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22Ney44 a répondu à un sujet de Algenib dans Matériel général
Après quelques recherches, je n'ai rien trouvé sur la normalisation spectrale de l'éclairage public. le seul passage intéressant concerne un effort choisi de la Ville de Paris dans le document AFE Fiches pratiques 2019-2020 -V2 : ( www.afe-eclairage.com.fr/docs/2019/11/27/11-27-19-10-43-AFE%20-%20FICHES%20PRATIQUES%202019-2020-V2%20-%20BD.pdf ) Ney -
Projet Astrowl de visuel assisté
22Ney44 a répondu à un sujet de Astrowl dans Matériel pour le Visuel Assisté
Oups, je crois que le "ce" a besoin d'une petite maintenance aussi ! Ney -
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22Ney44 a répondu à un sujet de Algenib dans Matériel général
Bonsoir @Algenib, oui bien sûr ! Comment aurait-il échappé aux normes et règlementation ? Vous trouverez joint un document publié par le CEREMA ( https://www.cerema.fr/fr ) qui explique de manière assez détaillée l'encadrement réglementaire de l'éclairage public. C'est bien tout le problème de l'éclairage LED. Si le flux lumineux de chaque point est maintenant mieux contrôlé et dirigé vers le sol, nous sommes aussi soumis à l'intégralité du spectre en continu même si la distribution des couleurs est différentes de la lumière naturelle. Les filtres à bandes que nous utilisions avant ne sont de ce fait quasiment plus d'aucune utilité. Concernant les UV ou les IR je ne sais pas ce que produisent les LED de l'éclairage public. Notre salut est dans la recherche de spot les plus noirs possible. Ils devraient être un peu plus nombreux du fait d'une part de la dispersion du flux lumineux de l'éclairage public mieux guidé vers le sol, (encore que par réflexion il repart vers le haut) et surtout par le fait que les petites agglomérations sont de plus en plus nombreuses à couper ou réduire très notablement l'éclairage public passée une certaine heure. L'encadrement plus serré sur les enseignes lumineuses y contribue aussi, les boutiques pharmaceutiques semblant les plus résistantes à l'extinction. Ney -
Bonjour Monsieur, Ce n'est pas la moto qui a tué, elle n'est pas en capacité de prendre la moindre initiative. Il n'y a donc pas lieu ni d'incriminer ni d'interdire la moto. Ce type de raisonnement est biaisé et correspond davantage à de l'agitation populiste qu'à un raisonnement éclairé. Votre écrit est par ailleurs d'autant plus surprenant que vous n'avez pas renoncé à la pratique de la moto après ce très malheureux événement. C'est le motard qu'il faut éventuellement mettre en cause, pour qui il appartient à la Justice d'arrêter le degré de responsabilité des personnes concernées et de prononcer une décision au nom du Peuple français. En revanche, je vous accorde volontiers qu'en matière d'accident de la route, les mis en cause dont la responsabilité est établie font l'objet de condamnations faibles au regard d'autres procédures plus "punitives" et je compatis à la douleur des familles qui ont perdu un proche et qui n'acceptent que très difficilement les verdicts qui s'en suivent. Ney
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Bonsoir Deux oculaires Artesky par exemple, j'en entends dire beaucoup de bien. Leur prix tout doux permet de limiter la dépense en débutant. Ney
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22Ney44 a répondu à un sujet de Algenib dans Matériel général
Qu'appelles-tu le ddt? Bonjour les gens, nous avons le choix : 1) C'est du DichloroDiphénylTrichloroéthane . C'est un molécule de synthèse qui date de la troisième République dont on a découvert à la fin du premier tiers du XXième siècle que c'était un puissant insecticide. On a découvert plus tard que les effets secondaires étaient pires que les effets premiers d'où son interdiction dans le dernier quart du XXième siècle. 2) C'est aussi la Direction Départementale des Territoires, organe déconcentré de l'État créé en 2010. 3) C'est aussi le bloc de traitement numérique de l'image dans un Evscope visant à réduire la pollution lumineuse due à l'éclairage public. Plus le temps passe, moins ce bloc est efficace, non pas que l'informatique se dégrade, mais l'adoption massive de LED plein spectre même si centré sur le bleu et le jaune de l'éclairage public fait qu'il n'y a plus de traitement possible aujourd'hui contrairement aux situations antérieures où il suffisait de traiter les bandes d'émission plutôt étroites de la vapeur de mercure ou de la vapeur de sodium en haute ou basse pression. Voili voilou. Ney -
Dans cet ensemble, tube de Newton/monture équatoriale, c'est la monture qui "consomme" du budget au détriment de l'optique. Or cette monture n'apporte que très peu de contribution, ne s'agissant que de faire du visuel pur. Pour le même budget, préférez très largement porter la dépense sur l'optique, son diamètre et sa qualité. C'est alors vers un tube de Newton sur une monture Dobson avec ou sans GoTo, que je vous invite à tourner le regard. Ce produit n'est pas disponible et n'accepte pas de précommande. Information sur le site Bresser. Son prix est très agressif par rapport aux Dobson avec même optique, c'est surprenant. C'est une monture équatoriale qui va apporter de la complexité, de l'instabilité en visuel et peu de service par ailleurs. A cet égard je suis bien d'accord avec @olivufu. Posez plutôt ce produit comme base de réflexion : https://skywatcher.com/product/bk-dob-8-synscan/ ou en occasion dans votre budget un beau setup pour démarrer : https://www.leboncoin.fr/sport_plein_air/2468696710.htm ou moins cher mais moins d'options : https://www.leboncoin.fr/sport_plein_air/2045790934.htm En astronomie l'acaht de matériel d'occasion est presque la règle. Ney
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Bonjour @maxdgdg, Bienvenue sur WebAstro. Lisez et relisez bien attentivement tout ce qui vous a été dit sur ce fil. Vous comprendrez alors que le choix sur lequel vous vous arrêtez en ce moment ne remplit pas vraiment votre cahier des charges. Avec un rapport F/D de presque 14 pour un diamètre de 90 mm, oubliez le ciel profond, je n'arrive même pas à imaginer ce que vous pourriez voir à l'oculaire même sous un ciel exceptionnel. Le seul objet qui aurait du sens avec cet instrument est la Lune et encore avec toujours ce diamètre faible, les détails si importants de la Lune ne seront que difficilement à votre portée. En fait vous cherchez un instrument "qui fait tout" à part peut-être le ménage. Mais cela n'existe pas. Vous dites vouloir y aller à pas comptés, c'est une noble démarche, sans avoir trop de complications au début, c'est très cohérent. mais vous dites aussi vouloir démarrer l'astrophoto ! C'est là qu'il y a perte complète de cohérence dans le raisonnement. L'astrophoto est un monde très complexe, qui réclame un temps considérable, plus encore au début, aussi je vous invite à oublier cet aspect au début pour mettre toutes les chances de votre côté. Deux voies possibles s'offrent à vous : 1) Un Dobson de 200 ou 254 mm de diamètre et un F/D entre 4,5 et 6, ce critère a de l'importance. Cet instrument va vraiment vous ouvrir à la fois le planétaire, (à part la Lune et Vénus qui "restent là, ce sera maintenant pour l'année prochaine quand les planètes reviendront) et le ciel profond. Selon votre budget vous pouvez vous offrir soit un équipent GoTo qui à la fois assure le pointage et le suivi des objets ou plus simplement un Push-To qui sera une aide (efficace) au pointage, le suivi sera manuel. Oubliez cependant son usage terrestre. 2) Comme cela vous a été suggéré par @Legeeloo, un instrument totalement automatisé, qui pourra même faire du terrestre. L'instrument de chez ZWO fera l'affaire pour débuter en ciel profond, en planétaire il est hors jeu sur les planètes, je ne connais pas son comportement sur la Lune. Il vous a été conseillé de passer par la moulinette Newton, vous ne l'avez pas encore fait ou du moins vous ne nous en avez pas fait état. Allez-y et revenez ensuite. Comme vous voulez filmer, il y a de fortes chances (en réalité malchances) qu'arrive le conseil d'une monture équatoriale. Nous vous expliquerons alors quels sont les tenants et les aboutissants d'une telle monture. Bonne réflexion. Ney
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22Ney44 a répondu à un sujet de Algenib dans Matériel général
Bonjour @Algenib, Oui Celestron est parti sur le créneau des appareils automatisés bien après tout le monde et en particulier après les Français et maintenant les Chinois. C'est pourquoi cette marque n'a pas encore introduit le filtrage numérique à la captation et nécessite encore un filtrage optique. Celestron rattrapera vraisemblablement son retard dans l'avenir. Ney -
Bonsoir @Moot, Bien d'accord avec vous, la diffraction est obtenue par la fente créée entre deux fils contigus du voilage, ou s'ils sont suffisamment fins (de l'ordre du micron) par les fils eux-mêmes. Pour réaliser le calcul de la longueur d'onde, il nous faut la largeur entre ces deux fils ou le diamètre des fils, ce que nous n'avons pas avec très peu de possibilités de le savoir. Il existe peut-être une autre voie de calcul sans la connaissance de ces deux valeurs, que je ne connais pas. De plus pour obtenir une figure de diffraction bien étalée, la dimension du trou ou de la fente qui permet la diffraction doit être au plus du même ordre de grandeur que la longueur d'onde que nous cherchons à calculer. Plus le trou de diffraction sera petit, plus la dimension de la tache centrale sera grande, et par conséquence plus l'erreur absolue de mesure sera faible, donc plus le calcul de la longueur d'onde sera précis, précision nécessaire pour exploiter ensuite l'interféromètre de Bath. La difficulté vient alors de faire ce trou d'environ 500 nm et de connaitre la valeur du diamètre avec exactitude. C'est pourquoi je préfère le principe des deux fentes de Young qui créent des franges d'interférence à partir de la même source divisée en deux, les interférences naissent de cette dualité. L'appareil photo remplace sans problème la caméra dont j'ai parlé, à condition d'avoir un Live View pour faire la mise au point. La faire à travers un œilleton n'est pas top du tout quand la source est un laser. Ney
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Pour l'interféromètre de Bath je ne sais, pour l'expérience des fentes de Young, il sera nécessaire de reculer la source laser pour que le faisceau s'élargisse suffisamment pour couvrir les deux trous à la fois. C'est pour cela que la distance entre les deux trous est faible. C'est vrai qu'avec un réseau gravé le problème est résolu du fait de la finesse dudit gravage. J'espère que nous aurons un compte rendu de la manip, ça me rappellera mes premières années d'études. Ney
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Bonjour @Moot, Oui là vous avez tout à fait raison. Je proposais juste un montage fait avec les moyens ordinaires du bord. Cependant sachant que quand on fait le calcul de l'erreur absolue commise sur la mesure, l'erreur de diamètre des trous ou de l'écartement des trous restera toujours nettement inférieur à la mesure entre deux tâches d'interférence faite au réglet. cette dernière mesure est en effet liée à une capacité physiologique, toujours imprécise car il n'existe pas dans la figure d'interférence de discontinuité lumineuse qui bornerait avec précision la mesure. Or cette mesure demeure, même avec un réseau gravé industriellement. Si on souhaite réduire voire éliminer l'erreur de mesure entre les pics ou les creux dans les franges d'interférence, il faut en passer par une caméra et non plus le double décimètre. Pour profiter pleinement du réseau gravé, il faudra cette caméra. On pourrait essayer avec une ASI XXX, ça devrait le faire même avec une ASI224. Ney
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Bonjour @Mignelus, A ce jour, il me semble, seules les étoiles de la Voie lactée, notre Galaxie ont été en partie dénombrées grâce au satellite GAIA. C'est ICI Par contre dénombrer de manière discrète, ou même statistique, les étoiles des autres galaxies, même si elles (les galaxies) sont observables, n'est pas vraiment possible, que ce soit sur M31 notre "proche" voisine ou sur la soixantaine de galaxies du groupe local. Nous savons que M31 pèse moins que notre Galaxie, mais que la densité d'étoiles y est supérieure. Nous savons aussi qu'il y nait et meure moins d'étoiles que "chez nous" bien que cette galaxie soit très jeune autour de 3 Mds d'années soit plus jeune que la Terre. Nous ne pouvons, à ce stade, qu'estimer une fourchette assez large du nombre d'étoiles dans les galaxies sans être totalement certains de cette fourchette. Même dans notre Galaxie, le nombre réel n'est pas arrêté. Comment pourrions nous dénombrer les étoiles du noyau, tant la densité d'étoiles y est forte, les unes masquant les autres par entre autre, aveuglement de moyens de comptage. Regardez l'image ci dessous : C'est une image prise par le JWST en 2022. Ce sont autant de galaxies qu'il faut dénombrer ce qui est déjà un exploit. Peut-être l'IA "saura" faire ce genre de travail car il y a du pain sur la planche. Toutes les galaxies que vous voyez là nous étaient inconnues jusqu'en novembre 2022. Elles sont maintenant connues, mais combien d'autres sont encore à révéler ? Peut-être un astram aura des nouvelles plus fraiches sur ce sujet. Ney
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Bonsoir @baptiste_sq Pour faire suite à la proposition de @Moot, vous avez un montage assez simple à réaliser pour connaitre avec précision la longueur d'onde du laser que vous choisirez. Vous mettez en œuvre l'expérience des deux fentes de Young. La petite difficulté vient de créer les fentes avec précision. Un moyen assez facile est d'employer du papier millimétré dont vous noircissez quelques cm² au dos. Sous la loupe vous percez avec une aiguille à coudre dont vous connaissez le diamètre exactement, deux trous de même diamètre espacés de 1 millimètre le plus exactement possible. Collez cette feuille sur un carton rigide en y ayant fait au préalable un trou de 1 ou 2 cm dans lequel vous centrez vos deux trous précédemment percés dans la feuille millimétrée. Voilà votre dispositif expérimental des fentes de Young est prêt. Il vous reste à faire dans une pièce sombre l'expérience comme décrite ici : https://www.lelivrescolaire.fr/page/15185499 et après mesure de la figure générée par les franges d'interférence vous calculerez facilement la longueur d'onde de votre laser avec précision. Dans notre cas d = 1 mm et a= le diamètre de l'aiguille. Tenez nous au courant. Ney Post Scriptum : Le laser de collimation fera très bien l'affaire, et de plus si le vôtre est de marque, peut-être que le fabricant vous communiquera sa longueur d'onde exacte.
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Bonsoir @Moot, La proposition n'est pas bijective. Ney
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22Ney44 a répondu à un sujet de Algenib dans Matériel général
Bonjour @Algenib, Quelle activité recherchez-vous qui réclame un filtre ? Si c'est pour rester dans la philosophie instrument automatisé pour du "visuel" assisté vous allez en fait perdre deux fonctionnalités majeures de votre instrument : 1) les temps d'acquisition vont être drastiquement supérieurs que la situation sans filtre, l'instrument perd alors tous son sens et son intérêt. 2) Le processus de mise en station, recherche de l'orientation de l'instrument sur le ciel est également perdu faute d'un signal suffisant sur les étoiles plus faibles qui n'étant plus repérées mettent le logiciel de l'instrument dans le gaz. Si c'est pour faire de la photo du ciel profond, la mise en œuvre des filtres est vraiment longue et fastidieuse, doit être faite de nuit après mise en station, remise au point à faire, etc pour au final n'obtenir qu'un résultat très moyen car avec une caméra non refroidie et un petit diamètre, le bruit va prendre des proportions importantes. Regardez bien la vidéo, préférez de loin visser par l'avant de l'instrument sans ne rien démonter, surtout pas le bloc miroir primaire, vous perdriez en plus toute la collimation. Sachant que vous devez faire la mise en station AVANT de monter le filtre, puis de remonter le filtre de nuit à l'aveugle, le risque que ce filtre atterrisse sur le miroir primaire est très grand. Le bilan de la chose ne présente vraiment que très peu d'intérêt et de plus vous mettez en péril votre instrument. Au moindre faux pas vous risquez d'endommager votre instrument, le fabricant refusera bien évidemment de prendre la réparation en garantie. Maintenant cet instrument vous appartient, la décision aussi. Ce sera à vous de choisir maintenant que vous connaissez l'intérêt (très faible) et les risques (très importants). Ney -
Bonjour @Tchema57, Finalement le sujet que je vous avais fléché ne va pas vous aider. Si votre mirroir primaire est tenu par 6 pattes ( ce qui est fort surprenant, pourriez-vous nous poster une photo prise de l'entrée de votre tube ?) vous devriez voir ces 6 pattes une fois la collimation faite. Du moins la première étape de votre collimation. Vous pouvez vérifier en suivant ce tutoriel de notre ami @CDLC, https://www.youtube.com/watch?v=l1t49tFQl2w si votre processus est bien conduit. Ce réglage est à faire de jour au moins les premières fois pour le maitriser plus facilement. Vient ensuite la deuxième étape pour peaufiner la collimation et obtenir la précision que vous recherchez. Notez cependant que pour du visuel, si la collimation au laser est faite correctement, vous serez déjà dans de très bonnes conditions pour observer. La deuxième étape consiste à terminer de nuit la collimation à fort grossissement en défocalisant sur une étoile. Choisissez l'étoile polaire car elle paraitra immobilece qui vous débarrasse du suivi pendant le réglage. Le sujet a été traité sur Webastro, c'est ici : https://www.webastro.net/forums/topic/193793-collimation-sur-une-étoilecomment-procéder/ N'hésitez pas à revenir si nécessaire. Ney
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Il n'est possible de répondre à cette question qu'en définissant bien quel type d'astrophotographie vous souhaitez réaliser. Vous n'ignorez pas qu'il y a en première approximation deux grandes familles : 1) L'astrophotographie du ciel profond. Comme l'a bien montré @'Bruno quatre réponses plus haut, sans suivi motorisé, et de préférence avec un dispositif équatorial, en astrophoto du ciel profond les temps de pose autorisés vont être de l'ordre de la fraction de seconde. Même si un gros diamètre récolte bien plus de photons, nous serons toujours très significativement en dessous de la limite inférieure de captation pour avoir un résultat satisfaisant. Sans suivi motorisé même moyen, oubliez réellement l'astrophoto du ciel profond. 2) L'astrophotographie planétaire. Dans ce cas, même si un suivi motorisé est toujours préférable, il vous sera toujours possible d'obtenir un résultat satisfaisant car le temps de pose sera en fraction de seconde. mais cela ne vous exemptera pas d'assurer un suivi manuel durant la minute ou les deux ou trois minutes que prendra la captation. En effet autant en ciel profond la pose unitaire exige un temps significatif qui se mesure en seconde au moins, autant en planétaire, la pose unitaire est en fraction de seconde mais répétée des centaines voire des milliers de fois. En réalité la captation, faite par Firecapture par exemple, résultera en un film de 3 à 5 mille images ou plus prises en continu sur des temps mesurés en minutes. Toute la durée de la prise de vue, le télescope doit resté braqué précisément sur la cible. Si par un moyen motorisé cela ne pose pas de soucis, le faire à la volée devient particulièrement "sportif" comme il est décrit ici par @Julooo : La confusion dans votre esprit, et ceci est tout à fait normal quand on aborde la discipline, est de considéer que l'astrophoto, comme la photo terrestre ordinaire, se fait en une seule prise ou quelques prises de vue. En astrophoto, les prises de vue doivent se faire par dizaines voire centaines en monochrome en ciel profond avec des poses longues de 30 secondes à quelques fois 300 secondes ou davantage selon la performance de la monture. Par opposition, astrophoto planétaire se fait en pose courte mesurée en 1/10 de seconde mais répétée des milliers de fois. Dans les deux cas un post traitement s'impose avec en particulier le processus d'empilement qui permet "d'additionner" les prises de vue individuelles. Nous pourrons y revenir plus tard. Ney
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Bonjour @audrey83250, Votre instrument n'est pas collimaté. Cela ne vous empêche pas d'avoir une image des objets mais elle doit être de piètre qualité. Reprenez alors le document que je vous ai proposé, et rappelez-vous, comprenez la ligne que vous venez de lire avant d'une part d'agir et d'autre part d'aller à la ligne suivante. La compréhension n'est pas forcément immédiate, comme pour la plupart des concepts en astronomie et plus généralement en sciences. Si cette méthode entièrement manuelle ne vous convient pas, ce qui peut se comprendre du fait que vous vous déclarez éloignée de la géométrie, faites l'acquisition d'un petit laser de collimation. Le modèle MKIII de chez Baader conviendra parfaitement. https://www.astronome.fr/accessoires/1999-collimateur-laser-de-precision-baader-mark-iii.html https://www.pierro-astro.com/materiel-astronomique/accessoires-astronomie/collimation/collimateur-laser-mark-iii-pour-télescopes-newton-et-quelques-schmidt-cassegrain-baader_detail https://www.univers-astro.fr/fr/collimation/179-baader-laser-markiii-collimation-125-ultra-precis.html https://www.maison-astronomie.com/fr/accessoiresoptiques/52-laser-de-collimation-mark-iii-baader--4047825101358.html https://laclefdesetoiles.com/outils-de-collimation/422-laser-de-collimation-baader-diametre-3175-mm-c2450343.html Voici deux liens vers deux tutos que l'on doit à notre ami @CDLC : 1) Si vous achetez un laser de collimation d'entrée de gamme, voici comment le collimater avant de vous en servir, mais il vous faudra trouver un instrument déjà collimaté ou fabriquer un petit banc de collimation (assez facile dans ce cas) : https://www.youtube.com/watch?v=-nMckJDyg38 2) Comment collimater votre instrument au laser : https://www.youtube.com/watch?v=l1t49tFQl2w Bon courage, vous allez y arriver. Ney
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Bonjour @audrey83250, Pourriez-vous montrer votre télescope à un astram chevronné et nous rapporter ce qu'il a pensé de la collimation ? Je suis bigrement intéressé. Je suis également très intéressé de savoir ce que vous entendez par "alignement du porte oculaire qui était un peu décalé par rapport au secondaire". Quels réglages avez-vous faits sur votre porte oculaire ? Enfin sur quels critères vous jugez votre collimation correcte ? Que donne une défocalisation à fort grossissement sur une étoile (si vous n'avez pas de suivi motorisé sur votre instrument choisissez alors l'étoile polaire Polaris) ? Merci d'avance pour vos réponses. Ney
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Bonjour @entreplume Éternel raisonnement en Astronomie que de rechercher un compromis entre plusieurs pratiques afin d'optimiser la dépense. Ce qui peut être vrai dans d'autres activités et encore je ne suis pas sûr, ne se peut pas en astronomie. L'instrument universel ou évolutif n'existe malheureusement pas pour nous si vous voulez faire du haut niveau. Prenons un autre exemple, le cyclisme. Un vélo de route, un VTT, un vélo de cross, un vélo de BMX sont vraiment très très différents les uns des autres et personne ne gagnera le Tour de France avec un BMX. pourtant ce sont bien deux vélos. En astronomie c'est un peu la même chose, à chaque activité spécifique, Visuel, astrophoto planétaire, astrophoto du Ciel profond, astrophoto à grands champs, il vous faudra un matériel adapté si vous recherchez le haut niveau de qualité. En faisant des concessions ou en acceptant une qualité finale moindre, effectivement la spécialisation du matériel peut être moindre. En astrophoto, un élément discriminant est le rapport Siganl/Bruit de tout le train optique. Le signal étant très faible, il faut en effet combattre toutes les sources de bruit, ou alors en changeant de stratégie accroitre le signal significativement. C'est ce que l'on fait en augmentant le diamètre de l'instrument. La conséquence immédiate et très très coûteuse est qu'il faut alors augmenter la capacité de charge de la monture, et là les prix croissent de manière exponentielle avec leur capacité d'emport. C'est de cette stratégie entre autre qu'est né le lucky imaging en augmentant significativement le signal, c'est à dire en augmentant nettement le diamètre de l'instrument, le temps de pose se raccourcissait tout aussi nettement permettant alors d'avoir une monture nettement moins précise, un Dobson pouvait même suffire en photo planétaire et avec un très gros diamètre en ciel profond.. Cependant même pour une monture Dobson il est nécessaire de motoriser, qui plus est sur les deux axes. Des astram très créateurs ont inventé la table équatoriale, ce qui ne nécessite plus qu'un seul moteur d'entrainement et permet un suivi équatorial. Un seul moteur veut dire une seule source d'erreurs de suivi, contre deux avec deux moteurs, c'est donc un gain significatif. Il reste alors à estimer la différence de budget. Un télescope Dobson motorisé entraine un surcoût de 700 à 1 000 € en fonction du diamètre par rapport au même instrument non motorisé (Pierro-astro). Une table équatoriale DIY coûte de 200 à 300 € selon sa taille et ses équipements. La table équatoriale permet aussi de concserver son télescope sans modifications et de s'en servir comme tel en visuel pur. Ney
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Ai-je attendu votre supplique ? Ney
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À mon très humble avis, rien qui puisse vous concerner, ce que confirme votre question. Ney
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Bonsoir @nico1038, Pour répondre à votre demande, voilà bien longtemps que j'avais entendu parler de cette horloge. Tout comme vous je n'avais pas été convaincu non plus ni par son fondement, ni de son utilité. Et puis il y a quelques temps la chaine ARTE a produit un documentaire sur cette horloge et le "Bulletin of the atomic scientists". C'est ce documentaire qui m'a profondément fait changé d'avis. Tout au long des interviews vous découvrirez les différentes contributions, les motivations, les tenseurs de la réflexion, les acteurs aussi de la publication. On prend aussi conscience, mais je le savais depuis mon passage de 10 ans dans un centre de recherche en physique nucléaire, que Recherche, Politique et Système financier sont si intimement liés qu'il se nourissent les uns des autres. Un livre comme "Sapiens" par Yuval Harari ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Sapiens_%3A_Une_brève_histoire_de_l'humanité ) explique parfaitement cette symbiose. Nous sommes alors loin de l'image du chercheur dans son laboratoire isolé dans sa bulle et uniquement préoccupé de dérouler sa recherche. Ce fut jeune chercheur, l'une de mes toutes premières prises de concscience d'une réalité que j'ignorais. Les 12 dernières minutes sont denses. Le documentaire n'a qu'un seul défaut, il dure 1H30, mais je trouve ce temps justifié. Voici le lien, Bon visionnage. Ney
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Bonjour @m2hd, Le temps de la réflexion est un temps ingrat tant les questionnements sont multiples et la réflexion divergente. Vous avez actuellement un télescope 114/1 000. Si le tube fait environ 50 cm de longueur, c'est un télescope catadioptrique. Les spécialistes vous diront ici que ce n'est pas vraiment le meilleur outil en visuel déjà, mais il est pratiquement à proscrire en astrophoto. Cependant si votre monture a plus ou moins lâcher l'âme, vous pouvez toujours garder ce tube et vous fabriquer une monture Dobson. Cene sont pas les tutos qui manquent. Vous allez ainsi vous familiariser avec ce type de monture. Dans un deuxième temps vous pouvez également vous fabriquer un table équatoriale sur laquelle vous poserez votre Dobson. Vous aurez alors un suivi équatorial et pourrez vous initier facilement à l'astrophoto. Bien évidemment vous allez vous trouver limité avec le 114/1 000 en astrophoto. Ce sera alors le moment d'acquérir un Dobson de plus grand diamètre doté d'une optique newton conventionnelle pour lequel vous réaliserez aussi une table équatoriale (à moins de réaliser la première optimisée pour l'instrument que vous envisagez pour la suite). Voilà un nouveau squelette de scénario qui pourrait vous aider. Ney