clouzot

Nooon, le magicien du SCT, capable de miracles… j’espère que la relève est là et bien là du côté de Vichy.

Eh si. Mais il faut temporairement dire à l’ASIAir que la caméra principale est celle qui est installée sur la lunette-guide. Dans le menu Camera de l'ASIAir, on décoche la caméra habituelle, ce qui va avoir pour effet de la déconnecter dans le menu guidage de l'ASIAir, on décoche la caméra de guidage, même effet on revient au menu Camera et on choisit la caméra de guidage, puis on la coche (ce qui va la connecter) normalement, le mode Preview te montre alors l'image de la caméra guide. Tu peux en profiter pour refaire la mise au point. On lance alors le mode "PA" (alignement polaire), qui s'en sort généralement bien puisque le champ de ladite lulu est bien plus grand que celui du télescope. Une fois l'alignement polaire réalisé, on indique à l'ASIAir d'utiliser à nouveau la caméra principale, de la même façon qu'on a procédé juste au-dessus EDIT : pour que ça marche bien, il faut aussi que lunette guide et télescope soient alignés le plus précisément possible, c'est-à-dire que quand une étoile est centrée dans la lunette guide, elle soit aussi pile au centre dans le télescope. Ca, la plupart du temps on peut le régler facilement, même de jour, si on arrive à pointer un objet assez lointain (arbre, poteau, immeuble...). (pour les amateurs de trucs bien précis qui feraient une insomnie rien qu'à y penser, il y aurait aussi d'autres subtilités type erreur de cône - quand le tube du télescope n'est pas parfaitement d'équerre par rapport à la monture - mais ça va jouer à la marge pour ce qui t'intéresse)

Honnêtement, sans souci particulier quelque soit la config utilisée, C6 ou C9 pour ma part (le platesolve fonctionne chez moi jusqu'à 2300mm de focale avec une ASI294MM). Et si j'ai une Barlow dans l'équation et que le platesolve devient acrobatique... je fais la mise en station avec la lunette guide.

Oui dans ce cas tu n'as pas réellement d'avantage à l'utiliser, mais connaissant le ciel pollué que tu tapes, il aurait quand même plutôt tendance à nettoyer un peu les bandes inutiles pour tes stacks en mono tout en conservant une partie du visible. Quant au GNB, c'est le même, mais avec deux bandes étroites en Ha/OIII et tout l'infrarouge entre 800 et 900nm en supplément. La page IDAS est assez parlante sur les résultats qu'on peut sortir avec et qui dépendent de la sensibilité en IR du capteur : https://idas.uno/space/en/IDAS/gnb.htm Avec une 294MC pas super sensible dans l'IR 800+nm, on conserve les couleurs naturelles et l'IR rajoute du signal faible qui serait impossible à taper sinon. Avec des 585MC déjà plus sensibles dans l'IR, les couleurs désaturent et le signal mono remonte. Ca ressemble plus à une composition L + Ha + OIII classique, sauf qu'elle est faite en une seule passe. C'est à cheval entre le filtre "pour le VA" et le filtre d'imagerie plus classique, je trouve ça sympa.

…et des filtres multibande qui vont avec, comme les très intéressants IDAS GNB et surtout DTD.

Voilà pourquoi Sur l'autofocus de l'ASIAir avec EAF et Hyperstar, perso j'utilise un pas de 25 à 30, que ce soit avec le C6 ou le C9. Ca correspond à peu près à ce qu'il faut pour avoir 2-3 points dans la zone de focus optimal (CFZ). Bien penser à cocher "Reverse" dans les options EAF. L'ASIAIr a beaucoup de mal à détecter les étoiles dès qu'elles prennent l'apparence de donuts : la routine de détection semble plutôt faite pour un réfracteur (voire un Newton), or avec nos SCT l'ombre centrale est plus importante qu'avec un Newton et l'ASIAIr perd les pédales assez rapidement. En conséquence de quoi, avant de lancer l'autofocus, prendre le temps de faire un focus manuel pour ne plus voir les étoiles sous forme de donut (zoomer si besoin), et alors seulement lancer l'AF. Avec l'Hyperstar, tu devrais plutôt utiliser des poses de 1s lors de la routine PA. Sinon tu vas cramer tes étoiles à chaque capture, tu te tapes les bougés quand tu règles... Bref, pose courte, ça va aider.

Les longitudes ne sont pas signées sur la raquette Nextstar, donc via l'indication ouest-est (W ou E), si je me souviens bien.

Dans ce cas pense a aussi demander le cache (ou te le faire toi-même avec du carton). Dans le sujet que tu cites, Steph a posté la tête du cache qui aide beaucoup à faire la collim vis par vis. Autant avec la v1 on s’en sort en masquant avec la main, autant la v2 chaque « sous masque » est reparti un peu partout

Sinon Vincent d’Azur3DPrint se fera un plaisir de te l’imprimer (c’est lui qui imprime les pièces des spectros Sol’Ex nouvelle version, et il aura probablement déjà les plans pour ton Mak vu le nombre d’accessoires astro qu’il a sorti depuis le début)

294 sur un des ports USB 3.0 (bleus) de l’ASIAir. EAF (et EFW) sur les deux ports USB de la caméra. C’est juste à côté. chez moi le reste des ports USB de l’ASIAir sont occupés par la caméra de guidage, la monture (alimentée séparément par contre) et une clé USB 3.0 Oui bien sûr, c’est fait pour. Les résistances aussi, l’écran à flats…

il n’y a pas confusion. Le masque tri-bahtinov permet bel et bien de collimater finement un télescope (SCT ou autre) sur étoile, plus facilement qu’avec un Hartmann car la figure de diffraction est beaucoup plus visible. Je précise qu’on est obligé d’utiliser un masque (quel qu’il soit) avec l’Hyperstar, car la figure d’Airy est tout bonnement impossible à discerner avec un rapport f/D aussi bas (il faudrait des pixels minuscules !). L’autre méthode historique consiste à shooter plusieurs fois un champ d’étoiles en changeant l’orientation de la caméra, mais c’est une pure galère à réaliser. Pour la MAP, une fois la collimation faite, un masque de Bahtinov simple suffit…ou (puisqu’on est dans le sujet) l’autofocus de l’ASIAir, qui fait le plus souvent un très bon job. (édit : à l’appui de mes péremptoires affirmations, je colle ci-dessous une vidéo de Cuiv, parmi tant d’autres, qui expliquent comment collimater un Hyperstar avec ce fameux tri-Bahtinov)

Ca commence à faire loin, mais je confirme : c'est soit la raquette, soit CPWI, mais pas les deux. Je crois me souvenir que la raquette passe d'ailleurs en mode "passthrough" quand CPWI s'y connecte, et elle devient inutilisable tant que c'est le cas. Seule façon de remplacer la raquette (par exemple pour faire des mouvements "à la main" quand on a l'oeil à l'oculaire), une manette de jeu bluetooth, certaines sont supportées par CPWI

Starizona, fut un temps, distribuait une liste d'étoiles "adaptées" à la collimation de l'Hyperstar. Je crois que toutes étaient de magnitude 2 ou plus. Je n'arrive pas à remettre la main dessus, désolé, mais maintenant qu'on a des apps de planétarium qui font le taf pour nous, c'est plus simple. Mettons que tu fasses le test ce soir vers 22h. Voilà ce que m'affiche mon CartesDuCiel préféré pour mon observatoire pas loin de Nice, carte centrée autour du zénith. En gros, à part Vega, Deneb, tu peux pointer n'importe quelle étoile visible à l'oeil nu dans la Lyre, le Cygne ou Hercule, et ça ira. L'app de l'ASIAir te permettra certainement d'en trouver une pas loin. Idéalement, après avoir scrupuleusement centré l'étoile dans le champ (utiliser la mire de l'ASIAir pour ce faire) tu te mets en mode Preview, tu défocalises l'étoile (toujours en finissant par un coup de sens anti-horaire) jusqu'à obtenir un joli donut (quitte à zoomer dans l'app pour bien voir) avec des cercles alternativement sombres et clairs tu règles une pose courte style 0.1s à 0.5s, tu vérifies que ça ne sature pas trop (l'histogramme en bas te le dira avec une courbe totalement tassée vers la droite si c'est saturé) ...et tu captures une image. Tu devrais donc voir un donut fait de cercles concentriques, avec au centre un point faiblement lumineux, un peu comme dans l'une ou l'autre de ces images d'exemple (faites sans Hyperstar, mais ça y ressemblera) Ce qui importe, c'est qu'on voie bien ces cercles et surtout qu'on puisse les suivre sur tout le tour sans qu'ils soient écrasés dans une direction donnée. Si c'est écrasé, on joue avec les vis poussantes-tirantes pour corriger, tout en recentrant systématiquement l'étoile. Puis on refait le focus en se rapprochant progressivement du moment où le donut se réduit à une tâche, en vérifiant le donut à chaque fois. Bon, on sort un peu du sujet ASIAir, donc ça ira plutôt dans un sujet à part...! Perso, comme c'est fastidieux, je ne fais pas ma collimation comme ça mais avec masque Tri-Bahtinov et en mode Video de l'ASIAir qui permet de voir ce qu'on fait en direct, mais pour dégrossir c'est très bien.

Sisi, et de DST (heure d’été). Mais n’ayant plus d’AVX depuis un bail, je ne sais plus trop où ça en est.

N'importe laquelle tant qu'elle n'est pas trop brillante (c'est un coup à saturer la caméra avec l'Hyperstar...) et qu'elle est proche du zénith. Tu connais certainement la technique pour collimater un C8, mais au cas où, toujours se rappeler de finir tous les mouvements de focus dans le sens anti-horaire, que ce soit pour la collimation ou pour le focus final. Pour que la procédure d'auto-focus de l'ASIAir marche bien avec l'EAF, tu auras tout intérêt à cocher la case "Reverse" dans les réglages de l'EAF, et à choisir un pas d'autofocus de 30 à 50, pas plus. Avec l'AVX, régler l'heure et (grossièrement) la position géographique sur la raquette avant de commencer l'alignement. Je crois me souvenir que l'AVX a du mal à accepter que l'ASIAir lui envoie la bonne heure et la bonne position GPS après coup... Ensuite tu as listé tout ce qu'il faut dans la procédure un peu particulière avec les montures Celestron + ASIAir : position "home" avec le contrepoids vers le sol et le tube pointé au Nord, "Quick Align" sur la raquette, et seulement ensuite démarrage de l'alignement polaire sur l'ASIAir. Avec 400mm de focale, si tant est que l'AVX est correctement alignée, tu peux très bien te passer de guidage sur des poses courtes (<30s). Si tu es équipé

Carrément. On voit 800 dollars pour le SSAG sans les taxes, donc probablement 900€ chez nous...

Sinon, il y a bien le Starsense (et sa version modernisée qui fait aussi autoguidage) qui peut t'aligner la monture tout seul pendant que tu bois un coup. Et recentrer la cible automatiquement si besoin. N'ayant plus la même acuité visuelle que dans le passé, j'avais acheté le système quand j'ai repris l'astro en pur visuel avec mon C9 Evolution, c'était tout à fait sympathique de le laisser se débrouiller et de regarder la monture faire bzzziiii pour prendre ses points d'alignement, mais ce n'était vraiment pas donné (euphémisme...)

L'Evo est une monture qui s'accommode très bien d'un peu de déséquilibre sur l'axe d'altitude, voire même qui suivra mieux dans ce cas (car l'engrenage est toujours en contact, ce qui rattrapage mécaniquement le jeu). Tu peux donc bouger ton tube si ça t'arrange pour le rangement. Par contre, si déséquilibre important, gare aux moments où tu desserres le frein, il faut alors tenir le tube pour qu'il ne se crashe pas sur la base de la monture. Je m'étais d'ailleurs demandé si ce n'était pas ce qui était arrivé au tien en voyant les premières photos. Généralement ce n'est que cosmétique.

C’est un bon début. Pratique ce S20 qui permet de collimater tout en observant des cratères lunaires Maintenant, si le seeing le permet, suite du processus, en te rapprochant progressivement du focus (toujours en tournant la molette en sens antihoraire et en veillant à ce que l’étoile soit toujours rigoureusement centrée ) et en vérifiant que tu n’as aucune « compression » des cercles blanc+noir du donut. Il ne faut pas uniquement se fier à l’aspect centré de l’ombre du secondaire (car la lame et le support du secondaire ne sont pas toujours centrés au pouillieme de millimètre) mais bien à ces cercles. Tu verras aussi qu’ils sont plus visibles d’un côté du focus que de l’autre (c’est d’ailleurs un signe de l’aberration de sphéricité typique de nos SCT).

Effectivement (j'ai un Geoptik 210mm, pour mon petit C6). Le bord est vraiment plus éclairé que le reste. Ceci dit, rien qu'une couche de t-shirt ne puisse égaliser s'il le faut. Oula non, c'est trop court. Je ne sais pas à combien tu descends en été, mais ici, au niveau de la mer je me contente de 0° (-10° l'hiver quand la température descend), et je laisse le truc se mettre tranquillement en température pendant au moins 1/4h, avant inspection des troupes. En tout cas on voit nettement les gouttelettes sur ton flat dématricé, donc de fortes chances que ce soit ça.

On est en face de la même mer, et c’est vrai que ça peut être assez humide ces temps-ci. Et ça me l’a aussi fait l’hiver. le refroidissement pour les flats, ça dépend vraiment de comment tu les fais (temps de pose) et de comment tu les traites (bias synthétique, darkflat…) pour obtenir ton master flat. Si tu fais un vrai darkflat (dark dans les mêmes conditions que les flats) autant être à une température bien fixée.

Un des soucis classiques avec les flats, c’est la buée ou le givre qui s’accumule sur la vitre devant le capteur. Ça y ressemble fortement ici. La cause (chez moi, avec mon ASI294MM) : refroidissement trop rapide de la caméra avec certaines versions du pilote (ça a été un peu corrigé par ZWO mais pas totalement) et pas assez d’attente une fois la température de consigne atteinte pour que l’eau qui s’est condensée ne s’évapore ou se sublime. ça peut aussi se former sur une surface proche (filtre, correcteur…) bref : toujours regarder en live la tête du flat, en particulier autour du centre du capteur. En zoomant on voit facilement les gouttelettes ou les cristaux se former puis disparaître progressivement. ZWO vend aussi de petites résistances à fixer à l’avant de la caméra pour atténuer le souci

Oui, mais… quand tu observeras le ciel avec ce même télescope, il sera bel et bien pointé vers le haut. Donc idéalement il faut collimater avec un tube orienté vers le haut. C’est un peu la limite de la collimation sur étoile artificielle… ceci dit , c’est un C6, pas un monstre de 11 ou 14 pouces, le miroir est tout léger et il ne bouge pas trop (voire pas du tout) sous son poids. Et on parle de dégrossir la colim, que tu pourras ensuite affiner sur une vraie étoile. Donc ça va le faire.

Si tu as suffisamment de recul pour installer ta source lumineuse (et quelques allonges pour reculer l’oculaire…) ça va le faire. J’ai pu collimater mon C6 avec une étoile artificielle 9um placée à un peu moins de 10m en hauteur, la figure d’Airy était bien visible. Dans ton cas, pour dégrossir « sur le donut » ça ira très bien avec un trou plus gros que 9um dans le masque, et tu finiras sur etoile quand la météo sera plus coopérative. Je ne sais pas ton niveau d’expérience avec un SCT donc je rappelle (à toutes fins utiles !) qu’il faut systématiquement finir tout mouvement de focus par une légère rotation de la molette en sens anti horaire, de façon à « pousser le miroir » vers la lame de Schmidt, afin qu’il ne bouge pas ensuite sous son propre poids et détruise la collimation patiemment effectuée

Vu le "soin" apporté à l'emballage (ou au matériel en général), pas impossible qu'il ne lui faille une petite collimation à un moment. Sauf si l'oculaire de 13mm est en plastique, l'image devrait être à peu près nette, ce n'est jamais qu'un grossissement de x115 qui est largement dans les cordes d'un C6. J'ai déjà chargé la mienne avec un transfo sous les 2A, ça passe mais c'est effectivement plus long. Petite vérif à faire sur cette monture : l'axe d'azimut est-il un peu mobile (léger basculement), même frein serré ? Si oui, il va falloir jouer de la clé Allen.