-
Compteur de contenus
1631 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
5
Type de contenu
Profils
Forums
Téléchargements
Blogs
Boutique
Calendrier
Noctua
Tout ce qui a été posté par joker0247
-
Une bonne occasion s'est présentée récemment à moi, avec un Pentax XW20 tout neuf à prix très raisonnable. J'ai donc craqué, recherchant depuis un moment un oculaire qui irait bien avec mes Pentax XW 10 et 5 et qui pourrait être meilleur que mon 24 mm actuel. Mais conscient des retours pas toujours élogieux de cet oculaire sur des télescopes ouverts j'ai longtemps hésité, recherchant des solutions alternatives qui ne semblent pas se bousculer. Je me suis finalement dit que je n'avais pas grand chose à perdre à l'essayer vu le prix, et au pire il pourrait faire un heureux ailleurs sans délester le portefeuille. Premier essai rapide samedi soir, à la TS Photoline 60/360. Je pointe un objet facile et large : IC 4665. Avec Cebalrai pas loin pour tester la qualité en bord de champ, je remarque rapidement que l'étoile est plus nette dans l'ES alors qu'elle est plus défocalisée dans le XW (et à cause du champ plus restreint dû au grossissement elle se retrouve plus près du bord). Mais la refocalisation est possible dans le XW, alors que dans l'ES la molette de mise au point ne permet pas d'améliorer la forme de l'étoile : le défaut est sans doute de nature différente dans les deux oculaires, mais je ne maîtrise pas encore assez la reconnaissance des problèmes de coma, courbure de champ, astigmatisme et autre pour m'avancer. Je pointe ensuite M10, dont je préférerai la vision dans le Pentax, avec une mise au point un peu plus franche sur les étoiles alentour et une image plus lumineuse de l'amas avec un fond de ciel plus noir. Puis un coup d'oeil à M57 pour tester un objet moins lumineux : la nébuleuse est plus facile à voir au XW, sans doute encore grâce à l'effet du plus fort grossissement, et le champ riche me parait plus fin et esthétique qu'avec l'ES, bien que les bords soient flous. Avec l'ES j'ai davantage l'impression de devoir être placé bien dans l'axe pour avoir des étoiles plus ponctuelles et ne pas être gêné par mon astigmatisme. Second test jeudi soir, au Strock 250 f/5. Le test débute bien avant la tombée de la nuit, tant que la Lune est encore bien haute. Sur le fond de ciel bleu, un liseré jaune est présent sur tout le pourtour du field-stop de l'ES, alors que l'on passe du noir au bleu sans transition sur le XW. En revanche, dès que le bord lunaire est approché à la limite du champ de vision il s'entoure d'un très léger liseré jaune au Pentax alors que le limbe lunaire reste bien blanc à l'ES, qui semble donc ne pas souffrir du tout de chromatisme contrairement au XW. Un phénomène affecte cependant l'ES : la lune se déforme lorsqu'elle approche le bord de champ et s'ovalise, tandis qu'au Pentax elle reste bien ronde et semble se déplacer sur un plan parfait. Les défauts constatés sur le XW se limitent en bord à un flou progressif corrigé grâce à la refocalisation, mais pas possible avec le 24mm. En revanche ça semble arriver plus tôt sur le XW qu'avec l'ES. Les détails à la surface sont plus nombreux et fins au XW, mais encore une fois je soupçonne un effet positif du grossissement. Une fois la nuit tombée, je peux passer au test sur étoiles. Dans l'ES elles deviennent quasiment triangulaires au bord en pointant vers le centre, sans pouvoir être améliorées en refocalisant (au contraire changer la map empire les choses). Sur le Pentax àa ressemble bien plus à une féfocalisation et le défaut est récupéré persque entièrement en ajustant la map (mais le centre est alors flou). Le champ semble propre sur environ 75% de la distance centre-bord sur les deux oculaires, peut-être un peu plus tout de même sur l'ES. Mais je trouve le défaut moins gênant dans l'ensemble sur le XW car la déformation est plus symétrique et l'étoile bien que plus large reste quasi ronde. Sur une étoile bien brillante comme Arcturus j'ai trouvé la mise au point plus facile au Pentax, alors que je dois tatonner davantage à l'ES autour d'une position moyenne où l'astigmatisme est minimal. Compte-tenu de la plus faible focale du Pentax (20 vs 24) la perte de champ est évidente, les 0,2° de moins se voient bien et des étoiles dans une zone périphérique à peu près correcte à l'ES se retrouvent tout au bord sur le XW où elles deviennent moins visibles : cela va-t-il entraîner des difficultés lors du saut d'étoiles ? Je vais l'expérimenter tout de suite en cherchant à pointer l'amas NGC 6633. Je tente une première approche depuis Cebalrai mais le trajet est bien trop long et fastidieux, je me rabats sur ma deuxnième option, en partant des étoiles 71 et 72, plus faibles mais bien plus proches. En chemin, je tombe sur la NP NGC 6572. Sa couleur vert-turquoise est tout de suite accessible dans les deux oculaires, et elle répond très bien aux filtres UHC et OIII. Elle apprait un peu plus évidente au XW grâce au surplus de grossissement et à un fond de ciel plus noir. Pour la seule fois de la soirée je change de focale, et perçois l'allongement NS de la nébuleuse à x250. Enfin arrivé sur NGC 6633 je remarque immédiatement l'apport bénéfique du champ plus large de l'ES, avec une image plus agréable. Toutefois celle donnée par le Pentax gagne sur la finesse. Une trentaine d'étoile est visible, réparties sur une zone allongée EO, triangulaire avec sa base à l'Ouest. Une étoile plus brillante au SE contraste bien avec l'amas. Un petit groupe plus serré de 6 étoiles dont 4 faibles et deux plus brillantes se détache à l'Ouest. Des étoiles plus faibles sont détectées au XW. Finalement le champ est bien plus propre et agréable au Pentax que je ne l'avais imaginé en lisant les commentaires, je m'attendais à un truc vraiment monstrueux sur les bords et ce n'est pas si catastrophique, c'est même presque comparable aux défauts de l'ES. Ce dernier gagne surtout grâce à son champ plus large. En effet, outre le fait qu'il permet d'observer avec plus de confort les gros objets, il a l'avantage de faciliter le pointage, que j'ai trouvé un peu plus difficile au Pentax (bon en même temps je n'ai pas recalibré mon gabarit pour cet focale d'oculaire ce qui n'aide pas...) Je n'ai pas parlé du confort, mais sur ce point l'ES est battu, la bonnette vissante et le plus grand dégagement du Pentax l'empotent largement. En fin de compte après ces deux tests je ne sais pas encore lequel va rester dans la valise, chacun ayant ses défauts et qualités et aucun n'étant parfait. J'imagine bien que le Vixen LVW 22mm que je recherche depuis un moment cocherait davantage de bonnes cases, mais sa rareté le met malheureusement presque hors-jeu... Ne pouvant conserver les deux, je vais probablement devoir jouer encore un peu de la comparaison sur diverses cibles avant de me décider...
-
Des petites tranches de voie lactée...vous m'en mettrez un peu plus...
joker0247 a répondu à un sujet de Lune cendrée dans Les CROA
Hello @Lune cendrée! Je sors un peu de ma torpeur grâce à ton CROA, en ces temps de canicule c'est rafraîchissant ! Ah le filtre OIII...🤩. J'ai pu compléter le passe-filtre du Strock récemment avec et c'est vrai que ça transcende une observation quand l'objet s'y prette, les dentelles en sont en effet un parfait exemple. Comme @narnodelje trouve que l'UHC est aussi assez performant sur pas mal d'objets, il a aussi l'avantage de laisser passer davantage la lumière des étoiles, parfois importantes pour l'esthétisme du champ. Je m'étais également amusé au début à voir ce que donne une collimation sur étoile et je m'étais retrouvé dans la même situation que toi...😣 Au final c'est vraiment pas évident et il faut bénéficier d'un ciel très stable pour y voir quelque chose d'exploitable à très fort grossissement. Finalement j'ai trouvé une astuce quelque part un jour : si la collimation est un peu à l'ouest il peut être plus facile à faible ou moyen grossissement de balader l'étoile dans le champ de l'oculaire et chercher l'endroit où la coma est minimale : là on vise près de l'axe optique. Puis recentrer l'étoile avec les vis de collimation pour amener cet axe au centre du champ, à sa place. On peut affiner à plus fort grossissement de la même manière. Pour le coup du laser qui lâche, ça vaut le coup d'avoir toujours avec soi un cheshire pour dépanner 😉. On peut même faire la collimation complète avec c'est rudement précis. J'ai presque pas besoin d'affiner au laser en général après l'avoir utilisé. C'est quand même bien pratique la retraite, pour récupérer un peu en journée 😄. -
Bravo pour cet achat, je te souhaite de belles observations avec !
-
Selon nos critères humains. Si ça se trouve c'est le Brad Pitt de son espèce... Et puis de toute façon, même le spécimen le plus rebutant a toutes les chances d'apparaître magnifique sous l'objectif et la maîtrise technique de notre cher ami 🙂.
-
-
Très intéressant ton retour @etoilesdesecrins, merci !
-
Idem, pas vu d'info sur une valeur max possible...
-
Ah tiens Stellarium mobile ne me donne pas la même valeur... Plus de 10 me paraît énorme, jamais vu au delà de 5 environ. Par contre pour T lyr ça colle mieux
-
Go To qui ne se repère pas correctement
joker0247 a répondu à un sujet de ArthorMurgan dans Support débutants
Une fois que la monture me donnait systématiquement les bonnes étoiles bien centrées je suis allé chercher dans la raquette l'option Park home pour que la monture se place dans sa position initiale, puis je l'ai mise hors tension. Puis j'ai placé des repères pour démarrer la fois prochaine la calibration exactement depuis cette même position des axes de la monture (après la mise en station). -
Go To qui ne se repère pas correctement
joker0247 a répondu à un sujet de ArthorMurgan dans Support débutants
Oui la monture visait la bonne direction mais à plusieurs degrés au moins de l'étoile pointée. Pour corriger le problème j'ai réalisé plusieurs calibrations 3 étoiles jusqu'à ce que le goto soit précis puis j'ai fait un park de la monture et noté la position des axes avec un trait au marqueur. Il suffisait à la prochaine installation de bien mettre en vis à vis les moitiés de trait pour chaque axe. Mais ça restait parfois encore un tout petit peu imprécis car sans oculaire réticulé on fait une erreur de centrage et ça décale. Une fois équipé d'un oculaire réticulé ce fut vraiment précis à chaque fois. Dernière remarque : je mettais toujours soigneusement la monture de niveau avant de démarrer la calibration. C'est peut-être superflu mais à tester pour voir si ça fait une différence... -
Go To qui ne se repère pas correctement
joker0247 a répondu à un sujet de ArthorMurgan dans Support débutants
Bonjour, Peut être une position de départ de la monture (home / park) trop éloignée de la position d'initialisation (tube en direction de la polaire, contrepoids vers le bas au Nord) ? La monture ne peut pas deviner si il y a un décalage par rapport à la position initiale qui sert de point de départ aux mouvements du goto. J'avais ce problème au début avec ma heq5, puis j'ai soigné ça et fait des marquages sur la monture pour toujours démarrer du même point sur chaque axe. Après ça je n'ai plus jamais eu de gros écarts lors du premier pointage. Autre chose : pour calibrer le goto c'est mieux d'avoir un oculaire réticulé pour centrer précisément l'étoile, ou alors utiliser un oculaire de courte focale et centrer l'étoile défocalisée. -
Quelques images rigolotes ou étranges... bis !
joker0247 a répondu à un sujet de RIGEL33 dans On fait une pause
Sans doute, mais ça n'empêche pas de se bidonner 😶 -
Ce serait effectivement bien dommage...😔
-
Merci pour vos passages ! 😊 Oui on est tous d'accord pour dire quelle frustration c'est que ces belles nuits trop courtes et trop tardives... mais comme tu dis @Lune cendrée les obligations...et puis ayant une santé fragile en ce moment j'ai un peu trop abusé du Dobson et tiré sur la corde et m'en suis voulu par la suite, beaucoup de fatigue... Donc j'espère petite soirée de 2h aux jumelles me sieds très bien pour l'instant. Merci pour ton témoignage @etoilesdesecrins de l'observation de Cr 350 👍. Effectivement non, simplement un aspect un peu empâté, alors que les étoiles poches étaient bien des têtes d'épingles. Et d'autres aussi en effet, mais j'ai fait au plus simple, l'idée étant d'avoir en tête une image fraîche des cibles les plus abordables à présenter aux débutants du club. Je reviendrai sur le reste probablement à la lunette. Je me la note également pour les jumelles alors 😉.
-
Salut, ta description donne vraiment envie, merci @etoilesdesecrins! 🙂. Je l'avais déjà oubliée, c'est gentil d'en remettre une couche, maintenant c'est noté 😄
-
Serpenter dans Ophiuchus, à l'œil nu et aux jumelles Que de nuits claires en ce mois de juin ! Difficile de choisir quel instrument sortir et vers quelle zone le diriger tellement il y a à voir en ce moment, tant grâce à la succession des belles soirées que par le choix des cibles offertes par les magnifiques constellations d'été. Mais pourquoi faut-il que le soleil se couche si tard et si peu ? Voilà de quoi puiser sévèrement dans le capital sommeil ! Mais la prochaine réunion de club approche, et comme chaque début de mois je présenterai aux membres une sélection de joyaux à observer dans la "constellation du mois". Pour cette fois pas de célébrité connue même des plus néophytes, ce sera la plus confidentielle constellation d'Ophiuchus qui sera à l'honneur. Pour autant, elle recèle bien des trésors, observables avec les plus petits instruments. Ainsi hier je pars à l'aventure équipé du strict minimum : ma petite paire de jumelles, afin d'aller me rafraichir la mémoire, et pour que mes futures descriptions ne soient pas que théoriques. Installé sur la terrasse à 23h, je profite d'un air doux et d'un ciel limpide, sans le moindre vent. Je commence par un repérage à l'œil nu : très étendue, la constellation du Serpentaire est aussi des plus discrètes et il vaut mieux avoir quelques points de repère pour y naviguer sereinement. À mi-chemin entre Altaïr et Arcturus, voilà Rasalhague qui brille déjà assez fort : c'est une bonne base de départ. À peine 10° au Sud Cebalrai est également visible, tout comme Kappa qui vient former avec elles le triangle du Nord de la constellation. Émergeant de derrière les arbres du voisin, la partie plus australe apparait à son tour tranquillement, représentée par la ligne un peu incurvée des étoiles Sabik, Zêta et du duo Yed Prior et Yed Posterior. Le décor est planté, je peux commencer à sonder la zone plus en détail. J'avais en tête de démarrer avec un objet encore non observé, mais l'amas Cr 350 est encore perdu dans les dernières lueurs du jour : sa position est néanmoins bien notée, je le garde pour tout à l'heure... Plus facile à débusquer, non loin au NE de Rasalhague, l'amas ouvert IC 4665 montre facilement une dizaine d'étoiles assez éparses. Brillant et ovalisé dans la direction N-S, ses étoiles les plus brillantes forment comme un guillemet (<<) pointant vers l'Est, avec le triangle Ouest incomplet et plus petit. À l'Est je vais rendre visite ensuite à l'amas NGC 6633 : juste au Nord d'une étoile relativement brillante il propose dans une zone serrée une douzaine d'étoiles faibles à très faibles, allongé dans la direction E-O. Triangulaire, avec sa pointe à l'Est et sa petite base à l'Ouest, je le trouve d'une grande finesse et il m'évoque toujours une petite tour Eiffel, ou bien un sapin de Noël, décoré de quelques étoiles plus brillantes. Tandis qu'IC 4665 apparait aux jumelles comme les Pléiades à l'œil nu, son voisin IC 4756 pourtant plus large est cependant plus discret, et serait quant à lui plutôt comme une version faible de Melotte 111 ou de M44. Niché au sein Est d'un trapèze d'étoiles plus brillantes je peine à discerner ses étoiles faibles en VD. En revanche en VI il semble grouiller de fines piqûres espacées dans une zone plutôt arrondie. Mais à 23h40 il manque encore un peu de noirceur pour bien en profiter. Les deux amas occupent le même champ des jumelles et se prêtent donc bien à une comparaison immédiate de leurs taille, magnitude et densité respectives. En attendant minuit que le soleil descende encore plus bas je continue de me familiariser à l'œil nu avec les divers motifs de la constellation et remarque un duo intéressant juste à l'Est de Rasalhague et Cebalrai et formant avec elles un triangle isocèle. Il s'agit de 72 et 71 Ophiuchi, cette dernière étant visible plus difficilement à l'œil nu en VI. Sur le PSA je découvre qu'au Sud se trouve un joyau qui porte bien son nom : la nébuleuse planétaire de l'émeraude, NGC 6572. Je la pointe aux jumelles, à tout hasard... La nébuleuse est bien là, évidente, comparable en magnitude avec les trois étoiles disposées en triangle juste entre elle et le duo brillant 71-72. Si ces trois étoiles restent bien visibles en VD, la NP d'aspect stellaire disparait tout simplement dès que j'y porte directement le regard, puis réapparait aussitôt en VI, trahissant bien là sa nature d'objet diffus du ciel profond. Une étoile très faible (mag 9,4) l'accompagne de très près à l'Est en VI. Avec la voie lactée qui devient évidente je sais que le ciel s’est suffisamment assombri pour retourner jeter mon dévolu sur les deux amas précédents. NGC 6633 laisse apparaitre 1 ou 2 étoiles faibles supplémentaires, les autres étant simplement plus marquées, mais l’amas se fait rattraper par le champ environnant qui s’est bien enrichi. La meilleure noirceur profite surtout à IC 4756, dont les étoiles deviennent désormais évidentes et dont certaines sont presque accessibles en VD. En VI c’est alors un fourmillement magnifique bien résolu. Fabuleux ! De retour sur Cebalrai je remarque que IC 4665 n’a quant à lui guère changé d’aspect, avec peut-être 2-3 étoiles supplémentaires. Finalement il est moins intéressant que les deux autres, mais représenterait une cible de choix en milieu atteint par la pollution lumineuse. Je retente ma chance sur Cr 350 : il est à présent visible mais au final un peu décevant, trop pauvre avec juste une petite douzaine d’étoiles faibles à la limite de la VD, éparses et sans forme globale particulière, inscrit dans un triangle d’étoiles plus brillantes dont il déborde légèrement par l’Ouest. Difficile de passer après les stars précédentes vous me direz… Évidemment, je ne peux explorer le Serpentaire sans envisager un rapide coup d’œil à M10 et M12. Le magnifique duo est d’ailleurs aisé à pointer : il suffit de viser le couple Yed Prior / Yed Posterior (assez joli en lui-même avec son contraste de couleur et les quelques étoiles plus faibles qui les accompagnent) et de glisser tranquillement deux champs à l’Est pour tomber sur M10. Une fois centré, l’amas globulaire est rejoint par son camarade au NO. Dans le même champ ils se prêtent eux-aussi volontiers au jeu des comparaisons, où M10 se différencie par un noyau bien prononcé contrairement à M12 plus homogène. Impossible de se lasser de ce couple magnifique. Pour finir j’avais prévu deux étoiles multiples accessibles aux jumelles, mais ne parvenant pas à trouver 36 Ophiuchi sur mon PSA je me contenterai de Rhô Ophiuchi. Bien connue pour la très photogénique nébuleuse qui l’abrite, c’est aussi une étoile quintuple dont 3 composantes sont accessibles aux jumelles. À cause des arbres, je dois quitter ma terrasse et mon trépied pour terminer à main levée plus loin dans la cour afin d’apercevoir cette dernière cible. Une fois assez éloigné des obstacles, le Scorpion apparait. Juste au Nord de la belle Antarès je trouve aisément Rhô et distingue clairement ses deux compagnes C et D, plus faibles et formant avec elle un joli petit triangle. Avec un grossissement bien plus important, la séparation de l’étoile principale devrait alors offrir un merveilleux spectacle ! Voyant depuis mon nouveau point de vue la voie lactée dans toute sa splendeur je décide pour clore cette soirée de m’y plonger à main levée, de manière désinvolte, pour le simple plaisir de passer en revue quelques célébrités de l’été fraichement accouché : M8 (déjà facilement repérable à l’œil nu) et M20, M24 (lui aussi parfaitement visible sans jumelles) entouré de M23 et M25, puis M4 en visant à nouveau Antarès. Balayant longuement à l’œil nu je reconnais très vite un dauphin et une flèche, me donnant l’occasion de saluer aux jumelles M71 et M27, puis un cintre, Cr 399. Je me félicite intérieurement de pouvoir trouver toutes ces cibles de mémoire, en reconnaissant qu’après deux ans à scruter le ciel aux jumelles quelques chemins finissent par devenir bien familiers. Le nuage de l’Écu étant bien visible également j’y porte les jumelles pour y trouver M11, puis M26 bien plus faible, avec cette fois un petit coup de pouce des cartes du PSA. Je me promets avant de rentrer de revenir très vite sur ces deux derniers objets, que je n’ai pas encore pris le temps de détailler comme il se doit aux petites jumelles. À 1h du matin, il est temps maintenant d’aller au lit.
-
Jolie prise ! Comme quoi c'est dangereux le voyeurisme, la voilà prévenue 😄 On dirait bien une Philodromus Lividus : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/233947 (Je n'y connais rien, merci Google Lens...☺️)
-
Très belle réalisation ! Bravo !🙂
-
Ah très intéressant ! Pour moi qui suis peu sensible aux couleurs ça me donne envie d'aller y jeter un oeil ou deux, merci pour cette info 😉👍
-
Idem, encore des doubles pour moi ce soir. On y prend goût 😊
-
Observation planétaire : remplacement d'un mak SW ? [TS102 F11 ED]
joker0247 a répondu à un sujet de GeoffreyJoe dans Matériel général
Je confirme la qualité du prisme taka, il passe également très bien sur une lunette ouverte 👍 -
Merci pour ce voyage Gildas, c'est magnifique, comme toujours
-
Merci pour ce retour Il reste toutefois l'intérêt de se dire qu'on à réussi cette détection (faute de pouvoir parler d'observation ?). Bizarrement on est beaucoup moins sévère lorsqu'il s'agit d'objets dont l'aspect est similaire ou qui n'offrent qu'un simple glimpse, vu au travers de plus gros instruments...
-
en effet les petites vibrations lors de l'observation à main levée risquent de malmener un peu la concentration sur ce tout petit confetti pas bien lumineux... mais c'est à tester, après peut-être avoir soigneusement repérer la position sur une bonne carte. De mon côté, j'ai toujours eu du mal à me passer de trépied pour aller chercher ces petits objets, ayant parfois besoin de plusieurs allers-retours entre ciel et carte pour assurer la prise. Le trépied, en verrouillant la position visée, permet de libérer de l'attention pour l'observation.
-
Impressionnant !
