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22Ney44

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Tout ce qui a été posté par 22Ney44

  1. Bonsoir @Ygogo, En effet c'est plein de facéties ! Il y a toujours de grands mystères dans la vie des Saints et St Pixel n'échappe pas à la règle. Quelle surprise d'apprendre que ce noble moine né en 1096 et mort en 1144 avait pu partir en voyage à l'âge de 51 ans. Si si c'est fort surprenant, mais à cette époque les calculatrices étaient moins précises qu'aujourd'hui. Ney
  2. J'adore ! Merci pour la découverte. Ney
  3. Merci Roger pour le compliment. Je ne suis pas sûr de mériter tant d'éloges, il m'arrive aussi de me tromper. Belle journée à vous. Ney
  4. Désolé Roger, veuillez m'excuser d'avoir tardé à vous répondre. La réponse complète demande en effet un gros travail d'analyse des calendriers. pour mémoire : La recherche faute de temps n'est peut-être pas exhaustive, cependant voici un premier inventaire des années contenant 53 mardis en ne commençant ni par un mercredi, ni par un jeudi : Tout d'abord les années bissextiles : Les années commençant par un lundi : Au deuxième millénaire à partir de la mise en service du calendrier grégorien : XVIIIe siècle : 1720 • 1748 • 1776 XIXe siècle : 1816 • 1844 • 1872 XXe siècle : 1912 • 1940 • 1968 • 1996 Au troisième millénaire : XXIe siècle : 2024 • 2052 • 2080 XXIIe siècle : 2120 • 2148 • 2176 XXIIIe siècle : 2216 • 2244 • 2272 XXIVe siècle : 2312 • 2340 • 2368 • 2396 Les années commençant par un mardi : Au deuxième millénaire à partir de la mise en service du calendrier grégorien : XVIIIe siècle : 1704 • 1732 • 1760 • 1788 XIXe siècle : 1828 • 1856 • 1884 XXe siècle : 1924 • 1952 • 1980 Au troisième millénaire : XXIe siècle : 2008 • 2036 • 2064 • 2092 XXIIe siècle : 2104 • 2132 • 2160 • 2188 XXIIIe siècle : 2228 • 2256 • 2284 XXIVe siècle : 2324 • 2352 • 2380 Ensuite les années communes commençant par un mardi, qui contiennent donc nécessairement 53 mardis : Au deuxième millénaire à partir de la mise en service du calendrier grégorien : XVIIIe siècle : 1709 • 1715 • 1726 • 1737 • 1743 • 1754 • 1765 • 1771 • 1782 • 1793 • 1799 XIXe siècle : 1805 • 1811 • 1822 • 1833 • 1839 • 1850 • 1861 • 1867 • 1878 • 1889 • 1895 XXe siècle : 1901 • 1907 • 1918 • 1929 • 1935 • 1946 • 1957 • 1963 • 1974 • 1985 • 1991 Au troisième millénaire : XXIe siècle : 2002 • 2013 • 2019 • 2030 • 2041 • 2047 • 2058 • 2069 • 2075 • 2086 • 2097 XXIIe siècle : 2109 • 2115 • 2126 • 2137 • 2143 • 2154 • 2165 • 2171 • 2182 • 2193 • 2199 XXIIIe siècle : 2205 • 2211 • 2222 • 2233 • 2239 • 2250 • 2261 • 2267 • 2278 • 2289 • 2295 XXIVe siècle : 2301 • 2307 • 2318 • 2329 • 2335 • 2346 • 2357 • 2363 • 2374 • 2385 • 2391 Toutes ces années correspondent bien à la réponse que j'ai donnée à votre énigme qui demandait la règle qui détermine les années à 53 mardis, mais ne répondent pas à la définition que vous en proposez. Vous pouvez vérifier tous ces résultats un à un. Si l'année 2024 est selon votre expression "un loup" en matière de calendrier, avec l'information ci dessus nous avons en réalité toute une meute. La règle du Chevalier DELAMBRE n'est pas acceptée par l'Union Astronomique Internationale pour des raisons qui lui sont propres et que j'ignore. Mais en réfléchissant un peu, on peut comprendre cette noble institution. Rappelons-nous les fondamentaux du calendrier grégorien et plus particulièrement sa définition des jalons d'une année ainsi que sa définition de la durée d'une année. Le calendrier grégorien repose sur une répétition à l'identique d'une période de 400 ans. Voilà pourquoi une année tout calcul ainsi fait dure 365,2425 jours. Or la mesure précise de cette durée est de 365,2422 jours. Cette différence devra un jour être "casée" quelque part. Le calendrier grégorien est certes un calendrier solaire mais dont la base de temps, l'année donc, est donnée par la durée vernale. Ce choix a éloigné de fait les concepteurs de l'époque de la vérité astronomique, l'année tropique, qui pourtant commençait à poindre. Cependant cette définition ne pouvait être autre en 1582 puisque le principe géocentrique de l'Univers était le seul admis officiellement. Les dirigeants laïcs s'en fichaient un peu, beaucoup même, les dirigeants cléricaux y tenaient tout particulièrement. Et comme les premiers détenaient leur pouvoir des seconds, personne n'a contesté la chose jusqu'à ce qu'un certain Nicolas COPERNIC en 1513 défende une autre vision de notre système solaire. (Ici je fais une pause pour rappeler aussi la mémoire de Aristarque de SAMOS qui fut le réel tout premier scientifique à avoir imaginé notre système solaire comme héliocentrique mais sans pouvoir imposer cette vue, nous étions au IIIe siècle avant J.C.) Revenons aux bases de notre calendrier. Il repose sur le durée d'une année vernale. Or nous savons aujourd'hui que notre base de temps n'est pas l'année vernale mais l'année tropique. Cette année tropique est 15 secondes plus courte que l'année vernale. Donc chaque année nous introduisons au moins cette erreur. Aussi plutôt que de chercher à corriger les dérives de notre calendrier parti sur une base fausse, je pense que les institutions en charge apporteront un jour un correctif algorithmique au calendrier lui-même. C'est une action lourde, très lourde politiquement et économiquement. Et comme la différence est pour l'instant ténue, je pense que c'est la politique du MSSO* qui prévaut. Nous avons aussi une autre source de décalage en comparant l'écoulement du temps calendaire avec le temps astronomique. En ne prenant que le système à deux corps Terre/Lune, (la réalité est un système à trois corps beaucoup plus complexe à résoudre. Ce troisième corps pourtant le plus massif est le Soleil) à cause du transfert d'énergie afin de conserver le moment cinétique du couple, la Lune s'écarte de nous à raison de 3,8 cm par an. Ceci a pour effet de ralentir la Terre d'environ 0,9 seconde par siècle. En 1 000 ans cela fait 9 secondes de décalage en 2 000 ans 18 secondes entre l'écoulement du temps calendaire et l'écoulement astronomique. Là ce seront tous les mécanismes des montres qu'il faudra changer, ou inventer un jour universel du temps en plus une fois pour recaler le calendrier avec le temps astronomique. Bref tout ceci pour dire que le calendrier grégorien, s'il est précis à l'échelle d'une vie humaine, présente des défauts sur le long terme. Aussi, puisque vous me demandez un avis et le voici, plutôt que de prévoir des corrections à 2 ou 3 000 ans, je pense qu'il vaudrait mieux créer une évolution de notre calendrier plus proche de la réalité astronomique que nous maitrisons bien dorénavant. Mais cela c'est une autre histoire. Ai-je complètement répondu à votre attente ? Ney
  5. Oui tout à fait d'accord. Peut-être pouvons-nous demander, avec l'accord des contributeurs, à @Modération de déplacer les derniers post dans un sujet à créer. Ney
  6. Bonjour @'Bruno, Pour avoir évoluer dans le monde de la recherche en Physique Nucléaire, les astrophysiciens étaient également à côté de nous, nous ne bougions pas beaucoup et eux encore moins que nous. Nos déplacements c'était un ou deux congrès dans l'année. Un congrès c'est 10H00 chaque jour enfermé dans une salle de conférence, des tables rondes, des ateliers spécialisés éventuellement et le dernier soir un repas au restaurant quelque part en ville. Pour le travail c'est en effet un déplacement auprès d'un accélérateur pour un run expérimental d'une à deux semaines plus montage et démontage de l'expérience. Dans ce cadre là c'est une vie de moine qui vous attend, les centaines d'imprévus à résoudre, les 2 X 12 H de veille durant la manip, pas vraiment le temps pour autre chose et sûrement pas le tourisme. Les astrophysiciens eux n'avaient pas à se déplacer. Seuls deux ou trois ingénieurs et quelques techniciens se déplaçaient à l'observatoire. Ça ne faisait pas envie d'ailleurs. Passer 15 jours ou trois semaines au sommet d'une montagne où il n'y a rien d'autre que des télescopes, une cantine cantine et du froid toujours du froid, n'est pas vraiment ce qu'on appelle voyager. Ney
  7. Bonjour @Bill24, Je suis rentré dans deux boites successives comme technico-commercial en informatique. En effet l'air y était bien plus pur. J'ai pris un plaisir immense à concevoir les schémas informatiques des réseaux locaux pour des dizaines d'entreprises. C'était à l'époque, fin des années 80, une activité qui démarrait dans les entreprises qui jusque là ne connaissait que la grosse informatique centralisée, IBM, Bull, Vacs et autres pour les grosses boites et rien pour pour les moyennes ou les petites boites. L'emploi du temps c'était par exemple : Siège de la Gendarmerie trois jours, Bouygues le lendemain, TF1 toute la semaine suivante, un grossiste en peinture ensuite ou des studios de tournage TV, le Tribunal militaire aussi ainsi que tous les Palais de justice de la région parisienne.. Ce fut une époque riche en expériences et en rencontres très fructueuses. De plus le business roulait tout seul, la difficulté était de faire face à la demande, et pour notre entreprise de trouver des gens qualifiés. Ah un dernier point, un salaire sans commune mesure avec celui d'un jeune chercheur. Nous avons pu acheter une maison, mon épouse a pu arrêter momentanément son travail pour les enfants, nous étions très heureux. Après nous nous demandons encore pourquoi nos chercheurs partent à l'étranger ? (comme les derniers nobélisés français, tous hors de nos frontières) Ney
  8. Bonsoir @Sobiesky Merci du compliment. En effet j'ai connu des moments extraordinaires durant cette période dans la recherche. Notre équipe composée d'une quarantaine de personnes était un milieu fécond d'échanges humains, de partages de connaissances : il s'y trouvait des américains de Berkley et du MIT, des russes de Leningrad, un japonnais de l'université de Tokyo, un hongrois, des italiens de Turin et de Catane, des allemands de Darmstad et des français bien sûr. Sporadiquement aussi quelques chinois, là c'était un peu tendu parfois. Et puis un jour, après plus de 80 publications dans diverses revues à comité de lecture, il a fallu quitter tout ça sans trop regarder derrière soi. Je n'y trouvais plus mon compte : trop de politique, trop de contraintes et de compromissions pour exercer librement, trop de copinages malsains pour avoir les moyens. La recherche française dans toutes ses dimensions et ses coulisses malodorantes. D'autres aventures m'attendaient ailleurs. Ney
  9. 22Ney44

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    Bonsoir @astrotophe, Avez-vous déjà mis en place un moniteur transactionnel au niveau du middleware si vous y avez accès chez votre hébergeur, ou avez-vous la possibilité de lui en faire installer un moyennant finance sans doute ? Cela devrait notablement réguler l'empilement des requêtes et en particulier de veiller au bon respect du FIFO. Cependant si le ralentissement est dû au nombre de requêtes simultanées et que des temps s'allongent alors qu'il n'y a pas plus de 15 ou 20 personnes connectées, peut-être le contrat avec l'hébergeur devrait être revu à la hausse de connexions simultanées. Là aussi les finances seraient impactées. Courage et bonnes recherches Ney
  10. Bonjour @Sobiesky, J'ai très bien connu Charpak du temps où il trainait encore ses savates, et je fais soft, dans les couloirs des labos de recherche. En fait Georges CHARPAK, et nous lui devons cela, a le premier mis au point expérimentalement la chambre proportionnelle à dérive multi-fils dans les années 1950, pas la Chambre à bulles. Jusque là c'était principalement ce type de dispositif qui servait de détecteur de particules avec de très nombreuses limitations puisque seules les particules chargées, et à conditions d'être dans une gamme précise de valeur de la rigidité magnétique, étaient mesurées et de façon imprécise. En France cette chambre à bulles était connue sous le nom de Mirabelle. Avec la chambre à dérive proportionnelle, le nombre de particules détectables a considérablement augmenté, et surtout la précision de leurs caractéristiques, permettant de mieux comprendre le noyau car plus en capacité d'inventorier tous les éjectas du résultat de collision dans un accélérateur. Parmi les modèles les plus aboutis de chambres à dérive des années 1980, le détecteur 4 pi stéradians baptisé Diogène était mon "bébé" sur lequel j'ai veillé jour et nuit près d'une dizaine d'années. Composé de dix chambres à dérive, il permettait de "voir" en trois dimensions les trajectoires de tous les débris de collision d'ions lourds que nous provoquions en sortie du cyclo-synchrotron Saturne et de son injecteur Mimas. Ney
  11. Hum combien faut-il de "pattes" à l'araignée pour obtenir ces 16 aigrettes ? La dimension du champ compte ? Ney
  12. En effet ils sont légion : Louis LEPRINCE RINGUET; Hubert REEVES, Christophe GALFARD, Kazuhiro NAKAYA, Pierre SPAGNOU, Jonah LERHER, Stanislas DEHAENE, Gokulananda MAHAPATRA, Muhammad ibn AHMAD Al-KHWARIZMI, Denis DIDEROT, Jean Le ROND D'ALEMBERT, François-Marie AROUET ... je suis certain d'en oublier quelques uns et quelques unes. Ney
  13. 22Ney44

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    Bonjour @astrotophe, Tout d'abord merci pour le travail bénévole, j'ai une idée assez précise de ce que cela représente. Afin de faire "avancer le schmilblic", j'ai noté qu'à partir de 23H00, 23H30 il y a de moins en moins de latence, la réponse est plus rapide autant pour ouvrir une page que pour publier une réponse ou l'éditer pour complément ou correction. Encore ce matin vers 1H00, les réponses étaient immédiates. En journée par contre les temps s'allongent de jour en jour. Ce ne serait a priori pas une affaire de d'administration donc, mais une affaire d'exploitation chez l'hébergeur. Y aurait-il ségrégation de bande passante en fonction du client ? Ney
  14. Oui mais là il y en a une toujours en cours ! Ney
  15. You are right, it's a nice idea. Ney
  16. Hello @VNA, You are absolutely right and we have the beginnings of an understanding of the behavior observed in our young people: curiosity => FB, TicToc, Instagram motivation, => What ? will, => FB, TicToc, Instagram pleasure of learning, => FB, TicToc, Instagram refusing failure, => not concerned discipline, => what is that? practice, => another day perhaps persistance, => not concerned strong support, => FB, TicToc, Instagram, even more for this last point. So, what can we do to save them ? Ney
  17. Oui bien sûr ! Mais comment faire autrement ? Le code des deux cercles est annoncé en cinématographie. Qu'existerait-il de meilleur ? ces deux cercles ne mettent pas les jumelles à l'envers non plus, contrairement à ce qui a été évoqué plus haut. Ney
  18. N'en serait-il pas un peu la même chose de l'anglais et des mathématiques ? L'École s'est plutôt fourvoyée en profondeur sur le principe même de l'existence de ces deux matières. Je m'explique. Les mathématiques et l'anglais ne sont en réalité QUE des outils, QUE des moyens. Les mathématiques permettent de développer des formules, de les résoudre, de calculer des processus, de les modéliser, de les prédire, et ceci pour de nombreuses disciplines : Physique, chimie, géographie, musique, astronomie, aviation, navigation, économie, finance et la liste est encore longue. Alors pourquoi enseigner les mathématiques pour les mathématiques ? Seul, moins de 0,5% des élèves en feront peut-être un métier dont celui de les enseigner. Si l'École revoyait sa copie sur le paradigme "enseignement des mathématiques", elle comprendrait peut-être que c'est l'aspect "outil à mettre au service des disciplines" qui devrait être privilégié et non comme aujourd'hui en faire une fin en soi, pire un outil très discriminant de sélection. Cela n'a jamais été le but des mathématiques. Je crois que pour l'anglais ce doit être la même chose. Enseigner l'anglais pour l'anglais, n'a pas de réel intérêt, mais présenter cette langue et l'appliquer comme outil au quotidien lui redonnerai sa vraie place et son réel fondement. Les élèves dès la sixième seraient alors baignés continuellement dans cette langue et prendraient naturellement conscience d'une part de son caractère d'outil, en particulier pour accéder à une masse d'informations sans commune mesure avec une langue nationale certes riche, nuancée, sophistiquée même, mais sans portée universelle aujourd'hui. (Pour mémoire jusqu'à la Renaissance et même un peu après, c'est le Français qui était la langue universelle, en diplomatie tout particulièrement. Pourquoi avons-nous laissé filer cet acquis ? Mystère). Et d'autre part de son caractère passeport vers l'universalité, gages de Liberté et d'autonomie. En pratique alors comment procéder ? Tout en maintenant quelques heures d'enseignement des principes de base : algèbre, géométrie, arithmétique, logique, ensemble, pour les mathématiques, grammaire, étymologie, histoire de la langue pour l'anglais, ce sont les enseignants de chaque discipline, physique, histoire, géographie, etc qui auraient en charge d'enseigner chacun les outils mathématiques spécifiques à sa discipline et très régulièrement en anglais. On peut imaginer l'enseignement du cours en français, le travail d'exercices en classe ET à la maison en anglais. Cela ferait abandonner le côté monolithique de l'enseignement actuel où chaque enseignant se fiche assez éperdument de ce qui se passe dans les autres disciplines, cela redonnerai aussi du sens aux apprentissages par un abord transversal de la connaissance et non plus fait d'assemblage de verticalités individuelles qu'on ne rencontre jamais dans la vraie vie. L'enseignement supérieur sera toujours assez tôt pour entrer en spécialisation, ce d'autant plus facilement que le socle généraliste acquis en primaire et secondaire sera bien plus solide parce que diversifié et transversal. Ce principe remet bien évidemment profondément en cause la formation des enseignants tel que pratiqué aujourd'hui. Si je prends le cas de l'enseignement de la physique. Quel intérêt y a-t-il à mettre devant une classe de collège, ou même une classe de lycée un enseignant de niveau Master 2 en Physique qui va s’ennuyer à mourir tant le décalage est immense entre ce qu'il est capable de faire et ce qui lui est demandé au quotidien, alors qu'avec un niveau Licence 3 il a déjà très largement les requis pour transmettre le contenu des programmes collège c'est certain, lycée non spécialisé Math/Physique aussi. Pour cette spécialité ce pourrait être des enseignants expérimentés qui plus tard après quelques années de pratique ET un passage en Master 1, assureraient ce niveau. Ce serait à la fois une évolution de carrière et une reconnaissance des compétences acquises. Il nous reste alors 2 ans de formation en formation initiale à consacrer aux apprentissages spécifiques à l'enseignement : psychologie, conduite de groupe, gestion de l'affect, neurosciences et autres outils nécessaires à la vie d'enseignant ainsi que Maths et Anglais nos deux fameux outils. Les enseignants recevraient bien un enseignement de niveau Bac + 5 requis pour entrer dans le cadre A. Durant mes études supérieures en France, j'ai connu cela il y a presque 50 ans. La moitié des cours étaient en anglais, les épreuves et les contrôles aussi. Ça a été souverain. Il n'y a aucune raison que cela ne marche pas du primaire au secondaire. En Bretagne nous avons les Écoles DIWANN qui fonctionnent ainsi, elles sont privées, mais il existe aussi des écoles primaires publiques avec des enseignants de l'Éducation nationale qui assurent tout l'enseignement en Breton, sauf les cours de Français bien sûr. Je vous invite à comparer les résultats PISA et PERL de ces établissements. Tout ceci est bien sûr imaginaire. Mais le système éducatif n'atteint plus son but, ça c'est une réalité. Il n'est alors pas interdit d'en imaginer un meilleur. Ne perdons pas de vue qu'à l'origine l'enseignement secondaire généraliste et le supérieur ensuite, n'ont été conçus que pour faire émerger une élite apte à conserver la connaissance et à la transmettre (rôle de la faculté)et éventuellement de créer de nouvelles connaissances (rôle des enseignants chercheurs) de préférence mâle pour le domaine scientifique et quelques autres disciplines (rappelons-nous le nombre ridicule de femmes nobélisées). De ce point de vue l'institution n'a que très peu évoluée, alors que les objectifs fixés par le politique eux ont radicalement changés quand il s'est agi que 80 % ou davantage d'une classe d'âge obtienne le baccalauréat. Comme 80 % ne peut atteindre le niveau élitiste (sinon le mot en lui même et son concept n'ont plus aucun sens) l'institution a alors amené non plus les élèves au niveau bac mais le bac au niveau des élèves. (A cet égard à l'origine en 1804 ? il y avait 5 baccalauréats dont le Bac de théologie. je vous invite à chercher quel est aujourd'hui l'équivalent universitaire de ce bac qui a conservé son niveau initial de création) Puisque les objectifs de l'École ont changé, il faudrait sûrement que les moyens déployés changent aussi. Ce n'est pas en mettant toujours plus d'argent dans la machine que nous y arriverons mais bien en refondant l'institution. Je souhaite bon courage à celui ou celle qui osera s'y attaquer. Qui, il y a longtemps parlait déjà du Mamouth ? Ney
  19. Ben là vous avez plus que parfaitement raison, c'est vraiment couillon. Alors pourquoi quasi systématiquement, nous le voyons mis en scène à l'envers. Même un long temps fut (cela a été corrigé par la suite) l'émission "D'Art, d'Art", émission de haut niveau technique, artistique et culturel présentait dans son décor un télescope de Newton sur monture équatoriale , lui aussi avec le miroir en l'air et l'entrée en bas, tout cela conçu et mis en place par des gens cultivés et sérieux. Faire passer ces personnes là pour des couillons n'a que peu ou pas de sens. Si c'est ainsi, il y a au moins une raison, plusieurs sans doute, une logique aussi. Ce sont les raisons profondes de ce comportement et la logique associée que nous cherchons à comprendre et à expliquer, n'est-ce pas légitime ? Je ne saisis pas le sens de cette phrase, pouvez-vous développer un peu ? Qui remet en cause, quoi est remis en cause, il me manque des éléments pour comprendre. D'avance merci. Ney
  20. Bien vu le parallèle entre les différents stades d'un morceau de musique et la Joconde ! Ney
  21. Bonsoir les gens, Revenons alors à l'image d'Épinal que l'on retrouve un peu partout jusque dans les albums de Hergé : l'image du vieux professeur l’œil rivé à l'oculaire d'une lunette, donc à l'arrière de l'instrument. C'est cette image qui est gravée dans la mémoire collective et l'imaginaire populaire. De ce fait mettre en scène un télescope, car les professionnels n'utilisent plus de lunettes, impose pour rester dans les codes dominants que l'oculaire soit toujours à l'arrière. Pour obtenir cela il faut donc inverser l'attitude d'un tube de newton à savoir mettre son entrée vers le bas, alors que l'oculaire est de construction à l'avant et en haut. CQFD Pour être archer depuis plus de 40 ans j'ai aussi observé dans les films ou les séries qui mettent en scène un arc, que c'est strictement la même chose. L'arc est présenté systématiquement à l'envers, du moins les branches sont retournées de 180°, toujours pour cause de mémoire collective où enfant l'immense majorité des personnes n'a connu que l'arc a une seule courbure, alors que de nos jours l'arc, une fois monté correctement, possède deux courbures inversées. Comme il ne serait pas instantanément reconnu par le pecus vulgus, le choix de l'inversion, comme pour le télescope, nous est alors imposé par les dominants. C'est vraiment dommage ce comportement. Il interdit systématiquement le progrès de la connaissance au nom d'une "facilité" de compréhension. A les observer plus attentivement, ces deux exemples emblématiques pourraient se décliner en une foultitude d'autres. C'est profondément navrant. Comment édifier les masses dans ce contexte ? Ney
  22. Et voilà : contamination Ok ! C'est fait. Félicitations, vous voilà parties pour aventure sans fin. Belle et longue vie d'astronome à vous et à votre fille. Ney
  23. Bonsoir les gens, Bon avec tout cela, où est passé notre lycéen @Enzooo540. Il n'y a pas beaucoup de retours de sa part ! Ney
  24. Bonsoir Roger, Cette explication convient pour le calendrier ISO 8601 qui n'est pas un calendrier au sens astronomique mais un calendrier administratif au service des entreprises. En tout état de cause elle ne convient pas pour répondre à votre énigme comme elle est posée. Sinon comment expliquer avec cette définition que l'année 2024 présente bien 53 mardis alors que l'année bien que bissextile ne commence ni par un mercredi, ni par un jeudi, mais bien par un lundi. A vous lire. Ney
  25. Bonjour Roger, Rassurez-vous Roger cela ne m'a pas du tout embrouillé. Merci de votre sollicitude. Oui mais la réponse à l'énigme que vous avez posée concernant la règle qui prédit le nombre de mardis dans une année grégorienne c'est quoi ? Je voudrais savoir si ma réponse est correcte ou s'il faut encore creuser ! Ney
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