Aller au contenu

lyl

Membre
  • Compteur de contenus

    2468
  • Inscription

  • Jours gagnés

    5

Tout ce qui a été posté par lyl

  1. Les formules de base Huygens et Ramsden sont à la portée des amateurs. Les pseudos plössls sont très décevants : deux doublets identiques convexité face à face. Il vaut mieux se mettre sur l'outillage de conception pour ne pas sortir une bouse moins efficace qu'un Huygens. Je l'aurais dit... c'est tout un art de gérer le repliement de l'astigmatisme comme fait le plössl Televue et encore mieux le plössl Tal : le choix du matériau des doublets est primordial. Seul un plössl asymétrique s'en sort mieux. (mais faut être doué pour refaire un Clavé). Les H et les R gèrent correctement l'astigmatisme en bord de champ en appliquant directement la formule optique, pas les plössls qui ne feront que corriger la couleur en utilisant des doublets achromatiques.
  2. L'avantage est la correction full frame : 1.6° pour l'astronomie. Le violet (raie g) n'est pas "géniale" mais ça ne bave pas démesurément.
  3. Il y a plus d'un facteur qui intervient sur le grossissement maximal utilisable. Il y a surtout un critère c'est le grossissement utile (très proche de la notion de grossissement résolvant) Il dépend de : - l'observateur : acuité qui dépend de l'entrainement, des performances de ses yeux et de la performance cérébrale. - l'objet observé : sa complexité en terme de longueur d'onde émise (la plage de couleur) et la luminosité. - l'instrument : conception (correction colorée, obstruction), qualité de fabrication. - de la turbulence atmosphérique. En forte lumière : 100 fois celle de la pleine Lune (ambiance extérieure sans instrument), on considère que l’œil humain "normal" présente une correction optimale à travers un instrument pour une pupille de sortie de 0.5 à 0.7mm (critère de Fabry - Arnulf). Ceci est valable en observation terrestre. En observation astronomique, attention c'est la luminosité surfacique qui prédomine. (équivaut à la plage normale 500 à 30 000 cd/m2) Règle générale : sur une source facile, suffisamment lumineuse et à fort contraste on peut dépasser ce critère (qui est 1.4D à 2D). Sur une source de grande diversité colorée et de plus faible luminosité surfacique, ça se complique. Un œil entrainé a moins besoin de grossissement pour retrouver le même détail. (Apprentissage/reconnaissance des formes) D'autre part, l’œil ne fonctionne pas comme un photosite d'appareil photo, le contraste se construit non pas par l'énergie accumulée dans le cône mais par une accumulation de comparaison sur plusieurs cônes par différence entre un cône et ses voisins (je suis plus lumineux ou moins lumineux que ce qui est perçu autour). L'accumulation d'éléments de contraste élabore ensuite la gradation du contraste (niveau de gris). Cela peut nécessiter d'éclairer de 25 à 64 cônes, ce qui conduit à des forts grossissements jusqu'à 4D si le flux lumineux peut déclencher le seuil de sensibilité. https://www.telescope-optics.net/eye_intensity_response.htm <- Cliquez pour agrandir.-> La Lune est cible "facile" : la couleur importe peu, on peut filtrer pour réduire le chromatisme gênant. Il n'est pas nécessaire d'utiliser un vrai achromat (critère de Conrady), un instrument qui satisfait le critère de Sidgwick est suffisant (voire moins avec filtre) Mars (en opposition) est dans la norme mais la plage de couleur peut conduire ponctuellement à des besoins élevés en correction (achromat vrai, semi-apo, fluorite, télescope) pour visualiser des nuages et des formations spécifiques (calottes) Jupiter est dans le bas de la norme mais est difficile compte tenu de la grande plage de couleur de cet astre. Saturne est en dessous du seuil mais moins complexe que Jupiter. D'après nos anciens : Au grossissement résolvant, pour les instruments de taille de 150mm et moins, sur la Lune (1D, Danjon et Couder, dans Lunettes & Télescopes), on perçoit statistiquement 80% des détails accessibles grâce au diamètre de l'instrument. Grossissement Commercial : Usuellement, la norme commerciale de x2D est donnée pour l'observation de la Lune, une qualité minimum de "bonne" est nécessaire pour montrer les détails que l'on peut espérer à ce grossissement. Je dirais des cratères de taille 2 fois la résolution optimale près du terminateur. Mon avis pratique : (j'acquiers, éventuellement répare, règle et revends à la demande des instruments vintage) Diffraction limited (strehl ~0.80) ne le permet pas en visuel. D'expérience on reste bloqué vers 120-130x pour une 80mm et par conséquent, il ne faut pas espérer atteindre mieux que 2 à 3 fois la résolution optimale dans les zones de forts contrastes. Un instrument exceptionnel comme une Royal Astro M80 ou une Vixen 80L ou une Scopetech ST80A-maxi permet régulièrement d'être utile à x200 et d'atteindre la résolution instrumentale quand on est proche du terminateur ou, en dehors du terminateur d'espérer ce que montre une lunette qui serait au seuil diffraction limited sur ce terminateur. La différence est très grande, beaucoup plus que la sensation procurée par la différence de grossissement ressentie comme utile.
  4. Bonjour, la différence est la façon principale dont est collecté et concentré le flux lumineux. Les lunettes astronomiques utilisent la réfraction de la lumière Les télescopes utilisent une surface réfléchissante pour faire converger les rayons. Les catadioptres utilisent un dispositif correcteur du front d'onde principalement en amont d'un dispositif à miroir convergeant. Par extension, également un dispositif de correction fixe en amont du point de convergence Un site de référence en anglais : https://www.telescope-optics.net/ Quant à la résolution de l'instrument (quantité de détails sur l'image), elle dépend de plusieurs facteurs : - de l'ouverture maximale de la pupille d'entrée : en général on préfère que l'entrée ait une symétrie de rotation (cercle) pour que la diffraction ne dépende pas d'une orientation. - de la surface de collecte, de la sensibilité et de la durée de collecte : un insuffisance de photons ne permet pas que l'image se forme. - de la qualité de transformation du front d'onde : cela inclut la qualité de conception de la formule optique (comprend l'obstruction centrale), de la qualité de façonnage des surfaces optiques. Le dernier point : façonnage des surfaces optiques est particulièrement intéressant à préciser. En effet une surface réfractante a beaucoup moins d'impact unitaire sur la qualité de modification de l'onde lumineuse. La traversée d'une surface a un impact d'environ 0.52x à 0.62x environ (indice de réfraction -1) par rapport à la qualité de surface physique. (ref J.P.Marioge Surfaces Optiques) La réflexion sur une surface a un impact double par rapport au défaut de la surface physique. Le défaut final évolue en fonction de la racine carrée de la somme du carré des défauts. => Un doublet achromatique à 4 surfaces BK7-F2: racine de(0.522 + 0.522 + 0.622 + 0.622) ~ 1.15x comparé à x2 pour une simple surface réfléchissante. C'est la raison pour laquelle les réfracteurs ont connus un grand succès au 19eme siècle et début du 20eme siècle, période à laquelle la maitrise des grands volumes de verre était en cours de mise au point. A propos de la technologie de fabrication et de soutien des miroirs : la monture assurant le maintien du miroir a été mise au point particulièrement par André Couder puis l'apparition de matériau dont le pyrex assurant la qualité de surface et la stabilité en température. La prédominance des télescopes a été confirmée par le télescope de 60cm du Pic du midi lors de la controverse très connue à propos de la confirmation de l'existence des canaux sur la planète Mars. Voir un peu d'histoire ici : http://www.astrosurf.com/topic/142637-mars-hill-ou-rétrospective-sur-percival-lowell/ Ainsi cette prédominance vacillante suite au démontage du grand réfracteur de 1m25 / 49 pouces pour l'exposition universelle à Paris en 1900 s'est terminée en 1909 pour les professionnels. Les confirmations successives furent la réalisation des télescopes du Mont Wilson puis la consécration du matériau Pyrex et d'autres céramiques à faible coefficient de dilatation thermique pour le grand télescope du Mont Palomar et les suivants. De nos jours, il existe encore des projets de réfracteurs de diamètre supérieur à 1m pour des raisons particulières (observation monochromatique solaire)
  5. Du moment que l'as ajusté ça revient au même, il a un peu moins d'astigmatisme au bord, ç'est intéressant à f/11 sur ta 102.
  6. En 2019, j'ai déjà procédé à des tests, un premier lot avec le or/pl-9 le or/pl-14, le Ke-25 (cité sur Astrosurf à peu près à la même période du comparatif Baader/Zeiss pour le 10mm) ; puis le or/pl 6 comparé à un oculaire TMB-Burgess 6mm (sur ce site). Par la suite, je n'en ai pas fait la publicité en France mais sur Cloudy Nights, au point que Bill Paolini, intrigué, en a tiré les mêmes conclusion : les or/pl les meilleurs sont les plus petites focales. La plus longue focale raisonnable en Or/pl est le 14mm qui a encore un bon contraste. Pour le 20mm, le Kellner est mieux bafflé et adapté à la couleur latérale des achromats.
  7. Effectivement, il faut faire attention à cela car en 1920-1930, le verre BK7 n'était pas généralisé et l'on peut encore se retrouver avec une version littrow (de S.Czapski / Bamberg-Friedenau) qui est bien meilleure que l'objectif E normalisé et beaucoup moins couteux ensuite.
  8. Merci, rien n'empêche de revoir l'aspect, c'est l'affaire de quelques heures de nettoyage et réfection de l'émaillage. c'est juste dommage qu'elle soit azimutale, ceci limite son utilisation pour l'astronomie.
  9. Quelle est l'annonce ?
  10. C'est exact, pour du lunaire, étoiles doubles. La formule SR signifie Super Ramsden. Fabriqué avec du verre "lourd", à l'oxyde lanthane, on obtient un oculaire utilisable avec 0.93f de relief -> 3.75mm. C'est peu mais une cellule en 24.5mm comme celle de la photo permet de l'exploiter comme un ortho de 5mm environ. Il faut du f/12 pour s'affranchir du chromatisme sur l'angle essentiel à l’œil. A f/15 on peut tenter une utilisation en planétaire avec un 6-8mm de focale. C'est l'oculaire typique d'avant la guerre de 1940-1945 (en verre baryté), beaucoup plus facile à réaliser qu'un orthoscopique mais qu'on utilisait en centre champ avec les lunettes qui ont un suivi équatorial, c'était à moindre coup. Ça va faire sourire mais l'ortho Abbe était considéré comme le grand champ de part sa correction de +/- 19° autour de l'axe contre ~+/- 12.5 pour le super ramsden. Mais faire des si petites focales en orthoscopique c'est vraiment compliqué pour l'opticien à l'atelier. Les collages sont un enfer à aligner alors que le Ramsden dans sa cellule peut être contrôler par le reflet des faces plates avec de mettre les lentilles dans le bon sens. Réalisation : il suffit de polir une bille sur le bord d'un tuyau métallique qu'on maintien en rotation avec de l'abrasif et un angle légèrement incliné pour tenir la bille (la sphère parfaite se forme facilement) et de la scinder en deux, puis de rectifier la face plate jusqu'à l'épaisseur optimale/diamètre optimal La rigueur de l'épaisseur et de l'espacement des deux plans convexes en fait une optique respectable, qui diffuse très peu et qu'on peut traiter mono-couche MgF2 très efficacement (très transparent). Autant de compétences en mécanique de type horlogerie que de savoir faire en polissage optique.
  11. Oui parce que c'est la même. 9D dans 809D ou 509D c'est le modèle technique Le codage Vixen semble être : 1+ "0" + 2 + 3 chiffres Y 0 mm xxx (year calendar, 0 (zero), model, serial in year) => voir dans les catalogues pour trouver la décade. Probablement 1985 pour la HALLEY (note : attribution d'un nom commercial pour le passage de la comète en 1986). 88 pour la TACHYON, ce serait le catalogue de 1981 (cité par frankastro sur Astrosurf) Ça confirme la relation avec l'optique des HALLEY qui est aussi hors norme.
  12. Piqué : exemple 'Text-book" d'une Astro-M80 en monochromatique car la séparation des anneaux est maximale (noir/blanc). Images prise en extérieur à 20m de distance (sous-correction de l/10 favorisant le bleu) Lunette star test avec source spectrale Hydrogène: A piqué idéal dans le canal vert pour la raie bleue / B aberration sphérique légère dans le rouge du à la distance rapprochée Malgré la turbulence en extérieur, on constate que l'anneau extérieur est assez mince, aspect d'un "boudin" torique avec peu de dentelure ---------------- Pour le polissage : tu le remarques sur la qualité de l'anneau extérieur de diffraction (j'en affiche 5 pas plus) pour me faire une idée. ABC : star test en labo. A : (80mm f/15GOTO) correction chromatique standard 555nm mais aberration sphérique classique dans l'orange 589nm , couronne douce mais pas tout à fait régulière l'image floute un peu : c'est un calage aberration sphérique bas par rapport à l'idéal du canal photo (530nm), les inter-anneaux sont un résiduel que le canal vert 480-610nm photo attrape, c'est moins dans la plage piquée pour l'observation classique dans le jaune 570 qui est adaptée à l’œil et pas à la caméra. B : piqué vert excellent, correction chromatique bien calée (80/900), polissage bon mais insuffisant car la couronne est dentelée. C'est un achromat 80/900 Scopetech très bien réussi pour le lunaire. C : correction couleur ok d'une ST 80-1200, mais piqué mal calé trop sur-corrigé le centre commence à fusionner au 5eme anneau (l'ab sph. est dans l'infrarouge), couronne douce. L'objectif devra être recalé à de +0.3 à +0.8mm ! Strehl final : >0.99 similaire à la première image en haut mais plus douce. ------------ dentelure et sur le même radial, irrégularité plus franche des anneaux : c'est une image de laboratoire dans lequel la turbulence est très faible. Ces petits défauts ne sont pas très impactants : <~1% de strehl. J'ai vu bien pire. Normalement ce test est plus adapté en utilisant un Foucault ou mieux un test de Lyot (lame de phase) -------------- La Tachyon offre une meilleure image (esthétique) en star test que toutes celle présentées. La couronne extérieure ressemble à un boudin très net. ---------------- Déterminer la couleur de calage de l'ab. sphérique est possible en décomposant l'image photo. Les originaux couleurs : ABC 80f/15 GOTO, ST 80/900, ST 80A-MAXI La GOTO (a gauche) est calée plus bas que la 80/900 (milieu) : le contraste des anneaux est moins net sur les canaux photo. La MAXI est toute neuve (polissage) mais trop sur-corrigée pour l'aberration sphérique. Pour la GOTO en enlevant la composante bleue : le centre net est jaune-orange, -> calage de l'ab sphérique. Ensuite le décalage est amplifié sur les anneaux extérieurs. Idéal pour le planétaire avec des oculaires type Ortho Abbe. Utiliser un RC à miroir sur la Lune. La ST80/900 : ab sphérique calée haut (bleu inter-anneau plus net à droite). Elle est mesurée à 0.96 strehl dans l'orange, forcément plus dans le vert et près de l'optimal ~530nm. Le rapport de mesure donne 0.28 lambda de sous-correction par rapport à 589nm. (mais impossible de diminuer l'espacement) -> provoquer une sur-correction avec un prisme et des oculaires type duplet plössl Scopetech. -> faite pour du lunaire avec les accessoires basiques Scopetech. Sans le canal rouge, photo, on illustre assez bien la qualité de piqué pour une observation lunaire assez haut perchée dans le spectre (vers 525nm dans le turquoise), Utilisez un filtre classique vert, un RC à miroir et oculaire moderne (genre TMB planetary). On monte facilement à 150x, parfois à 180x° ou plus si la turbulence le permet. Le porte-oculaire est également limitant à f/11, il faut un peut de doigté, on peut investir un peu sur un double vitesse mais ça alourdit. Ca reste une lunette poids plume qui sort souvent avec un objectif de qualité supérieure au besoin. ° : les débutants non entrainés auront tendance à pousser à 3D : elle tient mais la map est délicate. Cette lunette tient la route en planétaire, mais seulement à titre de découverte, la correction couleur est insuffisante si on grossit, l'image apparait délavée à côté d'une 80-1200 qui met plus d'atouts dans son escarcelle. On peut espérer x100. Le gain en grossissement utile est parfois de 20-25%. 2D -> 2.5D en lunaire par exemple. (beaucoup plus bas sur les planètes à cause de la luminosité). Tous les objectifs présentés sont pourtant à .95 de strehl avant le réglage. Je vous laisse imaginer la perte avec des objectifs qui frisent seulement les 0.92 en sortie d'usine. Rien qu'un star test apporte quelques bonnes informations.
  13. Reçue et remise en état : c'est plastique mais le bafflage et le PO sont fonctionnels. Le pied est surprenant avec un manchon AZ + DEX blocable en 1/4 de tour. Superbe azimutale très légère, je suis montée à x160 sans broncher en terrestre, uniquement limitée par les corps flottants. Pourtant l'objectif est d'une conception basique : entreverre de ~0.3mm en rondelle plastique. Les verres sont très bien polis.Le crown est épais : 8.5mm, le flint fait 5.6mm au centre. Conforme au critère de Conrady : pas de chromatisme perçu même en poussant très fort. Le chercheur lui par contre, c'est juste pour pas se louper mais la mise au point est réglable, c'est vraiment fait pour viser aussi en terrestre. C'est une lunette multi-usage, pas un jouet, je lui ai trouvé un redresseur terrestre à prisme : très bonne en birding/nature avec un Kellner 18mm (x45). Conforme à la réputation Vixen : valeur sûre. ---------------------------------- Le piqué par canal RVB est équilibré. Je confirme après quelques mesures au focomètre que l'objectif n'est peut-être pas en BK7-F2, la combinaison plus probable semble être BK7-FN11 très similaire. Le réglage donne un bon peps dans les jaunes et rouges sans compromettre la dispersion couleur. Ce verre abandonné était courant dans des doublets Wollensak (voisin de Kodak) et produit par leur voisins chez Bausch & Lomb (USA). Le rendu couleur en terrestre est excellent par rapport à une 60/910 toujours Vixen que j'ai utilisée auparavant et qui était bien moins bien corrigée (manquait 0.5mm d'espacement) ----------------- Le test étoile hier était très bon : dés le début de l'extra ou l'intra-focale des anneaux bien séparés. L'intra est jaune-vert, halo bleu discret. L'extra : au début très blanche puis extérieur jaune-clair et contient du bleu foncé. Excellent réglage chromatique. Elle présentait toutefois un astigmatisme (étoile en croix sur un bord de champ avec le Kellner 20) que j'ai réglé : la fixation de la cellule n'était pas optimale. En poussant la cellule en bord à bord avec le tube c'est presque parfait. Idem pour le PO, il faut le visser en appuyant en bord à bord. Ces petits tubes optimisés (évident pour celui là) font d'excellents terrestres nature / chasse / birding. Je pense que tu sais lire à part regarder les images.
  14. J'apprécie ce diamètre passe-partout, j'ai récupéré un tube d'une "flashy" Vixen TACHYON S-60L de l'époque Courrèges, typique d'une époque de joie de vivre. Peut-être avant ou après la série Halley, de toute façon une bonne époque pour la marque. Un très bon compris que le 60/800, je lui ai déjà trouvé 2 oculaires d'époque et un 3eme pour l'exploiter. (Or5, Or9, Ke18 si j'ai bonne mémoire et le renvoi coudé). à monter sur pied photo sans faire de chichi. Pas besoin de s'embarrasser d'un suivi avec ce tube poids plume, idéal pour découvrir, j'ai commencé avec ça. La couleur est RAL2004 "mandarine"
  15. La SYW est hors norme du point de vu rendu coloré : pour moi c'est une combinaison optique qui fut reprise par Vixen ( proche des versions M) et là, en plus, elle est poussée en f/D long. J'ai pu faire une analyse détaillée d'après des mesures/images techniques. Elle l'est car j'ai eu l'occasion de tester des lunettes très proche à la Goto et à la Nikon. C'est la guéguerre des anciens et des modernes : j'ai du résumer ça dans un des posts sur le calage des réfracteurs. Ce n'est en rien théorique, c'est de l'analyse après observation.
  16. Dans ce sujet : https://www.webastro.net/forums/topic/178565-80mm-de-qualité/?do=findComment&comment=2731716 on parle aussi du bafflage des lunettes. Scopetech utilise des pièces qui sont également utilisées par Mizar, en particulier les porte-oculaires japonais sont remarquablement similaires. Cela limite le cercle image non vignetté au sortir du porte oculaire. Le réducteur sert principalement quand tu as un cercle image plus grand et un renvoi coudé ad hoc qui laissera passer le pinceau/cône lumineux. correctement jusqu'au plan focal. Il compresse ce cône et réduite la forme de ce cercle image mais en aucun cas n'augmente le champ maximal procuré par l'instrument. Ce champ dépend de la construction mécanique (bafflage principalement sur les "réfracteurs longs", taille de prisme des renvois coudés (34mm chez Scopetech, 32efficace, 27 avec les tubes et pareil sur de la marque Mizar en 1"1/4). Le réducteur permet de rentrer le champ dans un oculaire ayant un diaphragme de champ/field stop de diamètre plus petit. On utilise principalement les réducteurs de focale en photographie car en diminuant le f/D de 0.85x, l'image est plus concentrée et plus "lumineuse" sur les photosites de la caméra. Le réducteur en format simple doublet achromatique a aussi pour qualité quand il est bien positionné par rapport au plan focal initial d'aplatir le champ et d'améliorer les coins sur le capteur. Ça se passe bien au cul d'un C6 car le vignettage est très faible : grand cercle image en sortie de tube avec l'adaptateur classique SCT (~50mm, 38mm effectif) ->1"1/4 et un cône assez aigu à f/10. Le tirant était fixe. C'est l'écartement miroir primaire/secondaire qui va faire sortir le cône vers le foyer. Pour des raisons de marge technique : c'est la raison pour laquelle Célestron laisse un gros trou de sortie avec la réduction au plus près du plan focal. Ce n'est pas le même phénomène sur une lunette. Le tube porte-oculaire est long et bafflé en entrée en général à 25mm de taille pour les tubes au format M36.4. Les distances à l'objectif sont plus stables Déjà espérer récupérer un cercle de 25mm alors que le diaphragme de tube de 25mm est positionné au moins à 20cm du plan focal : c'est du rêve. Un réfracteur long : c'est pas forcément fait pour du grand champ. (exemple : tout petit diamètre de PO de Mizar 60/910, lulu poids plume, excellente en lunaire) J'ai la chance d'avoir récupéré une lunette Astro M80 qui est nativement en PO coulant géant de 2", moi je peux visualiser un beau champ de type plein format en connexion directe mais les adaptateurs de réduction de coulant sont longs, successifs et effectue un bafflage final efficace pour le planétaire. Une partie du bafflage est même prolongée vers l'avant avec une cellule porte-objectif tulipe extrêmement efficace avec le pare-buée de 130mm de diamètre vers l'avant. Un instrument d'observatoire calculé pour toutes ces fonctionnalités. Ce qui n'est pas le cas sur une 70/900 qui est dédiée/simplifiée. Mizar c'est un des majors des constructeurs japonais, de la bonne qualité même parfois optiquement au-dessus, mais c'est avant tout de la solution grand public. Ex. de haut de gamme (pour observatoire) : le PO massif de la M80 : 1,5kg, Clavé 56mm à côté. Ce PO est capable de soutenir une tête bino Grossfeld et son alignement et sa tension son réglables. Le mouvement reste très doux et précis, sans jeu ; Takahashi est postérieur et a gardé l'idée d'excellence mécanique en allégeant en Alpax moulé-rectifié. A droite avec la pyramide de baffles d'extrémité pour sortir en 24.5mm non vignetté pour 18mm sur le plan focal. Je resserre même un peu plus sur les oculaire à fort grossissement (régulièrement entre x150 et x200). exemple de qualité de rendu Connais ton instrument d'abord : regarde les contraintes du porte-oculaire et du bafflage avant de faire des choix qui sont adaptés à des instruments génériques et d'une conception qui n'a rien à voir. L'utilisation à contre-emploi ne fonctionne pas bien. Sur une lunette montée PO classique : un bon vieux kellner de 20 à 25mm donne d'excellents résultats. On peut parfois monter un erflé Vixen de 32 ou 40mm en format M36.4 c'est initialement ce qui est prévu avec ces instruments pour faire du grand champ : il y a du vignettage mais c'est contrôlé pour du 50 à 75% sur le bord de champ. Pour ma part j'ai aussi la chance d'avoir récupéré le renvoi coudé Vixen M36.4 mâle -> M36.4 femelle qui va bien pour faire ça : voir la dernière photo que j'ai postée en amont. L'adaptation est au choix en 24.5 (0.965") ou 1"1/4 Egalement, pour information Vixen est plus flexible avec leur PO en M43 à partir des lunettes de 80mm/910. Le vignettage est moindre. Tout ces choix techniques ne sont pas anodins : vérifie d'abord. Ce sont des choix très anciens, créés par ... Zeiss pour les lunettes à f/15 d'avant guerre de 39-45. Les économies de matériaux et la recherche de compacité a fait qu'ensuite les lunettes jouets ont vu leurs accessoires se réduire en taille et surtout poids pour ne pas tuer les ventes avec des montures impossibles à déplacer. Les tubes de PO sont passés de M43 à M36.4 puis plus petits encore sur les 40-50mm d'initiation. Parfois on trouve encore des marques de qualité qui font de la résistance comme Royal Astro/Carton/Pentax/Nikon/Tak/Vixen... qui ont gardé des gros PO M43 même pour des lunettes de 60mm de diamètre, mais ce ne sont pas des jouets celles là. La qualité optique et sa régularité grâce au passage sous le r0 de turbulence en font toujours des instruments surprenants.
  17. Ce n'est pas de cela dont on parle pour les petites focales. Cherche un peu les reliefs d’œil des oculaires sans barlow et tu comprendras que les champs apparents les plus étroits ont le meilleur confort de tirage d'anneau. Quant au champ maximal non vignetté sur le ciel, il serait temps d'examiner comment l'instrument est bafflé à l'intérieur. 70/900 c'est à tendance lunaire/planétaire. Même avec le coulant 1"1/4, on reste sur un instrument de marque Mizar qui fait en général les choses à l'ancienne, avec probablement 18 (coulant 24.5) ou 22mm (1"1/4) de champ pleine lumière pour limiter les reflets dans le tube. Donc j'en reviens à ce que je disais : pour un 60° sous 10mm de focale, il vaut mieux un oculaire composite : négatif-positif. Ceci afin d'allonger encore le f/D de travail de la partie œil de l'oculaire et par conséquent d'augmenter sa focale intermédiaire et son confort d'utilisation. (relief d’œil). Je re-cite ce que j'ai écris dés fois que tu ais mal lu : J'ai eu cet oculaire (meade RG WA 12.4) par le passé, il était autour de 60-65° mais à la limite de l'exploitable. Œil quasi-collé au rebord et même pas de bonnette, ce qui ne convient pas à @dafro me semble-t-il ? On doit bien prendre en considération le besoin exprimé non ? Trop cher chez moi signifie le moyen et haut de gamme des oculaires, que j'identifie volontiers au-delà de 100€, je n'ai peut-être pas tout lu de dafro dans le sujet. Maintenant effectivement une valise Meade avec 7 oculaires série 4000 pour 150 € ça vaut le coup si ce sont des "made in Japan" mais en une autre origine, ça fait partie des ratios qualité prix que je ne fréquente plus. Et histoire de ne pas être en reste voici un petit set d'oculaire dont certains sont destinés à être répartis avec les instruments qu'on m'a demandé de trouver (60-800, 60-900, Polaris 80L, AK70-1000, Vixen 90M, Vixen 80M). Je pense être un peu au fait des besoins utilisateurs quand il s'agit d'observer debout. L'avantage d'avoir participé à l'organisation de star party.
  18. Le champ apparent (de l'oculaire) n'est pas un problème de focale mais de construction de l'oculaire. Le confort rentre alors dans l'équation pour les petites focales car malheureusement, plus de champ conduit systématiquement à un relief d’œil plus petit avec les formules simples (sans barlow intégrée). C'est une chose facile à comprendre quand on a pu tester nombre d'oculaires de tout types.
  19. Uniquement pour un oculaire en dessous de 10mm, les simples plössls sont difficiles à ces petites focales. Sinon oui, pas la peine de chercher les prix élevés pour les moyennes et les grandes focales, à f/13 presque tout passe.
  20. Prends un oculaire moderne dans ce cas, dans le genre BST Starguider. La lunette est bien corrigée couleur.
  21. Quel âge a ce modèle ? auriez-vous une image. Pour les versions anciennes, les oculaires les mieux adaptés sont assez différents.
  22. C'est celle là la Planet Killer, la cellule objectif a plus la forme de tulipe que l'autre.
  23. Oui, tout à fait, j'avais mis en vente une Polaris simple dernièrement et j'ai une New Polaris également. Je dirais que la NP est plus aboutie (positionnement de l'axe) mais la mécanique de la Polaris est identique.
  24. Il y a aussi les rares Maksutov Newton à f/6 ou f/8 marque Intes Micro.
  25. Et en plus c'est vendu ... c'est vraiment le foutoir ici. C'est quand même pas compliqué de rester collé au sujet : Partager une annonce, l'illustrer et donner son avis quand on connait.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.