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Algenib

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Tout ce qui a été posté par Algenib

  1. Essayez de voir ce qu'il advient de ce nuage dans Noachis (CM50°).
  2. Il n’y a pas de tempête de poussières globale en ce moment. Dans la 80mm les mers y apparaissent encore, un achromat. De plus l’atmosphère semble s’éclaircir, le disque plus orange aussi. 150x avec 100mm ça suffit amplement.
  3. Pas de ciel bien ouvert ici, pour ztf e3, la comète du moment. 29p avec ses sursauts de clarté aussi. Elles sont à suivre.
  4. Un évènement atmosphérique semble intéressant à suivre sur Noachis de Mars. Pour le moment les japonais sont les mieux placés mais aussi ailleurs le soir au couchant du soleil ou avant le levant. C'était visible à l'état embryonnaire depuis le 2 dernier à priori. Les tempêtes de poussières peuvent survenir, c'est la période selon les stats du passé. Le nuage est bien délimité et brillant en couleur RGB surtout le G qui semble s'étendre difficilement. Excusez ce n'est pas du dessin mais il y a une opportunité ici à suivre en visuel.
  5. Les tous récents rapport effectués au CC203mm avec images plutôt moyennes. L'atmosphère semble commencer en activité à s'intensifier. Dressés directement à l'oculaire.
  6. Merci Chris pour les propos ici. Oui il faut observer et essayer de rapporter ce qui a été vu. Et puis essayer de participer à certains de ces travaux listés après: https://arxiv.org/pdf/1305.3647.pdf c'est en se collant sur des cibles et buts que l'on progresse surtout. Ca manque de bras. Perso: https://alpo-j.sakura.ne.jp/Latest/Mars.htm Bons ciels.
  7. https://alpo-j.sakura.ne.jp/kk18/m180629z.htm pour comparer.
  8. C'est surtout la vision perso qu'il faut affûter même avec 100mm. Le problème n'est pas de voir le petit détail comme un challenge des JO qui n'apporte que peu. La question c'est de visionner ce qui est accessible et puis de tenter de placer les nuages par rapport à ces formations. C'est une autre affaire, des plages étendues plus ou moins avec un contraste bien souvent subtil, avec dis coloration de différentes natures. C'est là que les filtres entrent en jeu pour en caractériser la nature. L'intérêt d'une 150mm même d'un newton long c'est de cartographier ces nuages, la 150 présentant l'intérêt d'une meilleure stabilité des images et l'inconvénient de perdre du contraste sur le segment bleu. L'apo améliore un peu ce fait qui est gommé avec un réflecteur. Quand on a au plan seeing un R0 en moyenne de 5cm sur le territoire faut pas s'attendre à des images top dans un grand cube, souvent et à chaque fois qu'un trou dans les nuages se pose. Déjà dans 150mm c'est dégradé aussi. Tant qu'il y a 6-8" de disque c'est travaillable au 150mm encore, on n'aura que les évènements principaux, mais cela peut se jouer encore. Ce qu'il faut connaitre sur soi-même c'est le plus faible contraste que l'on peut voir. A l'occasion de la dernière grande tempête de poussières sur mars où tout semblait être masqué, on pouvait encore apercevoir par transparence les formations contrastées occultées à 95%. C'était comme un filtre 95% sur des formations ayant au plus 50% de contraste en période atmosphère claire. Le résiduel n'était que 2-3% sur ces formations apparaissant juste en philigramme sur la zone centrale du disque. 95% mesuré par le rover martien au plus fort, et cette évaluation à la louche qui détermine une visibilité. Beaucoup de détail martiens présentent ce niveau de perceptibilité avec atmosphère normale. L'avantage du 100mm est que les images sont souvent bonnes avec un strehl présent qui aide, bon outil en fait. Faut affûter sa vue sur jup déjà en forçant de définir le détail que l'on entrevoit seulement au premier coup d'oeil et puis progresser de proche en proche pour arriver à définir son contour. Tout çà en position bien assise et avec le niveau d'éclairement qui va bien. Une pupille de 0.5mm est très bien avec images propres 7-8/10. Après on peut réduire le grossissement et viser 0.6-0.7 en glissant un filtre neutre genre 20% pour garder l'éclairement. 0.6mm à l'oculaire permet d'accéder à des niveaux de contraste de 10% et un peu moins selon la talle du détail, sans filtre coloré.
  9. Si vous êtes intéressé par ce style de suivi atmosphérique de Mars, 2 bonnes lectures: https://alpo-astronomy.org/jbeish/Observing_Mars_5.html https://alpo-astronomy.org/jbeish/Observing_Mars_7.html 150mm c'est la bonne ouverture pour démarrer.
  10. Ce n'est pas avec la 150ed mais comme montré sur les dessins, R80mm et CC203mm. La 150ed reste difficile à poser sur la monture à chaque opportunité.... Ceci dit: L'usage de filtres encore permet de caractériser les nuages/ voiles atmosphériques.
  11. Merci pour vos commentaires. Effectivement pas besoin de grands diamètres pour capturer des détails et des voiles nuageux principaux. L'usage des filtres colorés n'est pas pour améliorer une perception de détails mais pour bien observer la nature exacte de ces nuages d'une part et pour analyser par le contraste observé la dégradation de l'atmosphère sur la perception des détails. La couleur en lumière blanche n'est pas un traceur suffisant et fiable, pour preuve qu'en ce moment un voile/nuage/brume apparaissant en lumière blanche blanc peut s'apercevoir brillant soit en lumières bleue ou jaune, soit bleue et jaune, ... La signification est différente dans chaque cas. A titre d'exemple le pôle nord martien apparait bien blanc (des voiles et sans doute par endroits des dépôts solides) la figure est brillante dans le bleu, autant dans le jaune avec un intensité plus forte que normale et assez peu dans le rouge: il y a un mix de poussières (jaune) et de voiles blancs (vapeur d'eau et co2). La lumière blanche ne permet pas ce distinguo. Pour d'autres obs, syrtis major près du limbe peut se trouver occulté totalement ou partiellement et dans une intensité variable aussi selon la couleur du filtre. L'observation du contraste donne une semi évaluation de la densité du voile le couvrant. Le bassin d'Hellas traditionnellement peut montrer une grande variation de brillance, selon la couleur, selon sa position sur le disque (limbe, méridien, terminateur,....) L'état du sol montre selon certains angles de réflexion une augmentation de brillance pondérée par la présence de voiles atmo blancs ou jaunes ou ocres. L'étude de ces variations apporte sur la nature du sol lui-même. Cela demande une quête assez longue sur le même soir, sur plusieurs heures à l'oculaire... C'est en y passant à observer longtemps sur ce style de faits que l'on progresse, connaissance et acuité visuelle. Dernièrement le 29 déc. avec des images mauvaises au 203mm je me suis rabattu sur la 80mm achro pour effectuer ce qui suit: toujours avec des filtres colorés et sans filtre, avec une couleur de disque martien relevé tel que: Bref beaucoup de choses à rapporter pour les intégrer dans les nombreux data collectés sur cette opposition. Bons ciels.
  12. J'aime assez la couleur du fond de disque de Mars qui s'approche de ce qui est en fait (plutôt jaune orange léger). Cela donne une idée de l'état de l'atmosphère martienne du moment. Ceci dit c'est pas mal pour un premier dessin, eu égard les conditions de ciel plutôt moyennes avec images agitées. Perso j'ai réalisé ceci avec des conditions de seeing moyennes sans plus aussi. 150x avec le 203mm, plus, beaucoup trop de détails disparaissent ou n'ont plus de contour. Bons ciels.
  13. Plus bas une série de dessin utilisant une lunette de 60mm à 42€, un MC127 et le CC154 par images moyennes à moyennes bonnes. Déjà la même couleur de disque de Mars. Pas besoin de gros moyens pour entrevoir Mars. Bons ciels.
  14. Une observation de Mars parmi d'autres effectuée le 16 déc. dernier en utilisant la 150ED. Les images furent plus que décentes (7/10 au mieux). Bonne réponse de l'optique sur le segment bleu, W38A bleu profond avec quelques nuages notés, à comparer sur le segment jaune, W8, avec une réponse un peu différente. Par images fixes, il est possible de faire un cran au dessus. La couleur du fond de disque planétaire reste toujours jaune-orange léger, signe d'une atmosphère poussiéreuse en compétition avec des nuages blancs. la veille fût moins moins bonne avec le CC203, inutile de pousser en ouverture pour rechercher plus fin. Tout çà à 30kms de paris, la qualité des images s'améliorant avec des températures bien froides. Le 2eme dessin du 15déc. pour montrer surtout la couleur du fond de disque planétaire, tout comme cette couleur notable à l'oeil nu, planète proche du zénith. Tout comme à l'opposition précédente. Bons ciels et bonne fête.
  15. En le forçant la position est perdue et il faut ré-initialiser le scope, déjà au minimum. La notice ne dit rien de ces utilisations exceptionnelles. Ce n'est que du test sur mon evscope...car il y a parfois des cas exceptionnels pour lesquels il faut réagir pour le remettre en action. Lorsque le scope est utilisé à basse température et que les axes ne tournent pratiquement plus en raison d'une batterie faible suivi d'une extinction automatique, le cas se pose. Il faut récupérer le tout dans sa position, le réacclimater à l'intérieur, brancher l'alim secteur, refaire la ré-initialisation par la procédure "ranger son evscope", scope venant en vertical, extinction auto, puis recharge complète de la batterie. Le faire tourner à -5°C ou moins c'est possible avec des aléas possibles. La notice déconseille. Ce n'est pas sous-entendu aussi. La notice ne dit rien aussi. Il faudrait analyser la structure de l'utilitaire résident dans l'evscope pour voir les impacts possibles sur un blocage ou autre. Pour la petite histoire, j'ai obtenu un blocage de scope sur une position travail avec un shutdown intempestif automatique (pourquoi?). En effectuant des on-off répétés, cela restait en blocage. Ce n'est qu'en rebranchant l'alim secteur et le on qui a permis de reprendre le scope (ranger mon evscope, extinction, puis procédure normale de mise en route). Sans doute en cause une batterie faible mais pas trop. Je ne me souviens plus de la version installée, 1.4 sans doute, aujourd'hui 1.5. Les mises à jour sont automatiques dès l'allumage du scope. Le cas aussi de conflit wifi sur le canal du scope et de la tablette. Le scope s'arrête et se bloque, rien à y faire. Faut aussi le réinitialiser avec la même procédure "ranger mon evscope" après le off. Donc prudence. Il n'y a pas que des actionneurs d'axes dans ce scope mais des routines de gestion aussi. Faut pas les secouer par des cas exceptionnels dont on ne connait pas les portées. Des cas simples doivent être prévus, le fabriquant peut aussi découvrir, comme microsoft. Les mises à jour s'effectuent par la tablette, scope allumé, voyant de couleur jaune clignotant si je me rappelle bien. La notice de la version 2 est plus instructive pour l'usage de la version 1, assez incomplète encore. Pour les routines d'usage il faut lire attentivement les utilitaires du website unistellar, pas à pas.
  16. J'ai eu ce 10" sw dans un passé récent. Revendu depuis. Cependant pour une eq6 c'est une limite en stabilité et je ne veux pas changer l'eq6 pour quelque chose juste un peu mieux sauf à faire un saut genre eq8. Ceci dit le tube est bien lourd, 15kgs équipé. Tout est lourd dessus, le tube acier, les anneaux de bout, le barillet, le crayford, les anneaux de tube. L'équilibre thermique est assez long quand on y arrive (voir les volutes d'air en extrafocale). Par contre l'optique est bonne voir très bonne, je ne vois pas trop l'intérêt de changer l'optique. Il vaut mieux reconstruire autour de l'optique. Le barillet: je n'ai pas observé de rupture du 1er anneau de diffraction sur une étoile placée au zénith avec 400x et plus, 500x, les bons soirs. Normalement il est suffisant mais lourd. Le tube en acier de 1mm d'épaisseur voir plus: du bon sens que de la changer avec un tube résine, plus léger et moins de calories à évacuer. Les anneaux de bout: facilement 1kg à chaque bout. Les remplacer n'est pas du luxe. Il devrait y avoir d'autres modèles chez TS pour tubes résine. Le crayford: le sw fait son kg bien pesé. Le substituer par un modèle plus léger diminuera les masses excentrées pour limiter les tremblements de tube. Les anneaux de tube: très lourds, des orion optics uk sont aussi efficace en installant un sabot large pour reprendre la queue d'aronde. Je n'ai pas effectué ces modifications, l'addition devenant bien plus couteuses que le tube sw lui-même. Vaut mieux acquérir un tube fini, léger, 11kgs, genre OO uk, chez un revendeur type TS qui peut le re-mesurer avant expédition contre monnaie. Zen réalise aussi ce style de tube avec tube résine, le prix est différent mais c'est sur en qualité. Un tube résine avec fibre de carbone est commercialement bien coûteux et juteux pour le vendeur. En chaudronnerie plastique sous pression, un tube de 10" résine et carbone ne vaut pas ces prix affichés. Faut juste avoir de disponible le tube pvc pour le moulage et la machine pour enduire le tissu carbone dessus avec la résine. C'est 2-3h d'opérateur seulement, coupe des bouts incluse.
  17. A la remise en route, tube horizontal, il faudra effectuer "ranger mon evscope" pour le remettre vertical. Il s'éteint automatiquement, puis effectuer la mise en action normale avec la tablette pour retrouver l'initialisation de départ position verticale. Maintenant au bout de x actions, qu'est-ce que cela peut faire? Ce n'est pas dit. Le forcer sur off est une situation exceptionnelle pour récupérer le scope, en principe. Vous allez en prendre un?
  18. Je viens de réaliser le test pour un stop différent. En action après connexion, on peut l'amener sur une position horizontale puis forcer l'arrêt off. La connexion tablette scope est coupée. Il faut remettre en action, scope on, recherche de connexion sur ipad, obtenue puis mise en route du logiciel unistellar. Il a perdu ses références de position, mais, activer sa routine "ranger mon evscope" puis stop auto du scope. Extinction auto du scope en position verticale. Reprise de la routine normale, activer le scope on, recherche de connexion sur la tablette, obtenue, reprise de la procédure normale d'usage, pointage, platesolve, pointage sur un objet, puis, etc...la procédure normale. Pour 3 poussières? Pour faire avancer son schmilblick perso... La question est plutôt de savoir sur exop, 0.005 mag de saut, non pas vraiment. Le site fourni en support suggère 6". A partir de 0.03 de saut de mag, oui ça commence à faire...commence. Cependant le site unistellar me semble assez explicite sur ce point, sur ce sujet. Perso je l'ai acquis 1500balles en occasion, il y a des annonces pour 1000 en ce moment, version 1 upgradable à 1.54. Pas de regret, c'est un scope assez fiable en usage, dépendant de la qualité du ciel tout comme chaque ensemble non unistellar réglé "aux petits oignons". LOL. comme se plaisent à dire beaucoup. Ce n'est pas un jouet pour mettre à côté du bbq du we... Vos schmilblick?
  19. Pour la petite histoire je nettoie soit à l’acétone non gras soit à l’eau avec un poil de détergent liquide puis rinçage à l’eau pure. pour ce on-off forcé il risque de reprendre sa position verticale, comme à un manque de batterie, il suffit de brancher l’alim secteur pour le voir reprendre sa position verticale, c’est son hibernate. j’ai déjà eu une tentative d’intrusion par wifi, le scope se fige dans une position, il faut sortir du logiciel sur tablette, remettre en route la tablette et le logiciel puis le scope reprends la position verticale, une raz en somme après détection de sa tablette. A mon avis c’est risqué de forcer, tout comme un ordi avec win10 en reboutant sauvagement win retrouve son initialisation. A la douzième tentative, cela devient plus dur, quelque chose s’est produit en interne, soit le système plante définitivement. Faut passer à la restauration avec le disque de restauration. Pour 3 poussières j’éviterais de forcer. Le nettoyage n’est qu’une formalité.
  20. Non, c’est prévu pour un transport horizontal dans son carton ou dans le sac verticalement. c’est le volume mini, pied démonté. Si par hasard on a éteint le scope en action en le rebranchant sur secteur il reprend sa position départ. faut le forcer mais il ne s’éteint pas comme ça. Faut rester dans sa routine de fonctionnement. concernant les poussières, il a les mêmes défaut que le newton. Nettoyer son miroir est très simple, il suffit de démonter la partie arrière, de l’extraire puis de passer la chffonette qui va bien. Au final refaire une collimation et la mise au point. Cela prend 1/4h.
  21. Un saut de magnitude de 0.005, c’est assez limite avec le 115. Ce programme tess suggère un 152 pour compléter les efforts des pro. C’est assez clair au plan théorique pour une capabilite. Ce qui manque dans la démarche c’est la vulgarisation. Il faut démarrer, déjà sur des objets simple et reconnu pour rendre l’activité accessible à tout à chacun.
  22. John Rodgers, sous réserve de l’orthographe.
  23. Faut rester modeste en tout. Ces découvertes sont surtout le résultat de télescopes automatiques professionnels avec 1m d'ouverture. Tous ces 115mm automatiques peuvent venir en appui sur des propositions de ces exploitants pro. Même s'il y a quelques personnes qui donnent encore leur nom à un objet, c'est assez rare en fait aujourd'hui et de moins en moins. Aussi pour constater la "découverte" préalable par ces scopes auto de ces mêmes objets, il faut du monde derrière pour débusquer tout ce qu'il a photographié. Appelle-t'on cela de la recherche? Et en fait qui fait de la recherche aujourd'hui, le secteur pro bien sur, mais pas tout le monde qui y est. Les chercheurs, c'est la tête pour monter hypothèses et procédures pour tester ce qui est espéré. Les autres, les bras pour manipuler les scopes et mettre en oeuvre ces procédures échafaudées. Au niveau amateur, nous ne pourrions être que des bras pour caricaturer. J'ai connu par le passé un amateur des années 70-80, Walbaum qui a observé jupiter sur plus d'une révolution autour du soleil, soit plus de douze ans. Pour essayer de déterminer les grandes tendances de son atmosphère et de ses mouvements. Par méthodes visuelles. 2 douzaines de gars au début, 5-6 après 6mois, seul au bout de douze. Puis un 500 pour le 2eme révolution, une perte de vue et un projet stoppé. Des milliers de data collectés manuellement (pas d'ordi), un rapport émis, réfuté d'un revers de main, etc... Aujourd'hui, c'est repris par un rodgers, baa, pour refaire la même chose... Sur uranus longtemps considéré comme une boule de billard, surtout après voyager 2, il était impossible rapporter quelque chose de cet objet sans être pris par bien des observateurs comme hors sujet. Nous sommes 4 observateurs de part le monde effectuant un survey de ce corps avec des retours concordants. La démonstration sur le papier d'une possibilité par voie visuelle a été effectuée, des recherches biblio sur le sujet à harvard, au baa, montraient plusieurs choses: - des grands observateurs du passé rapportaient des aspects tout à fait conforme à ce que l'on image aujourd'hui, - voyager 2 a rapporté certains documents montrant quelques disparités de surface (il n'y avait qu'un filtre rouge centré à 631nm en usage). - des études en grand nombre pour l'étude des mouvements atmosphériques, depuis la mise en action du hst. Le système de bandes maintenant bien observé se prolonge dans les interactions entre bandes elle-même, par la présence de tâches claires et sombre qui ne sont pas ces nuages de glace montrés ici et là. Ces tâches claires notamment peuvent être des sites de formation de ces nuages de glace, c'est à dire le résultat d'un processus physique mettant en jeu le coeur de cette planète. Il est formulé que le noyau ne serait pas sphérique pur pour créer ces aspects, les vitesses différentielles entre bandes insuffisantes aussi pour l'effectuer. IL y a aussi une circulation selon la latitude de telle sorte qu'un aspect jupiter avec filaments est du domaine possible, mais dans un aspect diffus. Ces aspects peuvent être entrepris, cela devient de la science recherche amateur. Il y a suffisamment de matériels sensibles aujourd'hui, incluant l'oeil, pour l'entreprendre. Au point que la nasa va envoyer une sonde vers ces planètes en 2023 spécifiquement pour étudier ces dynamiques d'atmosphères gelées. Pour vénus le transfert des atmosphères depuis le sol vers la croûte atmosphérique reste encore un mystère. Un autre programme de recherche... Pour mars, des sujets sont encore mystérieux, comme la couche violette dont l'origine n'est pas fixée, les aurores se produisant dans l'atmosphère dont on suspecte l'origine, mais pas suffisamment établi. Ce n'est pas de la recherche pure mais de la recherche contributive. Ce qui semble perdu c'est une relation pro amateur. Un dolfuss ou un Capen se mettait au niveau de nos petites consciences pour vulgariser et proposer des thèmes. J'ai bien échangé avec Capen pour mars qui prenait de son temps pour répondre...par courrier (pas d'internet à l'époque). Pour ce que cela vaut... ici. Le secteur pro est devenu un mamouth. Ce ne sont pas les thèmes de recherche qui manquent.
  24. Ce n'est pas absolument nécessaire, le fait d'y être et de pratiquer fait venir au fur et à mesure des interrogations qui trouvent réponses par soi-même et par l'apport des autres. Cela suscite une curiosité puis une action. Chacun a sa vitesse de changement.
  25. Pas besoin de dépenser 10-20000€ pour un machin qui fera aussi bien en précision photométrique. Par contre avec l'ouverture il reste quelque part la mag 20...sous un bon ciel. Affaire de capabilité respective. Quant aux observations spéciales, impact de corps sur jupiter ou autre un 15-20cm suffira même en visuel, tout comme ces "plumes" sur mars bien visible en visuel avec un C8 en 2015. Faut être présent au bon moment avec un ciel parisien dégagé. Ce n'est plus une affaire de vieux le soir qui se rencontrent une fois par semaine avec un bon coup...au club. Si vous avez consulté le site unistellar il y a de quoi faire sur plusieurs sujets, pas de quoi s'ennuyer pour faire le quintet de stéphan ou autre objet pour l'album. Il y a possibilité de demander les data collectés et les résultats, juste faire la demande, en étant inscrit avec le scope. Avec la densité de tubes ici et là en france qui font la sieste, il serait bien facile de fédérer des groupes sur un sujet et de mobiliser. Jusqu'à présent, les occasions relevées semblent rares... A quoi servent les forums? Le seti c'est comme l'alpo japonaise qui collecte les données et images des planètes pour une couverture 24/24H par les observateurs du monde entier. Faut juste y participer en restant pertinent, et/ou publier une étude sur un point particulier, comme uranus et son système de bandes. Le réseau constitué avait été initié par des astronomes pro US, CF Capen entre autres, puis repris par Dragesco pour la france en son temps. Seti c'est la même idée. Il n'est pas exclu après d'échanger directement avec certains (pour ma part les japonais pour mars, les japonais restent des spécialistes de cette planète). C'est aussi comme la radiocommunication, CB /amateur. Les radioamateurs forment un réseau international, le CBiste s'amuse en local pour la causette. Le RA pour certains encore teste et pratique des moyens de transmission, numérique notamment en impulsionnel, en vu d'améliorer la lisibilité, les transmissions sat, avec leurs sat amateur, etc... Chez nous c'est devenu radiocommunication de loisirs (pour la baguette de pain à aller chercher style CB), cela n'empêche pas d'expérimenter encore avec un statut défini et protégé par la loi, encore. Vous voyez le parallèle avec la perception sur cet unistellar et la pratique du CP... Les petits homme verts ont été aperçu récemment pendant le dernier scrutin, vu les résultats, on doute. Il serait aussi osé de parler de découverte dans cet univers amateur, mais il reste bien des sujets à entreprendre avec des méthodes autre que l'imagerie simple et gratuite, sujets qui peuvent contribuer à les faire avancer. On n'a pas la grosse tête.
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