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Albuquerque

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Tout ce qui a été posté par Albuquerque

  1. 3 GW électriques sont installés à Civaux sur la Vienne dont le débit moyen à cet endroit tourne autour de 100 mètres cubes par seconde. Il faut évacuer 6 GW thermiques. A supposer que sans aéroréfrigérants en emploie toute l'eau de la rivière en la réchauffant de 4 degrés, on évacuerait 100 000 kg d'eau/seconde x 1000 cal/kg/°C x 4 degrés = 400 000 000 calories/seconde = 1 670 000 000 joules/seconde = 464 kWh/seconde = 1 670 000 kWh/heure, ce qui fait une puissance évacuée de 1,67 million de kW ou 1,67 GW. C'est le quart du besoin. Ce n'est donc manifestement pas ainsi que la centrale est refroidie. Il en résulte que les hommes politiques préconisant la fin du nucléaire par manque d'eau à venir... font de la politique, en généralisant ce qui n'est que partiel. Ils font "de la politique au sens le plus noble du terme", sans doute, pour employer une expression qu'ils affectionnent.
  2. Sauf si la température monte au-dessus d'une certaine valeur, auquel cas le ventilateur produit l'effet contraire. C'est ce que disent l'été les journalistes qui se pensent judicieux. Perso s'il fait plus que cette température d'inversion de l'effet du ventilateur, j'humecte ma chemise et alors avec le ventilo ça refroidit encore mieux. D'accord, ça ne marche pas dans la moiteur des tropiques, mais justement je n'y vais pas. Cela me fait penser aussi à ce journaliste écolo de France Inter (pléonasme ?) expliquant qu'avec l'ouverture qu'il faut laisser à la fenêtre pour le passage du gros tuyau d'un climatiseur, les flots d'air brûlant qui entrent dans la pièce ramènent à peu de choses l'effet de l'appareil. Bien sûr il existe des moyens simples d'obturer l'ouverture, ou, plus élégamment, si on a encore une fenêtre ancienne avec plusieurs vitres, d'en remplacer une par un carré de contre-plaqué traversé par le tuyau. J'ai fait ça un temps.
  3. Un homme politique assez bruyant et insoumis répète régulièrement que l'assèchement à venir des cours d'eau compromet le nucléaire. Ce faisant il ne détaille nullement les modes de refroidissement, sans doute pour ne pas tout embrouiller dans la tête de l'électeur au motif d'être inutilement rigoureux. Donc, une fois retirés les réacteurs en bord de mer et ceux qui aéroréfrigèrent, combien en reste-t-il sur 56 ? Il y avait Fessenheim, mais coup de chance c'est fermé. Epargnons-nous les manifestations d'extrême indignation.
  4. Tout ceci est le bon sens même, mais on trouve encore des nucléaristes sourds et aveugles qui ne veulent pas comprendre que quel que soit le mode de fonctionnement de leur source d'énergie favorite mais mortifère et moribonde, il n'existe aux difficultés qu'elle soulève éventuellement aucune réponse pas encore prévue par un antinucléaire qui conserve toujours une longueur d'avance. Si par impossible venaient à manquer les raisons de sécurité un peu solides, disons plus solides que le CO², il restera toujours les angoisses existentielles quant au sort des ablettes et des goujons sur un peu distance en aval. On ne joue pas avec cela... Quelle est la consommation d'eau de refroidissement d'un réacteur de 1500 MW avec tour ? De combien l'eau évaporée réchauffe-t-elle la rivière ? La plus proche centrale de chez moi est celle de Civaux, posée à côté d'une simple rivière pas vraiment du genre le Rhône en crue.
  5. Et en plus les zavions sont partis du Japon ?
  6. Et Gagarine est mort même pas en poursuivant un ballon mété Et Gagarine qui lui ne poursuivait même pas le ballon météo. Il n'y a pas de justice.
  7. Je l'avais bien dit ! Savez-vous que dans cette fonction la poussière de MOX est la plus efficace ?
  8. Fais un effort. J'ai corrigé neuf fautes dans ce court extrait. Par ailleurs "Les mêmes qui disent..." Heu...Les mêmes que qui ? Alors je ne dis pas qu'une écriture aussi brouillonne implique le même état de la pensée, non, je ne le dis pas... Dans la forme Ney est exemplaire. J'ai glissé dans ce commentaire une faute comique volontaire bien en évidence pour voir si tu la trouves. Tu vois le caractère merveilleux du CO² : les désastres incommensurables qu'il va produire sont une incroyable aubaine pour les fanatiques du nucléaire, qui savent par ailleurs que la vie monacale que tu préconises n'aura pas plus de partisans que la redistribution de la propriété dont tu parles. Encore que sur ce dernier point je suis moins catégorique que toi. Qui survivra verrat.
  9. Il ne faut naturellement pas construire de réacteurs nucléaires au bord des mers chaudes. Au bord des mers froides il faut les construire sur de grands vérins qui les surélèveront au fur et à mesure de la montée du niveau de l'océan. Cela dit, il est inouï de penser que certains se permettent d'avoir une opinion sur le nucléaire, et donc voteraient sans se sentir gênés à un référendum sur la question, alors qu'ils ne savent même pas ce que signifie un MOKA sur une situation sacramentelle de RDA.
  10. Un jour en 1958 un cerf-volant lancé par un enfant de Pékin atterrit dans un arbre d'un quartier populaire de Montmartre... Les connaisseurs ont reconnu le début du film Le Cerf-volant du bout du monde. (rarement en entier sur YT)
  11. ... en passant tout doucettement du boeuf aux noisettes Si les protéines animales sont plus coûteuses en GES même en circuit court, c'est parce que même pour quelques heures de marche on amène les vaches en véhicule motorisé à l'abattoir. Autrefois elles n'étaient pas feignantes comme aujourd'hui (1) et marchaient jusqu'au tueur sans faire d'histoires. (1) Tel maître tel serviteur, et tel éleveur tel bestiau. Quand les vaches voient que les humains manifestent pour refuser de travailler jusqu'à 70 ans, un âge dont aucun autre mammifère terrestre ne peut rêver même sans être abattu, comment veut-on qu'elles montrent un peu de courage au boulot ?
  12. 50 kilos de GES par kilo de boeuf contre 7 kilos par kilo de porc ! Voilà pourquoi je mange du porc plusieurs fois par semaine et jamais de boeuf. C'est un gros mensonge : je ne mange pas de boeuf parce que c'est beaucoup plus cher, mais au moins j'ai l'air écolo.
  13. Il a cru que c'était un sanglier !
  14. Voir vers la fin en date du 12/02/23 le commentaire instructif de "Sarcastelle" : Le covoiturage au quotidien reste minoritaire malgré les aides, selon un baromètre - Le Monde de l'Energie (lemondedelenergie.com) Et je ne vous révélerai pas qui est Sarcastelle.
  15. C'est une astuce qui dépasse mon niveau. Je n'ai eu que mon certif, et par piston.
  16. Je ne sais pas comment un objet en orbite très haute peut nous retomber dessus, mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit. La tour orbitale ne sert pas tant à placer des objets en orbite géostationnaire qu'à leur permettre de dériver éternellement au-delà moyennant une pichenette additionnelle.
  17. Albuquerque

    QUAOAR et son anneau

    Réponse : les modèles de coalescence en gros satellite des cailloux orbitant au-delà de la limite de Roche sont faux ou incomplets.
  18. Tante Roberte n'a pas craint avec son diplôme d'ingénieur de prendre un emploi au smig parce qu'il est à trois kilomètres de chez elle. Donc vous pouvez le faire. Si ce salaire ne vous suffit pas vous pouvez comme tati l'arrondir en vous cassant les reins au soleil pour désherber les champs à la main pendant vos congés comme dans une rizière en Corée du Nord. Je sais, le smig a disparu en 1970.
  19. Je dispose de la version chinoise de Google Earth, celle qui mise à jour par ballons sillonnant la planète voit tout au centimètre près. Charpy ayant publié la photo de sa maison, je l'ai trouvée sans peine. Vous allez rire : sous ce pseudonyme se dissimule tante Roberte qui a servi de modèle à tati Danielle.
  20. C'est ce que je lui ai répondu en deux lignes, mais pourquoi pas trois paragraphes !
  21. Bienvenue à Phnom Penh 1975 et zut pour la tante Roberte qui n'a pas compris qu'un petit voyage en Belgique ou en Suisse serait la meilleure solution pour elle. On lui tolérerait même la première classe dans le train.
  22. Je m'engage à avoir en 2050 réduit ma production personnelle de CO² à zéro...
  23. Il paraît que le livret A pourrait financer les centrales nucléaires. Mon livret A est rémunéré à 3%, mais j'ai une conscience écologique. J'ouvre donc un livret B à 0,01% (0,01, je ne plaisante pas) et j'y déverse tout mon livret A. Et vous ? Si au moins on pouvait compter sur les poussières fines de l'usure des pneus, je roulerais davantage, mais malheureusement ce sont des poussières noires, celles qui aggravent le réchauffement.
  24. Lancer un réacteur à U235 jamais encore démarré, ne contenant aucun produit de fission, est de peu de risque même s'il retombe. Quand on aura construit une tour jusqu'à l'orbite géostationnaire, on pourra se débarrasser des colis de produits de fission sans risque. Bon, il y en aura toujours pour dire : "et si le colis est intercepté dans dix mille ans par des ET ?"
  25. Avec son plaidoyer de tolérance pour le nucléaire transitoire, Charpy fait une dangereuse concession au productivisme capitaliste. Non aux énergies pilotables transitoires comme l'eunuque Léaire ! Cékaka épicétou. Plusieurs siècles après on en paie encore la note. Le bassin houiller du Nord-Pas-de-Cadeau ou le pays de Galles sont recouverts de terrils hideux, et le résultat n'est pas gai. Un immeuble de trois étages est détruit en 1930 à Donetsk par l'effondrement d'un terril. Ce n'est rien à côté de l'effondrement de celui d'Aberfan au pays de Galles en 1966 : 144 morts dont 109 écoliers, soit beaucoup plus que d'enfants morts de l'iode radioactif de Tchernobyl. Calonne-Ricouart 1975 : autocombustion d'un terril suivi d'une explosion, 6 morts et quelques dizaines de maisons. Vous me direz que si c'étaient des maisons du style "Qu'elle était verte ma vallée", il n'y a pas grosse perte architecturale. Or le charbon est la première énergie transitoire de l'histoire. Par définition une énergie épuisable est transitoire. Ceux qui ne se suffisant plus de la force humaine et animale, de la biomasse et des moulins à eau et à air, tous renouvelables et certains pilotables, comme la force humaine et animale qui se pilote au fouet, ceux, disais-je, qui voulurent exploiter la houille savaient très bien que par définition le stock était forcément limité et qu'ils n'employaient plus une énergie renouvelable. S'ils avaient eu un minimum de conscience écologique ils auraient décidé de rejeter une énergie sans laquelle il n'y aurait jamais eu, de développement en développement, d'hécatombe routière ni de problème des retraites, à moins de mettre la retraite à trente ans, ce qui permettrait au quart peut-être de la population d'en bénéficier. Nous vivrions aujourd'hui comme les personnages champêtres et mutins de Fragonard et de Watteau (1), ou encore comme mon ascendant Edme qui sous Louis XIII (pas pu remonter davantage) après trente-quatre ans à retourner la terre depuis ses six ans avec un bâton passait le flambeau à son fils François pour aller se reposer au boulevard des allongés. Et nos ancêtres ont refusé tout cela pour satisfaire leur soif de progrès, les fumiers. Ah mais attention, ce n'est plus du tout la même chose avec le nucléaire transitoire. Cette fois en effet nous avons déjà une longévité des deux tiers du maximum théorique et des moyens de transport surabondants utiles seulement à ceux qui à l'inverse du sage Pascal ne savent demeurer en repos dans une chambre. Donc puisque déjà nous avons tout et au-delà, plus d'énergies non renouvelables donc transitoires ! Vous verrez que si on trouve le moyen d'exploiter industriellement la fusion du deutérium sur lui-même, il y aura encore du monde pour râler qu'il n'est pas renouvelable. (1) il a un nom qui commence mal, celui-là.
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