : le niveau de la mer pourrait s'élever de 1,1 m d'ici 2100, avec des conséquences dramatiques (radiofrance.fr) Bon, ça ira, Flamanville évitera la submersion.
  22. Du carboné au sans carbone !! Le reste est idéologie. Soit 440 millions de chèques. Calcul typiquement écologiste.
  23. Aïe, je me suis planté. Madame Boche est la concierge. La belle-famille s'appelle Lorilleux. Il n'y a pas de petites erreurs.
  24. C'est la mode de réécrire les livres anciens qui pourraient choquer. Je recommande dans l'Assommoir de renommer autrement monsieur et madame Boche, la belle-famille de Gervaise.
  25. et peu importe sa confession, en plus. et peu importe sa confession, en plus.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.