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22Ney44

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Tout ce qui a été posté par 22Ney44

  1. Bonsoir @Moot, La proposition n'est pas bijective. Ney
  2. Bonjour @Algenib, Quelle activité recherchez-vous qui réclame un filtre ? Si c'est pour rester dans la philosophie instrument automatisé pour du "visuel" assisté vous allez en fait perdre deux fonctionnalités majeures de votre instrument : 1) les temps d'acquisition vont être drastiquement supérieurs que la situation sans filtre, l'instrument perd alors tous son sens et son intérêt. 2) Le processus de mise en station, recherche de l'orientation de l'instrument sur le ciel est également perdu faute d'un signal suffisant sur les étoiles plus faibles qui n'étant plus repérées mettent le logiciel de l'instrument dans le gaz. Si c'est pour faire de la photo du ciel profond, la mise en œuvre des filtres est vraiment longue et fastidieuse, doit être faite de nuit après mise en station, remise au point à faire, etc pour au final n'obtenir qu'un résultat très moyen car avec une caméra non refroidie et un petit diamètre, le bruit va prendre des proportions importantes. Regardez bien la vidéo, préférez de loin visser par l'avant de l'instrument sans ne rien démonter, surtout pas le bloc miroir primaire, vous perdriez en plus toute la collimation. Sachant que vous devez faire la mise en station AVANT de monter le filtre, puis de remonter le filtre de nuit à l'aveugle, le risque que ce filtre atterrisse sur le miroir primaire est très grand. Le bilan de la chose ne présente vraiment que très peu d'intérêt et de plus vous mettez en péril votre instrument. Au moindre faux pas vous risquez d'endommager votre instrument, le fabricant refusera bien évidemment de prendre la réparation en garantie. Maintenant cet instrument vous appartient, la décision aussi. Ce sera à vous de choisir maintenant que vous connaissez l'intérêt (très faible) et les risques (très importants). Ney
  3. Bonjour @Tchema57, Finalement le sujet que je vous avais fléché ne va pas vous aider. Si votre mirroir primaire est tenu par 6 pattes ( ce qui est fort surprenant, pourriez-vous nous poster une photo prise de l'entrée de votre tube ?) vous devriez voir ces 6 pattes une fois la collimation faite. Du moins la première étape de votre collimation. Vous pouvez vérifier en suivant ce tutoriel de notre ami @CDLC, https://www.youtube.com/watch?v=l1t49tFQl2w si votre processus est bien conduit. Ce réglage est à faire de jour au moins les premières fois pour le maitriser plus facilement. Vient ensuite la deuxième étape pour peaufiner la collimation et obtenir la précision que vous recherchez. Notez cependant que pour du visuel, si la collimation au laser est faite correctement, vous serez déjà dans de très bonnes conditions pour observer. La deuxième étape consiste à terminer de nuit la collimation à fort grossissement en défocalisant sur une étoile. Choisissez l'étoile polaire car elle paraitra immobilece qui vous débarrasse du suivi pendant le réglage. Le sujet a été traité sur Webastro, c'est ici : https://www.webastro.net/forums/topic/193793-collimation-sur-une-étoilecomment-procéder/ N'hésitez pas à revenir si nécessaire. Ney
  4. Il n'est possible de répondre à cette question qu'en définissant bien quel type d'astrophotographie vous souhaitez réaliser. Vous n'ignorez pas qu'il y a en première approximation deux grandes familles : 1) L'astrophotographie du ciel profond. Comme l'a bien montré @'Bruno quatre réponses plus haut, sans suivi motorisé, et de préférence avec un dispositif équatorial, en astrophoto du ciel profond les temps de pose autorisés vont être de l'ordre de la fraction de seconde. Même si un gros diamètre récolte bien plus de photons, nous serons toujours très significativement en dessous de la limite inférieure de captation pour avoir un résultat satisfaisant. Sans suivi motorisé même moyen, oubliez réellement l'astrophoto du ciel profond. 2) L'astrophotographie planétaire. Dans ce cas, même si un suivi motorisé est toujours préférable, il vous sera toujours possible d'obtenir un résultat satisfaisant car le temps de pose sera en fraction de seconde. mais cela ne vous exemptera pas d'assurer un suivi manuel durant la minute ou les deux ou trois minutes que prendra la captation. En effet autant en ciel profond la pose unitaire exige un temps significatif qui se mesure en seconde au moins, autant en planétaire, la pose unitaire est en fraction de seconde mais répétée des centaines voire des milliers de fois. En réalité la captation, faite par Firecapture par exemple, résultera en un film de 3 à 5 mille images ou plus prises en continu sur des temps mesurés en minutes. Toute la durée de la prise de vue, le télescope doit resté braqué précisément sur la cible. Si par un moyen motorisé cela ne pose pas de soucis, le faire à la volée devient particulièrement "sportif" comme il est décrit ici par @Julooo : La confusion dans votre esprit, et ceci est tout à fait normal quand on aborde la discipline, est de considéer que l'astrophoto, comme la photo terrestre ordinaire, se fait en une seule prise ou quelques prises de vue. En astrophoto, les prises de vue doivent se faire par dizaines voire centaines en monochrome en ciel profond avec des poses longues de 30 secondes à quelques fois 300 secondes ou davantage selon la performance de la monture. Par opposition, astrophoto planétaire se fait en pose courte mesurée en 1/10 de seconde mais répétée des milliers de fois. Dans les deux cas un post traitement s'impose avec en particulier le processus d'empilement qui permet "d'additionner" les prises de vue individuelles. Nous pourrons y revenir plus tard. Ney
  5. Bonjour @audrey83250, Votre instrument n'est pas collimaté. Cela ne vous empêche pas d'avoir une image des objets mais elle doit être de piètre qualité. Reprenez alors le document que je vous ai proposé, et rappelez-vous, comprenez la ligne que vous venez de lire avant d'une part d'agir et d'autre part d'aller à la ligne suivante. La compréhension n'est pas forcément immédiate, comme pour la plupart des concepts en astronomie et plus généralement en sciences. Si cette méthode entièrement manuelle ne vous convient pas, ce qui peut se comprendre du fait que vous vous déclarez éloignée de la géométrie, faites l'acquisition d'un petit laser de collimation. Le modèle MKIII de chez Baader conviendra parfaitement. https://www.astronome.fr/accessoires/1999-collimateur-laser-de-precision-baader-mark-iii.html https://www.pierro-astro.com/materiel-astronomique/accessoires-astronomie/collimation/collimateur-laser-mark-iii-pour-télescopes-newton-et-quelques-schmidt-cassegrain-baader_detail https://www.univers-astro.fr/fr/collimation/179-baader-laser-markiii-collimation-125-ultra-precis.html https://www.maison-astronomie.com/fr/accessoiresoptiques/52-laser-de-collimation-mark-iii-baader--4047825101358.html https://laclefdesetoiles.com/outils-de-collimation/422-laser-de-collimation-baader-diametre-3175-mm-c2450343.html Voici deux liens vers deux tutos que l'on doit à notre ami @CDLC : 1) Si vous achetez un laser de collimation d'entrée de gamme, voici comment le collimater avant de vous en servir, mais il vous faudra trouver un instrument déjà collimaté ou fabriquer un petit banc de collimation (assez facile dans ce cas) : https://www.youtube.com/watch?v=-nMckJDyg38 2) Comment collimater votre instrument au laser : https://www.youtube.com/watch?v=l1t49tFQl2w Bon courage, vous allez y arriver. Ney
  6. Bonjour @audrey83250, Pourriez-vous montrer votre télescope à un astram chevronné et nous rapporter ce qu'il a pensé de la collimation ? Je suis bigrement intéressé. Je suis également très intéressé de savoir ce que vous entendez par "alignement du porte oculaire qui était un peu décalé par rapport au secondaire". Quels réglages avez-vous faits sur votre porte oculaire ? Enfin sur quels critères vous jugez votre collimation correcte ? Que donne une défocalisation à fort grossissement sur une étoile (si vous n'avez pas de suivi motorisé sur votre instrument choisissez alors l'étoile polaire Polaris) ? Merci d'avance pour vos réponses. Ney
  7. Bonjour @entreplume Éternel raisonnement en Astronomie que de rechercher un compromis entre plusieurs pratiques afin d'optimiser la dépense. Ce qui peut être vrai dans d'autres activités et encore je ne suis pas sûr, ne se peut pas en astronomie. L'instrument universel ou évolutif n'existe malheureusement pas pour nous si vous voulez faire du haut niveau. Prenons un autre exemple, le cyclisme. Un vélo de route, un VTT, un vélo de cross, un vélo de BMX sont vraiment très très différents les uns des autres et personne ne gagnera le Tour de France avec un BMX. pourtant ce sont bien deux vélos. En astronomie c'est un peu la même chose, à chaque activité spécifique, Visuel, astrophoto planétaire, astrophoto du Ciel profond, astrophoto à grands champs, il vous faudra un matériel adapté si vous recherchez le haut niveau de qualité. En faisant des concessions ou en acceptant une qualité finale moindre, effectivement la spécialisation du matériel peut être moindre. En astrophoto, un élément discriminant est le rapport Siganl/Bruit de tout le train optique. Le signal étant très faible, il faut en effet combattre toutes les sources de bruit, ou alors en changeant de stratégie accroitre le signal significativement. C'est ce que l'on fait en augmentant le diamètre de l'instrument. La conséquence immédiate et très très coûteuse est qu'il faut alors augmenter la capacité de charge de la monture, et là les prix croissent de manière exponentielle avec leur capacité d'emport. C'est de cette stratégie entre autre qu'est né le lucky imaging en augmentant significativement le signal, c'est à dire en augmentant nettement le diamètre de l'instrument, le temps de pose se raccourcissait tout aussi nettement permettant alors d'avoir une monture nettement moins précise, un Dobson pouvait même suffire en photo planétaire et avec un très gros diamètre en ciel profond.. Cependant même pour une monture Dobson il est nécessaire de motoriser, qui plus est sur les deux axes. Des astram très créateurs ont inventé la table équatoriale, ce qui ne nécessite plus qu'un seul moteur d'entrainement et permet un suivi équatorial. Un seul moteur veut dire une seule source d'erreurs de suivi, contre deux avec deux moteurs, c'est donc un gain significatif. Il reste alors à estimer la différence de budget. Un télescope Dobson motorisé entraine un surcoût de 700 à 1 000 € en fonction du diamètre par rapport au même instrument non motorisé (Pierro-astro). Une table équatoriale DIY coûte de 200 à 300 € selon sa taille et ses équipements. La table équatoriale permet aussi de concserver son télescope sans modifications et de s'en servir comme tel en visuel pur. Ney
  8. Ai-je attendu votre supplique ? Ney
  9. À mon très humble avis, rien qui puisse vous concerner, ce que confirme votre question. Ney
  10. Bonsoir @nico1038, Pour répondre à votre demande, voilà bien longtemps que j'avais entendu parler de cette horloge. Tout comme vous je n'avais pas été convaincu non plus ni par son fondement, ni de son utilité. Et puis il y a quelques temps la chaine ARTE a produit un documentaire sur cette horloge et le "Bulletin of the atomic scientists". C'est ce documentaire qui m'a profondément fait changé d'avis. Tout au long des interviews vous découvrirez les différentes contributions, les motivations, les tenseurs de la réflexion, les acteurs aussi de la publication. On prend aussi conscience, mais je le savais depuis mon passage de 10 ans dans un centre de recherche en physique nucléaire, que Recherche, Politique et Système financier sont si intimement liés qu'il se nourissent les uns des autres. Un livre comme "Sapiens" par Yuval Harari ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Sapiens_%3A_Une_brève_histoire_de_l'humanité ) explique parfaitement cette symbiose. Nous sommes alors loin de l'image du chercheur dans son laboratoire isolé dans sa bulle et uniquement préoccupé de dérouler sa recherche. Ce fut jeune chercheur, l'une de mes toutes premières prises de concscience d'une réalité que j'ignorais. Les 12 dernières minutes sont denses. Le documentaire n'a qu'un seul défaut, il dure 1H30, mais je trouve ce temps justifié. Voici le lien, Bon visionnage. Ney
  11. Bonjour @m2hd, Le temps de la réflexion est un temps ingrat tant les questionnements sont multiples et la réflexion divergente. Vous avez actuellement un télescope 114/1 000. Si le tube fait environ 50 cm de longueur, c'est un télescope catadioptrique. Les spécialistes vous diront ici que ce n'est pas vraiment le meilleur outil en visuel déjà, mais il est pratiquement à proscrire en astrophoto. Cependant si votre monture a plus ou moins lâcher l'âme, vous pouvez toujours garder ce tube et vous fabriquer une monture Dobson. Cene sont pas les tutos qui manquent. Vous allez ainsi vous familiariser avec ce type de monture. Dans un deuxième temps vous pouvez également vous fabriquer un table équatoriale sur laquelle vous poserez votre Dobson. Vous aurez alors un suivi équatorial et pourrez vous initier facilement à l'astrophoto. Bien évidemment vous allez vous trouver limité avec le 114/1 000 en astrophoto. Ce sera alors le moment d'acquérir un Dobson de plus grand diamètre doté d'une optique newton conventionnelle pour lequel vous réaliserez aussi une table équatoriale (à moins de réaliser la première optimisée pour l'instrument que vous envisagez pour la suite). Voilà un nouveau squelette de scénario qui pourrait vous aider. Ney
  12. Bonjour @nico1038, Merci tout d'abord pour la manière pondérée que vous employez pour débattre. Je l'apprécie réellement. Vous dites : Une première remarque : vous dites que la notion d'horloge de l'apocalypse est complètement irréfutable. Votre pensée est je crois l'inverse, elle est réfutable. C'est comme cela que je le comprends en tout les cas. En effet du point de vue de la démarche scientifique elle ne répond pas aux normes admises et appliquées par la communauté scientifique. Ceci est aussi vrai pour la météorologie et les deux démarches sont similaires. Un avis de prévisionniste météo s'appuie sur des observations, des calculs (et pas du tout les plus simples dans la mesure ou le modèle impliqué est un modèle chaotique au sens mathématique du terme), des modélisations, autant de disciplines scientifiques incontestables, les mesures avec leurs normalisations, leurs agrégations, leurs lissages gaussiens ou autre ... qui concourent à construire une prédiction. Vous voyez alors que derrière ces prédictions il est tout à fait possible d'ajouter la phrase que vous avez écrite :"i.e. que ses prédictions ne peuvent être vérifiées ni contredites par un test ou une observation empirique), en tous cas tant que l'apocalypse n'a pas eu lieu ". Un ouragan, une tempête, une vague de froid, des précipitations répondent très exactement à cette définition. L'horloge de l'apocalypse joue le même rôle que les prévisions météorologiques. Des observations, des mesures, de la bibliographie, (la plus importante est le rapport du GIEC in extenso), des calculs qui sont tous disponibles au Comité de rédaction du "Bulletin of Atomic Scientists" ONG installée à l'Université du Michigan, disent que comme la météo, leurs prédictions collégiales s'appuient sur des éléments scientifiques. Mais à aucun moment, et c'est peut-être là le point d'incompréhension du sujet, il n'est dit que la prédiction est scientifique, tout comme un bulletin météo n'est pas scientifique. En réalité ces deux types de prédictions gagnent en crédibilité parce qu'elles se construisent avec des outils qualifiés de scientifiques observations, mesures, modélisation, qui sont vérifiables, reproductibles, contestables. Plus haut j'ai proposé une autre image de cet outil, à savoir le radar. Un radar est fait d'élément connus : composants, électronique, logiciels qui fabriquent une image de la réalité afin d'établir une prédiction, en général de mouvement et plus particulièrement de collision. Là aussi il est possible d'appliquer votre phrase citée ci dessus en bleu. Tant que la collision n'a pas eu lieu, hé bien on ne sait pas. Cependant grâce au radar, un aiguilleur, un pilote a pu prendre une décision pour éviter la collision et revenir à une navigation stable et sécurisée. L'horloge de l'apocalypse n'a pas d'autre rôle ni d'autre ambition que cela : fournir une image de ce qui peut arriver et à quelle échéance nous sommes de l'occurrence. Il est arrivé plusieurs fois que cette horloge recule, lorsque les facteurs qui la faisaient avancer se sont atténués ou résorbés. Dans tout cela, il faut ne pas se tromper de cible. Quand un patient a 41,7°C de fièvre, ce n'est pas le thermomètre qu'il faut mettre en cause, ni le soignant qui fait la mesure. C'est la pathologie qu'il faut combattre, c'est le patient qu'il faut sauver. Si le corps médical prend les bonnes décisions, le patient peut guérir et le thermomètre baissera jusqu'à une valeur indiquant le retour à une bonne santé. Pour cette horloge c'est très exactement la même chose. Le débat n'est pas sur l'outil mais sur la cause qui pourrait mener à une catastrophe et c'est bien ce débat que j'ai souhaité ouvrir dans la rubrique "On fait une pause". Visiblement cela crée des tensions. C'est tout à fait compréhensible, car sans doute pour la première fois dans l'humanité, c'est son extinction qui est pronostiquée, et les solutions connues pour éviter la catastrophe, à commencer par un changement radical de mode de vie, sont jugées totalement inacceptables par une très grande part des populations concernées. Alors que faire ? C'est bien la question du titre, c'est bien le sens du débat proposé. Ney
  13. Ces petits lézards sont en fait des iguanes et vivent sur l'une des iles Galapagos, essentiellement ces iles qui servirent de laboratoire d'observations et d'études à Charles DARWIN. Pour l'anecdote, DARWIN n'aimait pas beaucoup ces iguanes. Ce documentaire fait partie d'un ensemble de documentaires baptisés "Espèces en voie d'adaptation" sous entendu aux variations climatiques. Cette série montre plusieurs espèces qui au regard des mutations climatiques déjà en place ont également muté leur mode de vie, pour certaines profondément, afin de survivre. En toute humilité, nous serions bien inspirés d'envisager sérieusement le même cheminement. Voici le lien vers le replay https://www.arte.tv/fr/videos/100223-001-A/especes-en-voie-d-adaptation/ Le passage relatif aux iguanes commence à la minute 41. Nous n'avons peut-être pas perçu le message de ce documentaire de la même manière. Les auteurs non seulement n'ont rien remis en cause du mécanisme de l'évolution, mais ils ont insisté sur cette illustration supplémentaire par les iguanes des thèses et hypothèses imaginées puis démontrées par Charles DARWIN. Ces thèses ont depuis, comme le rappelle @Pyrene été moulte fois démontrées et consolidées par la communauté scientifique. Il n'y a plus personne dans cette communauté à remettre en cause la théorie évolutionniste. Par contre à l'instar de ce documentaire, les chercheurs découvrent de nouveaux cas ou de nouvelles situations. Ici ils nous montrent comment l'évolution, lorsque nécessité s'impose, fonctionne à rebours de la croissance. La remise en cause scientifique pourrait être dans ce cas, que personne n'avait imaginé à ce jour ce type d'inversion. Ce n'est d'ailleurs pas une remise en cause, c'est l'ajout d'un mécanisme biologique supplémentaire attribué à l'évolution d'une espèce pour s'adapter à son biome qui lui aussi évolue. Pour trouver des démarches de remise en cause de l'évolution selon DARWIN, il faut chercher du côté des créationnistes, ceux-là même dont un bon nombre défend aussi le principe d'une Terre plate. Ce qui a été édifiant dans ce documentaire, et qui était ignoré jusqu'à ce jour, est que pour s'adapter ces iguanes sont capables de rapetisser même sur des temps très courts. Ce raccourcissement a été mis en évidence par des radiographies in situ de plusieurs spécimens. Je tenais à témoigner de ma perception de ce documentaire et inviter chacun, si le temps le permet, à en regarder au moins quelques extraits. Ney
  14. Bonjour @Tchema57, Bienvenue sur WebAstro. En suivant ce sujet vous aurez l'essentiel de vos réponses sur la collimation : Ney
  15. Bonsoir @Pyrene, Vous avez raison de souligner ce fait. J'ai hésité à le faire, cela déclenche parfois des remarques fort peu amènes. Que l'on soit effrayé devant ces perspectives est certain, aussi comme il nous reste encore une petite marge de manœuvre pour ne pas entrer en zone létale, utilisons là avec le plus grand discernement et surtout la plus grande célérité. Ney
  16. Bonjour @SMASHY, Si c'est ainsi, et je prends votre écrit au premier degré, il me semble que la démarche scientifique recèle encore quelques notions cachées à vos yeux. Le principe FONDAMENTAL de la démarche scientifique est justement de pouvoir réfuter une vérité reconnue comme telle jusqu'à présent. C'est un droit inaliénable de tout chercheur scientifique. Comme en toute chose, du moins cela devrait être, s'emparer d'un droit implique nécessairement de recevoir en retour la contrainte d'un devoir. Ce devoir en science est assez simple à comprendre, plutôt difficile à exercer, la réfutation d'une vérité admise par les pairs de la discipline doit invariablement s'accompagner d'une nouvelle vérité qui surpasse celle communément admise et elle-même reconnue par la communauté scientifique. Alors oui, parce que cette démarche me convient, je considère qu'une vérité scientifiquement démontrée aura mon adhésion jusqu'à qu'une autre vérité vienne la détrôner à la régulière. Dans votre trait que vous dites d'ironie, il manque l'élément de substitution. L'ironie est une démarche abjecte que je n'utilise que contraint lorsqu'un interlocuteur a pris l'initiative de s'en servir. Elle est la marque d'une grande faiblesse d'esprit et traduit le désir de mépriser l'autre en l'abaissant ou en l'humiliant. Alors oui l'ironie est l'une des plus grandes nuisances sociétales, c'est un poison violent de la bienveillance. N'est-elle pas l'arme des faibles selon la tradition ? Les gens qui font l'effort de réfléchir et de chercher à préparer au mieux les profondes mutations qui nous attendent. Tourner le dos aux problèmes qui s'annoncent déjà, ne sera jamais une solution efficiente. Si la perspective de devoir changer radicalement de mode de vie vous effraie, sachez que vous n'êtes pas seul dans cette situation, les ignorer vous préparera bien mal à les surmonter. Ce genre de modélisation a exactement le même but que l'emploi des radars autant à l'usage des contrôleurs aériens que des pilotes. Monteriez-vous à bord d'un avion pour un vol de nuit d'orage tous radars éteints sur la planète ? Vraisemblablement pas. J'ai juste voulu en ouvrant ce sujet signaler l'existence d'un radar qui scrute le fonctionnement de notre monde sur des critères scientifiques. Il est vrai qu'ainsi les idéologies, si confortables à l'intellect parce qu'elles permettent l'économie de la réflexion et laissent l'illusion d'appartenir à un clan protecteur, n'ont plus leur place. Le grand embarras réside peut-être là ! Ney
  17. Bonjour @Pyrene, Comment cela sera-t-il possible que nous restions en dessous de +1,5 °C ? Nous sommes déjà pour la France pratiquement à cette valeur voire même peut-être l'avons-nous déjà dépassée. La "prudence" des climatologue les incitent à ne pas encore valider officiellement cette situation. Des changements radicaux de mode de vie dès maintenant,( mais je lis ici combien quelques uns sont très retords à cette perspective ), pourraient éventuellement limiter l'accroissement à + 2 °C. Il n'est plus secret pour personne que ces + 2 °C seront de toute façon déjà très lourds de conséquence dès le milieu de ce siècle. Les températures de pic actuelles seront les températures ordinaires de 2050. Quelles seront alors les températures de pic ? C'est glaçant (sans mauvais jeu de mots). Si nous prolongeons, seulement prolonger, les courbes d'évolution des températures actuelles sans en accroitre la pente actuelle, +4 °C seront forcément atteints dans le cas optimiste en 2100. Dans mon cercle de réflexion, un climatologue nous a montré un scénario difficilement discutable à + 7°C dans une situation optimiste. Il obtient ce résultat en ajoutant aux causes de dérives actuelles uniquement d'origine terrestre (au sens terres émergées) les causes d'origine maritimes (causes identifiées et valorisées dans les différents rapports du GIEC, en particulier le livre 3) qui n'ont pas encore commencer de manière mesurable à produire leur effet de réchauffement mais seulement de modifications hydrodynamiques qui elles entraineront des conséquences thermodynamiques sur le climat. Si nous nous appuyons sur les études et les rapports du GIEC, nous savons que les causes maritimes et surtout leurs conséquences seront d'un ordre de grandeur supérieures aux causes terrestres. Nous savons aussi que les causes maritimes sont déjà stockées dans les océans, nous n'avons par conséquent plus aucune action possible pour les modifier ou les réduire. Si cela se vérifie, +7 °C seraient encore un scenario optimiste. Au delà de cette valeur plus personne n'ose s'aventurer en hypothèses. Nous pensons que très vraisemblablement le courant Atlantique Ouest (dont un sous élément est notre bien aimé Gulf Stream régulateur) va ralentir plus précocement que prévu à ce jour. "Opportunément" cela refroidira sérieusement nos côtes en hiver, mais les eaux qui resteront alors en surface parce que réchauffées et donc moins denses , au lieu de plonger s'évaporeront de manière beaucoup plus intense. Nous estimons être sur le chemin de ces nouvelles précipitations qui relègueront au rang d'incident mineur les inondations actuelles sur le nord de l'Europe avec une tendance à la bipolarisation du climat : une saison sèche en été, une saison humide (du type inondations de plusieurs semaines à plusieurs mois comme dans les zones de mousson) froide en hiver. Il ne peut dans ce cas plus y avoir d'agriculture conventionnelle, tout au plus des cultures de graminées à pousse rapide et système racinaire de profondeur. En effet en surface il n'y aura plus d'eau en saison sèche, et moins encore de nutriments car il n'y aura plus de couche arable puisque emportée par les longues périodes sous l'eau. Ce sont des plantes à l'opposé de celles que nous avons sélectionnées depuis plus de 50 ans. Ce que j'écris là n'a de valeur que celle qu'on peut accorder à un cercle de réflexion, composé de personnes qui veulent comprendre et cherchent à se projeter le plus justement. Il se trouve que jusqu'à présent notre "travail" n'a pas encore été pris en défaut... Nous aurions pourtant tant aimé nous tromper. Ney
  18. Bonjour @krotdebouk, C'est à vérifier, mais je crois de mémoire qu'en France toute construction qui ne dépasse pas le niveau du sol, ( donc enterrée ) ne réclame pas de permis de construire. Ney
  19. Bonjour @SMASHY, Oui vous avez sans doute raison. Les éléments structurants des décisions de cette organisation { https://fr.wikipedia.org/wiki/Horloge_de_la_fin_du_monde } s'appuient, entre autres, sur les publications du Bulletin of Atomic Scientists. Cette dernière organisation a été fondée en 1945 par un certain Albert EINSTEIN qui comme chacun le sait n'était ni scientifique, ni rigoureux : un charlatan en quelque sorte. Je n'en veux pour preuve qu'il avait "tripatouiller" ses propres formules dès 1919 pour prouver que l'Univers était statique et identique à lui même depuis le début de l'éternité. Il a fallu qu'un abbé belge, Georges LEMAITRE remette de l'ordre dans tout cela bien avant Edwin HUBBLE autre charlatan peut-être selon vos canons ? Parlant de Hubble. Hier soir en zapotant, je suis tombé sur l'émission Prime Time de France TV la 5 : https://www.france.tv/documentaires/science-sante/3476158-l-odyssee-d-hubble-un-oeil-dans-les-etoiles.html documentaire instructif sur la vie de ce télescope. A revoir dans le cadre du sujet de ce fil : je ne saurais trop vous inviter à regarder ce documentaire ARTE également : https://www.arte.tv/fr/videos/108466-000-A/l-horloge-de-l-apocalypse-quelques-secondes-pour-sauver-le-monde/ Mais je vous l'accorde également ARTE, qui se déclare chaine culturelle, est en réalité une chaine d'une futilité inégalée. Ney
  20. Bonsoir les gens, Un peu de lecture issue d'un site scientifique : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/horloge-apocalypse-horloge-fin-monde-na-jamais-ete-aussi-proche-minuit-heure-fatidique-ne-jamais-atteindre-79311/?nl_optin=optin_alerte&md5=4ebb29be38ca39358da2ab67d46023df Ney
  21. Bonjour @audrey83250, Bienvenue sur WebAstro. Voici un lien vers un article très détaillé qui concerne la collimation, en particulier quand il faut tout reprendre à zéro, ce qui semble être votre situation : http://www.astrosurf.com/altaz/collimation.htm#secondprim Certes cela va vous paraitre ardu en première lecture, mais réellement je suis certain que vous y arriverez en le suivant pas à pas et en comprenant bien les effets de chaque action. @sixela qui maîtrise bien ce processus saura vous guider. Surtout prenez le temps nécessaire pour bien comprendre ce qui est expliqué et décrit afin de bien mentaliser l'étape. Pour alléger un peu la lecture, vous pouvez commencer au paragraphe 1-3 l'explication du vignettage. Une fois réglé votre instrument, vous pourrez aborder le début de cet article très complet pour comprendre l'optique de votre instrument et ses potentiels défauts intrinsèques. Courage et patience vous allez y arriver. Belle et longue vie d'astronome à vous. Ney
  22. 22Ney44

    Couche RVB

    Bonjour @berenthor, En réalité je ne comprends pas bien votre question. Tentons cependant une réponse. En photographie (mais pas que) pour "construire" une image constituée d'une infinité de couleurs puisque le spectre lumineux naturel est continu, il est apparu aux pionniers de la discipline que comme en peinture ou en imprimerie toute couleur du spectre pouvait être reconstituée à partir de trois couleurs appelées couleur primaire. Puisque nous sommes en photographie, la méthode de synthèse d'une image sera la méthode additive (par rapport à l'imprimerie ou la peinture où ce sera la méthode soustractive). Dans ce cas les trois couleurs primaires seront le rouge, le vert et le bleu RVB en abrégé (par opposition à la méthode soustractive où les couleurs primaires seront le magenta, le jaune et le cyan.) On comprend dès lors que chaque portion d'une image, un pixel sur une photo (pour picture element) sera invariablement composé d'une combinaison à dose variable de chacune des trois couleurs primaires. Voilà pourquoi, en en venant à notre discipline, il est nécessaire pour reconstituer l'image d'un objet du ciel d'avoir pour chaque élément de cette image la dose en quelque sorte de chacune des trois couleurs. Pour arriver à ce résultat deux voies nous sont offertes : 1) Les caméras monochromes. Ces caméras sont incapables de distinguer les couleurs. C'est pourquoi il est nécessaire de faire pour chaque objets trois poses, une dans chacune des couleurs en interposant un filtre qui ne lasse passer que cette couleur, et ensuite de les assembler électroniquement par l'intermédiaire d'un logiciel adapté. 2) Les caméras couleurs. Ces caméras fonctionnent tout comme les caméras monochromes sans pouvoir initialement détecter la couleur. Aussi par construction, chaque photosite de la caméra est doté d'un filtre couleur qui là aussi ne laisse passer qu'une seule couleur. Les photosites sont groupés par quatre chacun spécialisé pour une couleur primaire, un recevra un filtre rouge, un recevra un filtre bleu, deux recevront un filtre vert (pour tenir compte de la physiologie de l’œil humain dont le pic de sensibilité est centré sur la couleur verte). Ce motif est reproduit sur toute la surface du capteur et appelé Matrice de Bayer. la particularité est que vous construirez votre photo en une seule pose, puisque chaque groupe de photosites spécialisés produit chacune des trois couleurs primaires. Vu du côté de l'utilisateur, les trois couleurs semblent être traitées globalement ensemble, la réalité technique est que comme pour le procédé monochrome, chaque couleur est bien traitée individuellement. La grande différente vient de la capture. Avec une caméra monochrome, les couleurs sont captées séquentiellement, avec une caméra couleur elles sont captées simultanément. Ceci introduit alors un deuxième débat ou un deuxième questionnement. Avec quelle caméra obtient-on les meilleurs résultats ? D'un côté les caméras monochromes mobilisent tous leurs photosites sur une seule couleur. On est alors tenté de penser que d'une part la résolution sera meilleure, et d'autre part les temps de pose seront plus courts puisque plus de photosites concourent à collecter et convertir les photons en information photographique. De l'autre une caméra couleur collecte en données brutes moins d'informations par couleur mais permet de plus facilement réaliser la capture et introduit donc moins d'erreur de capture. S'il était vrai qu'au début de l'apparition des caméras couleur atteindre le haut niveau de production imposait la voie des trois captures par une caméra monochrome, nous sommes aujourd'hui amenés à constater que les caméras couleurs ont fait de tels progrès, qu'en terme de haut niveau de production il devient difficile de faire la différence. Cette différence ne va se retrouver que dans le très haut niveau de capture, où on parle alors de dizaines d'heures cumulées de capture. Il est aussi communément admis aujourd'hui que pour améliorer ses chances de succès en débutant, il est conseillé de prendre une caméra couleur. Le porte-monnaie sera aussi soulagé, car vous éviterez la dépense d'une roue à filtre, de au moins trois filtres, du pilotage de la roue et de toute sorte de complexité supplémentaire tout à la fois à la capture qu'après au traitement. Les astram's chevronnés, dont je ne fais pas partie sauront mieux que moi développer ces aspects. J'espère simplement vous avoir dévoilé le début du sujet. Ney
  23. Fermez le ban ! Ney
  24. Peut-être n'avons-nous pas les mêmes échelles de valeur, ce qui expliquerait la divergence de vue. Désigner les voitures et plus généralement les véhicules à moteur thermique comme source de désordre climatique n'est pas un biais cognitif (ou alors il est nécessaire de redéfinir ce concept) mais bien un constat mesuré avec rigueur, modélisé sans plus grand monde issu de la sphère scientifique (les experts du GIEC dont on peut dire avec une quasi certitude que leurs conclusions sont malheureusement justes parce que publiées, vérifiables et déjà passés au crible de l'analyse factuelle par des tiers indépendants) pour le remettre en cause. Personne n'affirme non plus que le véhicule thermique est la cause de tous les maux, mais simplement une cause suffisamment structurante et impactante pour poser la question de son maintien en service au regard de la balance avantages/inconvénients. Faire le forcing comme vous le dites n'est pas un biais cognitif une fois encore mais une attitude, un choix opéré par des gouvernants légitimement élus voire réélus. Dire que la voiture électrique n'est pas moins polluante qu'une voiture thermique n'est malheureusement pas loin d'être vrai si on se donne la peine d'inclure TOUS les coûts : 1) Sa fabrication a un impact carbone fossile et énergétique qui n'est effacé que passés les 120 000 km d'exploitation. La très haute présence de matériaux de synthèse en particulier issus du pétrole. 2) Le difficile problème des batteries, de leurs composants en sous abondance et de leur recyclage. Les batteries Sodium offrent une perspective moins sévère à cet égard. 3) Vient enfin le délicat problème de l'exploitation de ces voitures. Elles fonctionnent comme leur dénomination l'indique, à l'électricité. A l'arrêt de la production des voitures thermiques, dans 11 ans, il nous faudrait environ 6 EPR en production pour assurer l'alimentation du parc, voitures camions, et engins de toute sorte. Nous ne les aurons bien évidemment pas. A défaut il va falloir mettre du charbon dans la production énergétique. Où est alors l'intérêt de tels véhicules, je me perds encore en conjectures. Toujours dans la propulsion électrique, l'emploi de l'hydrogène est une toute aussi fausse bonne nouvelle. L'hydrogène est solide jusqu'à 14,01 K (-259,14 °C) , température à laquelle il fond pour devenir liquide. A 20,28 K (-252,87 °C) il se vaporise. Pour espérer avoir une autonomie suffisante sans trainer une remorque surdimensionnée d'hydrogène gazeux, il est nécessaire de le conserver au moins à l'état liquide. Vous aurez compris, d'une part qu'avoir une telle infrastructure à bord d'une voiture ou même d'un camion quand il va faire jusqu'à 50 °c à l'extérieur ne pourrait éventuellement se faire que dans une conception incompatible avec la voiture de Mr Toutlemonde, et que d'autre part liquéfier les énormes quantités nécessaires va être un puits insondable de consommation énergétique. Aussi concernant la voiture électrique je suis plutôt d'accord avec vous, mais vraisemblablement pour des raisons différentes. Je vous ai exposé les miennes. Bon là on tombe pile poil dans la vocifération populiste que je ne suivrai bien évidemment pas car elle ne présente aucun intérêt pour chercher et trouver une solution et une parade à ce que l'avenir nous a déjà préparé. Ney
  25. ... et des rosicruciens ! Ney
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