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Tout ce qui a été posté par lyl
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Pour le visuel, pour l'avoir essayée (celle d'une connaissance) je ne suis pas convaincue par la démultiplication que certains proposent, le PO natif de Takahashi reste très bon. J'ai encore des yeux tolérants.
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La montagne a accouché d'une souris. Ceci dit c'est un peu normal, la fabrication et le polissage d'une lentille fluorite au-delà de 100mm n'a plus vraiment de sens vu la maîtrise des triplets. Ce n'est pas une coïncidence vu le repositionnement de Takahashi depuis 15 ans : - abandon de la TSA 102 - sortie des FC100-Dx La gamme fait rupture doublet/triplet et fluorite vs ED(SD) à partir de 120mm. Je pense que c'est acté.
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Plutôt ça alors https://www.telescope-optics.net/HCT_plano.htm
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Comment reconnaitre un vieil oculaire Masuyama d'un nouveau?
lyl a répondu à un sujet de Brumeargentee dans Matériel général
Vu que Ohi est contractuel / OEM sur les oculaires de Takahashi, ça ne m'étonne pas du tout, c'est famille proche je dirais -
Comment reconnaitre un vieil oculaire Masuyama d'un nouveau?
lyl a répondu à un sujet de Brumeargentee dans Matériel général
C'est l'ancienne série en effet, les petites focales sont plus agréables à l'emploi que les nouveaux à 53°, question de confort de positionnement. -
Normalement un Gregory-Maksutov, c'est la pastille de miroir déposée sur le ménisque en face arrière. C'est tout sphérique pour du 6" f/23 et légèrement asphérisé pour du f/15, conception publiée par Gregory dans le Sky and Telescope de 1957 . A un diamètre plus élevé et seulement f/17, ça doit absolument être corrigé par des éléments asphériques, ou alors, c'est simplement un imageur. C'est à voir, il faut plus d'informations sur la conception, par exemple absolument savoir si le miroir est sphérique ou non. Une autre chose intéressante qui est de prime importance, c'est que c'est un Perkin Elmer, ça serait utile de savoir si John Gregory lui-même (il était un employé) a trempé dans la fabrication ou le contrôle de celui-là. Si ce n'est pas le cas, c'est un bon gros tube pour faire de la photo argentique avec une pellicule de grande dimension et du grain de 30 à 50um. C'est l'histoire d'étanchéité qui me fait tiquer : je pense que c'est une lentille d'aplatissement de champ qui doit finaliser l'étanchéité un peu plus haut dans le tube. Je pense de plus en plus pour un imageur qui corrigerait le champ plus qu'un piqué max au centre mais bon qui sait... Il est normal qu'il n'y ait pas de collimation sur ce genre d'engins, il n'y a pas de raison avec la pastille qui est solidaire du ménisque, seul l'axe optique doit être bien ajusté (miroir vs ménisque, c'est sensible mais ce n'est pas très compliqué) et la distance entre primaire et le secondaire. Je ne veux pas non plus être mauvaise langue mais on connait quelques fabuleuses réalisations de certains ingénieurs de Perkin-Elmer à l'époque bénies des lancements de fusées par la NASA. Il n'y avait pas que des génies chez eux, dont ceux qui ne vérifiaient pas leurs instruments quand ils ont réalisé le miroir primaire d'Hubble. No comment. Renseigne-toi et demande plus d'informations.
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Extension du wifi vers l'observatoire
lyl a répondu à un sujet de Forever_young dans Matériel général
J'ai travaillé il y a quelques années sur l'installation d'un hangar de stockage de colis pharmaceutiques : plus de 30 points d'accès. Beaucoup de mouvements par jour par des caristes pour stocker/déstocker des colis de médicaments de petite à moyenne taille dont il fallait scanner les étiquettes pour interroger le stock central informatisé. Le wifi ça dépend pas mal des perturbations autour, genre les voisins, les puissances en France sont réglementées et il faut un peu de savoir faire pour gérer les canaux. J'avais dérogation de monter des émetteurs carte wifi de 5mW à 100mW (max France 50mW) En 5Ghz, je suis perplexe : c'était bien au début du wifi mais ces dernières années avec les menuiseries des fenêtres en aluminium, ça rebondit et interfère sur énormément de surfaces malgré la longueur d'onde 6cm et ça porte moins loin que le 2.5Ghz (12cm) si l'environnement est dégagé. En général, dépasser 35m c'est rare, ça se fait préférentiellement en 2.5Ghz et dans ce cas la largeur de bande est réduite (débit limité). En environnement sans voisinage dans le périmètre direct ça peut passer, préférer un lobe d'antenne directif si c'est dispo ... on arrive parfois à se perturber soi-même dans un environnement clos à cause des rebonds arrières. Il existe aussi la fibre optique. en 100m double déjà cablée en SC ~125€ faire passer sous gaine spiralée prix ? et c'est pas simple si tu en prends des longues. et 2 convertisseurs Gigabit ethernet + double fibre SC. genre TP-LINK MC200CM Total ~ 250-350€ -
Astronomix Linear 127 f/9
lyl a répondu à un sujet de lyl dans Restauration de matériels anciens de L'astronomie vintage !
Merci, j'en ai un paquet à traiter plus sérieusement, on verra si j'en tire mieux pour ces trois là ça ce week-end. L'aspect sablé/grain des images est du au photosite bleu qui est fortement filtré (special dichroïc 520nm Thorlabs), ça serait mieux avec ma cam. N&B Basler mais elle est au garde meuble dans un carton. ---- Gassendi Aristarchus/Schröter -
Il est prévu pour f/10 je pense, le relief d’œil dépend de la pupille de sortie par rapport l'ouverture de la pupille de ton œil. L'explication a été formulée par Dmitri Maksutov. http://www.astrosurf.com/topic/138321-champ-apparent-des-oculaires-pour-les-porteurs-de-lunettes/?do=findComment&comment=1867196
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Astronomix Linear 127 f/9
lyl a répondu à un sujet de lyl dans Restauration de matériels anciens de L'astronomie vintage !
Linear en forme Note : au-dessus, il y a Lunar Orbiter de la référence wikipedia,la linear est moins bonne, faut pas déconner -
Je l'avais oubliée celle-là, je recommande cette excellente semi-apo (RC ~ 1.6) avec les meilleurs verres (en version Chine pour le verre lanthane H-LAK61) Piqué calé dans le vert et couleur calée haut pour de la photo par contre. (c'est une photoline). Pour du CP c'est très bien. En planétaire, ç'est à voir, on est dans des réglages plus haut que la 120ED et la 150ED Skywatcher. Faudrait que je fasse des calculs avec un prisme pour voir si ça l'équilibre pour les planètes. En tout cas en l'état : pas de halo bleu ------------- Excellente avec un prisme. (32mm BAK4 ou big APM BK7) -------------------- Il reste un PtV un peu plus grand que les cadors mais le supplément de luminosité du au diamètre est vraiment attrayant (à grossissement d'une 100mm bien sûr, il faut la tenir un peu en bride) En mode RC à prisme le PtV < lambda/8 va de la raie e 546 à 611nm. lambda /12 de 557 à 595nm : dans l'idéal, c'est calé de la meilleure façon qui soit sur le pic de sensibilité/résolution humain. Avec de la chance elle est excellente, sinon avec la marge de fabrication cela correspond à "good" et on monte à x2D sans broncher en lunaire. En comparaison, Vixen a choisi un autre verre pour la série SD : du ZSL4 qui donne une meilleure aberration sphérique et piqué mais un poil moins en correction lointaine du bleu. Ce verre fait par Ohara a été repris dans la série des Takahashi FC 100 DC-DF-DL. Ça date un peu maintenant et il semble limité en taille disponible, ce qui limite probablement les SD à 115mm (120 utile sur le slab sorti du four) Ce nouveau verre est utilisé (en version made in Japan par Ohara : S-LAL61) par Takahashi sur la FC 100-DZ qu'ils ont monté de f/7.4 à f/8 par rapport aux autres FC 100-Dx pour contrôler le sphérochromatisme. f/D un peu plus long donc mais la correction dans le bleu lointain est meilleure, c'est désirable pour la photo.
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Pas besoin d'une super-apo pour faire du visuel. En doublet de qualité un peu plus grand et manoeuvrable, il y a du non Takahashi. Je ne parle pas de la 120ED SkyW qui est bonne mais en dessous. J'ai une 103SD de chez Vixen qui est un peu plus longue que la FC100 et un poil en dessous en terme de correction mais c'est largement assez pour du visuel. J'ai raté la 115SD de peu et je pense qu'elle vaut aussi le coup. Dans les autres marques, rien à recommander en doublet, ils sont tous trop courts.
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Sur la FC-100DF ou DC à f/7.4, c'est certes peu visible mais du au réglage de l'objectif, le miroir est à préférer. La lunette a déjà son aberration sphérique minimale réglée sur la raie orange favorable au planétaire. En rajoutant le prisme, tu décales vers le rouge au détriment du vert et bleu (fringe/halo/baisse de piqué sur ces couleurs) Cela dépend aussi avec quels oculaires tu observes, avec les oculaires simples comme les Tak orthos ou les nouveaux Tak plössl, ça devrait compenser car ils sont tous légèrement sous-corrigé (c'est normal, la conception ne peut pas compenser parfaitement) J'ai le même cas sur ma Vixen 103SD, j'utilise le flip miroir intégré et des orthos Tak : c'est parfait pour l'observation lunaire qui est meilleure quand l'aberration sphérique est nulle dans le jaune-vert (au max de sensibilité luminosité de l’œil) Pour le planétaire sur ma 103SD (calée orange pour la SA, tout pareil que Tak, un peu plus lente à 7.7), le petit prisme et un ortho ça passe. Pour certains oculaires modernes, je préfère le le flip miroir. Sur la FC100-DZ, le réglage est un peu différent, elle est calée un peu plus haut pour l'aberration sphérique et elle est à f/8, c'est moins marqué. Je le redis : c'est subtil sur ces f/D entre 7 et 9, c'est selon ta sensibilité. J'ai déjà utilisé un gros prisme de qualité militaire sur une TMB 152/1200, la très faible diffusion est nettement un avantage. (l'autre renvoi était un Televue quand même) Au-delà de 9, c'est très minime voir impossible à constater. En dessous de 6.5, à moins que la lunette soit conçue pour comme les Zeiss Kometten Sucher (et encore...), on prend un miroir. L'intérêt des prismes, en particulier ceux que Zeiss fabriqué en BAK4, ou ceux du Japon c'est qu'ils sont très stables thermiquement, bonne homogénéité et bulles. Curieusement, ça revient moins cher au Japon car c'est un produit fabriqué en quantité (également pour les jumelles), il y a un gain d'échelle. La nouveauté sur ce prisme APM en 2", c'est le verre en H-K9L de CGDM (= BK7), il cause moins de variations que le standard 32mm BAK4 et le verre est maintenant de très bonne qualité. Les retours sont bons chez plusieurs utilisateurs dont ceux qui utilisent des apochromats.
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C'est justifié techniquement. La 100ED s'utilise en champ profond avec un renvoi à miroir et pour le contraste à lumière plus forte, on recommande le prisme. C'est une reprise (modifiée) de la philosophie Zeiss à ce sujet. Le principe a été validé sur les SkyW par des mesures de W.Rohr (astro-foren, mesures d'instruments) Je mets les performances de la séries Evostar SkyW ici : https://www.webastro.net/forums/topic/247568-skywatcher-big-ed-le-mystère-séclaircit/#comment-3117730 Le 2" APM, en verre H-K9L, apporte à peu près la même amélioration. La 100ED est alors au fait de son utilisation pour du planétaire/lunaire. C'est validé par d'autres observateurs de la 80 à la 150ED. Bon ciel.
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Possibilité de récupérer une petite lunette dans la Sarthe ?
lyl a répondu à un sujet de Vador59 dans Discussions générales de L'astronomie vintage !
Salut MacFly, les savons au lithium sont super pour la montée en température, mais sont souvent trop fluides quand la vitesse augmente. On évite les produits thixotropiques qui se fluidifient avec la vitesse et qui en foute partout par projection. Un bon vieux pot de graisse (à l'huile minérale quand même) et avec un savon qui reste collé là ou on l'a mis c'est mieux. Ce sont des graisses "d'amortissement" et un autre. La nyogel 774 VH (very hard) de @Tyler équivaut à la bleue. https://shop.newgatesimms.com/damping-grease/ Viscosité dynamique (apparté) Exemples de gaz à 300K en uPa.s : H2 : 9.0 ; CO2 : 15.0 ; N2 : 17.9 ; Air : 18.6 Exemples de Fluides à 25°C en mPa.s: Eau : 0.890 ; Essence : 0.6 (0.508 pour C8H18 et 0.387 pour C7H16) ; Glycérine : 934 La viscosité cinématique est le quotient de la viscosité dynamique par la masse volumique du fluide. Elle représente la capacité de rétention des particules du fluide et quantifie sa capacité à s’épancher. La viscosité cinématique est indiquée en centiStokes 1 cSt = 10−2 St = 1 mm2/s = 10−6 m2/s. En référence, l'eau c'est 1,79 / 1,007 / 0,653 => mesuré à 0°C / 20°C / 40°C Air à 25° 0,0156 mPa.s et avec ρ25 = 1,184 kg/m3. => 0.0132 cSt Glycérine Formule : C₃H₈O₃, Masse volumique : 1,26 g/cm³ => 741 cSt à 25°C, 1183 à 20°C Moebius est un fabricant Suisse spécialisé en lubrification de petits mécanismes. Newgatesimms est le fabricant dans la vidéo, implanté UK et partenaire de Nye, il fabrique la Tribosyn. Note : il est très difficile d'obtenir des graisses avec faible viscosité (très collant et fluide) En comparaison. Huiles Huile de montre Moebius : 625, 150, 52 (0°C, 20°, 40°) Moebius fournit aussi des huiles moins visqueuses pour des composants exposés à des températures négatives. Clear Tribosyn 320 : 221 à 20°C Huile caméra et instruments d'optiques Moebius (SYNTA-VISCO-LUBE 9020) : 1450, 270, 78 Moebius anti-vibration et anti-bruit pour machines de bureau/ventilateurs SILICONE OIL I -31-B : 1500/500/210/ SILICON OIL I-4 : 3100/1000/405 Red Tribosyn 320 : 1007 cSt Orange Tribosyn 320 : 4554 SILICONE OIL H-10 : 17000/11000/9500 Graisse Yellow : 16160 Graisses freinantes Green : 49000 Blue : 122200 En version plus sophistiquées il existe aussi des graisses de comblement à faible pénétration et des épilames nanométriques pour faciliter le glissement -
Problème de coma en visuel sur lunette 80ED Explore Scientific
lyl a répondu à un sujet de toto974 dans Matériel général
C'est très peu probable que ce soit un incident de collimation du au PO ou à la fixation de la cellule de l'objectif. Les objectifs sont aplanétiques sur ces lunettes modernes, la coma est très faible hors d'axe, c'est plutôt la courbure de champ et l'astigmatisme qui sont les premières aberrations à être perçues. -
Possibilité de récupérer une petite lunette dans la Sarthe ?
lyl a répondu à un sujet de Vador59 dans Discussions générales de L'astronomie vintage !
Ok ça me parle pour les engrenages. J'avais utilisé de la graisse Velox rose sur l'astro 60/910. C'est pas le top mais c'est pas cher A poser après débourbage, utiliser de l'acétone si ça reste collé. Si tu veux des graisses plus épaisses, tu as la graisse bleue Belleville. Si tu veux une graisse silicone, il vaut mieux chercher côté étanchéité gaz, sinon elle est trop liquide. -
Possibilité de récupérer une petite lunette dans la Sarthe ?
lyl a répondu à un sujet de Vador59 dans Discussions générales de L'astronomie vintage !
Guillaume, il n'y plus d'images de l'instrument sur le bon coin, ça pourrait aider, là on ne sait absolument plus à quoi tu te réferres. -
Problème de coma en visuel sur lunette 80ED Explore Scientific
lyl a répondu à un sujet de toto974 dans Matériel général
Le voyage par avion (je suppose) peux avoir dé-serré les lentilles dans leur cellule. Une question : est-ce que les lentilles de l'objectif ont du jeu quand tu le bouges ? De toute façon, il faut du savoir faire pour régler ça, on peut utiliser un Reego pour réaligner les reflets des lentilles, tu peux y passer un long moment sur un triplet. -
Optiques anciennes ~1750-1880
lyl a répondu à un sujet de lyl dans Intruments anciens, catalogues et documentations diverses de L'astronomie vintage !
D'après WF Stanley, inventeur et fabricant d'instrument en 1890 dans son traité d'optique. Les calculs qui suivent utilisent ces verres cités dans le traité. Années 1890 : petites lunettes : +/- 10m précis à 1000m, destiné à l'arpentage (alignement de poteaux) 30.5mm de diamètre, ~300 de focal, construction littrow. Grossissement probablement x10 à x12. Lunette de 3" (76.2mm et f/15, 1143mm de focale), grande lunette de marine sur pied. Les oculaires sont assez long en focale de 25mm à 40mm En doublet air-spaced, type Fraunhöfer (commence à se diffuser), l'angle est plus que doublé mais surtout pleinement corrigé avec un oculaire standard. Sur 18 mètres à 1km on voit bien des détails (exemple : un bateau). Les deux derniers sont intéressants pour la transmission par sémaphore Chappe (1793) Première transmission en 1792 : Paris vers Lille Le premier symbole d'un message pour Lille traversa 193 km à travers 15 stations en seulement 9 minutes soit environ 13km entre station. On comprends mieux pourquoi les jumelles seront popularisées plus tard (manque de correction grand angle / faible grossissement) ------------------ En annexe : les verres d'époque en Angleterre et Allemagne. Chez Schott à Jena : les équivalents du Hard Crown et Dense Flint. Les allemands fonctionnaient déjà avec les dispersions partielles et le nombre d'Abbe. O.1726 Silicate Crown C:1.51528, D:1.51787, e:1.52005, F:1.52408,G':1.52909 O.102 Ordinary Silicate Flint C:1.61676, D:1.62164, e:1.62585, F:1.63392, G':1.64437 -
Un petit add-on suite à un document précieux collecté par le projet Gütenberg de Google. Il s'agit du traité de WF Stanley, inventeur (voir Wikipedia), fabricant d'instrument à Londres en 1890. Instruments d'arpentage et de nivellement par William Ford Stanley.odt Je n'ai pas traduit ces parties mais je peux vous orientez sur le laquage du bronze : https://www.dictum.com/fr/resines-dbi/gomme-laque-liquide-astra-810032 Laquage à chaud ! (93°c / 200°F) Lubrification : huile fine de montres. Noir optique : 27. —Optical Black.—The interior parts of telescopes are painted over with a dull black paint, the object of which is to cut off the reflection of extraneous light entering the object-glass obliquely. Optical black is made by finely grinding drop-black in turps or spirits upon a stone with a muller, this is afterwards strained through fine muslin ; if it is ground in turps a little good gold-size is added, if it is ground in spirit, a little spirit varnish. The black should be tested. It should appear quite dull, and yet be sufficiently firm to bear the finger rubbing upon it without soiling. For eye-pieces, the dull black generally employed is due to oxidation obtained by burning off an acid solution of cuprousnitrate in a gas flame. 27. —Noir optique.—Les parties intérieures des télescopes sont recouverts d'une peinture noire terne, objet de qui consiste à couper la réflexion de la lumière étrangère entrant obliquement dans le verre de l'objet. Le noir optique est fabriqué en broyant finement du noir dans de la turpentine ou des spiritueux sur une pierre avec un broyeur, ceci est ensuite tendu à travers une fine mousseline ; si c'est broyé dans la turpentine un volume (gold-size : expression anglaise obsolete) est ajouté, s'il est broyé dans l'alcool, un peu d'alcool vernis. Le noir devrait être testé. Il devrait apparaître assez terne, et pourtant suffisamment ferme pour supporter le doigt frotter dessus sans le salir. Pour les oculaires, le noir mat généralement employé est dû à l'oxydation obtenu en brûlant une solution acide de nitrate cuivreux dans une flamme de gaz. nitrate cuivreux on peut l'obtenir avec de l'ammoniac + cuivre oxydé : solution bleue quand on décape les bronzes ou les cuivres turpentine ·, turps, turps · n · (essence f de) térébenthine ...
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Optiques anciennes ~1750-1880
lyl a répondu à un sujet de lyl dans Intruments anciens, catalogues et documentations diverses de L'astronomie vintage !
La formule optique de Josef Fraunhöfer pour les lunettes longues du 19eme siècle C'est un doublet "de Clairaut", intéressant pour les ateliers d'optique, un crown avant revu par J.Fraunhöfer dans le but d'agrandir le diamètre possible. (probablement limité alors à 2" ~ 51mm) Le Clairaut est un collé : (+r1, -r2, -r2, -r1). Les rayons extérieurs sont identiques, le rayon intérieur idem. Le crown est biconvexe. Fraunhöfer le transforme vers 1810-1820, il avait étudié les travaux de D'Alembert, son idée est d'améliorer les instruments d'arpenteur en pouvant les régler sur une mire à une distance de 16 à 20 fois la focale de l'objectif. Il maitrisait l'aberration sphérique, c'était indispensable de décoller crown et flint pour régler ça. Il ajoute un entreverre de 1/2000 à 1/1000 de la focale. Change la courbure du flint de 1% Ajuste la couleur en réduisant la courbure de la face arrière. Il reste un peu de coma mais négligeable à f/15 voire moins (exemple Meade FH 90/1000) La particularité de l'objectif FH est de pouvoir ajuster l'entreverre sur une mire à courte distance et de retrouver le piqué similaire à l'infini. Et, la formule génère moins de coma que l'objectif collé de Clairaut, elle améliore l'angle efficace de l'objectif en étant du même niveau que l'astigmatisme, le spot se déforme mais garde une compacité intéressante. Sa méthode permet de garder l'outillage à deux courbures. La déformation du flint se fait ensuite assez facilement sur r3 et r4 car le contrôle peut se faire à quelques mètres sur une mire et de jour. Le changement majeur arrivera donc vers 1880, avec la maîtrise des calculs des formules optiques. Les objectifs de Clark restent des objectifs ayant des aberrations de coma et de couleur latérale (lunette de Lick 90cm et de Yerkes 1m) mais on maitrisait des méthodes de contrôle essentielles à la vérification. Les instruments grand champ apparurent bien après. Ritchey et Chrétien pour les télescopes et Schwarzschild pour les formules générales d'optique géométrique en 1905. Pour finir : les premiers apochromats Apochromatic doublets 1886 Czapski - modified Fraunhofer 1888 Czapski - modified Gauss flint forward halb, ( très exotique, les formules de Gauss sont des solutions possibles mais compliquées à aligner. ) 1892 Cooke-Taylor f/18 (Taylor) (probablement avec les premiers verres anormaux récemment fabriqués) 1899 Zeiss A halb (Konig) f/20, ( plutôt f/18 et copie du Czapski de 1886, probablement verres ordinaires Schott O-2388 Light Baryum Crown et O-2001 Telescope Flint cf 187207-anciens-réfracteurs. Je connais un exemplaire de 130mm f/18 : la Robach) --------------- 1907 Steinheil series 3 f/20 (Quand Steinheil met au catalogue c'est que c'est faisable en série...) 1926 Zeiss AS f/15 (Sonnefeld) *** considéré semi-apo car le 3eme croisement est dans l'infra-rouge *** (et bien moins cher et aléatoire que l'objectif A, bien que l'asphérisation soit nécessaire) Avis personnel : les doublets apochromatiques ne le sont pas vraiment au sens moderne, ils sont chers et difficiles à fabriquer au 19ème siècle. Les doublets fluorite sont rarissimes, le cristal n'est pas disponible en taille suffisamment grande, c'est réservé à des lentilles de 2-5mm pour les microscopes Anecdotes : 1987 Gregory Fluor-Crown f/15 1990 Fluor-crown FPL51 / FPL53 air spaced 1995 Fluor-crown FPL53 oiled - Kapton sealed Apochromatic triplets 1894 Cooke-Taylor PV f/18 (Taylor) 1896 ? Zeiss B f/15 (König). Emil Bush mentionne que le premier est de 1903 1907 Steinheil series 4 f/10 - 1 crown, 2 flint or 1 flint, 2 crown Avis personnel : les triplets sont faisables mais très capricieux au réglage. Le triplet de 1894 (et sa copie un peu plus stable en Zeiss B par Albert König avec les verres Schott) sont anecdotiques Steinheil a du faire sensation en 1907 avec le f/10 probablement pour la photographie argentique. Je n'en ai jamais entendu parler. Anecdote : 1986 Zeiss APQ f/10 fluorite oiled -
Optiques anciennes ~1750-1880
lyl a répondu à un sujet de lyl dans Intruments anciens, catalogues et documentations diverses de L'astronomie vintage !
Un document utilisant les méthodes de calcul du stigmatisme (convergence d'un rayon en un seul point) Herschel et Abbe optappl_1402p171-Herschel-Abbe.pdf Cours d'optique géométrique : sfo19975p3.pdf 1821-1822 J.F.W. Herschel a publié un article dans le Royal Phil de la société. Trans., XVII, 22 mars 1821 pp222-267, "On the aberrations of compound lenses and object glasses." dans le but de fournir des tables pratiques que des artisans comme Charles Tulley pourraient utiliser. Tulley fit faire une lentille à la prescription de Herschel pour Sir James Sud, qui en était ravi, mais il n'y a pas preuves que Tulley a ensuite suivi le Tableau des courbes de Herschel. L'achromat de Herschel est une classe d'aplanat stigmatique, il n'obéit pas au sinus condition et n’est donc pas strictement aplanatique au sens d'Ernst Abbe. Un article publié dans le JHA, XII, 1982, pages 206 à 208, par J. A. Bennet, "The First Aplanatic Object Glass", décrit la récupération du 3,25 pouces, lunette de focale de 45 pouces fabriquée par Charles Tulley pour Sir James Sud. Le télescope a été fabriqué en 1822, et d'après Bennet le télescope est signé "TULLEY & Sons, Islington, Londres". 1827 J. J. von Littrow, directeur de l'Observatoire de Vienne a remis un article à la Société Astronomique de Londres, lu le 9 novembre. 1827 et publié, "On Double Object-Glasses,", Mémoires de l'Astronomie Société de Londres 3.2 (1829), pages 235-255. L'objectif de Littrow a un crown équiconvexe, et un flint plan-concave, les courbes intérieures correspondent, comme dans le Clairaut, mais la surface arrière est plate ou presque. Les objectifs Clairaut se trouvent le plus souvent dans réfracteurs terrestres portatifs. Depuis la fin des années 1820, est devenue une pratique de plus en plus courante de coller les lentilles ensembles en utilisant du baume du Canada. Par la suite (...) l'objectif de Littrow devient assez courant dans les réfracteurs astronomiques, de même que le Fraunhöfer, qui lui, se reconnait à son arrière convexe. L'objectif Littrow est également fréquemment collé. Les objectifs Clairaut et Littrow ne sont pas sensibles aux quadratures sur les erreurs, contrairement au Fraunhöfer qui est espacé d'air. Tous les objectifs Fraunhofer et Utzschneider ne sont d'ailleurs pas espacés d'air, et leurs plus petits réfracteurs portatifs qui sont fabriqués à la fin des années 1830 par Merz & Mahler, sont parfois des doublets collés. Thomas Grubb démarra sa production de doublets achromatiques en 1880’s. Ils sont similaires au Fraunhofer mais ont un espacement d'air plus large. 1898 Charles Hastings calcule les premiers aplanats, crown-avant, collés grâce au nouveau choix étendu de verres optiques disponibles sur le marché. => Il faut rappeler que le traitement anti-reflet n'existe pas encore. C'est une formule intéressante mais dont le diamètre est limité par la difficulté de collage des grosses lentilles. -
Optiques anciennes ~1750-1880
lyl a répondu à un sujet de lyl dans Intruments anciens, catalogues et documentations diverses de L'astronomie vintage !
Retour à 1750, pour vous montrer la complexité du calcul de l'objectif avant la rationalisation d'Ernst Abbe. Le verre que j'ai utilisé est Light Flint de 1880 et Hard Crown 1880 de la société Chance. Ils sont assez stables au XIXe siècle. Les vieux verres sont proches. Mon document source, une remarquable recherche historique. 1750/1758 : le litige et le brevet, Ayscough vs Dollond Ayscough : La performance de vert à orange diminuent rapidement avec l'angle. (fuites importantes des couleurs hors du disque de diffraction, trop de coma) Non cimenté, contact par le bord - Selon les courbes, la cémentation au lieu de l'entreverre limite la réflexion interne et réduit certains défauts dans le polissage du verre qui a un indice proche de celui du ciment. John Dollond : C'est un doublet collé, et une des surfaces est plate. Le piqué est meilleur mais c'est difficile à voir sur le spot, la correction est meilleure quand l'angle grandit. Le ressenti sur la correction couleur est meilleure car moins de sphérochromatisme. La coma est tolérable, donnant un angle de +/- 1/4 de degré, c'est assez pour des alignements d'angle, des mesures géographiques et l'observation ou la surveillance d'objets lointain comme des bateaux en mer à la limite de l'horizon. Le grossissement est équipupillaire (x10 à x12 par pouces de diamètre). C'est la version originale qui fut présentée lors du litige pour le brevet, elle est différente de celle de Chester More Hall et d'évidence de meilleure qualité. Alexis Clairaut : Une autre version quelques années après (1762, mais seulement fabriqué en 1764 par Antheaulme et De l'Estang) basée sur des tracés trigonométriques (loi des sinus de Descartes) C'est une conception collée, le centre est extrêmement piqué et bien corrigé couleur, le sphérochromatisme est bas mais l'objectif est limité par la coma (l'OSC est autour de +/-1°) OSC : offense to the sine condition le coefficient est à 1/4000, la limite pour passer inaperçu en visuel. Steinheil et fils un siècle plus tard en 1855 Les ateliers d'optique allemand sont pragmatiques pour la fabrication, c'est avant le travail théorique sur l'aplanétisme par Ernst Abbe (correction de la coma) La conception collée et l'arrière plat est plus tolérante à la variation de l'indice de verre, ce qui permet un réglage de la face avant et un faible degré taux d'aberration angulaire (coma), on peut le constater en particulier pour les couleurs de vert à orange. Cette lentille visuelle optimisée fut longuement une norme de qualité et une référence pour les outils optiques industriels. Elle établit un critère : le niveau de strehl suffisant sur le raie D (jaune-orange). Les formules et les calculs du piqué central pour un petit achromat de 32mm de diamètre et 640mm de focale (petite longue-vue courante) : En fait, les constructeurs ont testé des lentilles courantes, en ajustant qu'une seule face pour amener l'achromatisme, c'est du tâtonnement un peu réfléchi. Le même tableau existe pour le crown an face avant mais ce sont bien les versions flint devant qui furent les premières à être réalisées pour les achromats. La formule 5 La formule n°5 des ateliers Steinheil connu un succès immense lors de la mise au point du verre BK7 ayant été inventé autour de 1907. Elle donne un objectif particulièrement bien corrigé avec le flint F2 en frontal. C'est d'après Steinheil que Zeiss donna vie au célèbre objectif E (Euchrome) autour de la 1ere guerre mondiale. Une publicité tardive, Steinheil évolue mais reprend une combinaison proche du type Clairaut modifiée avec d'autres verres plus adaptés pour limiter la coma (angle proposé de 2-3°) et une combinaison avec un espace d'air. L'idée reste toujours de rationaliser la fabrication. Les formules avec courbures identiques des années 1750 ont la vie dure, grâce au gain sur l'outillage. On préférera changer le verre plutôt que de compliquer les courbures. Le Zeiss E avec le BK7 : la face arrière est plate ! => une contrainte de moins. Le diamètre possible devient conséquent (500mm) Simulation des spots d'un Zeiss Euchrome 76mm f/15 (à relativiser par rapport au objectif de 32mm ci-dessus qui servent au calcul théorique), l'astigmatisme est normal, on est à un ratio f/D plus court que les images théoriques plus haut qui sont à f/20. Les deux verres ne sont pas collés et les courbures internes sont ajustées pour un piqué optimal raie D et un rapprochement des spots verts et orange. Le calage du chromatisme est plus bas par rapport aux verres modernisés car les flints au plomb sont légèrement anormaux pas rapport aux flints sans plomb de la réforme ECO (écologie) des années 1980. Les couleurs principales sont encore dans le disque de diffraction à 1 degré hors d'axe. La Lune entière est bien piquée. Avant la formule de Steinheil, les Dollond père et fils améliorèrent le piqué et la correction de leur objectif. La version finale du doublet (John et Peter) qui est espacé d'air puis le triplet achromatique mis au point par Peter. Ma conclusion Méfiance oblige avant 1855, la formule de Josef Fraunhöfer, très efficace malgré un petit résidu de coma n'est pas encore bien retrouvée et diffusée. La condition d'annulation de la coma n'étant pas trouvée, on tâtonne en approximant. On utilise en terrestre la formule d'Herschel, qui permet un piqué presque constant entre 0 et l'infini ou en astro la formule de Littrow qui a un peu de coma négative. Le fait de fonctionner à f/D élevé donne moins d'importance au champ de l'instrument. En terrestre c'est peu gênant pour les objets fixes mais pour l'astronomie, la compensation de la rotation terrestre rend les objectifs à coma résiduelle plus forte que l'astigmatisme gênant pour le suivi des astres. Quoiqu'il en soit les ateliers d'optique sont déjà en train de chercher l'optimisation et la réduction de l'outillage. Littrow par exemple diffuse sa formule à lentille frontale équiconvexe. Elle se limite à la fabrication d'un seul outil pour le crown (même courbure) et le contrôle de la casquette (l'épaisseur au bord de la lentille) permet facilement l'alignement de l'axe optique de la lentille positive. Quand à l'aberration sphérique et la couleur, on la règle par l'arrière r4 pour la couleur et par le décalage de la courbure r3 (concave) pour la lentille flint. Doublet de littrow en cours de correction° : ° : Vladimir Sacek ne donne pas toujours des éléments exacts, par exemple la formule de Fraunhöfer n'est pas aplanétique, il me semble que c'est un Clairaut crown avant, disjoint pour limiter le reflet d'entreverre et ajusté ensuite à l'arrière pour établir le chromatisme. -
Astronomix Linear 127 f/9
lyl a répondu à un sujet de lyl dans Restauration de matériels anciens de L'astronomie vintage !
Lumière lunaire, elle aime ça. Prise à 22h, composition. Filtre jaune Baader, barlow x2 (f/18), ASI185MC gain 100, poses de 23ms). On peut zoomer sur l'image.