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My God ! Ney

Bonjour, Je ne crois pas que ISS ait ses propres propulseurs. Ce sont en fait les cargos russes de ravitaillement qui effectuent le travail de réorbitation comme je le précisais plus haut. Ce point est d'ailleurs un important sujet de préoccupation pour les gestionnaires de la mission ISS. En effet une fois que les russes auront quitté le vaisseau ISS et le programme, va se poser cette question de la réorbitation, les cargos privés américains ne semblent pas pour l'instant être en mesure d'assurer ce travail. Ney

Bonsoir, Beaucoup de conseils déjà ! Mais sans savoir quels types de cibles vous allez viser, il ne va pas être possible de vous conseiller avec pertinence. En tout premier : Planétaire ou Ciel profond ? Petits ou grands objets, Nébuleuses gazeuses, Galaxies, amas, nébuleuses planétaires, autres ? En fonction de vos priorités format et capteur vont être fort différents. Si le planétaire est votre priorité oubliez l'APN pour un tas de raisons dont le nombre en milliers de poses par objet et par séance, le mécanisme va vieillir très vite, la petite taille des objets eu égard à la surface du capteur etc. Quel niveau de performances photo souhaitez-vous atteindre ? Photo souvenir, ou à l'opposé photo hautement résolue, précise et définie. Car selon vos aspirations, va très vite s'inviter à la fête le camarade échantillonnage où un APN n'est pas forcément le bienvenu avec une focale courte d'instrument et de grands photosites du capteur. Il reste aussi à aborder les risques de vignettage selon le format du capteur. Bref, il serait bon de préciser tout cela avant d'aller plus loin. Enfin, on parle de défiltrer, mais dans ce cas la photo diurne va poser problème, non seulement à propos de la balance des blancs, mais aussi de la très grande perturbation que cela apporte dans le processus de mise au point à moins de refilter avec un verre neutre perméable au IR entre autres pour respecter la longueur du chemin optique d'origine. Mettez bien tout cela en balance, la solution universelle en astronomie, n'existe malheureusement déjà pas, alors la solution interdisciplinaire est encore plus inaccessible selon le degré d'exigence de résultats que l'on recherche. Bonne réflexion Ney

Je préfère sursoir. Ney

Je retire ma réaction trop vive. Ney

Bonsoir @Alhajoth, Si vous utilisez des vis M6 tête fraisée, cela veut dire que le diamètre de la tête à la base du cône fait 12 mm de diamètre. Si le trou fait 9 mm cela veut dire que la portée de chaque tête fera (12 -9)/2 = 1,5 mm. Ceci me parait bien peu si la queue d'aronde va supporter le tube et ses accessoires. Au mieux ça va bouger, au pire ... Autrefois mon grand père avait un lime à épaissir, mais je l'ai perdue. En installant dans le trou un pion de 8,9 mm de diamètre extérieur, de 6,3 mm de diamètre intérieur et d'une hauteur qui s'arrête au niveau du départ du cône de la tête, vous allez figer les mouvements possibles. La couronne portante de chaque vis de 1,5 mm de portée pourrait suffire si le nombre de vis est suffisant pour répartir les contraintes. D'autres avis viendront peut-être plus optimistes. Ney

Bonjour @Gaya, Pour ce que j'ai compris, mais je peux très bien me tromper, alors quelqu'un corrigera et je m'endormirai moins bête ! Stellarium est un outil installé sur l'ordinateur. Les données et les moteurs de calcul sont alors en local sur chaque machine. Heaven Above est une application Web dont les animateurs tiennent compte en permanence des événements amenés à modifier les trajectoires. Si pour une comète, une planète, ou tout autre objet naturel dans l'espace, la route est tracée et n'a quasi aucune chance de changer, concernant les objets artificiels, et ce d'autant que leur orbite est basse, il peut y avoir des variations voire des impondérables. Prenons l'exemple d'ISS, Lorsque vous avez installé Stellarium, le module modélisant ISS répondait aux données du moment où la version a été compilée et n'a pas varié depuis. Stellarium vous donne aujourd'hui une prédiction ISS se basant sur les données et circonstances le jour de la compilation. Cette complilation peut par exemple tenir compte du rythme de réorbitation de la station qui intervient régulièrement. Ce processus redonne de l'altitude à ISS agrandissant son orbite et donc le temps de révolution. Imaginons un accroissement de 1mn 40 s. ISS faisant environ 16 révolutions par jour l'écart en une seule journée est déjà de 26 mn 40s. Imaginons enfin que pour une raison ou pour une autre cette réorbitation soit repoussée d'une journée, Stellarium installé sur votre ordi ne le sait pas et vous donne l'horaire qui aurait dû être, Heaven Above à l'opposé, a tout à fait les moyens de corriger un tel report quasi en temps réel. Les deux outils ne vous donneront alors plus les mêmes indications. Il y a aussi eu un événement marquant par exemple qui a fortement perturbé le déroulement orbital. Lorsque le moteur d'un cargo russe s'est intempestivement(?) mis en marche durant un temps certain. Forcément cela a eu pour conséquence de modifier durablement les prévisions de passages que HA réactualise, Stellarium sans doute pas avant une mise à jour. Voili voilou. J'ai peut-être faux, on va le savoir assez vite. Ney

Sauf erreur de ma part, vouloir vivre n'est pas un comportement égoïste, c'est juste l'essence de la Vie. Elle nous a été donnée, un jour nous la perdrons, entre les deux nous devons la protéger, la reproduire et assurer ainsi la continuité de l'espèce. J'ai des difficultés à suivre votre ligne, c'est pourquoi un développement serait éclairant. Ney

Pouvez-vous développer ? Ney

Merci de la remarque. Elle me permet de développer. Employer l'expression "Il faut sauver la planète" est un manière très édulcorée de s'exprimer pour ne pas avoir à dire "Nous sommes aux portes de la mort de masse". Ce discours serait, bien que très juste et d'actualité, inaudible par les populations. Les quelles s'emparent promptement du sens premier, le sauvetage de la planète, ignorant pour leur tranquillité d'esprit les réelles menaces sur leurs vies, et se disant : "puisque c'est la planète, ben pour nous on verra !" Ce fameux "on verra" qui signe le fait de s'en remettre à autrui ou aux événements et donc d'être à la remorque là où nous devrions tous être à l'initiative. Ney

Bonjour les gens, Une fois encore ! Cessons de répandre cette idée qui veut que la planète soit en danger, elle ne l'est pas du tout. Elle est là depuis 4 Mds d'années, en a encore pour au moins autant. Même en faisant exploser TOUT l'arsenal nucléaire disponible, nous ne ferions qu'éventuellement écorcher un peu de surface. Notre bonne vielle Terre en a vu d'autres et de significativement plus sévères, elle a continué de fonctionner, la preuve nous sommes là. Alors cessons de proclamer "Il faut sauver la planète" cela n'a strictement aucun sens. Par contre ce qu'il faut sauver, ce sont TOUTES les formes de vie que porte la Terre aujourd'hui. C'est ahurissant de constater qu'il y a encore des gens pour croire que ça va peut-être le faire si "les autres" font un petit effort. Que nenni. La Vie sur cette planète peut se représenter comme une arborescence inversée, les brindilles sont en bas et se ramifient au fur et à mesure que l'on monte en complexité d'organisme. Considérons que du point de vue alimentaire tout en bas nous avons les bactéries, au sommet ben c'est nous ! Et c'est la plus mauvaise place. Nous sommes à l'extrémité de la chaine alimentaire, ce qui veut dire que pour remplir notre assiette, toutes les ramifications doivent continuer d'exister soit parce qu'elle nous servent directement, soit parce qu'elles contribuent à maintenir un équilibre afin que ce qui nous sert continue d'exister. Quelques brindilles, puis quelques ramifications commencent à manquer et c'est notre assiette qui ne se remplit plus, voire reste vide. ce sera le cas des populations locales vivant de la pêche comme tout le front atlantique Sud, l'Est d'abord avec l'Afrique, l'ouest dans une moindre mesure avec le continent sud américain. Nous savons que 91% (Validation GIEC) des causes du dérèglement climatique sont déjà stockées dans les océans. Il n'y a que quelques ahuris pour croire que ce sont juste quelques milliards de calories en surnombre qu'il suffit de réguler pour proclamer qu'il n'y aura pas d'autres conséquences qu'une brise marine un peu moins fraiche, il va y avoir des conséquences à effet domino. Cela va commencer par le thermique auquel sont très sensibles les organismes du bas de l'échelle alimentaire, le plancton. Toute la chaine alimentaire qui démarre là s'éteindra rapidement dont la plupart des espèces dont nous nous nourrissons, où les espèces dont nous nous nourrissons aussi mais qui se nourrissent des espèces précédentes. Viendra ensuite le chimique avec l'acidification et la désoxygénation des eaux de surface. Ce seront alors les formes de vie un peu plus évoluées qui disparaitront. Viendra enfin l'effet mécanique. Puisque l'eau de surface est plus chaude que l'eau de fond, il n'y a plus de brassage, l'eau de surface devient en quelque sorte stagnante. C'est ce phénomène qui va être pour nous mortifère car très rapidement l'eau va être saturée en CO2 qu'elle n'absorbera plus. La conséquence va être une très forte accélération du taux de gaz carbonique dans notre atmosphère, avec une non moins forte accélération de l'effet de serre, quelques années suffiront. Les scénarios de divergence voire de rupture commencent à apparaitre sur certains modèles assez terrifiants et bien sûr non publiables parce que leur solidité n'est pas encore avérée. Pour cela il faudra des occurrences mesurées, il sera alors juste trop tard pour nous. Un exemple parmi d'autres, Il y a cinq ans il était normal d'envisager les premières migrations massives liées au climat à l'horizon 2035-2040. En 2022 C'est 1/3 du Pakistan qui est concerné, des lacs distants de 160 km il y a 5 ans, ont aujourd'hui fusionnés, un aéroport est sous plusieurs mètres d'eau, il n'y a même plus la possibilité de compter le bilan humain, les informations sur l'état civil ont disparu sous les eaux, abandonnées par les fonctionnaires soucieux de leur vie. La chine est étrangement silencieuse sur les zones potentiellement submersibles, des populations entières ont été "mises en sécurité" isolées du reste du monde. Non je vous dis, la planète ne court aucun risque, par contre nous et toutes les autres formes de vie sommes au bord du précipice. Statistiquement il restera toujours quelques centaines de millions d'habitants quoi qu'il arrive, il leur restera juste à repartir de zéro, enfin pas tout à fait, il leur faudra juste éviter des zones des quelques dizaines de milliers de km2, celles où nos réacteurs nucléaires auront vomis leur poison dans l'environnement faute d'énergie et de personnels pour les piloter. Mais ce sera seulement un détail, il y aura tout le reste. Ney PS : Dans 30 ou 40 000 ans des archéologues déterreront des disques SSD, les décrypteront ... " Alors c'était donc vrai, il y a déjà eu des civilisations avancées sur Terre ..." Imaginez la suite

Bonjour @caro91, Votre télescope ressemblerait-il à celui sur la photo ci dessous ? Si oui il a été vendu par un magasin parisien connu dans les années 70-80 sous le nom DEVAUX-CHEVET, dont la marque spécifique pour le matériel générique était justement Ganymède. Puis le nom du magasin a évolué pour devenir La maison de l'astronomie. Des spécialistes de l'astronomie Vintage vous répondrons mieux que moi sur sa valeur aujourd'hui. Pour attirer leur attention, ajouter "instrument vintage" dans le titre de votre sujet. Ney

De plus ces pièces sont inutilisables en laverie ou au distributeur, ça ne passe dans la fente du monnayeur ! Ney

En rebondissant sur ce que vient de dire @Skywatcher707, Vous pouvez alors pour cette classe de photographie essayer la digiscopie avec un appareil photo de taille réduite, (poids/équilibrage) ou un smartphone (voir quelques fil's déjà ouvert sur le sujet). Dans cette technique vous n'aurez plus de problèmes de Back Focus puisqu'on revient aux réglages du visuel direct. En regardant de plus près votre instrument, notez aussi que si vous remontez le miroir, la cage du secondaire n'aura peut-être plus le dégagement nécessaire pour venir s'y loger lors du rangement de l'instrument. Si réellement vous souhaitez vous investir dans la photo astro, réfléchissez peut-être à l'option d'un setup à base de lunette, dédié à cette pratique ou alors d'adopter un dobson à géométrie variable de construction comme le Flextube 300P de chez SW. Avec le Dobson ES + un APN vous accroissez notablement la quantité de problèmes à résoudre sans jamais pouvoir atteindre le haut niveau pour toutes les raisons évoquées par @skywatcher707 ci dessus. Ney

Bonjour @Cello, Devons-nous comprendre que par butée proximale, vous entendez position maximale du porte-oculaire rentré dans le tube ? Si oui, ceci veut dire que votre chemin optique est encore trop long. Dans ce cas, vous n'avez pas d'autre ressource mécanique, comme indiqué par @Alhajoth que de remonter le miroir primaire au fond de votre tube. Veillez quand même à ne pas trop le remonter, sinon vous n'aurez plus le cône de pleine lumière car la dimension du miroir secondaire deviendrait insuffisante. Une autre solution plus coûteuse est de remplacer votre porte oculaire par un modèle plus court et ce n'est pas encore sûr de résoudre le problème si votre excès de BF est vraiment significatif. Ney

<Début Hors Sujet> Pardon pour le HS ! Ce qu'évoque @adamckiewicz explique pourquoi nous nous en tenons à une seule épouse ! Non pas qu'en avoir dix ou douze serait désagréable, mais voilà les dix ou douze belle-mères qui sont livrées avec serait complètement invivable ! Pauvre de nous. <Fin Hors Sujet> Ney

Bonsoir @Alhajoth, Vous avez tout à fait raison. Ney

Bonjour, Sachant que 91% des facteurs générant les bouleversements climatiques se trouvent dans les océans, même si par géo-ingénierie ou pouvait traiter 1/3 des causes terrestres, les causes océaniques sont maintenant définitivement acquises sans retour possible, cela ne représenterait que 3% de la globalité du problème soit un effet marginal malgré les milliards dépensés. Dépensés et non investis, c'est à dire qu'il n'y aura aucun retour financier à en attendre sinon repousser de quelques années les échéances délétères inéluctables. Qui faut-il encore convaincre de la chose parmi les décideurs ? Ney

Bonjour, La photo montre bien que c'est un Classic 150P donc bien 150 mm de diamètre. S'agissant d'un instrument destiné à un jeune enfant, qui va grandir certes, ce diamètre et surtout la hauteur du porte oculaire me parait plus adapté qu'un instrument plus conséquent, encore que le 200 mm ayant la même longueur focale primaire, la hauteur du porte oculaire doit être très proche. Par contre avec 200 mm même en occasion, le prix va dépasser sensiblement le budget qui est une donnée non extensible à ce stade de la réflexion. A 270 €, le prix demandé compte tenu de la présence de deux oculaires supplémentaires est raisonnable (380€ neuf chez La Clef des étoiles; 409€ astroshop; 409€ Optique-Pro) et permettra une éventuelle revente dans 2 ou 3 ans avec très peu de décote, du moins en l'état actuel du marché. Ney

Bonjour @neopaulo, Voici une annonce particulièrement bien adaptée : https://www.leboncoin.fr/sports_hobbies/2213975249.htm L'appareil semble récent, il est dans votre budget et est livré avec plusieurs accessoires dont un oculaire Zoom. Ceci présente un intérêt pour les enfants, en changeant de focale de l'oculaire, l'enfant change de grossissement donc situe plus facilement un détail dans l'ensemble, tout cela sans avoir à changer d'oculaire, ni devoir refaire la mise au point. Le bémol d'un zoom est qu'il est moins lumineux qu'un oculaire simple focale, mais nous avons cette chance que pour la Lune surtout et les planètes, la source est lumineuse. L'autre bémol est un champ plus réduit de 32° à 55 ° par rapport à un oculaire fixe. Les oculaires fixes de 6 mm à 25 mm combleront en partie ce retrait de performance. La vendeuse ne veut pas faire d'expédition. Avec un peu de chance, en faisant appel à un astram rédidant près de Montauban, il pourrait se rendre sur place, contrôler l'instrument et enfaire l'expédition, soit par Mondial Relay ou encore la plateforme www.cocolis.fr. Sur un forum moto nous procédons ainsi, et ça fonctionne bien. Ney

Re-Bonjour @neopaulo, A mon tour de vous remercier pour votre réponse faite dans la confiance et la sincérité, en particulier à propos de la dyspraxie qui affecte votre fille. Nous allons voir comment articuler un projet qui lui sera je l'espère des plus profitables. Pour avoir encadré plus de 20 ans des activités techniques, auprès de personnes atteintes d'un handicap mental, (il y a plusieurs films disponibles dans mon profil) la situation de dyspraxie était une donne régulière. (Bien entendu, je ne place pas votre fille dans la situation de handicap mental). Vous savez bien mieux que quiconque qu'il n'existe pas une forme de difficulté mais de très nombreuses variantes. Aussi la manière de trouver un chemin de réussite est tout aussi multiple. Ce qui nous a permis de progresser nettement, autant dans l'atelier de tir à l'arc que celui de construction de petits planeurs fut le dessin. Le dessin a été chaque fois le médiateur entre la personne et l'objectif à atteindre. Le dessin possède ce côté "je me mets dans ma bulle" donc en sécurité. Sécurisée par cette bulle dessin, la personne est moins tendue devant un nouveau geste ou une nouvelle action à faire en dessinant les étapes et grâce à la gomme "magique" qui efface une hésitation, nous ne nous trouvions jamais en situation d'échec. Notre toute première préoccupation a toujours été cela : ne jamais laissé la plus petite place à l'échec. Au fil du temps l'appréhension faiblit en même temps que s'accroit l'autonomie. En partant de cette généralité, et pour revenir à ce qui vous questionne, en adoptant ce même médiateur, le dessin, ne serait-il pas intéressant que votre fille et vous même abordiez l'astronomie par un exercice le moins contraignant et pourtant source de succès et de plaisirs intenses : Observer la Lune et dessiner ce que l'on voit. En observation cela va prendre 1/2H ou 3/4H pour commencer à avoir un premier résultat. Ensuite vous irez chercher sur un atlas, papier ou virtuel le nom d'un deux ou trois cratères. Cela vous le ferez le lendemain ou un peu plus tard, même dans la journée, mais c'est toujours de l'astronomie et ce n'est pas la nuit où il est préférable de dormir. Au fil du temps vous allez ainsi "cartographier" la Lune et petit à petit construire une mosaïque de dessins qui je suis certain seront un encouragement pour toute la famille de voir grandir et se compléter le projet. Pour vous aider dans ce projet, il existe un livre rédigé par un astram du forum, @norma (https://www.leslibraires.fr/livre/20336195-manuel-d-observation-lunaire-2eme-edition-norma-desprez-gerard-coute-philippe-heully-l-allier-du-ciel) qui est un outil très bien fait pour réussir avec succès un projet d'observation approfondie de la Lune. Il vous sera un compagnon inséparable, j'en suis certain. Puisque vous allez vous impliquer dans le projet, il est tout à fait judicieux d'envisager un instrument significatif mais parmi les plus simples d'emploi : un Dobson. John Dobson était un moine américain des années 50 qui a conçu un instrument à la fois robuste, simplissime de fabrication et d'emploi et très peu coûteux, pour mettre l'astronomie à la portée de tous y compris et surtout pour ceux qui vivaient dans la rue. Vous trouverez beaucoup de publications le concernant. Le Dobson est devenu un instrument majeur chez les amateurs, c'est ce que je possède aujourd'hui, un Flextube 300P GoTo. Dans votre budget, nous allons trouver un instrument avec un ouverture (un diamètre) de 150 mm comme celui-ci https://www.leboncoin.fr/sports_hobbies/2209168737.htm Avec un tube de 200 mm comme celui-ci, vous êtes sur l'autoroute de l'observation lunaire. Là vous aurez accès à de très nombreux détails tout en restant dans un confort visuel. https://www.leboncoin.fr/sports_hobbies/2219986087.htm Vous avez noté que je n'ai mis que des instruments d'occasion. En astronomie, c'est une pratique très très courante d'acquisition de matériel. Ceci d'autant qu'avec la pandémie, le matériel neuf est devenu très rare. Voilà, l'analyse et une proposition que m'a inspiré votre situation en espérant ne pas être "tombé" à côté, ni avoir été trop directif. D'autres avis viendront. Ney

Pfffffffft ! C'est l'objectif grand angle de la caméra qui donnait l'illusion d'un outil XXL de plus projeté sur grand écran. J'ai connu la grand-mère d'une voisine de la femme du chauffeur de Rocco sur les tournages. Hé ben à l'en croire, tout cela était largement surfait ! 😂 Ney

Bonjour @valdetahiti, Envisager l'astrophoto sans une collimation irréprochable, me semble hasardeux. Autant une approche de collimation au laser pourrait être suffisante pour du visuel pur à condition de n'être pas trop exigeant, autant arrêter cette collimation au stade laser pour la photo va être largement insuffisant. Idéalement vous devez même contrôler cette collimation en cours de session au fur et à mesure que le tube change d'attitude. Les tutoriels sont pléthores, il y en a aussi ici, donc prenez un peu de temps pour apprendre à fignoler la collimation à fort grossissement sur une étoile brillante défocalisée. Choisissez là de préférence dans la même région que celle où vous allez photographier. Bon courage. Ney

Bonjour, Le premier point à analyser n'est peut-être pas celui du choix de l'instrument. Avant de confier un instrument astro à un enfant, il est nécessaire de bien analyser de quel point il part et donc quelle place ont déjà occupée les parents dans cette discipline et surtout quelle place il compte occuper avec l'arrivée de l'instrument. @neopaulo nous dit bien que pour l'instant la ligne de départ est à 0, loin, très loin donc de la situation que la plupart d'entre nous connaissions au moment de proposer un instrument à Junior. Si une fois arrivé, le télescope ou la lunette est confié à l'enfant puis "Débrouille toi avec", il y a de fortes chances à moins d'une prédisposition exceptionnelle de l'enfant, que l'instrument ne serve pas souvent. Ce point est renforcé par la situation particulière de l'astronomie, cela se pratique la nuit, plutôt dans le froid pour la période de octobre à avril-mai. De plus se pratiquant la nuit et qu'il y a école le lendemain, le problème est très vite réglé. Même dans le cas d'une inscription dans un club, l'affaire n'est pas résolue. Lors des soirées d'observation au bout d'une heure et parfois moins, à cause du froid, du sommeil l'enfant surtout encore jeune voudra rentrer, ce qui ne sera pas possible SAUF SI ... Sauf si les parents s'impliquent comme soutien à leur enfant. Ce soutien passe par une présence assidue auprès de l'enfant à chaque séance, à la maison ou au club, quand il fait ses premières armes. Sans n'avoir jamais pratiqué soi-même cela va être difficile pour les parents, souvenez-vous de la "Saga" Opto&G6K qui n'a pas duré plus de quelques séances malgré une dépense ... astronomique sur le moment, ou encore de ce jeune qui demandait conseil car ses parents ne voulaient pas qu'il sorte à la nuit tombée. Offrir un instrument d'astronomie à un enfant est un engagement pour les parents sur un terme d'autant plus long que l'enfant est jeune. Ce n'est qu'à l'adolescence 14-15 ans que viendra son autonomie. D'ici là c'est un engagement parental soutenu. (Remarque : l'instrument devra être séquestré de jour, et non stocké dans la chambre de l'enfant. Si l'instrument passe devant le soleil avec un œil à l'oculaire, cet œil est définitivement détruit en quelques dixièmes de seconde, c'est le seul et unique danger en astronomie et il faut le noter) Voilà, c'est pour avoir vu passer ici de multiples demandes semblables qui conduisent à l'achat d'un instrument puis quelques semaines après plus rien, alors que nous aurions dû être "inondés" de questions de débutants, que je me permet cette remarque. Je me demande si finalement une solution idéale ne serait pas une inscription dans un club qui prêterait d'emblée pour deux ou trois mois une lunette du genre AltAz 70/700 avec un guide de découverte pour aider les parents dans l'accompagnement. Je ne sais si cela existe, mais ça mériterait d'exister. Je suis de plus persuadé qu'avec un tel projet, Mairie, Conseil départemental et Conseil régional se laisseraient assez facilement convaincre de subventionner. Les lignes de financements "Culture et Sciences" orientées vers la jeunesse sont là pour cela et peu souvent sollicitées. Une idée à creuser. Ney