Aller au contenu

lyl

Membre
  • Compteur de contenus

    2468
  • Inscription

  • Jours gagnés

    5

Tout ce qui a été posté par lyl

  1. Un petit mot sur Fraunhöfer et Pierre-Louis Guinand. Le verre flint est né aussi en Angleterre, certes, mais c'est grâce à la technique de notre ami suisse PLG que les verres flints sont devenus utilisables pour l'optique. En effet, le rajout d'oxyde de plomb donne un verre filandreux et instable (cristallisation partielle). C'est du à la réorganisation chimique du plomb qui se recombine en différentes versions de son oxyde. (en écriture)
  2. Un petit peu de maturité sur ce que j'ai trouvé sur les optiques anciennes. J'ai posté récemment sur Cloudy Nights une petite réponse donnant rétrospective sur les débuts de l'optique en tant qu'outil pour d'autres métiers. Les découvertes, inventions et réalisations de Josef Fraunhöfer ne seront pas citées immédiatement, il a été un ovni dans le milieu scientifique de l'optique (lumière, chimie du verre, calcul d'objectif et réalisations) et on a perdu son travail car il est décédé prématurément. Vous apprécierez sans doute plus tard à quel point il était en avance sur tout le monde. Le post en anglais : Discussion of glass used in refractors Le rôle de l'appairage des verres est fondamental. Début de l'optique La correction de la vision humaine est un sujet ancien. Alhazen, un scientifique égyptien, a écrit plusieurs travaux sur l'optique dans les années 1000 et fait avancer la science dans ce domaine. C'est en Italie au XIIIe siècle que les premières lunettes médicales ont été inventées. Appelées bésicles, elles ont été fabriquées à l'aide de deux ménisques ronds encastrés dans des cercles fixés individuellement à des branches reliées entre elles à l'aide d'un fil métalliques. Plus tard, certaines activités humaines telles que le relevé des objets lointains dans l'activité navale, l'alignement géographique et l’arpentage des propriétés foncières, la mesure des distances ont initié les besoins en instruments d'optique. La limite pratique à la fin de l'ère de la Renaissance était le réfracteur galiléen : un seul verre biconvexe positif associé à une lentille négative pour oculaire. Ils utilisaient alors le seul verre sodo-calcique utilisé pour les fenêtres et les vitraux, car c'était un verre clair et homogène et pas trop compliqué à fondre. En effet, la fusion du verre est une prouesse du même niveau que la fusion du fer. C'est le mélange de sable (silice) à 70%, on y ajoute de la chaux 5% et de la soude 13%, parfois un peu de potasse. Le reste peut être un peu d'alumine et de magnésie, de l'oxyde de baryum. Ramolli vers 720°C, travaillé vers 1035-1050°C, il fond et peut être coulé en moule vers 1200°C. Le verre crown ou verre de la couronne Le meilleur type de ces verres ne fut pas le premier. Il a été fabriqué en Angleterre (Chance/Pilkington) et fut connu lors de son pour un usage maritime à la fin du 18ème siècle : les lentilles pour phares. (intallation à 1775 Sète d'une lampe à huile et réflecteur parabolique en cuivre argenté puis 1782 lampe d'Argand, et des systèmes à lentilles et encore plus tard, les lentilles de Fresnel avec en 1823 le phare de Cordouan en Gironde) Lentille de Fresnel du phare de Cordouan Comme cela a été fabriqué par le fabricant de la royauté, ces gros morceaux de verre rigides et transparents, rares et de haute qualité ont été estampillés à chaud dans les moules avec un fer de la forme de la couronne d'Angleterre. Le nom du verre couronne/crown est resté ensuite Le verre flint ou verre de silex Plus tard, pour d'autres usages, principalement à usage décoratif, l'art de la cuisine, le verre de cristal a été créé. Au XVIIe siècle, des fabricants de verre vénitiens ont réussi à fabriquer un cristal parfaitement transparent, le cristallo, en utilisant de la silice extrêmement pure et l'ajout d'un composant qui reste inconnu aujourd'hui. C'est pour rivaliser avec ce cristal que George Ravenscroft a utilisé des nodules de silex présents dans la craie du sud-est de l'Angleterre en 1674 comme matière première, la silice de ces flints / silex étant très peu chargée d'impureté. La principale différence avec le cristal vénitien ou d'autres verres dont la silice provient des silex (galets) de fond de rivière, est l'ajout d'oxyde de plomb dans la pâte de verre qui donne au cristal de Ravenscroft son aspect très brillant, en plus de la transparence. La pâte au plomb-étain ou pâte d'étain était initialement utilisée pour le polissage et l'émail. Verre destiné aux bières fortes, en verre très transparent, daté du 1680-1690. Un modèle similaire marqué du sceau de la tête du corbeau de Ravenscroft est daté d'environ 1676. Ce charard peut être vu dans le Victoria and Albert Museum. Ce verre fut appelé verre de silex. Découverte de la correction des couleurs Un jour, un fabricant d'optique a eu l'idée d'associer pour son réfracteur de Galilée (ou simplement longue-vue marine) une lentille positive en verre de crown et une lentille en verre en silex et trouva la correction chromatique meilleure, puis on s'aperçut que l'association directe en tant qu'objectif était utile grâce aux courbes plus facile à faire. Fabriquer un biconvexe de longue focale n'est pas si facile que cela... L'association était intéressante mais la netteté et contraste étaient difficiles à obtenir. La théorie était absente sur le sujet ; de nombreux scientifiques célèbres ont tenté de travailler sur les principes de réfraction, mais c'est finalement Snell et Descartes qui ont redécouvert toute l'étude de Ptolomee, Alhazen, Vitellio, Kepler... et ont publié les lois de la réfraction. René Descartes, contemporain de Galilée et également hélio-centriste, retarda même la publication du Discours de la méthode comprenant "La dioptrique" à 1637 suite à la condamnation de Galilée par l'Eglise. Les théories sur la lumière sont en effet trop proches des polémiques en cours au début du 17eme siècle, cela a retardé énormément les progrès scientifiques. L'achromat Le principe de l'achromatisme ayant été compris, il restait les calculs de la netteté... Comme d'habitude, les essais et les erreurs conduisent finalement à la nécessité d'une formulation technique. La pratique expérimentale donna la règle pratique f/D = 5D en pouces : 5" focale pour 1" diamètre, 20" pour 2", 45" pour 3" lors de l'utilisation d'un verre ordinaire pour faire un achromat utilisable. C'est le critère d'achromatisme, ce critère est valable à grossissement équi-pupillaire en observation terrestre : soit 2 à 2,5mm de pupille ou 1/2D pour le grossissement (ce que les gens oublient très facilement en considérant uniquement le grossissement maximal) C'est devenu une règle connue sous le nom de "critères de Conrady (1929)". John Dollond publie en 1758 son travail (basé sur les travaux de Leonard Euler (1947)) et est crédité du brevet après quelques conflits qui furent débattus en cours de justice. D'autres travaux continuèrent pour établir une combinaison de courbures pour corriger la netteté et la couleur, des tables de travail a été publiées et largement utilisées dans les ateliers d'optiques dans les années qui suivirent. Verres spéciaux Les lunettes qui ont été fabriquées avant la décennie 1880 (et encore quelques-unes ensuite) sont les bases pour obtenir une vision améliorée. La découverte d'une optique achromatique a permis de dépasser le grossissement très limité de la lunette de Galilée : 51mm et 1330mm de focale, grossit 14 fois Les objectifs ont d'abord été réalisés en utilisant du doublet cimenté et très peu en utilisant un doublet à entreverre (air-gap). Mais les achromats sont alors limités par ce que l'on appelle la ligne de dispersion du fer qui est liée à la règle 5D pour l'utilisation équi-pupillaire. En 1886, après 6 ans de travaux de formulations chimiques parfois instables, Otto Schott aidé par Ernst Abbe pour la vérification, a démarré une nouvelle ère pour les achromats. Des verres s'écartant de la ligne de fer ont été inventés et d'autres matériaux découverts (comme le fluorospar - fluorine CaF 2) permettant de rompre la limite 5D. Je ne vais pas développer, c'est complexe, mais grosso-modo, Otto Schott a principalement essayé de minimiser la variation de l'indice des verres flints entre (F et E) et (G à F) en utilisant des oxydes métalliques. Son premier essai fut un fiasco total (oxyde de lithium) mais il fut persévérant. Mais n'oubliez pas qu'il y a deux fondamentaux dans la fabrication des achromats : la couleur et la netteté. Le réglage de l'aberration sphérique est le diable à l'intérieur du détail lors de l'abaissement du rapport f/D et de la rupture de la règle 5D "règle de la ligne de fer" Abbe a formalisé mathématiquement le sujet et a repris certaines habitudes des ateliers d'optique. Il a créé le nombre d'Abbe qui provient des équations optiques pour l'achromatisation. Il utilise l'indice de verre de réfraction v D - ( n D-1 ) / n F -n C. Abbe choisit donc les raies de Fraunhöfer, c'est resté de nos jours, avec peu de modifications profondes. Mais quelle était la qualité des optiques avant la formalisation avancée d'Ernst Abbé ? ... à suivre la traduction de ce post : Initial approximation for achromatic doublets in the XVIIIth century Chronologie détaillée : an 1000 Alhazen -> 1300-1400 bésicles (lunettes médicales) -> 1608 Galilée / Hans Lipperhey (fabricant de la lunette et brevet) -> 1633 condamnation de Galilée -> 1637 Descartes publie la Dioptrique. 16xx le cristallo est créé à Venise (formule perdue) -> 1674 le flint du G.Ravenscroft, n'est pas très indiqué pour l'optique (présence de fils, stries, bulles : inhomogène) 1674-?-1729 : découverte par hasard de l'achromatisme. 1729 Chester Moore Hall travaille sur l'achromatisme et fait fabriquer un premier achromat par Spitalfield lens makers, William Scarlett & James Mann qui sous-contracte à Georges Bass. Satisfait du premier doublet il en commande un deuxième mais à John Bird, qui sous-contracte 3 ans plus tard (!) à James Mann, qui le fait faire par son apprenti James Ayscough. Chester Moore Hall ne reçut jamais sa commande. 1747 Léonard Euler publie sa recherche des combinaisons de courbures, Dollond en entend parler et expérimente. 1754/1755 Ayscough aurait exposé un « Spyglass » fabriqué avec l'objectif destiné à CM.Hall dans sa vitrine en 1754. John Bird est réputé pour avoir fabriqué un télescope en utilisant l'objectif de Hall pour le vice-amiral Campbell en 1755. 1758 Procès en justice, John Dollond gagne le brevet -> 1768 Jean-Baptiste le Rond publie le travail de d’Alembert sur les objectifs achromatiques, Volumes III & IV des “Opsuscules Mathématiques”. La condition de D'Alembert - Gauss sera fondamentale pour les objectifs d'Alvan et Graham Clark dans la 2eme moitié du 19eme siècle. (Lick 90cm et Yerkes 1m) Années 1760, R. J. Boscovitch, un jésuite, professeur à Padoue, essayait également de concevoir objectifs sans abérration sphérique et chromatisme (LSA, LCA). En 1773, il avait a fait peu de progrès dans le calcul des courbes des lentilles en raison de son incapacité à mesurer les indices de réfraction pour couleurs de lumière spécifiques. Les formules de correction ont bien évoluées. 1782 utilisation de grands verres crowns pour les phares -> 1795, Pierre-Louis Guinand produit un verre flint qu'il envoie à l'opticien Rochette à Paris - 1er flint non anglais, rupture du monopole 1800+ Au début du XIXe siècle, dans la continuité du travail de Wollaston qui découverte des raies sombres dans le spectre solaire, Joseph von Fraunhofer, en collaboration avec Joseph von Utzschneider à la verrerie Benediktbeuern, met au point des méthodes pour mesurer les indices de réfraction des verres optiques à longueurs d'onde spectrales spécifiques : les grandes raies de Fraunhöfer. 1805 PLG invente la guinand et produit 100kg de verre flint de meilleure qualité que le verre anglais permettant des lentilles de 30 à 50cm de diamètre -> 1807 PLG transmets à J.Fraunhöfer son savoir faire -> 1814 raies spectrales de J.Fraunhöfer -> 1823 lentille de Fresnel -> 1824 Fraunhöfer taille l'optique du grand réfracteur de Dorpat 244mm / 4330mm (f/17,7) -> 1826 J.Fraunhöfer meurt prématurément de tuberculose, la formule du doublet air-gap est perdue -> 1880 Otto Schott et Ernst Abbe collabore à la mise au point de nouveaux verres.
  3. Ce n'est pas assez sauf si c'est un espaceur en plastique et 0.5 ou 1 mm En fait les anneaux sont en général invisible avec les cales d'étain de 0.1, 0.15 ou 0.2mm FH 90/1000, espaceur plastique : fort écart, forte différence de courbure. On ne peut plus compter les anneaux après le 1er tiers, c'est normal. Si ça s'étale vraiment plus, il y a un problème de différence de courbure => manque de piqué potentiel si BK7-F2. Sur une 60/900, la forme des anneaux sera proche (900 mm de focale) mais l'ouverture plus petite bien sûr, on est en 60mm contre 90mm
  4. C'est bien l'assembleur Daï Ichi Kogaku et l'optique vient du voisin Kubota à Hanamaki. Si tu mets ça au propre, tu as sans doute un excellent tube. J'espère que la crémaillère n'aura pas pris un coup Regarde si le verre concave est épais, dans ce cas tu as potentiellement une perle planétaire dans les mains.
  5. lyl

    Aurores en cours

    Hé oui, c'est la même tâche du moi dernier qui a changé de référence qui revient en face de nous. Elle est sous surveillance étroite à cause des dégâts potentiels au Canada et USA. Avec Etretat dans le plan c'est assez extraordinaire. Après ça on dira que les gaulois étaient superstitieux ...
  6. Ajout du baffle manquant, cuivre de 0.15mm, diamètre 100mm, position 25cm derrière l'objectif : peu ou pas de vignettage car ça ne rentre pas dans le champ utilisé : c'est un vrai coupe-reflet des 25 premiers centimètres. ( 2.3° hors d'axe ) Début de mise en place (2eme image) avant perçage de trois mini-trous latéraux de positionnement, passage de picots d'arrêt en fil fin. Ensuite masticage epoxy sur cette position, plus pour freiner que bloquer. Dernier passage peinture. Picot latéral que l'on passe par un trou millimétrique, on enrobe avec un mastic epoxy sur lequel on va pousser la baffle. Habituellement 3 picots suffisent mais 0.15mm c'est fin, la déformation m'incite à doubler. Le trou étant gros on presse la baffle dessus. Une fois sec, on coupe le picot à ras et on émaille. Au total 4 baffles (2 tubes, l'entrée du PO et une dans le PO.) + le pare-buée. L'essai sans pare-buée laisse un angle sur lequel j'ai une fuite à 2 degré hors d'axe environ. Le contraste sur les scènes très sombres (végétation nocturne) est très bon. Le pare-buée complète bien. A 3km, image post-traitée.
  7. Un peu spartiate dans la présentation ce sujet. 1) le format .heic/.heif n'est pas pris en charge par défaut dans les navigateurs. 2) l'annonce n'est plus. Ce serait approprié d'en mettre un peu plus localement sur le fil pour démarrer une discussion. Néanmoins : Le verre frontal qui est attaqué est un Kurzflint de chez Ohara, dans cet état c'est irrécupérable par nettoyage et pourrait coûter quelques centaines d'euros à repolir et retraiter Néanmoins, le tube et la mécanique peuvent intéresser un bricoleur jusqu'à 200€. On trouve facilement des doublets à mettre à la place.
      • 1
      • J'aime
  8. Le vrai truc "safe" c'était l'hélioscope à trois prismes de Clavé, la lumière ne pouvait pas traverser en direct et ça remontait suffisamment le plan focal pour ne pas se trouver au foyer (zone concentrée). C'était une solution professionnelle mise à dispo au amateur. Clavé était spécialiste de ce genre d'acrobatie optique en milieu hostile (périscope pour la chimie, ou les hautes températures). Collection personnelle de Pedro Re : 2 reflets en angle de Brewster controllé (polarisation) https://solarchatforum.com/viewtopic.php?t=26346 Note : les réflexions filtrantes en intensité sont celles des angles aigus (flux sortant du verre 30° +/- 7°). Le premier prisme à 30° contrôle l'angle de rebond, ça évite de sortir en réflexion totale : la paroi prend l'énergie qui ne doit pas être transmise.
  9. Mesure des courbures et détermination des verres au torimètre (=sphéromètre à billes), précision du comparateur 10um calage entre 557nm : c'est une FC égalisé mais avec l'ancien flint au plomb. Les lentilles sont épaisses 11mm au centre (crown) 8mm au centre et 11mm au bord (flint). égalisation des spots Oiii 500nm et H-alpha 656nm La coma est réglée très haut (450nm), son effet reste imperceptible par rapport à l'astigmatisme. Possibilité de faire du 2" et 2.4° d'angle. Effet sur la couleur. Le rendu à 617nm (environ le rouge de la grande tache de Jupiter) est à 0.91 strehl, Le bleu clair (ciel) 499nm est à la limite de contraste (0.39 strehl), correspondant à la limite des possibilités humaines. Excellent ajustement pour le piqué et teinte mais il y a un résidu de halo bleu lunaire à 2D de grossissement. Cet objectif est un bijou vintage, l'ancien verre au plomb améliore sensiblement la performance dans la zone des orange-rouges, comme constaté comme étant la différence majeure avec le Scopetech qui est optimisé pour le lunaire (9nm plus haut, pas de liseret) avec des verres de même type mais sans plomb maintenant.
  10. Charmante lunette assurément, mais en 1880, on est avant la révolution des verres optiques, c'est une lunette antique et non vintage. Bonne restauration.
  11. Refaite comme indiqué avant que je déménage sur le corps de la Carton 60VT L'objectif n'a pas de cales, c'est un espaceur transparent. objectif, renvoi coudé et porte-oculaire neuf (Scopetech via Magellan Science) star test "textbook", du Scopetech quoi ... ☺️
  12. Petite expédition lunaire hier soir J'ai pu observer sans filtre avec un Tak Abbe 6mm et utiliser un 5mm et 4mm (Vixen NLV, TMB Burgess) avec le filtre Baader jaune x285 donc avec un rendu qui se rapproche de mon mak-newton 6". C'est conforme aux attentes sur un achromat de ce diamètre. Le piton central de Théophilus est bien séparé, les gradins irréguliers et le relief de la pente du cratère sont bien perçus. ------------------ Calculs avec précision, après la mesure au torimètre. La combinaison permet de passer en 1140mm de focale au lieu de 1200mm en BK7-F2. Bleu foncé =499 =nm ~Oiii, la plage vert-orange est resserée au centre et le diffraction limited c'est 520-606nm (excellent pour du lunaire)
  13. Le flare d'hier (et l'éjection coronale surtout) va mettre un peu de temps à arriver (vitesse 700km/s), possible que la nuit prochaine soit animée... La coupable ce matin : (prise au smartphone)
  14. Hier ~7h UTC
  15. Le star test après réglage est bon, plus de 5 anneaux visibles nets sur Arcturus. J'ai compté une ribambelle qui dépasse 10. L'intra-focale est découpée, jaune-claire, fin liseret violet rouge, entouré d'une couronne bleu roi. L'extra confirme un calage FC mais à ce diamètre, f/D et ces verres, le bleu bave c'est normal. Il ne faisait pas très noir mais j'ai pu apprécier l'amas d'Hercule, on sent la présence d'étoiles resserrée au 24mm (x48). Je n'ai pas grossi plus. Je suis passée sur la Lyre, pas de soucis pour trouver M57 qui est à la limite pour les couleurs en ce début de nuit et bas sur l'horizon. Ça reste un simple anneau mais bien visible par rapport à la 80 et la 100mm. Les étoiles colorées sont présentes régulièrement dans le ciel, jaune, orange, et même une carbonée vers la Grande Ourse. Côté champ profond, un quasi-sans faute. Même Véga est blanche et sage sans halo proéminent. Rigel par contre, on le sent en pointant. Belle optique c'est certain maintenant, le polissage est doux. Dommage que je n'ai pas vu le problème d'aberration sphérique il y a quelques années. Elle sera pour la revente dans quelques mois quand je l'aurai mise à niveau. ---- 21h30 le 10. Un petit tour lunaire ce soir, le NLV 5 est trop fort, je passe sur un ortho 6mm filtré jaune. Les détails sur le massif au bord de la mer des Crises me surprend. Il y a trop peu à voir et c'est encore bas et turbulent mais prometteur. Sympa en solaire, ça bouillone !
  16. Bonjour Guillaume, le sujet des récupérations d'instruments a déjà été abordé plusieurs fois, ça ne fonctionne pas bien. Cocolis comme indiqué précédemment me semble la meilleure méthode actuellement. Mais, je dirais qu'à partir du moment ou le propriétaire ne veux pas expédier, c'est qu'il veut s'en débarrasser en gagnant de l'argent. Je ne joue pas à la loterie et je ne souhaite pas envoyer quelqu'un risquer de récupérer une bouse, je pense qu'on a pas tous du temps à perdre ou à faire perdre.
  17. Je vais estimer ça On verra ce qu'en dit le sphéromètre. En attendant, il faudra que je lui refasse le baffle central qui s'est fait la malle. J'attends le juge de paix à la prochaine lunaison savoir si le diamètre parle sur la Lune et cette particularité que le concepteur d'il y a 25ans a prévu dans la gestion du sphérochromatisme. Ça me plaisait déjà pas mal avec l'éclairage des lampadaires que j'ai dans le coin et qui sont moins violent dans la composante bleue que les anciens. Ce n'est pas de la température de couleur lumière du jour et ça se sent. En CP, j'ai déjà fait un tour avec, pas de soucis, elle est plus facile à mettre en branle que mon MN68. Faire un Messier run avec ça me semble intéressant : le RKE 12mm est un peu short en champ mais a le bon grossissement x96, et 1/2° ç'est pas mal, je sors le 16mm UO König 65° si c'est trop court... Si j'attrape un poil de couleur sur M57 je serai ravie. Et pour les quelques grands objets, je sors le TAK LE 24 avec une autre jupe pour le rendre plein diamètre et ...60° (astuce qu'on ne fera plus vu qu'il n'est plus vendu, à noter que l'extrême bord n'est pas beau mais c'est pas grave). Pour le planétaire, je ne suis pas fan des filtres, parce que je fais ça en spectatrice, pas en observatrice. Le planétaire s'apprécie avec au moins 150mm de diamètre histoire de voir quelques détails indiquant un peu de dynamisme sur la surface. Le MN68 fait ça très bien...
  18. C'est une lunette optimisée rouge et vert : Le bleu est out. L'image couleur sans la composante bleue est à la limite (on est à x228)
  19. Après réglage, aucun filtre utilisé Tak LE 24mm RKE 12mm NLV 5mm
  20. pas en ce moment, mais outils sont en garde-meuble. J'ai ajusté en enroulant du papier d'alu sur l'anneau espaceur ce matin, c'est presque corrigé. Je ferais une photo j'espère dans les mêmes conditions qu'hier un peu plus tard C'est déjà bien mieux et le bleu roi s'est mué en bleu-violet plus discret.
  21. Hop, démontage pour nouvel examen de l'optique. Mesure de focale approximative du crown, pesée des lentilles, mesure des épaisseurs au bord et au centre etc. Tout ça pour estimer la formule optique, ma technique est maintenant plus expérimentée par rapport à il y a 4 ans. L'espaceur fait 2mm (mesuré au Palmer précision 1/100mm) et surprise : le crown posé sur le flint en attendant, se colle dessus. Je sépare délicatement et j'y mets une goutte d'eau : ça s'étale complètement sur toute la surface quand on pose le crown sur le flint sans l'espaceur ! Donc r2 = r3. on est précis à quelques anneaux de newton. (26um sur ces courbure/diamètre). On est dans les 440mm de rayon pour l'entreverre, 5mm de flèche. L'arrière est aussi plutôt courbé, r4 a entre 1.5mm et 2mm de flèche : une goutte d'eau posée au centre d'un plat vient toucher la lentille quand je la pose sur l'espaceur de 2mm. J'ai choisi 1.5mm pour l'estimation. la face avant, elle, a environ 3 à 3.5mm de flèche. poids des lentilles : ~375g crown et ~680g flint les épaisseurs sont conséquentes, le crown fait quasiment 16-17mm au centre. Je mouline des calculs sur le logiciel OSLO : volume des lentilles, densité des verres, chanfrein etc... Bref, ça ne colle pas avec du BK7-F2. Le fait que r2 ~ r3, c'est très spécial comme propriété : ça réduit drastiquement le nombre des combinaisons. Je trouve une combinaison qui colle, à l'exclusion facile de toutes les candidates. C'est FK5 - F3. Je valide avec la liste de verres CGDM : ça matche. On verra quand j'aurai le sphéromètre. J'ai pris facilement une heure pour vérifier les propriétés de la combinaison. L'objectif présente quasiment la même correction couleur qu'un BK7-F2, c'est un chouilla mieux en visuel mais le sphérochromatisme est plus faible, assurant du lambda/8 sur la raie H-alpha contre un moyen l/6 pour le BK7-F2. La plage fortement piquée individuellement ferait plaisir à Danjon et Couder. C'est du à l'écart plus grand des nombre d'Abbe des deux verres 70-37 contre 64-36. L'astigmatisme est pas mal non plus et les courbes sont un peu plus relaxées. Au final, un petit peu plus cher que du BK7-F2 du point de vue des matériaux mais une fabrication simplifiée avec le fait de figer r2=r3. Ça change quoi ? C'est un objectif destiné à un usage plutôt technique avec l'utilisation de filtres pour pousser le grossissement. Pour l'amateur novice, ce n'est pas intéressant, le gain en aberration de couleur est faible, c'est juste corrigé mieux de 1nm à chaque extrémité de la bande. Mais pour qui a compris, c'est un achromat qu'on peut exploiter jusqu'à son dernier mm d'ouverture. On shunte la partie bleu inutile sur la Lune, pas grave si ça sort un peu jaune et ... envoyez la musique, je comprends mieux le grossissement étonnant de x300 qui m'a été indiqué (personnellement, je n'y croyais pas). Pour le planétaire, on coupe aussi pour voir les détails : color fringe/semi-apo pour pousser gentillement, les filtres couleurs pour du spécifique. Sinon ça ne change rien a une utilisation d'un achromat standard de ce diamètre et f/D, on utilisera un 9 ou un 10mm pour de belles images riches en couleur sur Jupiter, Saturne et Mars, avec un peu de halo. Une lunette pour astronome et non pour des spectateurs du ciel, on comprend mieux la polémique en 2001/2005. Je pense que je ne vais pas tenir longtemps avant d'aller récupérer mes cartons qui contiennent mes outils pour l'optique. Restera l'énigme de cette aberration sphérique excessive sur cet objectif. Je n'ai pas retrouvé de traces des cales supplémentaires à par une suspicion sur le traitement du flint. Quelqu'un aura enlevé le réglage précédent lors d'un nettoyage, enfin bon.
  22. Superbe, tu peux aller t'inscrire sur la liste des miroirs Cave Astrola, les dates collent bien entre le 11 Mars et le 26 Avril. En 1975, c'est une aluminure protégée donc durable.
  23. Quelques essais après le boulot et ce soir. La lunette a besoin d'être corrigée, donc un peu moins de surprise sur le calage. Tout d'abord le niveau de chromatisme cet après-midi. En natif avec un Vixen NLV 5mm (soit x228) et à droite après passage en filtre jaune et balance des blancs. Pour information, l'image filtrée avant la balance des blancs : A longue distance, plus de 2km, prise aussi au smartphone au-dessus d'un oculaire RKE12mm (x96) Conclusion intermédiaire : Jean Dragesco était de bon conseil et je comprends pourquoi il l'utilisait beaucoup, c'est une lunette "à l'ancienne" qui est prévue pour être utilisée avec un filtre en lunaire, l'amélioration du chromatisme sur la partie bleue est flagrante, le côté rouge est bien géré. Mais maintenant le pique. Une correction nécessaire au vu du star-test qui ressemble à celui-ci-dessous Les anneaux sont bien centrés et circulaire (pas d'astig. ni de coma, l'objectif n'a pas bougé) mais la sous-correction est évidente. A vu de nez entre lambda/4 et lambda/2 (diffraction limited tout juste ou vraiment moins). Je vais devoir remédier à ça pour améliorer le contraste. Le chromatisme bleu va baisser aussi de part le fait, elle sera moins calée bas que vu au premier test. Probablement que ça va remonter vers ma première estimation et donc très proche de l'objectif C de Zeiss vers 551nm. A suivre dans quelques semaines car je n'ai pas mon matériel en ce moment. ------------- Le calcul me suggère de rajouter 0.5mm d'espacement pour ramener le piqué et par conséquent le chromatisme revient vers 552nm. Plage de contraste : 516-619nm, ça englobe les couleurs de la phosphine pour la GTR de Jupiter ... parfait. Étonnement, l'aberration bleue va diminuer significativement : on va passer de 2/3 lambda à lambda/4 (c'est énorme), la raie F (bleu ciel soutenu va être utilisable). Il y a un impact sur le piqué des nébuleuses à 0.5D. Soit x 65 avec un oculaire de 18mm et donc environ 1° de champ avec un erflé. Note : à 0.5D, une aberration de lambda/2 à 0.625 (5/8) lambda est tolérable pour les raies rouges et bleues : critère de Rayleigh. Vu qu'on fait la map très proche de ces raies F et C en regardant les nébuleuses, il y a intérêt à ce que le PtV de ces raies soit dans cette limite, sinon c'est flou.
  24. Pertit test ce midi, sur un poteau relais télédiffusion TV. Le chromatisme est discret à x48 (Tak LE 24mm), ça dépend de la position de l’œil à l'oculaire. Sensible sur les bords à fort contraste avec le RKE 12mm. Le chromatisme disparaît complètement avec le filtre jaune Baader, permettant une meilleure lecture des détails. Elle semble calée plus bas que ma première estimation. Plage d'utilisation 520-620 pour la limite de contraste : prédominance planétaire du coup. La plage de haute résolution en focus raie d est entre 534nm (vert forêt) et orange 598nm. Exclu des détails : La lunette ne donne pas de contraste sur les formations nuageuses en terrestre.
  25. J'ai le plaisir de vous présenter un instrument historique, pas vraiment vintage dans les dates de fabrication, mais avec certitude dans l'esprit. Une des premières versions, en coulant 1"1/4 et M36.4 (tolérant un erflé 32mm en vissant pour ~60° à 3.5mm de pupille en CP. Je dirais un peu comme la démarche de Scopetech de ressortir les vieilles formules qui fonctionnaient tout en modernisant quelques points. Il a appartenu à Gilbert Masse, observateur et photographe connu, qui était installé près de Clermont-l'Hérault, pas loin du site de l'Association Française d'Astronomie à Aniane. Je l'ai récupérée auprès d'Astromoine (pseudo sur Astrosurf) son ami de longue date qui se sont connus là-bas. Jean Dragesco était également de ses amis et possédait la même, probable qu'il lui avait conseillé ou présentée. Gilbert Masse était parisien et l'avait acquise auprès de PL Vinel, Astronomix. J'avais déjà eu l'objectif entre les mains mi-juin 2020 pour réparer un incident sur le calage optique. Ci-dessous la cellule aluminium moulée et son contrôle de focale réelle en méthode 2*focale - objectif - 2*focale (Silbermann), et aussi pour valider l'annulation de la coma et l'astigmatisme sur l'axe après la pose des cales latérales et entreverre. Note : je n'avais pas de plan réfléchissant à l'époque pour utiliser la méthode de Bessel. https://fr.wikipedia.org/wiki/Méthode_de_Silbermann https://fr.wikipedia.org/wiki/Méthode_de_Bessel A réception : les lentilles étaient coincées dedans. J'ai du procéder à deux actions : froid + chaud (plutôt risqué compte tenu de la pression sur le verre) pour décoincer les lentilles. Par soucis de perfectionnement, j'avais prévu une optimisation de la position des anneaux de Newton visibles dans l'entreverre par rotation et décalage mais c'était déjà bien centré. => je n'ai pas eu grand chose à faire car les lentilles avaient été débordées à la meule centreuse donc c'est déjà bien fait sur chaque lentille (comme faisait Clavé et la plupart des bons fabricants qui se sont automatisés après WWII). L'industrialisation prévoir un centrage axe optique et axe géométrique de chaque lentille. Mais ... c'est le soucis fréquent en polissage automatique il reste souvent de la casquette alors on prévoit un diamètre plus gros qu'on réajuste après polissage avec les machines à déborder : celà peut provoquer une différence de diamètre avec la cote prévue. => plus la lentille est grande plus le rognage est potentiellement important. Dans ce cas le crown fait 0.5mm de moins en diamètre que le flint. Le décentrage potentiel du aux quelques dixièmes de mm (<0.25mm vs l'axe) sur ce doublet ne provoque pas des défauts de coma et astigmatisme monstrueux car Ils sont bien limités par le meulage, mais ici le crown s'appuie sur un espaceur en plastique de 1mm qui s'est écrasé au serrage et s'est mis de travers, la lentille crown s'est affaissée sur un bord et a tilté. Au final, j'ai principalement débloqué ça et juste ajouté de l'élastomère pour gérer la dilatation et caler le crown et le flint pour qu'ils ne bougent plus. La dilatation/rétraction thermique écrasant l'élastomère qui reprend sa forme ensuite, absorbant la contrainte. Je pense que certains ont connu le même soucis que cet objectif, la marge par rapport à la cellule et un serrage un peu brutal avait engendré cet incident. Bref, la cellule n'est pas bas de gamme mais j'ai vu mieux sur la TAL 100 qui avait pensé à 3 vis à 120° pour la collimation de la position du crown et du joint silicone pour la tenue en température. La pointe des vis étant amorties derrière des capuchons silicones injectés. J'ai utilisé des tampons d'amortissement de vibrations pour la hifi (mousse expansée) et des pages d'intercalaires de classeur en polyéthylène. C'est un palliatif bien suffisant par rapport à du haut de gamme. Takahashi & Astrophysics utilisent une méthode similaire avec une bande polyéthylène ou des morceaux de Kapton quand c'est huilé. https://fr.wikipedia.org/wiki/Kapton Aujourd'hui, j'aurais tendance à utiliser du kapton adhésif, ça se trouve en film mince à prix raisonnable. Ça se dégrade peu avec le temps. Les instruments Linear d'Astronomix ont fait couler beaucoup d'encre et provoqué de polémiques entre 2001 et 2005 sur Astrosurf (ici je ne sais pas). Ce ne sont pas des instruments conçus de façon moderne, destinés au consommateur lambda qui fait plus attention au halo bleu résiduel pour juger de la qualité d'un objectif que de son piqué maximum. C'est une optique et un tube conçu et prototypé par Photon USA qui était connu dans les années 2000. Les amateurs connaissaient et c'était bien évalué parmi le milieu de l'époque. F/9 c'est court mais intentionnel pour rester transportable et surtout utilisable avec des oculaires de base modernisés : orthoscopiques ou astroplans (ex. : Tani, Masuyama) En champ profond, on titille la série de Messier avec plaisir, à priori un bon équilibre couleur pour les nébuleuses d'après les retours. C'est un objectif technique pour des observateurs (et non des spectateurs du dimanche) qui nécessite un filtrage léger (jaune clair ou Baader jaune) pour donner le meilleur sur la Lune (certains poussent à x300). En grossissement utile, pour de belles couleurs planétaires et un rendu esthétique sans filtre, on doit pouvoir le pousser à 1D (x127) avec un orthoscopique 9mm et sans doute x190 en lunaire avant d'ajouter le filtre coloré, ce qui est recommandé plutôt que de mettre un neutre ou un polarisant pour baisser la luminosité (sinon on s'éclate la rétine pour la nuit ) Pour l'observation technique planétaire, à plus fort grossissement, le tube accepte avec bonheur la série de filtres habituels. Jean Dragesco sortait aussi de la photo solaire avec ! A ce demander comment c'est possible de tout faire avec un instrument qui n'est même pas dans le critère de Sidgwick (5" ça devrait être plutôt f/10 minimum). Lulu magique ? ce fut la polémique de l'époque. Voici ce qu'en dit Bob Midiri vainqueur du concours de construction d'optique Stellafane (optical winner 1996) et fait parti des instructeurs de l'association. Source http://www.excelsis.com/1.0/entry/photon-127mm-f9-refractor-12-135.html De mon avis, à contrôler prochainement, c'est une copie proche des objectifs C de Zeiss en réglage. Je fus surprise de trouver un rapprochement avec une formule exotique, du genre BK7 - SF2 comme la Télémentor et un possible calage vers 552nm. La plupart des achros modernes sont calés 10-17 nm au-dessus (535-542nm ou F-d), ce qui ruine le piqué planétaire 575-610 (sensibilité chromatique) en tronquant dans l'orange à 600nm sans être optimal en lunaire non plus. (555nm pic de sensibilité à la luminosité) Je dois vérifier plus en détail ce que j'ai constaté en début de nuit aujourd'hui, un joli rendu des couleurs en faible luminosité avec un Tak LE 24mm, probablement un calage optimisant simultanément les nébuleuses Oiii et H-alpha. Je pense que c'est râpé pour vérifier sur Orion maintenant, tant pis... Avec 127mm on doit pouvoir tester quelques couleurs sur M57, à voir. Il me reste peut-être les carbonées de l'amas du grand chien. J'ai déjà été tant déçu par les tubes modernes mal calés que ce serait surprise d'apprécier ça à nouveau comme dans l'inestimable E110 littrow que mon collègue du club d'Annecy avait dénichée par hasard. Donc rien de magique je pense, mais des bons choix techniques à la sauce moderne : traitement AR multi-couches, sélection de la bonne combinaison de verre pour faire tout correctement à ce f/D, que ça soit tolérant à la fabrication. Le soucis de conserver un espace entreverre suffisant pour le constraste et limiter le problème de buée des grands achromats. Penser à la mise en température. Bref, arrêter de se prendre le chou et refaire ce qui marchait en y mettant juste les bonnes innovations. C'était l'envie de Photon USA, par les astronomes pour les astronomes.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.