C’est à peu près comme ça que ce merveilleux logiciel qu’est ASTAP procède pour mesurer la SQM à partir d’une image quelconque.
On lui fournit date et heure de la capture, position GPS (ou il se sert directement dans l'entête du fichier FITS)
il platesolve pour savoir où ça pointe, quel est le champ, la focale, l'orientation...
il calcule l’élévation du champ capturé (modèle d’absorption atmosphérique)
le cas échéant, il calibre la brute, ou bien permet d'entrer une valeur de "pedestal" (au sens Pixinsight du terme. Pour les non initiés à PI, c'est tout bêtement le niveau de bias de la caméra, compté en ADU)
il fait une photométrie sur les étoiles présentes pour se créer une référence de flux, exactement comme tu le proposes dans ton message
et enfin il calcule un SQM corrigé de tous les facteurs ci-dessus (y compris le facteur humain dans la mesure du possible !).
Les valeurs qu’il m’a sorties dans les Cévennes en bordure de Parc étaient complètement en ligne avec tes cartes AVEX. Et on maîtrise de A à Z ce qu'on fait, y compris la partie du ciel qu'on vise, ce qui permet de se créer une cartographie objective des conditions depuis son lieu d'observation. Je l'ai aussi fait depuis ma colline niçoise, c'était assez déprimant !