Albuquerque

Voilà pourquoi je vole principalement en demi-saison, et tôt le matin en été.

Sauf qu'en supprimant les voitures la chute de niveau de vie sera en moyenne supérieure à l'économie faite individuellement (il peut y avoir aujourd'hui gain de niveau de vie en se passant de voiture dans la société globalement motorisée : principe du passager clandestin). L'idée folklorique de prendre n'importe quel travail pourvu qu'il soit à portée de marche à pied, et les prélèvements destinés à financer des transports en commun considérablement accrus, donnent une première idée du mécanisme.

Ma liberté de mouvement et mon rejet de l'existence urbaine concentrationnaire, et au profit des investisseurs immobiliers, m'importent plus que six mois de vie en plus ou en moins. La déraison des normes est sans limite tout comme le cynisme social "progressiste". Les petits commerçants, j'y allais jadis, ma mimine tenue par ma maman. Puis dès mon premier salaire il y a presque cinquante ans, je disposais dans ma ville moyenne de deux grandes surfaces, un Carrefour et un Leclerc. Or d'après une pyramide des âges 78% des Français sont plus jeunes que moi. La mode rétro les emballe peut-être. Bien sûr il ne s'agit pas de mode mais d'une volonté antidémocratique et fanatisée d'organiser la société en fourmilière en privant les individus de leur autonomie matérielle (pour la privation d'autonomie intellectuelle, voire les avancées incessantes du code pénal). On appelle cela de l'écologie.

Oui, je comprends, mais je dois me contenter d'une seule voiture et je n'ai pas les moyens de m'offrir ce véhicule en plus de mon diesel.

1) Les voitures électriques les moins chères sont celles qui ont le moins d'autonomie. 2) Les voitures qui ont le moins d'autonomie sont celles qui chargent le plus souvent hors du domicile. === > Les voitures électriques les moins chères sont celles qui paient le kWh moyen le plus cher

Et le libéralisme pur continue ! Il est évident que face à un risque existentiel ce sont les états qui doivent se saisir de la question. Qu'une énergie décarbonée susceptible d'être massive soit écartée pour des motifs de taux d'intérêt, on pense rêver. La lotèquisation pour garantir l'emploi à portée de vélo, c'est ce que je disais : retour à 1900. C'est cependant en plein accord avec ta vision de l'existence ; c'est donc cohérent. Le vélo électrique c'est déjà de la médiumtèquisation, mais avec un accumulateur au plomb c'est jouable pour un aller-retour à 5 ou 6 kilomètres ; on le réservera aux salariés âgés ou fragiles. Il me revient un souvenir. Lorsque je suis allé à Tchernobyl en 2005 (la route était barrée 40 km avant), sur la route de Korosten à Ovroutch au petit matin j'ai été frappé par l'abondance des représentants des masses populaires qui se rendaient au travail à la ville à vélo sur des distances vraiment importantes, avec parfois le petit dernier installé derrière, et des vélos pas électriques. Comme quoi quand la nécessité commande...

En revanche le choix "écologiste" d'un travail tout près de chez soi entraînera souvent une déqualification volontaire nuisible au pays. Il n'est pas assuré qu'un ingénieur ou un médecin veuille et même puisse vivre toujours à 4 km de son lieu de travail d'ingénieur ou de médecin, pour ne rien dire de l'activité de son conjoint. En 1900, pas de trajet quotidien important (en distance ; cela n'empêchait pas une heure aller à pied). A-t-on des études sociologiques sur le lien entre trajet et disponibilité de gens qualifiés ?

C'est très facile : les avions ensemenceurs seront électriques rechargés par des éoliennes et des photopiles. Mouvement perpétuel, ni plus ni moins. Pourquoi me demander à moi le bilan économique de la chose ? Tu veux faire comme les. antivaccins qui sur des sites conspis exigent des provaccins qu'ils leur prouvent que le vaccin ne les tuera pas d'ici dix ans ? Non non non, démontre, toi, que c'est économiquement impossible. Tu as déjà démontré l'impossibilité économique de refaire du nucléaire, alors continue. Quand il fera cinquante, le côté économique sera bien intéressant !

Ce sont là des raisonnements tenus par température douce. J'ai récemment hérité mais pas d'assez pour me lancer. Ç (C cédille majuscule) : alt + 0199 D'autant plus que le cadavre du chien Satellite continue de voguer avec le vaisseau spatial !

Ça sent la géoingéniérie. Qui la fera ? Vous pariez pour les Américains ou pour les Chinois ? Il faudra que ce soit un pays suffisamment puissant et menaçant pour ne pas être embêté par la république des Îles du Machinchose qui protestera que ça pourrait induire une perte de biodiversité dans ses réserves de coccinelles.

Voilà pourquoi il faut verser la prime en bons d'achat de produits alimentaires de première nécessité ! (version de droite) Voilà pourquoi il faut verser la prime en bons d'achat de produits alimentaires bio de proximité ! (version de gauche)

De toute façon un écologiste n'abuse pas des ressources pour se faire soigner sans fin. Lorsqu'il sent venu le temps raisonnable de rendre à la nature les éléments qu'elle lui a généreusement prêtés, il s'incline et s'abandonne à l'humusation. VIDEO. Le "compost humain", un nouveau mode de sépulture légalisé aux États-Unis (francetvinfo.fr)

Je ne sais pas, mais il faut que ça fasse ça si Charpy veut préserver son pouvoir d'achat en changeant de travail. Mais enfin cette considération matérialiste est secondaire. Le principal est de réduire de 12 à 4 kilomètres sa distance domicile-travail, afin de contribuer au sauvetage de la planète. Moins de 4 km n'offrirait pas d'avantage écologique supplémentaire puisqu'on peut faire les 4 km à pied. Encore que j'ai naguère ouvert un fil "l'arnaque de la marche à pied" où je démontrais que sur le même trajet fait soit à pied soit en voiture, on dépense moins en pneus qu'en chaussures.

530 euros est ce que Charpy perd par mois à prendre un emploi payé 75% de son précédent salaire de 1,6 smig.

Bref faire 360 km en moins chaque mois = 530 euros, et en coût marginal, encore. Prends une plus petite voiture. Ça tombe bien, on ne vise pas le mode de vie du Bangladesh.

J'ai dans mon carnet de vol trois années de déplacement quotidien entre le boulevard de l'Europe à Pontoise et la rue Victor Puiseux à Argenteuil. Trente-cinq minutes porte-à-porte en moto ou une heure vingt-trois en transports en commun. Choix vite fait... Et en cas de moto en panne, quelquefois... en marchant très vite par des raccourcis de chez moi à la gare et en partant en même temps que le bus pour la gare dont l'arrêt se trouvait à cinquante mètres de mon domicile, du fait des détours et arrêts liés à la nature de ce transport en commun, j'arrivais à la gare moins d'une minute après lui ! Détail bizarre et peu commun, ma maison actuelle en Creuse est quasiment pile sur le méridien de mon ancien appartement à Pontoise, à cinquante mètres près.

C'est surtout quand je pense que ton ironie recouvre bel et bien la réalité de demain. Je pense alors que tu veux plus ou moins inconsciemment conjurer le destin en le plaisantant. Hélas, la célèbre bougie des écolos, à laquelle on reviendra en les écoutant, viendra à son heure si on les écoute.

Le niveau de vie et les transports urbains de Krollstadt, en somme, qui vont venir soixante ans après leur prédiction. Je ne suis pas sûr qu'il faille en rire.

Ah, l'autopartage ! Dans ma campagne on m'avait du temps où je travaillais demandé de prendre un voire deux covoitureurs allant eux aussi louer leurs bras au chef-lieu. Alors j'ai répondu qu'au contraire de ces pères de famille pressés le soir de retrouver leurs femmes et enfants au fond de nos hameaux, en célibataire je n'y retrouvais quant à moi que mes quatre murs, si bien que ma vie sociale se déroulait précisément au chef-lieu après 17 heures presque tous les jours. Désolé... En plus ils s'imaginaient que le Parisien en rupture d'Île-de-France allait en accumulant les heures de ramassage cumuler les emmerdes de Paris avec ceux de la cambrousse !

La voiture électrique est optimale pour cela. A partir d'une distance déterminée du domicile, le chargeur vraiment citoyen relié à une banque de données avertira que tout autre chargeur plus éloigné refusera de charger. Si l'automobiliste râle "M'enfin je ne consomme que de l'électricité !" le chargeur changera de ton. Il cessera d'afficher ses messages sur écran et passera sur haut-parleur afin que les autres usagers puissent entendre : "Tu crois que pour te faire plaisir on va construire encore des centrales nucléaires ? Pour ton plaisir il faudrait irradier des innocentes et des innocents à 5 millisieverts, et traumatiser les antinucléaires ? Casse-toi, dégénéré !"

Ça sent la géoingéniérie.

Bah, il y a plein de récits de SF où des voyageurs spatiaux découvrent sur une planète inconnue des vestiges d'une civilisation morte.

Chouette ! =========================================================== Un professeur d'immunologie m'a dit qu'avec ma lymphopénie chronique mon risque de forme grave de covid est supérieur à la moyenne. Alors les transports en commun, je ne suis pas fou ! (tous les prétextes sont bons, et celui-là est excellent)

Oui, mais on ne voudrait plus acheter comme en 1900 son essence par bidons de cinq litres chez l'épicier ! Je n'aurais jamais trouvé le mot "ability" sans l'aide de la signature. Le procédé a ses limites ! D'ailleurs je ne change jamais rien !

Bof, j'ai fait Creuse-Cap Nord en 106 diesel... dès 2003 ! Mais j'essaierai de nouveau depuis le Portugal ! Promis ! Bon, sérieusement, quel est en Europe le rapport voitures électriques / chargeurs rapides ?