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Vador59

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Tout ce qui a été posté par Vador59

  1. Exact, je fais pénitence Et ultra-transportable, ce qui n'est pas le moindre des avantages, avec une optique de cette qualité, de pouvoir rechercher des coins sombres et préservés.
  2. Oui c'est une Barlow x2. Ce qui explique le grossissement x12 du chercheur d'origine (sinon un 25mm ne donnerait que x6). Accessoirement, cela permet de rejeter le foyer un peu plus loin pour la mise au point. Tu pourrais fabriquer un double collier en 8, en bois vernis, avec des vis à 120°. Je reconnais ton exemplaire, j'étais tenté de l'acheter mais je trouvais que le vendeur en demandait un peu trop à mon goût...
  3. Tu cliques sur les trois petits points dans le coin droit de ton commentaire et tu appuies sur "Editer". Le coulant est possiblement du 23,2 ou du 30 (c'était dans les standards de E. Busch qui fabriquait aussi des microscopes); si c'est du 24,5, c'est certainement postérieur à 1920 (standardisation avec Karl Zeiss ?). De toute façon la relation avec Zeiss existait depuis longtemps puisque le verre optique était produit dans les ateliers de Iena et envoyé brut à Rathenow. D'ailleurs, peut-être un moyen d'en savoir plus : aller jeter un coup d'oeil sur la tranche des lentilles de l'objectif, en quête d'une éventuelle signature...
  4. Donc c'est bien Rathenow, c'est l'autre grand centre de l'optique en dehors de Zeiss Jena. Pour les oculaires, il y a fort à parier que ce sont des huygens fabriqués également par Emil Busch (d'ailleurs vérifie le coulant, ça ne doit pas être du 24,5; je parie sur du 23,2 ou du 30). Pour les inscriptions c'est "95 mal Verg(rösserung)" c'est-à-dire grossissement 95x (et 45x du coup).
  5. En Allemagne, j'aurais dit Rathenow... En Autriche, j'aurais dit Reichert. Le problème, c'est que ni l'un ni l'autre ne propose de logo de ce type.
  6. Et la solution vint des oculaires français d'avant guerre... En regardant parmi mes vieux cailloux un peu poussiéreux, j'ai repéré cette bonnette qui se visse au sommet de l'oculaire. BINGO ! C'est pile le bon diamètre et le bon filetage ! Reste à trouver ce que je peux visser à l'arrière pour avoir un raccord en 31,75... RE-BINGO ! Une vieille Barlow Bresser démontée, là encore c'est le bon filetage ! Les deux assemblés. Et le tout sur le chercheur Clavé, avec un renvoi + oculaire Clavé 10mm. Deux problèmes demeurent: la bonnette diaphragme fortement l'objectif, donc il faudra que j'agrandisse le trou pour que ce soit pile à la bonne taille. Ensuite, la mise au point n'est pas possible, je me retrouve trop à l'arrière du foyer. Pas grave, il faudra, soit changer pour un renvoi 45° ou un tube allonge mais la solution est là ! C'est sûr que c'est la solution idéale, mais je ne suis jamais encore tombé sur un pentaprisme Clavé et j'écume pas mal le net...
  7. Bonjour à tou(te)s, ami(e)s du vintage ! Je possédais déjà un objectif 60/300 signé Clavé que j'avais monté en lunette avec deux-trois morceaux de PVC. L'objectif est bon, mais le traitement anti-reflets a quand même pris cher. J'ai donc récupéré un tube de chercheur Clavé, disposant d'une cellule optique en excellent état. En revanche, la partie arrière, qui disposait à l'origine d'un renvoi avec prisme pentagonal associé à un oculaire réticulé éclairé, est absente. Je dispose d'un filetage dont j'ai mesuré le diamètre à 30mm et le pas à 0,75. D'après la documentation Clavé, le raccord serait un M31 x 0,75. Problème: j'ai beau écumé le web, je ne trouve aucune trace dans le commerce d'un raccord M31 x 0,75 me permettant d'adapter un accessoire comme un porte oculaire court. Si quelqu'un a une idée pour me dépanner, je lui serais reconnaissant !
  8. Non, elles sont bien à leur place et ne bougent pas. Je suis à peu près certain que le problème ne venait pas de là, les images sont devenues très belles sans que j'ai besoin d'agir sur elles.
  9. Vérifiez si le coulant est du 27mm; si c'est le cas, alors c'est de manière certaine du Manent
  10. J'ai pu récupérer, il y a quelques semaines, un autre tube de Secrétan, un peu plus complet que celui que j'avais reçu d'origine. Par contre, son objectif présente deux écailles sourdes, pas bien méchantes et facilement masquables avec un léger diaphragme. L'idée, c'est de transférer ma cellule optique "parfaite" sur ce tube et l'appairer sur une monture digne de ce nom. Clin d'oeil de l'histoire, les deux lunettes ont dû être fabriquées la même année ou peu s'en faut : la mienne porte le n°8423, celle que j'ai achetée le n°8406. Premier test, sur un clocher éloigné... Image un peu décevante : la mise au point n'est pas franche (pourtant à f/15, il devrait y avoir de la marge, comme dirait Homer). Bizarre... Même constat sur la Lune, je mets cela sur le compte de la turbulence. Je jette un oeil sur les lentilles, et je m'aperçois que le cerclage qui retient les lentilles exerce une contrainte dans le barillet. Démontage, donc, et je desserre les contraintes (c'était même tellement contraint que la fente de dilatation a été écrasée !). Deuxième test: la Lune et Jupiter. La turbulence est bien présente et gâche un peu le plaisir de ressortir ce bel instrument. Sur la Lune, c'est mieux, l'image a un peu plus de "peps". En revanche, sur Jupiter, on devine bien quelques détails dans les bandes équatoriales, mais l'image "bave" d'un côté de la planète. La mise au point est là aussi laborieuse. Bref, je reste encore sur ma faim. Retour sur la cellule pour vérifier qu'il n'y a pas d'anomalie... et en fait, il y en a bien une. J'ai TROP relâché la contrainte, ce qui fait que les lentilles présentent trop de jeu dans le barillet et ne semblent plus dans l'axe optique. De nouveau, je joue sur l'anneau qui retient les lentilles, en laissant juste quelques pouillièmes de millimètres pour éviter un contact direct avec le verre. Je remonte le tout. Troisième test : évidemment, depuis quelques jours, le temps est pourri et offre une magnifique éclipse totale de tous les objets célestes. Donc, je me rabats sur mon clocher pour vérifier la qualité de la lunette. Et là, ça n'a plus rien à voir. La mise au point est devenue franche et directe, les détails immédiatement observables et nets, en dépit que j'observe à 120x... par une fenêtre ouverte. Les gargouilles sont bien détaillées et la girouette laisse apparaître un maximum de détails (voir photo, prise au smartphone en afocale, à l'arrache). A confirmer sur le ciel, mais ça me semble nettement plus prometteur. Donc photo de la Secrétan sur sa monture: Et, du même coup, j'aurais une Secrétan à proposer prochainement à la vente, malheureusement avec une optique imparfaite mais très largement exploitable. EDIT: voilà, c'est confirmé sur Jupiter, les promesses entrevues se sont vues largement confirmées, l'aspect baveux a disparu au profit d'un disque bien net, avec des satellites ponctuels. Reste à exploiter au maximum cette belle optique avec des conditions de turbulence plus dignes de sa qualité.
  11. J'ai obtenu mon Asalumen 11x moins cher que ça... et j'ai pas besoin de jetons pour le faire fonctionner !
  12. Bonjour Jonathan. J'aurais bien tenté le coup... mais si mon plus grand aurait pu entendre facilement les consignes de sécurité, mon petit lui est du genre un peu casse-cou et je ne voulais pas prendre le risque d'un coup d'oeil malencontreux quand j'ai le dos tourné... Les oculaires de microscopie sont souvent de bonne qualité, les Zeiss (si chers en version astro) sont en revanche très abordables en version microscopie. C'est un régal avec une tête binoculaire.
  13. Belle série ! J'étais parti pour sortir ma Lichtenknecker 90mm mais je n'arrivais plus à mettre la main sur mon hélioscope à pentaprisme... Du coup, j'ai observé à l'oeil nu, avec des filtres de soudeur et j'avais bricolé un sténopé pour mon grand garçon. En revanche, j'émets un petit doute sur la baisse de luminosité, sûrement plus un ressenti. Il faut que le Soleil soit vraiment bien entamé (genre 15 minutes avant une phase totale) pour qu'une baisse significative de la luminosité puisse être perçue à l'oeil.
  14. Ca, ça doit être une arnaque... Même photo qu'il y a quelques mois, même annonce avec les mêmes fôtes d'ortograf... On en a parlé il y a quelques pages de cela... EDIT: c'est ici
  15. Ce doit être une lunette anglaise Broadhurst Clarckson (mais bricolée) qui date de la 2ème guerre. La monture est militaire, je dispose de la même (qui date de 1943), l'instrument devait être utilisé pour de l'observation de position. Le tube a dû bien morflé, le tube visible doit envelopper le tube d'origine; quant à l'oculaire, ça ressemble grandement à ce qu'on peut trouver sur les tourelles de tir des tanks.
  16. C'est du faux vintage... une reproduction moderne. On en voit régulièrement passer.
  17. Une lunette Vion 50mm pour 180€ https://www.ebay.fr/itm/175292107383?hash=item28d0394a77:g:TEoAAOSwPN9ii2P6
  18. Gné?? Par définition, fabriquer du vintage, c'est .... improbable. Sauf si on dispose de lentilles d'époque et qu'on a un peu de temps à tuer... J'ai acheté, il y a déjà un certain temps, plusieurs lanternes magiques afin de prélever leur crémaillère pour réaliser des porte-oculaires "vintage" (le laiton, c'est tout beau quand ça brille !) A l'intérieur de ces crémaillères, on trouvait des lentilles destinées à la focalisation de l'image de la lanterne. Il s'agit de petits doublets collés de 40mm de diamètre et d'environ 200mm de focale, qui depuis me reste sur les bras en attendant d'avoir une utilité... Et justement, en feuilletant quelques pages du non moins vintage "A l'affût des étoiles", je tombe sur le chapitre consacré à l'optique instrumentale et notamment... des oculaires de base. Le schéma de l'oculaire de Ramsden me fait soudain réfléchir: et si j'ajustais mes petits blocs optiques pour fabriquer un oculaire ? D'ailleurs, en y réfléchissant bien, ce ne serait pas vraiment un Ramsden mais plutôt un Plössl, avec deux doublets dont les convexités se font face. J'ai donc récupéré une chute de PVC, deux trois morceaux de carton pour caler les lentilles dans le tube (attention, on ne rit pas en voyant le luxueux attelage qui suit...) D'après Lunettes et Télescopes, l'oculaire se comporte comme une sorte de loupe donc il est assez facile d'en estimer la focale en observant la projection d'objets lointains sur un écran et en mesurant la distance entre la lentille et l'écran. Dans mon cas, j'obtiens une focale d'approximativement... 90mm ! Les lentilles à l'intérieur du tube sont écartées de 10cm. Comme c'est fait de bric et de broc, je ne garantis pas le parallélisme des faces, mais pour vérifier que le concept est viable, c'est suffisant. De même je n'ai pas installé de baffle dans le tube oculaire et je n'ai pas peint l'intérieur en noir mat. Test ce matin avec ma lunette 105/1450, sur cible terrestre évidemment, une église dans le lointain. Déjà, premier bon point, l'image est bien nette; le grossissement (x16 ?) semble correspondre à ce que je pouvais attendre de la combinaison. Néanmoins, le positionnement de l'oeil... compliqué ! Il faut pas bouger d'un millimètre sinon on perd le cercle oculaire). Sauf que... en reculant mon oeil, la position devient de plus en plus confortable, jusqu'à ce que je vois la totalité du champ sans effort. Le relief d'oeil est DINGUE! J'observe l'image à l'aise avec un recul de 10 cm par rapport à l'instrument! Voilà qui est encourageant et qui donne une bonne base de travail pour la suite. Je dispose encore de deux autres blocs de 40mm (mais de focale diférente) et de deux doublets de 50mm. De quoi faire quelques expériences!
  19. ... qui est parti à un peu plus de 3500€ ! C'est donc une Zeiss Asanara objectif A 80/1410 (p14 du catalogue de 1920). Certes rare, certes ancien... mais ça fait cher du millimètre (pour moins que ça, j'ai obtenu un objectif lui aussi historique de 130/1950). Et elle n'est pas totalement dans son jus... après, quand on aime...
  20. La monture originale est azimutale, mais c'est un trépied bois lourd, rien à voir avec celle qui est vendue. Elle est certes plus mobile, mais rien à voir avec l'esprit du début XXeS. Quant à la couleur du tube, c'est noir et blanc. Ce qui m'étonne surtout dans cette annonce, c'est l'absence totale de photo de l'objectif, est-ce volontaire...?
  21. Il s'agit de celle-ci: https://www.ebay.de/itm/394067916027?hash=item5bc04734fb:g:sY4AAOSwhC5ieOSF
  22. Dans la catégorie "prix vraiment abusé", une rareté (certes) mais qui a souffert d'une restauration à l'esthétique discutable: Il s'agit très probablement d'une Zeiss 110/1300. Prix (à plus de 6 jours de la fin des enchères): 2232€... totalement abusé.
  23. La Bardou a désormais son chercheur, en laiton of course... Modèle de 34mm de diamètre optique. Je ne connais pas la focale de l'oculaire (en laiton lui aussi), mais j'aboutis à un grossissement qui doit tourner autour de 7x. Le réticule a été réalisé... avec un des (longs) cheveux de ma femme. Je ne dispose malheureusement pas du support idoine, j'ai donc pris sur moi d'en fabriquer un à partir de quelques pièces de bois, de PVC et de ressort. Je vous le présente brut, sans peinture, pour vous donner une idée de la fabrication. Le système de pointage du chercheur est librement inspiré de celui des tubes Zeiss AS 100/1000. Ca fonctionne bien !
  24. Les lunettes courtes vintage de qualité ne sont pas légion. La première qui vient à l’esprit quand on évoque ce type de produit, c’est la Perl Halley 70 mais on peut aussi évoquer un instrument plus récent comme la TeleVue Pronto. Dans le domaine du vintage européen, ce n’est pas le désert mais le marché constitue une niche. Zeiss propose – à prix élevé – sa longue-vue Asiola C63/420 (une demi-Télémentor en somme). Les oculaires Zeiss sont adaptables sur l’Asiola, du moins jusqu’à 10mm (en-dessous, la mise au point n’est plus possible). Lichtenknecker proposait des « Kometensucher » mais d’un diamètre plus élevé (90/450 ou 125/750) avec le tarif à l’avenant. Chez Clavé étaient produits des objectifs achromatiques 60/300, 80/400 et 100/608. Le premier était utilisé afin de réaliser des chercheurs 12x60 pour les instruments Clavé les plus puissants C’est autour de cet objectif 60/300 (f/5 donc) que j’ai réalisé une lunette compacte. La qualité du bloc optique a un peu souffert au niveau de son traitement anti-reflet. Néanmoins, les exigences de fabrication font que l’on dispose d’un objectif de grande qualité. Le tube optique est un mixte carton fort/PVC, peint en noir à l'intérieur et mixte gris taupe/noir à l'extérieur. Le porte-oculaire à crémaillère est en laiton. Il a été prélevé sur une lanterne magique allemande (c'est écrit dessus!). Une réduction PVC permet d'adapter des oculaires au format 31,75 (ici un Clavé 12mm), associé à un prisme Amici. Le tout pèse un kg tout rond. Le tube est monté sur une queue d'aronde Williams Optics; la monture est le trépied d'une Perl Halley associée à une platine micrométrique permettant de réaliser un suivi fin en azimut et en hauteur. L'instrument est en fait une adaptation d'un tube que j'ai utilisé précédemment sous forme "droite" (sans renvoi, donc). http://www.astrosurf.com/uploads/monthly_2019_12/IMAG1466.thumb.jpg.3b3a37e497bce676901f5b0a408c75bd.jpg J'avais réalisé quelques belles observations avec cette version droite sur la Lune ( Clavius, Janssen et la vallée de Rheita), sur Vénus et sa traversée des Pléiades. Ce matin, j'ai retenté l'expérience sur Vénus de jour, un beau croissant bien dessiné à 24x et à 30x. Reste à attendre la prochaine trouée pour essayer d'observer avec une barlow pour atteindre les 60x et utiliser un Fringe Killer. Un petit instrument sympa et léger à transporter partout.
  25. Je m'aperçois que je n'avais jamais rien posté ici de ce projet que je poursuis depuis... trois ans! Bardou est un constructeur français d'instruments optiques (longues-vues, jumelles, microscopes, lunettes....) Fondée en 1819, l'affaire a prospéré au cours du XIXeS, remportant de nombreux concours. L'un des instruments les plus connus réalisés par Bardou est la grande lunette de Juvisy utilisée par Flammarion pour observer Mars. C'est une entreprise mondialisée avant l'heure, puisqu'elle réalisait de nombreux tubes destinés à l'exportation (principalement aux Etats-Unis). Alors que les lunettes françaises affichent sur le porte-oculaire un fier "Bardou et fils", les modèles exportés sont anonymés pour être franchisés à leur arrivée à destination. C'est un de ces modèles que j'ai acquis, il y a donc trois ans, dans un piteux état comme vous pouvez le constater: Le tube est complètement oxydé. Quant à la pièce en bois que vous voyez... c'est le porte-oculaire! Sans doute adapté par un ancien propriétaire pour passer des oculaires d'un certain diamètre. L'annonce disait qu'il n'y avait qu'une seule lentille, je ne m'attendais pas à grand chose, sauf qu'au démontage, ô surprise! Je tombe sur un doublet lui aussi en très mauvais état. C'est un doublé collé de 83mm de diamètre, qui a accumulé des dizaines d'années de poussière et de crasse diverses, et dont le baume du Canada s'est complètement dégradé. Opération sauvetage en vue. Pour un tel instrument, un porte-oculaire digne de ce nom est nécessaire. Je déniche sur la baie un ancien objectif de lanterne magique qui devrait faire l'affaire. J'enlève le socle, inutile. Les lentilles se démontent facilement (tout se visse et se dévisse). Celle au sommet est inutilisable; en revanche le bloc inséré à l'intérieur est composé d'un doublet de 50mm qui pourra être réutilisé pour en faire un chercheur. Une fois lavé, il est de qualité tout à fait acceptable et fournit des images correctes avec un vieil oculaire grand champ. La crémaillère est bloquée, arghhhhhhhhhhh! Allez, on démonte, on passe un petit coup de brosse à dent, de la laine d'acier fine, un peu de WD40. On laisse agir une dizaine de minutes, on remonte. Ah bah voilà, c'est déjà mieux! La crémaillère a retrouvé toute la souplesse de sa jeunesse passée! Tant qu'on y est, on va lui enlever ces vilaines taches pas belles: de nouveau de la laine d'acier, on frotte, on frotte... Et ça brille! On voit nettement la différence entre les endroits traités et ceux qui ont encore leur ancienne patine... La peinture noire est décapée et remplacée par une autre plus moderne et plus uniforme. Il faut désormais s'attaquer au tube et ce n'est rien de le dire... La crasse a beaucoup de mal à disparaitre. Il faut y aller énergiquement avec un mélange bicarbonate de soude, laine d'acier et huile de coude. Un soupçon de Blanc de Meudon (ça ne s'invente pas !) permet d'obtenir une belle teinte dorée, avec un toucher velouté. Toutes les traces et griffes n'ont pas disparu mais fournissent au tube le cachet ancien d'un instrument qui a vécu. Un vernis est ensuite appliqué pour le protéger. J'ai inséré dans le tube deux diaphragmes de 60 et 40mm de diamètre. La monture azimutale du télescope est une partie délicate. D'abord, elle était totalement bloquée. Après essai de plusieurs lubrifiants, le seul qui ait donné des résultats satisfaisants, c'est une graisse au lithium. La pièce, ensuite, est toute en coins et recoins; difficile dans ces conditions de pouvoir la nettoyer efficacement. C'est la seule pièce qui présente quelques références mystérieuses ("5" et "52") La recherche du bon pied a été longue. J'avais d'abord opté pour une lourde vis en bois mais qui faisait franchement trop massif (mon dos s'en souvient encore...). J'ai ensuite choisi un trépied plus classique de lunette des années 60 mais le poids du tube faisait vriller les pieds, sans empêcher un gros "dur"en azimut. La solution est venue très récemment de Jorris, qui vendait le trépied d'une lunette ancienne qu'il avait acquise. Et là, révélation. C'est le bon pied! Le diamètre du plateau correspond exactement au diamètre de la base de la monture. Ni une, ni deux, j'astique au Blanc de Meudon les plaques de laiton de la monture, puis j'applique une laque de protection avant de lustrer le bois à la cire d'abeille. J'adapte ensuite le porte-oculaire pour utiliser des oculaires modernes en standard 31,75 ou Lichtenknecker de 31mm. J'utilise pour cela diverses bagues en PVC, seule vraie concession au XXIeS, qui plus est parfaitement réversible, quand j'aurai la possibilité de faire tourner des bagues filetées en laiton. J'ai même la possibilité d'équiper un tube allonge... Et voici le résultat esthétique final. A suivre: la rénovation de l'objectif !
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