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Tout ce qui a été posté par Pyrene
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La citation extraite par @gehelem des review du GIEC commence par "I am not a climate scientist, but a science writer. I wrote a book (in Dutch) about the current state of the global warming debate..." Ce qui indique qu'on peut commenter librement, en commençant -si on est courtois- par une présentation. Et donc chacun des participants à ce fil peut commenter, et ajouter sur sa carte de visite "Relecteur officiel agréé par le GIEC". Il y en a qui ont besoin de frimer, d'autres non.
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C'est un peu fatigant de devoir à chaque fois re-citer les posts que tu ne lis pas. J'ai déjà fourni le lien sur cet article de Nature qui détaille les morts par chaleur et les compare aux morts de froid, en Europe (je rappelle à toutes fins utiles que Nature est LA publication scientifique de référence dans le monde, une publi dans ce journal vaut des dizaines ailleurs...). Puisque tu ne vas encore pas aller la lire, je résume à nouveau : s'il y a actuellement dix morts de froid pour un mort de chaleur, le ratio va s'inverser en Europe avant la fin du siècle -même dans le cas le plus favorable d'un réchauffement limité à 1.7°C d'ici 2060 (janvier 2025 était à +1.75°C...) : il y aura alors 7.6 morts pour 100 000 du fait de la chaleur (268 pour 100 000 à Malte..). Dans le scénario du pire, il y aurait 2.3 millions de morts en Europe. Tout le Sud, de la France, mais bien sur l'Italie, l'Espagne et l'Europe centrale. TOUTES les publications dans des revues scientifiques réfutent tes posts et les bouquins de tes gourous. Ça ne te pose aucun problème ?
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Deux petits degrés de plus ou de moins, c'est rien : ne serait-ce qu'en Béarn, on a couramment des écarts de vingt degrés en une journée. Mais deux petits degrés en moyenne, c'est toute la différence entre notre monde et un monde bien plus hostile. Nature publie une étude sur les effets climatiques d'un réchauffement de +2°C. Les régions inhabitables pour des adultes en bonne santé tripleront ; pour les plus de soixante ans, 35% des terres émergées devront être évitées. Les vagues de chaleur vous tueront par arrêt cardiaque, même à l'ombre, même ventilés, même hydratés. La mort dépend largement de l'hygrométrie couplée à la chaleur, mais elle est quasi certaine en six heures à plus de 42°C. Les trois dernières vagues du XXIème siècle ont tué plus de 200 000 personnes, plus les morts largement sous-estimées dans la plupart des pays du Sud. Les travailleurs en extérieur, les personnes isolées ou les populations à faible revenus sont les plus en danger. Dans un monde à +4°C, c'est 40% des terres émergées qui deviendront inaccessibles aux adultes en bonne santé. Ne resteront habitables que les régions les plus septentrionales, et certaines zones d'altitude des régions tempérées.
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La confusion entre corrélation et causalité me surprend toujours. Près de soixante pour cent des morts ont lieu à l'hopital : notre nouvel ami va donc éviter la médecine. On connaît aussi l'exceptionnelle corrélation entre les votes conservateurs à la Chambre des Communes britannique et la natalité en Chine....
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Les termes soulignés dans ces posts renvoient aux sources : je fournis toujours la source de mes information, contrairement à toi. Il suffit donc de suivre ledit lien.
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« Janvier 2025 est un autre mois surprenant, poursuivant les températures record observées au cours des deux dernières années, malgré le développement des conditions La Niña dans le Pacifique tropical et leur effet de refroidissement temporaire sur les températures mondiales », a déclaré Samantha Burgess, directrice adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus, dans son bulletin mensuel publié jeudi 6 février. Avec une température moyenne de 13,23 °C selon Copernicus, « janvier 2025 a dépassé de 1,75 °C le niveau préindustriel »
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En 2022, 32,6 millions de personnes ont été contraintes de se déplacer. La Banque Mondiale estime à plus de 200 millions de personnes les déplacés pour cause climatique en 2050. Plus d'un milliard seront impactés, et 45000 ont été déplacés en France en 2022.
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La région arctique se réchauffe près de quatre fois plus vite que la moyenne mondiale depuis 1979, mais les températures actuelles sont inédites : plus de 20°C au-dessus des normales saisonnières, soit un record absolu de +0.5°C pour des températures hivernales dimanche dernier. La banquise arctique a déjà perdu la moitié de sa surface depuis 1980. Certaines études estiment que le pôle sera entièrement libre de glace dans les vingt ans à venir.
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Tu ne crois pas si bien dire. Ces avancées et reculs se sont succédé avec un rythme effectivement millénaire, selon diverses périodicités dont la majeure avoisine les 75000 ans. Notre problème est justement que le rythme du réchauffement global est maintenant passé à décennal, voire annuel...
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Au détour d'une recherche sur la "géoingénierie", technologie plus que controversée pour lutter contre le réchauffement climatique, je fais une découverte : c'est interdit dans une quinzaine d’États des USA, tous républicains. Vu les dangers de cette technologie non maîtrisée, fallacieuse, aux effets potentiellement dévastateurs, la nouvelle semblait de bon augure, mais pourquoi diable seulement dans des États républicains ? Certes, les Républicains ont plus qu'une tendance à nier le problème climatique : il est donc inutile de lutter contre... mais où est l'urgence de légiférer ? Elle est ici. Par une perfidie de l’État Profond, les populations laborieuses seraient victimes depuis des années d'expérimentations chimiques d'épandages de métaux lourds, alcalino-terreux ou polymères visant à contrôler le climat et la population en répandant la maladie d'Alzheimer et de Parkinson et affaiblissant les réponses immunitaires : les chemtrails. Des scientifiques dévoyés dissimuleraient leurs activités coupables en prétendant qu'il s'agit de vapeur d'eau condensant derrière les réacteurs, mais on ne la fait pas aux vigilants législateurs d'Arizona, d'Iowa, de Rhode Island et d'une douzaine d'autre États : ils ont interdit les chemtrails ! On peut légitimement se poser la question de l'applicabilité d'une telle loi, vu qu'arrêter un pilote d'avion en plein vol exige des Starsky et Hutch locaux un véhicule autre que la fameuse Gran Torino. Mais dans un pays où les armes de guerre sont en vente libre, ça peut aussi ouvrir des hypothèses sur les causes de accidents aériens au dessus de certains États. En tous cas, si j'étais Chris Rocheleau, j'examinerais l'hypothèse....
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Faut-il à nouveau rappeler que le GIEC n'EST PAS une instance de recherche, mais une réunion des différents spécialistes du climat qui dégagent un CONSENSUS des publications sur le sujet. Il n'existe pas de "modèle du GIEC". Il existe une vingtaine de modèles dans différentes universités et instituts de recherche dans le monde. La qualité de ces modèles a valu, rappelons le aussi, le prix Nobel de Physique à leurs pionniers, avec le commentaire suivant de Thors Hans Hansson, président du Comité Nobel de Physique : « nos connaissances sur le climat reposent sur des fondations scientifiques solides et elles s’appuient sur l’analyse stricte des observations réalisées. » Ce n'est pas non plus le GIEC qui a "défini l'effet de serre" du CO2. C'est Arrhenius en 1896, et la communauté scientifique n'a accepté aucun de tes gourous dans leur négation irrationnelle du phénomène. Encore une fois, aucun n'a pu publier un article scientifique dans une revue à comité de lecture. C'est pourtant là qu'on trouve la science, et pas dans tes publications commerciales à trois sous. Ces types sont une secte antiscientifique qui n'existe que par le financement par les lobbies industriels du CO2. Ils sont aussi isolés que les platistes et tablent sur la crédulité humaine comme les astrologues, devins, créationnistes et autres charlatans.
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Je crois comprendre ce que @Kristophe veut dire. Notre ami, qui me semble fort juvénile par son enthousiasme et sa naïveté, recopie des fragments de ses bibles qu'il ne comprend pas parfaitement. Le terme important dans sa phrase est TROPOSPHÈRE (les majuscule sont de @Kristophe...) Il s'agit d'une des âneries de François Gervais, qui croit que l'effet de serre se manifeste en bloquant le rayonnement en provenance de la surface. En réalité, les échanges d'énergie proches de la surface se font essentiellement par convection. L'énergie provenant de la surface est déposée à une altitude de quelques kilomètres : c'est ce qui est exprimé par ce terme de troposphère. C'est au dessus que les processus radiatifs dominent et c'est là que l'effet de serre prend tout son sens. C'est également dans cette zone que se développent les vents horizontaux des jet-stream, qui jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat, et sont directement impactés par le réchauffement des zones polaires.
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Je comprends ton point de vue, mais je ne le partage pas : la vacuité des "arguments" de @Kristophe, et surtout leur répétition alors qu'ils ont été démontés sont le meilleur outil contre le négationnisme climatique. Je pense que tout le monde s'en rend compte, à commencer par lui. Chacun de ses posts marque contre son camp.
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C'est exact. Mais tu devrais te renseigner sur les plantes et animaux qui vivaient à cette époque, et surtout sur le sort de ceux qui vivaient AVANT ces pics de CO2 : les phases de réchauffement soudain qui y sont liées sont des extinctions de masse. Je te suggère notamment le LPTM, réchauffement "brutal" (en 20 000 ans...) amorti en plus de 150 000 ans... Tu devrais vraiment te méfier des assertions hasardeuses.
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Entre autres bienfaits du CO2, cet article estime qu'avec un réchauffement probable de +1.7°C en 2060, 2.3 millions d'Européens mourront de la seule hausse des températures. L'étude intègre la vulnérabilité des populations aux différents âges de la vie ainsi que les changements démographiques à venir. Huit cent cinquante quatre villes européennes sont étudiées, les points les plus chauds sont Malte, avec une hausse de 268 morts liées à la température pour 100 000 habitants d’ici à 2100 dans le pire scénario, tout comme le pourtour méditerranéen, de l’est de l’Espagne à l’Italie en passant par le sud de la France (+ 124 morts pour 100 000 habitants), ainsi que le centre de l’Europe englobant la Suisse, l’Autriche, le sud de l’Allemagne et de la Pologne.
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Il existe des arguments basés sur une chronologie pour une arrivée par l'Afrique du Nord, le détroit de Gibraltar, et l'Espagne.
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C'était à Dmanisi (Georgie) que la plus ancienne trace de la présence d'Homo en Europe était connue : vers 1.8 MA, antérieure au 1.4 MA des trouvailles ukrainiennes de Korolevo (600 km au Sud-Ouest de Kiev). Une nouvelle découverte, en Roumanie, repousse l'ancienneté de la présence d'Homo à 2.0 MA. Des ossements animaux portant des traces de dépeçage par outils, ont été datés par radiochimie U-Pb, et des outils trouvés à proximité. Homo serait donc vraisemblablement arrivé par l'Est, et non par le Sud, profitant de brefs interglaciaires pour coloniser l'Europe septentrionale. D'éventuelles traces plus au Nord ont pu être détruites lors des maxima glaciaires qui ont succédé.
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Se méfier du second degré... Guy Bedos racontait avoir été félicité à sa profonde stupeur pour son sketch "Marrakech ça nous a pas plu" par de braves gens qui l'avaient pris au premier ....
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...soit plus de 425 ppm selon ton lien, et non 420 comme j'ai cité...
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Le C02 s'accumule actuellement au rythme de 2.3ppm/an (les taux fluctuent de façon saisonnière, la végétation jouant un grand rôle). Partant de 280 ppm pendant les 6000 ans précédant l'époque industrielle, le doublement se ferait en 125 ans. On est actuellement à 420 ppm, soit +65%. Les estimations de la sensibilité au doublement du CO2 oscillent entre 1.5 et 4.5°C (l'article fondateur d'Arrhenius, 1896, citait 5°C). Les taux actuels de CO2 sont ceux du Pliocène, il y a quatre millions d'années. La différence est qu'ils ont été atteints en un siècle et demi.... Si l'on intègre les contributions des autres gaz à effet de serre, on est actuellement en équivalent 534 ppm...
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Il n'y avait pas d'Homo sapiens au cours des "temps géologiques". Darwin a expliqué il y a un siècle et demi que la faune et la flore sont gouvernées par les conditions du milieu : les taux d'oxygène au Carbonifère permettaient l'existence de libellules de plusieurs dizaines de centimètres d'envergure, qui ont disparu. Les températures au Crétacé supérieur, largement supérieures aux actuelles, du fait des taux de CO2, voyaient une faune de dinosaures géants, abondamment pourvus de systèmes d'évaporation et de mammifères nains dont nous sommes physiologiquement fort éloignés. Mais il y a peut-être aussi quelque brillant physicien chez les créationnistes ? Plus sérieusement, un mot : Whiplash. Je ne suis pas sûr de pouvoir proposer un terme français correspondant ; coup de fouet n'a pas du tout le sens voulu. Ça ressemble plutôt à une solide paire de baffes, type aller-retour, et qui laisse groggy. Il s'agit d'événements qui se succèdent très rapidement, entre conditions d'humidité extrême et de sécheresse dramatique. Le résultat est bien plus dévastateur que la simple addition des deux. Le phénomène est en cause dans les inondations catastrophiques en Afrique de l'Est, au Pakistan, ou en Australie, ainsi que dans les vagues de chaleur en Europe et en Chine. L'air plus chaud admet une plus grande quantité de vapeur d'eau. Il s'ensuit des précipitations plus intenses à saturation, et une évaporation plus forte quand l'atmosphère est desséchée. Selon une équipe américano-suisse, ces aller-retours brutaux ont augmenté en fréquence d'un à deux tiers, selon les régions. Les feux de Los Angeles qui font actuellement les titres des journaux en sont un bon exemple : des années de sécheresse suivies d'un hiver exceptionnellement pluvieux ont généré une végétation exubérante d'herbes et broussailles. L'été 2024 très chaud et sec a grillé cette végétation, d'où les incendies toujours pas maîtrisés. En Afrique, vingt millions d'affamés par les sécheresse de 2020-2023 ont été noyés par les pluies torrentielles de la fin 2023, qui ont fait deux millions de sans-abri. Les pluies ruissellent sur les sols durcis jusqu'à provoquer des glissements de terrains et des flots boueux emportant tout sur leur passage. Ces conditions favorisent aussi les blooms algaires toxiques et les proliférations de moustiques, rats et autres vecteurs de maladies. Nos propres infrastructures d'eau, nos systèmes de santé ou de secours, sont à repenser dans un tel contexte. Tiens, on a un nouveau modérateur.
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Un grand merci pour ce lien passionnant. La distinction entre science et opinion est bien le cœur du débat. @Kristophe croit à l'opinion de scientifiques dévoyés, et non aux faits. Son affirmation sur les glaces antarctiques demandait deux clics pour être démentie. Il n'en a pas eu l'idée parce qu'il y croit a priori, il ne met jamais en doute ses sources, et ne les confronte pas aux faits. Ton lien s'inquiète à fort juste titre de l'avènement de Trump. Il se trouve que l'éditorial de Nature s'en fait aussi l'écho, sous le titre "Dear Donald Trump" : "Climate and energy security need to be priorities. From a scientific perspective, there is no question that human activities are warming the planet. The overwhelming consensus of researchers is that all nations are vulnerable to severe disruptions from continued burning of fossil fuels. Disruptive climatic effects are likely to have been a major contributor to the devastating wildfires seen in California this month, to name just the most recent example. Wildfire smoke is a serious health hazard. Many important policies designed to protect people from the effects of climate change, including investment in new energy sources, are in place in the United States. Your administration has an opportunity — and a responsibility — to build on this work. Scientists are building giant ‘evidence banks’ to create policies that actually work"
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Je suppose que tu a jeté depuis longtemps la relativité et la mécanique quantique, vu qu'étant incompatibles elles ne prouvent que l'incomplétude de notre connaissance. La connaissance totale et parfaite existe : elle réside dans les Livres Saints, qui sont d'autant plus parfaits qu'ils sont nombreux. Va en paix, mon fils.
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Ha les fameux glaciers de l'Himalaya ! Horrificque et infâme intox des réchauffistes ! Cette terrible affaire montrerait la perfidie giecquienne... De quoi s'agit-il ? En 2007, un groupe du GIEC reprend une information du WWF citant l'interview d'un glaciologue indien en 1999, alertant sur la possible disparition des glaciers en 2035. Identifiée dès 2010, l'erreur est immédiatement reconnue et amène à une évolution de la procédure d'identification des erreurs. C'est la seule et unique erreur trouvée dans les rapports du GIEC. Elle est montée en épingle par les négationnistes parce qu'aucune autre n'a jamais été identifiée dans les quelques dizaines de milliers de pages des six rapports du GIEC. Et incidemment, il se trouve que les glaciers Himalayens fondent à un rythme effréné, 65% plus vite entre 2011 et 2020 que lors de la décennie précédente.... "Disparition de certaines iles de Polynésie" : peut-on avoir les références dans les rapports du GIEC, ou à tout le moins le nom des iles ? "points chauds au-dessus de l'équateur" : de quoi diable s'agit-il ??? "déviation des simulations informatiques" là encore, on aimerait avoir des précisions sur ce dont il s'agit (et on rappellera que "les projections climatiques sont si précises qu'elles viennent d'être récompensées d'un prix Nobel de physique 2021" "montée des eaux systématiquement surévaluée par rapport aux mesures" : quelles mesures, quelles surévaluation ? "les glaces antarctiques ont augmenté depuis 30 ans" Hem.... Animation sur Wikipédia, extrait de l'article "Changement climatique en Antarctique"
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Dans ce cas, il ne devrait pas être difficile de citer une prévision d'un quelconque des rapports du GIEC qui ait été démentie ?...