Le plus dramatique dans tout ça, finalement, c'est la disparition du métier d'astronome, faute de "matière" à explorer quand la vitesse d'expansion de l'univers empêchera la lumière d'arriver sur nos beaux capteurs ultra-sensibles
Avec certes un moment de gloire pour les observations solaires autour de 3 ou 4 milliards d'années pour ceux qui auront résisté à la chaleur (et à la famine peut-être avant)...
Plus sérieusement, j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi, dans les conditions actuelles d'accélération de l'expansion et la période des trous noirs qui s'installera à un moment donné, on _pourrait_ assister à un big crunch.
Si je comprends bien, ce qui n'est pas garanti bien sûr, on devrait arriver à un moment où toute la matière actuelle se retrouverait sous la forme de trous noirs certes supermassifs (hypermassifs ?) mais répartis aléatoirement dans un volume extrêmement vaste et s'éloignant finalement les uns des autres.
Et d'un autre côté, cette vitesse d'expansion dépassera celle de la lumière, ce qui revient à dire que ces trous noirs ne pourront pas/plus interagir entre eux ni même fusionner.
Comment dans ces conditions la gravité pourrait-elle contrecarrer l'expansion ? Ou, posé différemment : où est l'erreur dans mon raisonnement ?