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Tout ce qui a été posté par Pyrene
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Roger que je n'ai jamais vu et pourtant si proche. Roger avec qui j'ai partagé émotions et amitié. Roger et ses marottes, Roger et ses coups de coeur, parfois ses coups de gueule, Roger et ses hors-sujets, Roger et sa générosité. Roger et son accueil des nouveaux, Roger et son QAC, Roger et ses calendriers, Roger et les éclipses. Roger le postier. Roger 😢
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Les douanes us se donnent le droit d'exiger les codes des appareils électroniques des voyageurs. Je suis allé aux USA pour des congrès avec des appareils "nettoyés"...
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Dix fois plus de jours de vagues de chaleur et de nuits tropicales, des risques accrus de feux de forêts sur tout le territoire, jusqu’à deux mois supplémentaires de sols secs, davantage de pluies intenses et moins de neige en montagne… Dans un rapport publié jeudi 20 mars, Météo-France décrit le climat d’une France à + 4 °C, soit ce qui attend les Français de 2100, selon la trajectoire actuelle. Les extrêmes actuels seront les moyennes. Nos records de 2022 feront figure de fraicheur exceptionnelle. Les 50°C devrait être atteints dès 2050, et probables dans les étés de 2100. L'été dernier, seulement huitième dans les records, a déjà tué 3700 personnes selon Santé Publique France.
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@Sobiesky n'évoque ici que la recherche publique. Il existe aussi des chercheurs dans les grandes compagnies privées. Et leur statut est fort différent. Je pense d'ailleurs que c'est toute la différence avec les USA, où même la recherche universitaire est souvent financée par des compagnies privées.
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Sauf que la NASA n'est pas "seulement" une agence spatiale, mais aussi un partenaire essentiel de nombreux projets scientifiques internationaux, à commencer par tout ce qui touche au réchauffement climatique, les satellites contribuant largement à l'acquisition des données. La chief scientist de la NASA Katherine Calvin devait participer en tant que directeur associée au GIEC à sa dernière réunion de travail, ce qui lui a été refusé quelques jours avant son licenciement.
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C'est cette technique qui a été employée, l'article en lien la cite explicitement dès le résumé. Autre technique, autre nouvelle : une étude génétique montre que nos ancêtres auraient divergé il y a 1.5 MA en deux populations, dont la majorité (80%) aurait immédiatement subi un sévère diminution (bottleneck). Cette population aurait donné naissance aux Néandertaliens et Dénisoviens avant de fusionner à nouveau il y a 300 000 ans pour donner les astrams actuels. Et aussi certains prétendus sapiens dont l'intellect ne semble pas développé de la même façon...
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Homo sapiens vient d'Afrique, certes, mais les traces sont principalement au Maroc, en Afrique de l'Est et en Afrique du Sud. En forêt tropicale, les traces les plus anciennes sont en Asie, et en Océanie, vers 70 000 ans. Pourtant, il y a plus de 40 ans un archéologue africain a mis au jour, dans des conditions rudimentaires des outils taillés qui viennent d'être datés par luminescence et résonance électronique de 150 000 ans. L'environnement est clairement de forêt tropicale humide, par les traces fossiles et sédimentaires. Un tel milieu est malheureusement peu propice à la fossilisation, et les conditions socio-économiques locales ne favorisent pas non plus la recherche archéologique. Le site originel a été détruit par son propriétaire pour exploiter une carrière, et la collection a été en partie perdue pendant la guerre civile de 2011...
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Problème de cosmologie
Pyrene a répondu à un sujet de dauphin-joyeux dans Astronomie & Astrophysique
De ma campagne, je vois Andromède à l'oeil nu sans autre difficulté que la vision décalée -et encore pas toujours nécessaire... -
Le débat sur l'origine des premiers européens est relancée par une nouvelle découverte dans l'aven Sima del Elefante, dans le Nord de l'Espagne (près de Burgos). Il s'agit d'un fragment de crane attribué à Homo aff. erectus (le terme aff. signifiant que le fossile présente des caractères significativement différents de ceux de l'espèce typique). Le fossile est daté de 1.4 MA, proche des trouvailles de Dmanisi (ci-dessus en janvier), mais avec des caractéristiques plus "modernes" au niveau du nez. C'est le plus ancien trouvé en Europe de l'Ouest. Ces "Espagnols" venaient-ils du Maghreb par Gibraltar ?
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Dans une "opportunité pour réformer nos forces" (“we’re viewing this as an opportunity to reshape our workforce”), la NASA annonce la fermeture de son Bureau Scientifique, ainsi que des Bureaux Technologie et Stratégie, et Diversité et Egalité. Une vingtaine de scientifiques sont déjà licenciés, dans la perspective de "dégraissage" massif. L'administrateur actuel, Janet Petro, assure les affaires courantes avant son remplacement par Jared Isaacman, un milliardaire et astronaute privé proche d'Elon Musk.
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Katherine Calvin, co-présidente du groupe 3 du GIEC (solutions de réduction des émissions de GES), interdite d'assister à la 62ème conférence du GIEC à Hangzhou (ci-dessus), vient d'être licenciée par la NASA, dont elle était chief scientist (scientifique en chef) et conseiller principal sur le climat. Son équipe a été démantelée, ce qui compromet la préparation du prochain rapport du GIEC. Le Bureau du scientifique en chef de la NASA, créé en 1982, a également été fermé. Le rôle de la NASA dans la surveillance du système atmosphérique et océanique est essentiel. Des rumeurs circulent d'un objectif d'une réduction de moitié du budget scientifique de la NASA.
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Les mesures contre la science climatique s'accumulent effectivement aux USA. La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) est dans le viseur du DOGE (le groupe sous les ordres de Musk chargé de "nettoyer" l'administration), notamment ses services météorologiques. L'American Meteorological Society (Société scientifique) dénonce ces mesures et alerte sur les risques d'une dégradation des prévisions et l'importance de la collecte des données météorologiques. Le nouveau directeur de l'EPA (Environmental Protection Agency ) s'attaque de son côté au service de surveillance des émissions de polluants et de gaz à effet de serre.
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Les Australopithèques taillaient des pierres pour en faire des outils il y a 2.6 millions d'années. Mais les outils en os n'étaient connus -en Europe et en Asie- que depuis 400 000 ans. De nouvelles découvertes en Ethiopie (dans les célèbres gorges d'Olduvai) ont été datées de 1.5 millions d'années. Ces outils sont attribués à Homo erectus. Credit: CSIC
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De mauvaises nouvelles de l'Antarctique. Le plus fort courant au monde est celui qui tourne autour : l'Antarctic Circumpolar Current (ACC). Il s'agit du moteur principal du système de circulation des masses d'eau océaniques. La glace de mer en se formant rejette du sel dans une eau très froide, donc dense, qui coule en générant ce courant, par un mécanisme complexe. Ce processus génère les eaux de fond (Antarctic Bottom Water) qui sont responsables de la dynamique océanique globale. Le réchauffement en cours, au contraire, relâche des flots d'eau de fonte, à la fois douce et "chaude" relativement à l'environnement. Ces venues favorisent par rétroaction positive une fonte accrue de la calotte antarctique, et au-delà modifient la stratification des masses d'eau mondiales, avec des conséquences sur tous les courants de notre planète.
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A la même époque, on parlait de poissons pour les grenouilles, les crabes, les huitres, ou les escargots, et autres animaux "mouillés". Depuis on a inventé l'imprimerie.
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Echec de la 62ème conférence du GIEC à Hangzhou : les thèmes du prochain rapport sont connus, mais il n'a pas été possible de s'accorder sur un calendrier pour sa publication. L'Europe et les pays les plus menacés plaidaient pour un maintient de l'échéance de 2028 (pour la prochaine COP climatique). En l'absence de tout représentant des USA, bloqués par la nouvelle administration, la Chine, la Russie et surtout l'Arabie Saoudite parient sur les miracles promis par la géoingénierie, et mettent en avant la mauvaise qualité des données dans les pays du Sud. L'Inde, pour sa part, exige la prise en compte de la responsabilité occidentale dans la crise climatique. Aux USA, plus de 800 employés de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA, dont les données alimentent le GIEC) ont été licenciés, et d'autres restrictions sont en vue, l'agence pouvant perdre 2500 collaborateurs sur un total de 13 000. Leur absence des réunions du GIEC est susceptible de mettre gravement en cause le fonctionnement de l'instance, pourtant mise en place sous l'impulsion de Ronald Reagan il y a trente sept ans.
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Un article qui traite les araignées d'insecte dès le titre, je ne lis pas plus loin.
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Dans Science, un examen rigoureux des corrélations entre les paramètres orbitaux terrestres et les phases glaciaires/interglaciaires précise finement la chronologie et les mécanismes naturels en cause. Les principes en ont été établis par Milutin Milanković dès 1941, mais n'ont été confirmés qu'en 1976 (Hays et al. 1976) par une chronologie suffisamment robuste. Trois paramètres jouent un rôle fondamental : l'obliquité, angle entre l'axe de rotation terrestre et l'écliptique varie selon un cycle de 41 000 ans ; la direction de l'axe de rotation décrit un cône en 21 000 ans (précession des équinoxes) ; et enfin l'excentricité modifie l'ellipse de la rotation autour du soleil en un cycle de 100 000 ans. C'est la combinaison des trois phénomènes qui (en fonction de la position des continents relativement aux pôles) cause les cycles glaciaires observés au cours du dernier million d'années. L'article établit une chronologie suffisamment fine pour préciser la contribution respective des trois phénomènes, et la quantifier. Il en résulte un double cycle de 100 000 et 21 000 ans dont le second domine, son intensité dépendant de sa concomitance avec le premier. La chronologie établie permet donc une prédiction d'un nouveau cycle naturel dans 10 000 ans. Les auteurs concluent toutefois que la venue de ce cycle naturel est maintenant exclue, les émissions anthropiques écrasant ces variations, "with longer-term impacts into the future". Science 28 Feb 2025 Vol 387, Issue 6737
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Bon d'accord, ça n'a rien à voir. Quoique. La vie à base de silicium peut sembler baroque. Que dire de la vie à base de radioactivité ? Le Cladosporium sphaerospermum dit que c'est tout bon. Parmi la faune et flore de la zone d'exclusion de Tchernobyl, la plupart survivent, lui s'épanouit : il est radiotrophe, c'est-à-dire qu'il se nourrit carrément des radiations. Au point que certains se demandent si on n'aurait pas là un précieux allié potentiel contre les contaminations nucléaires...
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J'ai également vu avec quelque surprise disparaitre du sujet ci-dessous mon post signalant la disparition des pages d'accueil consacrées au réchauffement climatique sur différents sites gouvernementaux US. Il est clair que le sujet peut être glissant, et rapidement dériver. C'est toutefois bien le politique qui s'invite sans sollicitation sur le terrain scientifique, et avec brutalité. Je pense qu'on doit pouvoir traiter du sujet sur un plan purement factuel, en évitant autant qu'il se peut les jugements abrupts : les faits parlent d'eux-mêmes. La modération est ici dans son rôle, sa tâche n'est pas toujours facile, et je ne la lui envie pas. Et si on pense qu'elle se trompe, c'est qu'elle est humaine, ce qui je trouve finalement assez rassurant dans le monde que certains veulent nous construire...
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Les craintes d'une disparition du système de circulation océanique atlantique (AMOC), pouvant aboutir à la disparition du Gulf Stream semblent s'éloigner : les modèles ne prévoient pas d'effondrement (="collapse due à un point de bascule du système), du moins à l'échéance de la fin de ce siècle. Un affaiblissement du système n'est toutefois pas à exclure.
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Quelques images rigolotes ou étranges... bis !
Pyrene a répondu à un sujet de RIGEL33 dans On fait une pause
...me rappelle le célèbre Ordre des Rhinogrades, ou la communication "scientifique" de Georges Pérec sur Cantatrix sopranica L... -
J'ai retrouvé ça. J'ignore si c'est toujours d'actualité...
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Homo sapiens est apparu en Afrique il y a environ 300 000 ans, quand ses ancêtres ont quitté la forêt pour la savane, permettant l'évolution de la station debout et donc la libération de la main, notre outil fondamental. Disait-on. Preuve en était l'absence d'indices de la présence d'Homo dans les forêts tropicales humides : les traces africaines les plus anciennes y remontent à 18 000 ans, 70 000 en Asie du Sud-Est. C'est que le milieu est très peu favorable à la préservation de traces humaines. Des outils ont été découverts dans les années 80' en Côte d'Ivoire, sans pouvoir être datés à l'époque ; de nouvelles techniques les font remonter à 150 000 ans, indiquant que des populations humaines coexistaient donc à l'époque en forêts et en savanes. De quoi repenser les phases de notre évolution. Du moins quand c'est possible : la zone de découverte est maintenant détruite par l'activité minière qui a permis la découverte.
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Une importante réunion des Nations-Unies sur le climat se tient cette semaine en Chine, indique Nature. Elle se tiendra sans participation des USA. L'administration US a interdit la participation de la NASA chief scientist Katherine Calvin. La NASA a également résilié le contrat de l'équipe scientifique en charge du suivi climatique. Katherine Calvin est en charge d'un des trois groupes de rédaction du septième rapport du GIEC, celui qui compile la littérature concernant les possibilités de réduction des émissions de GES en vue de réduire le réchauffement climatique. Ce groupe bénéficiait d'un contrat de la NASA dans le cadre du programme US Global Change Research Program (USGCRP), qui contrôle pour le gouvernement les actions climatiques entreprises par les différentes agences fédérales. Ce contrat a également été annulé.