Algenib
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Le miroir secondaire pas centré sur le PO
Algenib a répondu à un sujet de Jacmic dans Matériel général
Sur le 10" F5 il doit y avoir un offset du secondaire de 3mm+/- Le secondaire sera décalé d'autant avec les branches de l'araignée. Vérifier le montage du secondaire sur la cage du tube (attention au montage des tubes du treillis liant la cage du secondaire et du primaire, les 2 cages doivent être alignées au mieux possible déjà). Le fait de monter le kit du tube peut introduire des décalages latéraux qui ne sont pas possible de rattraper par une collim des miroirs. Comme on a un tube treillis ouvert on pourra voir la trace du faisceau laser sur les miroirs. A ce propos démonter le secondaire pour y marquer le centre géométrique avec un crayon papier 4B bien gras. En ayant aligné au mieux les éléments du tube, en insérant un collimateur laser style baader colimaté dans le crayford, on amènera la trace du faisceau sur ce centre géométrique du secondaire (en ayant au préalable centré ce secondaire par rapport au crayford tube interne, même approximativement, en obtenant un anneau régulier) , puis de le régler de façon à renvoyer le faisceau sur le centre du primaire (s'il n'y a pas de marque y mettre un oeilleton au centre géométrique du primaire. Puis de régler le primaire pour renvoyer ce faisceau sur le secondaire puis sur la cible du laser. Si le renvoi du faisceau s'effectue bien en dehors de la cible du laser, c'est qu'il faudra bien vérifier à nouveau l'alignement des 2 cages du tube, et aussi le centrage mécanique du secondaire en tenant en compte l'offset. Si on arrive à une bonne opération, le fait de re-démonter les 2 cages et des tubes treillis, fera qu'il faudra tout reprendre pour la prochaine nuit. De ce point de vue le tube plein prends un avantage pour ces affaire d'alignement d'abord puis de collimation. A moins de démonter le primaire d'y mettre le laser sur le barillet et de viser le centre du support secondaire pour aligner les 2 cages mécaniquement. Perso je n'ai presque jamais observé une image de diffraction propre d'une étoile avec ces tubes pendant ces manifestations de nuits des étoiles. Avec le laser ce sera vite fait, bien fait aussi, en retouchant au final sur le ciel, juste un poil. Pour obtenir en extra-intra focale des donuts bien réguliers et une focalisation bien concentrique avec un beau disque d'airy, étoile placée au zénith. -
Je parlais des japonais. le fait de le recevoir pour le lecteur peut montrer le même processus considéré pour un tube, beaucoup de subjectivité à la clé. Un tube ce n'est qu'un diamètre, une qualité optique exprimée par un strehl global, une obstruction et un site d'observation en ajoutant la qualité mécanique du design particulier, de sa réponse à la turbulence. Cela restreint l'approche passionnée pour tel ou tel machin, comme pour une auto, choix guidé souvent par une impression générale.
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C'est le résultat qui compte et l'usage le plus commun. Va voir sur l'alpo jpn ce qui est en usage commun, ce ne sont pas des manchots qui attendent les belles nuits. Notamment au japon (je connais assez bien le ciel japonais qui est assez peu stable) mais dès que les nuages se dissipent, ils y sont non pas pour la belle image mais pour suivre une situation d'atmosphère sur une longue durée. Perso je ne sais pas ce que sont des images "formidables" données par un tube qu'on ne connait que peu en action. Concernant ces images hst, outre les couleurs, c'est de montrer des détails avec contours coupés au couteau rasoir, est-ce bien réel? Le traitement des images passe aussi par là pour cet effet.
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Avec le CC250 gso aussi. Et cela prouve quoi pour 2 ou 3 coups par an? Et avec newtons (sur l'alpo japonaise) des images à la tonne mais toute l'année, sc y compris... Curieusement pratiquement pas de réfracteurs ou presque, melons y compris.
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La au moins on commence à toucher au problème question tolérances d’alignement. Le sc est assez tolérant, le edge concède. Mais contrairement à dob250, y a rien de plus aujourd’hui, sauf la qualité d’exécution des tubes et des surfaces optiques sur la mass-production. L’artisanal faisait et fait du très bon avec le prix plus cher. Rien de nouveau avec les moyens de contrôle en rapport. Le Texereau n’est pas obsolète ni passéiste. On parle bien de planètes ici?
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Une surface « garantie » à l/20 soit L/10 n’a jamais fait un tube L/10 global sur tube. Comment mesurer le secondaire elliptique? A part effectuer un interfero sur le tube en optimisant ou par soi-même en observant sur un star test. sur un tube qui se monte et se démonte à chaque séance. Quant au seeing qui n’est pas le plus souvent quote on entre à mon avis dans un subjectif ambient. Sur le papier, un newton de diamètre équivalent fera similaire voir mieux selon un D-d pour le contraste image. En relisant le Texereau, le tube planétaire idéal serait le CC avec une lame de fermeture sur l’avant du tube. Expérience à l’appui, c’est une bonne solution. Quant aux sc d’aujourd’hui, ils n’ont strictement rien à voir avec les anciens. Sur CN, certains ont mesures les primaires F2 et la précision L/10 était bien tenue (en contrôle qualité fabriquant aussi).
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Reste à voir si le tube peut tenir le strehl global dans toutes les situations déjà (sans parler et engager le seeing du site d'abord). Nous venons de passer subitement de considérations d'obs visuelles à des obs style imagerie... Perso je ne recommande pas le melon pour plein de raison, le strehl sur papier est-il en action? Pour avoir eu ces melons 180 et 210 entre les mains en visuel, embarrassant pour la turbu interne d'un tube qui court après son équilibre. Le newton excusez peut tenir un alignement et une collimation, son strehl global facilement. J'ai eu, mais encombrant. Pour ces SC edge excusez mais les white papers de celestron mentionnent 10% de plus de capacité de résolution et contraste sur l'axe pour les non edge... Pas besoin du edge sauf activité CP. Les CC, compacts donneront les meilleurs résultats sur l'axe. C'est sans comparaison. Il faut maitriser la turbu interne au tube, si tube plein une belle cheminée turbulente. Donc tube serrurier ou fermé avec une lame de fermeture. Ou 100% ouvert. C'est trop réducteur. OK pour le MN intès avec CO<20%% c'est de l'apo sans les inconvénients des réfracteurs même apo, moins chers mais encore affublé de la proximité du sol dès que les 150mm sont dépassés. Cela devient lourd et lent à s'équilibrer thermiquement au delà. Un 400 à vendre chez APM pour.... En restant amateur avec la bourse amateur il reste le newton après, miroir superpoli, le CC classique avec miroir superpoli avec lame de fermeture ou le tube serrurier (on reste sur l'imagerie). Voir chez zen venizia. Le reste c'est de la petite daube en action mais qui peuvent ne pas démériter sur des coups. Le problème c'est la connaissance de la capacité de son tube sur tel ou tel sujet. On y trouve rien ici, notamment sur le contraste ultime accessible versus la taille du détail à acquérir en action. On a vu certains imageurs monter des plumes autour de la calotte polaire martienne avec plein de c14 quand celle-ci n'avait que la taille de 1" d'arc... Ou se situe la résolution de tels tubes en action? La diffraction introduit bien des effets curieux non diagnostiqués sérieusement. Alors un tube planétaire, c'est quoi?
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C'est toujours le contraste perceptible vu à la limite qui guide la capabilité sur le site. Le ciel comme le souligne Lyl, transparence et turbulence, et, la capacité oculaire propre à chacun (très limitant). On verra toujours Syrtis Major de Mars dans les 2 tubes mais peu du reste dans ce 250 standard le plus souvent.
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Pour une représentation ou avoir une idée des réponses à ces 3 questions, se reporter aux courbes FTM correspondantes puis de les combiner pour plusieurs paramètres. Cela marque une tendance générale néanmoins. Pour mars les contrastes sont possiblement inférieurs comme la région des volcans Tharsis et celle d'Elysium. Syrtis Major est à 40-45% de contraste. A partir de quel diamètre peut-on observer ces volcans non couvert de givre: perso 102mm achro à l'opposition de 13", 76mm couverts de givre blanc. Pour uranus...les contrastes poussent pour le 1% toujours accessible. Pour le comparatif 10"-6", sans passer par les courbes: - 10" avec 25% CO, S 88%: dia équivalent pour tracer sa courbe FTM, 165mm - 6" avec 20% CO, S97%: dia équivalent pour tracer la courbe FTM, 118mm pour un newton - 6" pour lunette S 97%: dia équivalent 147mm Par images fixes dans chaque cas. Si le 6" présente des Images 5/5 dans le 10" il y aurait 3/5 le plus souvent (avec 23% de perte de contraste en moyenne par step de turbu selon Danjon, source le Texereau.) Le contraste de 3% de mars dans la 6" ne sera pas 3% mais selon la taille du détail le contraste correspondant accessible. Proche de la résolution ultime, ce même contraste sera éteint avec notablement moins du 1% de niveau. En gros un détail de 10% proche de la limite d'ouverture ne sera qu'au niveau du % devant l'oeil. Au final recherchez la liste des détails ayant 10% et mieux, cela définira ce qui serait accessible à l'oculaire. Dans le 10", 1,12x plus efficace que le 6" par images fixes, avec images 3/5 il y aurait 59% de contraste résiduel de sorte que le 6" passera devant pour l'extraction des détails ultimes. 10% de contraste sur le disque planétaire deviendra selon la courbe FTM équivalente du 10". En fait de l'ordre du 1% au final. Sur le même détail vu dans le 6", la taille du détail peut devenir 1,12x avec le 10" ce qui est peanuts avec un résultat final similaire. On pourra objecter qu'il y aurait des trous de turbu pour bien voir fugitivement mais cela reste hypothétique sur le résultat final. Il vaut mieux des images accessibles (non fixes) 50% du temps pour rapporter efficacement ce qui est vu. en tenant compte de la turbu et de l'ouverture parfaite considérée, source telescopeoptics.net de W.Sacek. Avant ces développements d'analyse par courbes FTM, certains pro avaient développés ces développement par l'empirisme et tests en vrai grandeur sur des mires observées quantitativement et sur des personnes pour en dégager les tendances. Les tests pour la résolution, sur les personnes pour définir une capacité oculaire selon les conditions d'observations. Pour les tests la formule qui approche bien la réponse en contraste d'un détail trait (il y a aussi pour des points) foncé sur fond clair c (final) = c(départ, sur planète) x (w/(w+(5,6/D)) w la largeur du détail trait en " d'arc D le diamètre d'ouverture considéré parfait optiquement. D ouverture en ". 10% devient 5,1% dans le 6" parfait image 5/5 CO 0% 10% devient 6,4% dans le 10" parfait image 5/5 CO 0% 10% devient 3,8% dans le 10" parfait image 3/5 CO 0% Faire intervenir le strehl après qui minore le contraste par le facteur de strehl, grosso modo, Faire intervenir la valeur du CO qui introduit un "strehl" de construction qui minore aussi le contraste final. 31% d'obstruction introduit en gros un facteur 80%. Avec cette valeur il ne resterait que 2,6% de contraste résiduel moyen. Pour un niveau d'éclairement rétinien convenable correspond à une vision mésopic. Pour des détails de style point foncé sur fond clair, on aurait moins du 1% résiduel. Quand on se bute sur détails du 1% de contraste, on pourra comprendre que l'apport du diamètre n'influe qu'à la marge. C'est surtout le strehl instrumental et l'absence de seeing qui prédominent pour le gain final (exemples uranus et neptune). Et de la capacité oculaire propre de l'observateur. Enfin ce développement est bien vérifié en action globalement. Affaire de compromis et surtout garder un oeil sur la bourse perso pour éviter les déconvenues. Qui a réalisé le bilan de son site d'observation sur le plan turbu, quantitativement? Ici c'est typiquement 6" dans 2/3 des nuits possibles et sur des moments seulement, le 300 ne permet disons qu'une nuit par an et seulement potable. Pour le planétaire. Bon courage et bons ciels surtout. Algenib.
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Avec l'huile coude il peut y avoir beaucoup. Un newton 150F8 et son secondaire de 32 ou 35mm, miroirs L/10, ça se trouve outre manche, outre atlantique. le budget est maintenu. Il doit y avoir un kit CC chez zen pour ces montants.
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Utiliser un 300 sur planètes tant que l'on ne voit pas le disque d'airy (même par instants fugitifs) d'une étoile placée sur l'écliptique, je ne voit pas d'intérêt sauf à dire que j'ai un 300... Là on entre dans la grande théorie du trou de turbu...en attente. Dans cette situation une ouverture de 150 peut en montrer bien plus. C'est comme passer d'un 3/5 à juste un 5/5, d'un 300 à un 150. Remarquez que 3/5 permet encore d'apercevoir le disque d'airy souvent, 2/5 et en dessous: restez au lit, c'est mieux. Et les strehl optiques respectifs n'ont pas été mis en jeu encore. Dans la question initiale, pour le 200-1000, on ne sait toujours pas ce qu'il vaut en action (autrement que par, quelles belles images!....). Avant de passer au porte monnaie pour un machin nouveau similaire avancé ici et là. Pour info ce CC152 chinois, n'est pas un machin qualité chinois (qui fabriquent du taka et autres), j'en ai eu 3, gardé un qui fonctionne du tonnerre quand il est aligné, à peine inférieur à cette 150ED chinoise, que j'ai aussi. Ce n'est pas du L/4 simple, c'est mieux. La lunette se comporte le mieux en situation de turbulence instrumentale et locale, le CC bien mieux dans la couleur bleue et uv. L'inconvénient de la 150ED c'est la difficulté pour réaligner et nettoyer le verre interne. Le CC c'est la prise rapide de poussières avec un design de pot de fleurs qui favorise la turbu instrumentale, comme un melon. On ne peut pas tout avoir en même temps.
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Je viens mettre mon grain de sel ou...de sable. Quand on lit ce que vous avez déjà, il y aurait de quoi y faire. Un 200-1000 sky watcher ou orion est bien suffisant pour capturer bien des détails planétaires. Cet engin doit supporter le minimum de précision optique cad un L/4 mini suffisant, voir mieux. Avec 25% d'obstruction, il fera aussi bien qu'un tube compact plus précis optiquement de même diamètre. L'avez-vous collimaté finement? On doit voir l'image typique de diffraction d'une étoile m:3,0 avec 300x déjà, étoile au centre du champs. Quand j'acquière un tube d'occasion, c'est la première manip que j'effectue pour vérifier ce minimum. Si on n'arrive pas à collimater un newton F5 autant se refuser le CC152mm, qui sera en occasion un machin à reprendre en alignement et décollimation. 80% des tubes d'occase sont à reprendre... Donc savoir le faire. Et puis, quoter la turbulence du moment, encore voir une image de diffraction avec 1,5D mini de grossissement. Autrement, on y parle de tout et de rien. Si on ne veut aucun problème, se diriger vers un questar 7" complet à 10000, aucun soucis. C'est un machin qu'on emporte en expédition pour un évènnement scientifique, collimaté aligné au départ, tout autant à l'arrivée après 1000k de nids de poules... Il est conçu pour ça avec son L/10 global. Pas besoin de pousser le bouchon aussi loin, le 200-1000 à 400 balles doit le faire, tube aligné, ciel 3-4-5/5 selon Danjon. Reste la bouse acquise, bien rare aujourd'hui, que l'on peut diagnostiquer très facilement, sur le ciel (sans se précipiter immédiatement sur une planète, il y a tant d'étoiles au zénith).
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Set-up visuel à base de 80ED ? [Résolu : 80 APO sur AZ4]
Algenib a répondu à un sujet de GeoffreyJoe dans Matériel général
La 80 est plutôt pour le cp longue pose. -
Set-up visuel à base de 80ED ? [Résolu : 80 APO sur AZ4]
Algenib a répondu à un sujet de GeoffreyJoe dans Matériel général
Avec une porta 2, c'est très bien. -
Set-up visuel à base de 80ED ? [Résolu : 80 APO sur AZ4]
Algenib a répondu à un sujet de GeoffreyJoe dans Matériel général
Poussez sur un 150mm C6, cela fera 100x mieux en prestation, compacité, poids, facilité d'usage et prix. Visuel ou photo. -
Je me rappelle d'une star-party des années 80 à Nice, il y avait un collègue astroamateur qui avait déployé sa 127-2000 unitron sur le green. Le soir il y avait un queue de 20m pour aller y jeter un oeil pendant 30s au plus sur saturne. Pendant plusieurs heures, même les 300-400 étaient boudés. Il y avait des images fixes dans les 200-250mm. Il y a sans doute plus une affaire sentimentale qu'un but d'observation régulière d'un mars ou autre. Pourrait-on effectuer sur mars par exemple un suivi régulier avec ces 100-110mm à titre d'information et de comparaison? Il faudrait dessiner. Bon sujet de forum! Sans à priori. Bons ciels.
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Pour la pile y mettre une sérieuse, pas une pile carrefour. Cela doit résoudre le pb gps. le motoréducteur n'est pas qu'un moteur et un pignon, il y a un codeur et des microswitch, et des connecteurs fragiles. Sur le 200GPS il y avait un pb de connecteur/connexion irréparable et l'ensemble avait été changé. C'est trouvable encore aux us chez meade. Vous pouvez toujours les questionner via email, ils répondent. Ils m'avait proposé le kit complet des câbles de la fourche pour....50usd. Mais consultez le site mapug aussi.
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Et la pile du bios interne a été changée (une cr2032 de mémoire). Après changement l'initialisation prend 3-4s tout au plus (à faire tous les 5-6ans). Elle se situe sur la carte mère et accessible en démontant le cache sous l'embase de la fourche. Puis mettre le firmware à jour. Puis vérifier la connectique interne (les prises molex fragiles), les soudures sur les cartes imprimées. Puis changer éventuellement le motoréducteur DEC avec le codeur intégré en dernière extrémité. Bon courage. Voir aussi le site mapug qui répertorie les pannes et solutions pour ces scopes meade.
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Jolie peinture…aura-t’on une image extra focale pour montrer ces volutes thermiques internes?
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je n'exprime pas sur le seeing. Je n'ai jamais cherché à utiliser ces échelles. Par contre de plus en plus on montre un échantillon de vidéo, chacun peut se faire son idée. Tant que l'on ne voit pas la dégradation de l'image de diffraction d'une étoile, on pourra dire ce qu'on veut. Y a-t'il des images fixes avec ce tube. Perso, je n'en ai jamais obtenu, un premier anneau de diffraction fixe bien centré et régulier avec en parallèle un tube fermé de même diamètre qui le montrait. La perception physiologique est très compliquée, ça fait intervenir le cerveau. Pour le reste je te conseille cette lecture. http://www.astrosurf.com/cavadore/optique/turbulence/index.html Ce qui est sûr c'est que tout ça est assez compliqué, parce que une turbu basse peut te faire un seeing à 2" où tu atteindra la limite du télescope parce que en pose courte tu annuleras le tip tilt, autant tu peux avoir 2" ou moins avec un fort jet stream où l'imagerie planétaire ne fera pas tellement mieux que la pose longue. Je prends des cas un peu extrême, mais que l'on rencontre. Typiquement là, le seeing longue pose doit être à 3" ou plus et à la fin je sors une image proche de la limite du 300. http://www.astrosurf.com/topic/171122-une-bonne-nuit-de-sommeil-au-balcon/ Pour la physiologie oculaire, on n'a pas attendu ces types de publications. Déjà dans ces années 50 un Dale P Cruikshank l'exprimait déjà en se basant sur la capacité d'une population qui avait été testée exhaustivement. Chacun peut se faire tester autrement que par la vision du Z et du U... Ici on ne cherche pas les cas particuliers qui n'expriment que peu. Mais sur une situation standard qui permet de se situer d'une façon générale pas sur un coup ou sur un "trou" de turbu pour en faire des généralités. Une ouverture considérée parfaite optiquement plongée dans une situation de site avec turbu quotée sur longue période. C'est couillon ily a le jet-stream, etc, s'il n'y avait que ça. Ben non ce n'est pas rigoureux, parce que si la ftm est trop cassée à un moment c'est foutu, il faut qu'elle garde de la linéarité. Certains tubes ne sont pas fait pour la haute résolution et pas mal de tube sont entre 2, c'est le cas de tous les télescope dont on parle ici. Si ce n'est pas rigoureux, avant de casser des chiffres c'est surtout l'optique qui casse les courbes FTM. Cette règle permet de s'approcher assez bien d'un résultat réel d'usage. Je ne vois pas comment assurer de la linéaité avec déjà l'effet obstruction. Bien peu d'optique permettent d'utiliser ce ressaut résultant, léger, de contraste, la turbu vient effacer ces zones de résolution-contrastes petits. Les tubes ouverts sont assez peu propices à cette haute résolution. Hormis le serrurier et le tube fermé par une lame. Ca c'est plus compliqué parce que ça fluctue. Et en visuel parfois en montant en diamètre dans des conditions moyenne tu as une demi seconde où les détails sortent et ton cerveau les garde en mémoire. Bah oui ça fluctue sur une séance d'acquisition. Ceci dit sur un niveau constant il reste cette tendance de 23% de perte par step de seeing selon l'échelle de Danjon (encore du test il y a quelques décennies). Je comprends que cela ne convienne pas parce que cela fluctue. Cependant ce graffe de courbe FTM donné pour exprimer la réponse du contraste en fonction de différents niveaux de seeing et d'ouvertures considérées parfaites mérite une attention. Pour dire, et issu aussi d'usage d'ouvertures dans site moyen avec turbu quotée, que 150-200mm suffisent amplement. On pourra toujours objecter selon la théorie du "trou" de turbulence qu'une nuit on aurait pu y mettre un 300 ou un 400, très bien. Si c'est chez moi il faudra aujourd'hui attendre bien des mois avant d'y trouver des images potables. Et ça empire avec le temps. Je doute qu'un seul instant de calme relatif d'une sec. permet de capturer tous les détails d'un mars d'un soir. Faut bien plus. Et ne parlons pas d'uranus, qui demande bien plus même en imagerie (en prenant l'image de diffraction d'une étoile voisine et en se référant à l'observateur qui peut commenter sur ces fluctuations, je ne connais qu'un seul observateur qui pratique régulièrement cet exercice, cet australien du 400mm). Ca je ne dis pas le contraire mais il faut être pragmatique. A la fin on sait que certaines choses valables sur le papier ne le sont plus en vrai. Et tu as des facteurs comme le doucissage de la surface qui ne sont pris en compte par aucun indicateur théorique que l'on utilise. L/4 ça ne te dit pas si la variation de L/4 se fait sur 10 cm ou sur 1 cm un grand nombre de fois. Le ratio PTV/RMS donne un indice, mais sans plus. Le Strehl à la limite est plus précis mais quand il dévire directement de la mesure, pas quand il est approximé par le RMS : (1-Pi².RMS²)² Et surtout plein de choses déduites sur le papier ne disent rien du comportement mécanique et thermique de l'instrument. Et comme tu le dis si bien, à la fin ce qui limite une lunette c'est son diamètre. Et il est plus souvent dans la plage 100-130 que 150-200. Partant de là, logique que personne ne fasse de planétaire avec ça. Ici pour la petite histoire, je n'ai pas abordé encore toutes ces affaires de construction. Ce qui s'est dit l'est pour des ouvertures parfaites optiquement. Si on veut y introduire d'autres paramètres, rugosité, doucissage, libre de le faire. Ce graffe pour 3 diamètres, 3 niveaux de seeing n'est que pour des optiques parfaites. L'obstruction, le strehl global, etc...viendront après en déduction. Il restera peu au bout du compte dès que ça fléchit, miroir et tube, décollimate, désaligne...C'est encore en déduction. Le strehl n'est pas que le produit du rms résiduel, il y a encore le ptv (tout le monde n'a pas du rms faible résiduel). On peut aussi réaliser du planétaire encore avec une 4" sur mars, aucun soucis. Pour voir une majorité d'imageur avec un disque rouge rouille (la couleur usuelle quand rien ne s'y passe) alors que manifestement la coloration était jaunâtre orangée due au résiduel de poussière dans l'atmosphère, au moins sur certaines zones. Ca je ne suis pas du tout d'accord. Les SCT sont très problématiques, mais il y a des solutions pour améliorer leur comportement en isolant le tube et en chauffant l'avant. Et il y a des tubes semi ouverts comme les Mewlon 250 et 300 et les tubes tout ouverts comme les Cassegrain GSO. Sur le 250 et le 300 en général je n'ouvre même pas l'arrière, ce n'est même pas nécessaire, ça se comporte très bien. Les sct sont très problématiques! pour l'embuage bien OK en chauffant devant, enfin pas trop...même avec les régulateurs. Effectivement ils peuvent être calfeutrés, ou en y mettant le tube en résine ou en carbone aussi, ou autre solution de gaz neutre caloporteur. Vous avez testé? Sur ces 180-210 µlon je n'ai jamais obtenu d'image de diffraction fixe d'une étoile et raison de cette turbu interne constante. Tout comme avec ce gso203CC, vixen vmc200, tal 200. En ouvrant l'arrière du tube sauf à rechercher un équilibre thermique plus rapide, c'est pire. Y compris pour le newton. Pour amoindrir il faut effectivement travailler les matériaux du tube ou passer au serrurier avec une chaussette. Le primaire sera toujours une source d'ennui, même quand il est plus froid que l'air ambiant. Bref ce sont de belles cheminées naturelles. Rien à voir avec la théorie du trou de turbulence. Le choix du N250 représente le compromis optimum avec un primaire superpoli et le tube carbone/résine bouché sur l'arrière (s'il y avait devant aussi). J'arrête ici, cela pourrait durer l'année.
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J'en profite pour insérer un papier réalisé sur une 150mm évaluée pour un site d'observation. Il y a une planche donnant cette idée de dégradation du contraste pour 150, 300 et 600 (donné par W.Sacek) et différent niveaux de seeing. https://www.cloudynights.com/articles/cat/user-reviews/findings-on-a-home-built-refractor-with-a-150mm-f10-achromat-doublet-from-istar-r2378
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JL, ces diamètres équivalents ne valent que pour exprimer une valeur de contraste image quand le ciel est fixe, rien d'autre. Cela permet aussi de comparer des tubes en potentialité. Quand tu exprime pour les meilleurs résultats 0.8" de résolution max cela implique des images de 2-3/5 selon l'échelle de Danjon avec ce dk250. Je me trompe? surement pas avec des poses de 1/25s, bien plus rapide sans doute, ce qui montre que le contraste résiduel avec pose très courte est supérieur et s'approche d'une limite théorique sans seeing (0.8" pour O,46" limite du 250), en visuel il ne resterait que 45-59% du contraste image sans turbu (je n'ai pas la courbe FTM pour ces niveaux, mais il n'y aura pas ce 0.8" visible en considérant la capacité oculaire limite. Nous sommes bien convaincu de cette tendance. Ce qui est à discuter, c'est cette amélioration possible sur la dégradation du contraste image. C'est là que le design influe, que les niveaux de turbu influent chacun pour leur part, instrument, local, altitude. L'agitation des images c'est du thermique et de la déviation du faisceau avec une fréquence. Le design reste assez influant sur le résultat. Malgré le chromatisme résiduel des lunettes mêmes achro, c'est mieux en résultat, la limitation simple reste le diamètre disons 150-200 pour les fortunés. Il y a peu d'observateurs réguliers planétaires assidus utilisant des apo. Les compacts sont plus sensibles, que faut-il faire pour amoindrir cette agitation des images? Un balcon (j'en ai un ici dans le sud avec la garigue devant moi, ce n'est pas le pied vu les vents présents, même de sol) et un design de tube. En visitant Meudon il y des années, je me suis posé la question du pourquoi du manque d'entretien des pelouses avec une herbe de 1m de haut. Ne cherchez pas bien loin la réponse... Une turbu d'altitude, et bien déménagez. Pour les calculs, si on veux la rigueur, il faudra manipuler les courbes FTM pour chaque paramètre principal, mais pour faire plus court et donné plus haut, on peut appliquer la règle (D-d)x strehl global du tube. Ce n'est pas rigoureux mais s'approche d'une réalité. Qui s'applique pour une évaluation du contraste image possible. C'est le plafond verre. Pour le seeing encore pour faire court et simple le fait qu'un step de dégradation du seeing selon l'échelle de Danjon implique 23% de perte (se reporter au bouquin de Danjon et Couder lunettes et...). Le site de W.Sacek exprimera plus justement ce fait en définissant des limites d'évaluation aussi. Reste à définir le strehl réel du tube en usage. Une marque commerciale ne vaut que peu avec des déclarations commerciales. Le diamètre effectif équivalent servira pour définir la courbe FTM résultante et donnera une limite de fréquence de coupure à contraste 0 aussi. C'est intéressant d'effectuer cet exercice car on peut s'apercevoir rapidement de la capacité instrumentale placé dans un site. A condition de l'avoir coté effectivement. On reçoit bien ici des images effectuées par des observateurs, belles esthétiquement, mais qui en comparant montrent des ghosts. Un peu trop souvent. L'observation visuelle n'est pas morte si pratiquée avec rigueur. Ce que j'ai affirmé sur tel ou tel autre tube, ne sont pas des impressions mais des commentaires résultant de tests et d'usage sur une période. Ces tubes cylindriques sont des cheminées naturelles jamais calmées, pensez au serrurier en étant plusieurs mètres à côté. Les lunettes feront le meilleur contraste, même achromatiques dans le jaune vert, mais cela restera au max à 150-200mm. Une 150ED fait aussi qu'un bon C9 avec seeing faible. Un sc305 placé souvent dans site stable fera beaucoup, à titre d'exemple pour mars avec 9,7" de disque: On pourra s'intéresser à des objets peu contrastés comme vénus et uranus, mais ça risque de devenir chaud en discussion. Le pb de ces objets planétaires est que l'on est submergé par le nombre de détails accessible quand le tube a du strehl et que les images deviennent meilleures que 7/10, en visuel. Pour finir, un commentaire comme ça, inutile d'avoir son edge pour des planètes seulement, un modèle simple suffit largement. Il y a aussi un australien actif en planétaire qui avait un N400 qui donnait un cran au dessus par rapoort à un c14edge. La raison du changement était le temps interminable du 400 à s'équilibrer thermiquement (malgré le tube à demeure toute l'année). Bons ciels.
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Il suffit de tracer les courbes FTM respectives, cela peut nuancer les impressions. Pour l'info ES garantie un polystrehl de 90% sur la 127 triplet avec fcd1 (93-94 théorique possible). Ce n'est pas la référence mais aussi nuance les impressions, sur le ciel déjà. En prenant le c14 (très usité sur planètes) il y aurait le 33-34% d'obstruction et le L/5-6 pour le haut de la pile, soit un dia effectif de 210mm +/- pour évaluer un contraste image. 210mm de diamètre parfait. On reste aussi loin de la fréquence de coupure théorique du 355mm, malgré le rehaussement de contraste dû à l'obstruction. Ca fait de la perte. Sur le 250 µlon cela ferait 172mm (strehl de 98%). De la perte aussi. Le newton 250 cela ferait 189mm (stehl optique 98% d'un super poli et 23% d'obstruction). Reste la sensibilité au seeing, ayant eu le 180 et testé le 210 (bien alignés), il y avait assez d'attendre le "trou" de turbu... Le C8 un cran au dessus, sans buée. Affaire de compromis et de porte-monnaie. Pour terminer W.Sacek avait effectué les calculs pour différencier un 150, 300, 600, ouvertures parfaites placés dans 3 niveaux de seeing par les courbes FTM. Contrastes très similaires avec seeing 1,5", 3" et plus, différencié avec 0.8". Ces estimations pour exprimer le fait qu'un newton 250 avec optique top peut faire aussi bien voir un poil mieux. C'est le contraste image maintenu qui est à rechercher. Le diamètre reste à fournir la résolution sur l'image mais avec contrastes amoindris.
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Avec 31-32% on a déjà un strehl d'obstruction de 80% équivalent à un L/4. Tout ça c'est pour le contraste image et la courbe FTM en rapport. Le µlon 250 a 25% d'obstruction?
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C'est aussi façon d'exprimer. Un tube équilibré thermiquement se fait trop souvent attendre de sorte que le nombre de chemins optiques impacte davantage selon le design. L'équilibrage thermique est un souhait insatisfait constant, même tube ouvert, une belle cheminée naturelle. A tel point qu'on a l'impression que cette turbu instrumentale fait penser à un site d'observation moyen à médiocre au premier abord. Concernant ce µlon, il me semble que les pubs annoncées font état de la qualité de surface du primaire. pas du global. En combinant l'obstruction +/-32% il ne sera jamais atteint 80% de strehl global (pour avoir une idée du contraste image). Le tableau de perf concernant les réfracteurs comme dit déjà ne sont pas des polystrehl, pour ces réflecteurs ne tiennent pas compte réellement de l'obstruction de construction, quel que soit le design s'applique pour des tubes parfait optiquement. Beaucoup de paramètres viennent en déduction pour définir au final un contraste image réel avec seeing parfait. Pour le bla bla. Il y a aussi des solutions pour quasi annuler cette turbu instrumentale, comme par exemple remplir l'interne d'un gaz caloporteur, entre autres.