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Pyrene

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A propos

  • Résidence
    Vieux Pays entre Béarn et Bigorre
  • Intérêts
    Cadavres anciens ; Plantes incongrues ; savoirs inutiles
  • Occupation
    Essentiellement portier du Chat. Pense le Chat.
  • Matériel
    eVscope2
    Jumelles TS-Optics 100 mm 90° Titanium
    Jumelles Canon 15x50 stabilisées

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Pyrene's Achievements

  1. Ça vient de sortir ! 20 € seulement !! Des menaces pour l’équilibre climatique – puisque les effets sont mal connus sur les précipitations, par exemple –, mais aussi sanitaires, ou encore une baisse importante des rendements agricoles. En outre, ce type de réponse ne pourrait être que temporaire et pose le risque d’un « choc terminal » si le ballet des milliers d’avions au-dessus de nos têtes venait à cesser, puisque les températures remonteraient d’un coup. Le livre aborde par ailleurs les risques géopolitiques de telles visées : « Par qui et de quelle manière le voile solaire pourrait-il être déployé ? Qui aurait la main sur le thermostat ? »
  2. Si les météorites ne sont sans doute pas à l'origine de la vie terrestre, une au moins aurait eu un impact (!) considérable. Plus grosse de 200 fois que celle qui tua les Dinosaures au Crétacé, celle qui a frappé l'Afrique du Sud il y a 3.26 milliards d'années a frappé une planète essentiellement liquide, avec quelques volcans émergent des océans, et dépourvue d'oxygène comme de vie cellulaire. Le cataclysme a tout vaporisé autour du point d'impact, générant un tsunami géant qui inonda les côtes sur tout le globe, et faisant bouillir les couches superficielles de océans. Mais une fois le nuage de poussière retombé et la température calmée, le flux riche en fer venu des eaux profondes a favorisé une explosion rapide de la vie, en seulement quelques années, au plus quelques dizaines.
  3. Une bonne et une mauvaise nouvelles aujourd'hui. Commençons par la bonne. Une équipe sino-américaine annonce la découverte d'un composé cristallin organique à haute capacité de rétention du CO2. Restons modestes, il s'agit d'extraire 20 kg de CO2 de l'air en un an grâce à 200 g de produit : l'équivalent d'un arbre, avec quelques aléas (fabriquer le produit, générer un flux d'air, recycler le produit....). On n'est pas à l'industrialisation du procédé, mais la piste est la meilleure jamais découverte sur la capture du CO2 dans l'air ambiant. La seconde nouvelle ne l'est pas vraiment, car déjà abordée ici. Il s'agit de l'évolution du système AMOC (Atlantic Meridional Overturning Circulation), dont le Gulf Stream est une composante. Ce mécanisme transporte de la chaleur depuis le Golfe du Mexique vers l'Europe du Nord, et pompe en retour des eaux froides. L'énergie ainsi transportée est de l'ordre de 50 fois notre consommation mondiale, et le système est une composante fondamentale du climat terrestre. De nouvelles études sur des carottages de glace au niveau du Groenland révèlent toute la fragilité de l'AMOC. Au cours du dernier épisode glaciaire, l'AMOC a connu plus de 25 fluctuations très rapides appelées évènements de Dansgaard-Oeschger, indiquant une très forte instabilité indiquant l'existence de points de bascule (tipping points). Ces évènements ont amené les glaces non pas seulement au Nord de l'Islande comme on le croyait, mais jusque vers 40° soit la latitude de New-York ou de Madrid. Or les mesures actuelles indique clairement un affaiblissement de l'AMOC liée à la diminution de la salinité des eaux de surface. S'agit-il pour autant du point de bascule ? Pour l'océanographe Stefan Rahmstorf, du moins, le risque de voir la bascule se produire avant la fin du siècle passe de 10% à 50%...
  4. Les puits de carbone naturels : océans, forêts, sols, absorbent habituellement près de la moitié de nos émissions. Une étude préliminaire montre qu'en 2023 ces puits n'ont plus joué le rôle habituel. Les méga-incendies, la déforestation, les sècheresses obèrent les puits naturels terrestres. Dans le domaine marin, la migration quotidienne du zooplancton, qui est le vecteur principal de la séquestration du carbone, est apparemment freiné par les eaux douces issues de la fonte des glaces polaires. Le taux de croissance du CO2 mesuré au Mauna Loa a ainsi augmenté de 86% en 2023 par rapport à 2022, ce qui est inattendu. Si ces effets sont confirmés, ils modifieront les prévisions des modèles actuels qui n'intègrent pas ces phénomènes
  5. Je suppose que le terme de panspermie est familier à nombre d'utilisateurs de ce forum. Pour les autres, il s'agit d'une théorie d'apparition de la vie terrestre à partir d'éléments extraterrestres. La Source de Toute Connaissance vous dira que la théorie est ancienne, pour moi elle est surtout liée au nom de Fred Hoyle, et de son élève au nom improbable (Chandra Wickramasinghe) . Hoyle, aussi connu pour son opposition à la théorie du Big Bang dont il invente le nom pour s'en gausser, mais aussi pour de nombreux travaux fondamentaux, faisait peu dans la discrétion. Outres les célèbres expériences de MIller dans les années 50', les découvertes d'organismes exploitant les zones hydrothermales profondes ont déjà ouvert une autre piste pour l'origine de la vie terrestre. Celle proposée par une équipe allemande se passerait même du contexte hydrothermal. Un simple flux gazeux percolant à travers un étroit chenal d'eau suffirait à provoquer la réplication d'acides nucléiques, précurseurs de l'ADN. Le flux gazeux créée des courants de convection qui précipitent par évaporation des acides nucléiques et des sels à l'interface gaz-eau. Une simulation en laboratoire a montré une accumulation rapide d'ADN (quelques minutes). Des conditions analogues sont courantes en milieu volcanique -et potentiellement sur d'autres planètes. Credit: eLife (2024). DOI: 10.7554/eLife.100152.1 Un résumé simple est proposé par la revue Cosmos.
  6. Les océans absorbent 90% de l'excès de chaleur que nous générons. Selon le dernier rapport de Copernicus, le rythme de leur réchauffement, qui augmente depuis les années 60', a doublé depuis 2005. Évidemment moins visibles que les canicules atmosphériques, les canicules marines n'en sont pas moins dévastatrices, tant pour la faune et flore marine que pour leurs conséquences sur les ouragans et tempêtes. Le gaz carbonique dont un quart de nos émissions est également absorbé par les océans y réside sous forme d'acide carbonique, corrosifs pour tous les squelettes calcaires des coraux, lamellibranches, mais aussi et surtout du plancton calcaire source majeure de nutriment dans les océans.
  7. Le réchauffement climatique dans ses conséquences économiques et financières : pourquoi ne rien faire serait ruineux (pour les survivants).
  8. La quinzaine de morts en Europe centrale correspond à des conditions attendues par les modèles. Dans le Guardian, une scientifique de l'ETH de Zurich indique que les mers Méditerranée et Noire se réchauffent plus vite que le reste du monde. L'air chaud supporte une charge en vapeur d'eau plus importante, et cette évaporation charge les nuages. On estime à 7% l'augmentation des précipitations à chaque degré supplémentaire : on en est donc autour de 8%. La seule surprise est donc l'impréparation des pouvoirs publics, face à des conditions prévues de longue date.
  9. Deux nouvelles dont l'addition est particulièrement instructive : -La calotte antarctique est à un minimum inégalé pour cette période de l'année. Déjà 2023 sortait largement du lot pour l'anomalie hivernale, et ce nouveau minimum peut signifier une sortie du système habituel dans la mesure où il y a inversion de la fluctuation entre les surfaces d'été et d'hiver, phénomène déjà observable en 2023. -Pour l'Arctique, la situation est différente mais peut-être plus inquiétante encore. Les pertes de biodiversité et les perturbations des chaines trophiques sont une source majeure de zoonoses. Cette situation est précisément celle qui se produit dans l'Arctique, avec la circonstance aggravante de pollution chimique, notamment au mercure et aux composés fluorés et chlorés. Les risques liés à la libération de germes du permafrost sont aussi pointés depuis des années. Les perturbations -touristiques, industrielles, ou liées aux transports ou à la pêche- sont des vecteurs privilégiés pour nous apporter ces risques. Ajoutons que la zone est une des plus mal connues pour être historiquement restée isolée. Les découvertes risquent d'être cuisantes.
  10. Pyrene

    Hominisation

    Une découverte majeure dans la grotte Mandrin est enfin publiée par Simak. Il identifie deux lignées distinctes de Néandertaliens, et attribue leur disparition à leur faible mobilité, génératrice de consanguinité. Par opposition, sapiens est un migrant, ce qui fait sa force et garantit sa survie....
  11. Les échantillons chinois de Chang’e-5 indiquent que le volcanisme lunaire était actif il y a seulement 120 MA. L'étude publiée la semaine dernière distingue les verres volcaniques des verres d'impact par leur composition et leurs ratios isotopiques ; un volcanisme aussi récent n'est pas conforme aux modèles thermiques actuels.
  12. OK je comprends ton point de vue. Mais quid alors des recherches sur le réchauffement climatique ? On connaît les émissions des datacenters, or la réalisation de modèles exige de gigantesques quantités de données, et de temps de calcul. Est-ce qu'on arrête les recherches sur ce qui est vital ? A quel moment on se tire une balle dans le pied ?
  13. A ce que je comprends, c'est une estimation largement dominée par l'impact des missions spatiales. Reste à savoir ce qu'on y met (les Starlink, par exemple ?... ou la recherche militaire ?), l'article disponible de Nature est elliptique. A voir aussi si les bilans par domaine sont la bonne approche. Quel bilan pour la guerre en Ukraine, pour quel bénéfice en comparaison du JWST ?
  14. Un article du Monde bien illustré (et plus raisonnable que le Figaro...).
  15. Yaka demander : https://www.geoptik.com/prodotto/telo-di-protezione-16/
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