Aller au contenu

22Ney44

Membre association
  • Compteur de contenus

    3560
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    13

Tout ce qui a été posté par 22Ney44

  1. Bonjour @kerozene, Poursuivons la logique. Puisque une vie est une vie, que ce soit celle d'un être humain, d'une vache ou d'un agneau, c'est aussi celle d'une moule, d'une huitre, mais tout autant celle d'un insecte, d'un géranium, d'un petit pois, d'une pomme de terre. Une vie est une vie, ou y aurait-il une hiérarchie ? Ney
  2. Bonjour Marc, Exprimée comme vous le faites, la réalité apparait comme vraiment dure et difficilement compréhensible. Nous allons parler du statut de conjoint collaborateur. Peut-être est-il utile d'expliquer ce qui se passe. Jusqu'en 2021 ce statut n'était accessible qu'aux seules personnes mariées ou pacsées, (seules les personnes du secteur agricole, et seulement celui-ci, faisait l'objet d'une exception puisque que le-a concubin-e du chef d'entreprise agricole pouvait accéder au statut). Toute les autres formes d' union n'autorisaient pas l'accès à ce statut pourtant très intéressant dans les petites structures. Des groupes de pression ont alors fait valoir qu'il y avait discrimination entre les gens mariés ou pacsés et le reste de la population, ce qui est en droit assez juste. La loi récente dont vous parlez est issue du plan Griset inclus au Projet de la Loi de Finances 2022 applicable dès le 1er janvier de cette année. La loi prévoit que maintenant tout concubin hors secteur agricole puisse aussi accéder au statut de conjoint collaborateur avec une évolution notable du statut. D'illimité dans le temps, il devient en effet un statut provisoire qu'on ne peut revendiquer plus de 5 ans dans une carrière professionnelle. Notez aussi qu'il n'est pas spécifique à l'agriculture mais bien général à toutes les branches. Pourquoi avoir voulu introduire cette limitation de temps ? Autant le milieu agricole a depuis longtemps fait la preuve nette de la stabilité des couples quelque soit leur régime matrimonial (il existe malgré tout des cas de séparation), autant dans le reste de la population nous savons que cette stabilité est beaucoup plus précaire. Le cas particulier du concubinage est flagrant. La séparation peut avoir lieu d'une heure à l'autre, et dans ce cas précis, le conjoint collaborateur se retrouve complètement démuni de toute ressource et de tous droits sociaux, tout à la fois sur le moment et dans son avenir immédiat. Puisque non unis par un lien marital ou de pacs, les concubins en union libre ne se doivent, aux yeux de la Loi, aucune aide, ni partage, ni compensation post union. Cette conséquence a créé des situations dramatiques insolubles par le droit. Voilà pourquoi très précisément, le législateur a fait ce choix de durée maintenant provisoire dans un but de protection des personnes en ne laissant pas se pérenniser une situation dont la rupture crée un drame parce que n'ayant généré aucun droit social au conjoint collaborateur en cas de séparation du couple. Le législateur a aussi estimé que cette situation de dépendance matérielle à une autre personne et l'absence d'accès aux droits sociaux les plus élémentaires n'étaient pas une situation saine, ni pour la personne placée en dépendance, ni pour la société qui voit ainsi apparaitre des personnes sans droits bien qu'ayant travaillé et contribué au fonctionnement de la société. Je pense que nous pouvons légitimement considérer cette nouvelle disposition comme un progrès social et non l'inverse. Le législateur n'a pas dégradé à terme la situation du conjoint collaborateur. Il a bien ouvert la voie à l'évolution vers deux autres statuts et laisse du temps (les 5 ans) au conjoint collaborateur pour migrer vers un statut meilleur pour lui en matière d'acquisition de droits. Je ne connais par contre pas les conséquences financières en matière de cotisations sociales. Rappelons que le statut de conjoint collaborateur implique une totale dépendance matérielle au chef d'entreprise sans conserver quelque acquis que ce soit en cas de rupture, la retraite par exemple. Vous pourriez arriver en fin de carrière professionnelle comme conjoint collaborateur, vous séparer de votre compagne et en conséquence ne plus rien avoir comme droit qui ne sont et demeurent qu'à l'actif du chef d'entreprise, c'est bien là l'énorme défaut du statut. Vous savez comme moi que le conjoint collaborateur ne perçoit aucune rémunération et donc ne cotise à aucun organisme social de protection santé ou de retraite, il ne fait que bénéficier sans contrepartie des droits acquis par son conjoint à la tête de l'entreprise. Vous êtes sans droits sociaux dans votre situation actuelle et n'en avez acquis aucun durant toute la durée de votre statut, sinon le droit aux soins et à une retraite forfaitaire très faible. Maintenant, dans 5 ans vous ne serez pas virer de votre ferme, comment cela serait-il possible ? Par contre je pense que l'esprit et la lettre du plan Griset est d'inciter fortement les actuels statutaires conjoint collaborateur à évoluer vers le statut de conjoint associé ou conjoint salarié. Ce sont deux statuts qui vont vous générer des droits sociaux que ne peut pas vous procurer votre statut actuel. C'est bien l'objectif premier de cette loi et ce que j'ai voulu vous faire remarquer. Le service juridique de la Chambre d'Agriculture doit être en mesure de vous informer sur ce sujet. Le MODEF, la FDSEA ou encore les Paysans Travailleurs pourront aussi, selon votre sensibilité, vous informer à ce sujet. Soyez vigilant sur l'exploitation politicienne qui en a été faite par certaines organisations. Bien cordialement. Ney
  3. Bonjour @PEV77 C'est à Pâques que je voulais faire plaisir à ma très chère mère, pas le lendemain ! Je viens de découvrir une pratique de la grande distribution. Il semble que la viande de pré-salé ait du mal à s'écouler, aussi les stocks restants sont déclassés en "Viande origine France" payée évidemment entre 25 à 40 % moins chère au producteur. Je pourrai peut-être me rattraper à la Trinité, en effet : En partant de l'article que vous avez cité, je suis tombé sur un PdF qui donne toute une liste de producteurs locaux en Loire Atlantique ici. J'ignorais tous ces points de production et de vente, je vais creuser. Merci pour l'information. Ney
  4. Bonjour @marco44, Je n'ai pas de données précises pour répondre avec justesse à votre question, ne connaissant pas du tout le marché de la viande de prés salés. Cependant, si je me fie aux prix pratiqués dans d'autres filières "Viandes de qualité", je verrais bien un prix autour d'une dizaine d'euros le kilo de carcasse payée au producteur sur la base d'une carcasse type de 21 kgp. Par contre je sais pleinement le prix qu'allait me réclamer un boucher nantais pour un gigot de prés salés Baie de Somme d'environ 2,5 kgp il y a 15 jours : 128,72€ (51,90€/kgp et ce n'était pas le plus cher ici). Alors que je sais que j'aurais fait un immense plaisir à ma Maman (91 ans) en lui préparant ce met à Pâques, c'était une tradition chez ma grand mère autrefois, j'ai finalement renoncé. C'est définitivement, hors les zones de production pour un accès en circuit court chez le producteur, un aliment réservé à une élite à laquelle je n'appartiens pas. C'est avec intérêt et attention que je poursuivrai cet échange en MP avec vous. Ney
  5. Hé bien on réfléchit, on analyse, on réfléchit,on prospecte, on réfléchit, on analyse encore, on réfléchit puis au bout du processus on propose une possibilité réaliste à la communauté. Avec les retours on analyse, on réfléchit, on prospecte encore, on réfléchit toujours, puis on propose une amélioration à sa proposition initiale. Faites ceci, je suis persuadé que vous allez percevoir de manière plus claire l'insondable complexité de notre situation où à force d'optimisation des processus, techniques, administratifs, psychologiques la place réservée à la résilience est réduite à peau de chagrin. Comment faire demi tour dans un chemin large de 1,75m bordé de hauts talus alors que votre véhicule fait 1,70 m et que par souci d'économie il n'y a pas été installé de marche arrière. Comprenez pour notre civilisation qu'il n'y aura pas de décroissance possible sauf à effondrer le système financier devenu virtuel. Votre salaire ou votre retraite, c'est juste une écriture sur un disque dur. Il n'y a aucune réalité matérielle, pas plus que pour vos dépenses lourdes comme la nourriture annuelle, une voiture ou votre habitation. Si le système s'effondre, et nous sommes aux frontières de cette occurrence, si d'aventure les hackers d'État d'une république un peu à l'Est passaient à l'action massive, pouvez-vous me dire comment vous mangerez demain ? Ney
  6. Bonjour @marco44, Vous avez pleinement raison dans votre argumentation. Il y a juste que vous faites référence à des biomes très particuliers où la pousse naturelle est très spécifique et particulièrement performante pour l'alimentation du bétail : Vous dites : Vous avez absolument raison , les prés salés sont une zone exceptionnelle de pousse de la végétation naturelle qui a subie par contrainte structurelle une sélection naturelle des plantes, vous connaissez bien mieux que moi la flore spécifique à ce biome. A cela il faut ajouter l'amendement naturel en oligoéléments d'origine marine, propices à une nette amélioration du régime alimentaire des ruminants qu'on y fait paitre et par conséquent de leur performance de production. Vous dites encore : Ceci renforce encore votre point de vue à juste titre. Mais voilà vous citez des territoires très spécifiques comme les alpages où là aussi structurellement il y a eu sélection naturelles des plantes liée à l'altitude. Ces plantes sont parvenues à la domination parce que plus fortes, plus adaptées. Leur structure, leurs capacités nutritives sont supérieures aux plantes communes de territoires plus ordinaires sans contraintes d'adaptation, d'où leur valeur nutritionnelle supérieure. Convenez aussi que ces terres si particulières sont bien peu en surface en rapport avec le reste du territoire agricole de notre Pays. D'ailleurs ces particularismes en font toute la valeur qui se traduit bien souvent par l'attribution d'AOP ou encore d'IGP. Mais cela demeure l'exception, (moins de 3% des surfaces agricoles exploitées et peut-être moins maintenant) qui en toute légitimité fait la fierté des exploitants agricoles de ces terroirs. Fils d'un petit paysan du Trégor, je ne peux que vous encourager à maintenir ces spécificités pour les avoir connues dans ma prime jeunesse. Juste une question : quelle devrait être la surface des prés salés en France pour que chaque Français puisse acheter juste une seule fois dans l'année un quart de gigot d'agneau à partager en famille ? Cela fait 8,5 millions d'agneaux. Impossible pour une nourriture de masse. Cette production n'a de destinataires qu'une élite capable de s'offrir cette production. L'agriculture a pourtant un objectif fondamental: nourrir tout le monde, TOUT LE MONDE, le modèle dont vous parlez génère une alimentation réservée à des personnes privilégiées et argentées. Pour l'instant l'agriculture de niche ne peut pas, loin s'en faut, nourrir la population de notre Pays. C'était bien le constat fait dans la fin des années 40 début des années 50. La France était en dépendance alimentaire complète et majoritaire. La réponse des gouvernants fut une industrialisation méthodique de l'élevage, suivi d'une toute aussi "performante" industrialisation de la transformation de la nourriture. Je crois que le malaise est là dans l'ultra transformation de la nourriture avec des additifs délétères pour notre santé et la perte de 25% de la matière de base pour cause d'optimisation des processus de fabrication . mais là c'est un autre débat. Ce sera avec intérêt et attention que j'aimerais poursuivre le débat avec vous, même en messagerie privée, pour imaginer un nouveau système de production agricole qui puisse nourrir tout le monde avec le même niveau de qualité que vous défendez aujourd'hui mais réservé à une minorité en capacité d'acquérir cette alimentation. Faites lire ceci à votre compagne . Bien à vous Ney
  7. Bonsoir @Gauloisir, Tout comme des terres vivables aujourd'hui deviendront invivables demain : 100% des zones habitables du Japon, 66% des terres habitables de Chine, 35% des terres habitables d'Inde etc. Faites le bilan des gains et de pertes, à leur lecture je perds ma bonne humeur. Ney
  8. Bonjour @Hays, Ceci est une tension à vide, ce qui s'appelle en électricité la Force Électromotrice. Dès que l'alimentation débite dans un appareillage, la tension du générateur peut baisser car vient en retrait de la tension une chute de tension, produit de la résistance interne par l'intensité mise en jeu. Une alimentation régulée "sait" combler cette chute de tension, une alimentation moins sophistiquée ne le fera pas.Sur une alimentation à découpage d'entrée de gamme c'est net. Ce phénomène devient critique quand l'alimentation approche 100 % de ses capacités. Si la résistance interne de votre générateur fait par exemple 1/2 ohm et que votre débit est de 1,5 A vous aurez une chute de tension de 0,75 V. Les 12,2 V à vide deviennent alors 11,45 V. Sur les raquettes Synscan, la mienne en tous les cas, il y a une différence 0,7 V entre la tension mesurée aux bornes du générateur et celle affichée sur la raquette. Cette différence provient très vraisemblablement du fait que la mesure interne dans la raquette se fait APRES la diode de protection contre l'inversion de polarité. En électronique une jonction P/N fait chuter la tension de cette valeur : soit 0,7 V. Donc pour 11,45 V réels vous aurez un affichage de 10,75 V. Comme vous le dit @macfly51, tout va bien côté tension puisque la monture ne clignote pas pour défaut d'alimentation, du moins pas en régime de suivi. Essayez de mesurer la tension aux bornes de vos alimentations lorsque vous faites tourner les deux moteurs en vitesse 9, et dites nous la valeur trouvée. Ney
  9. Bonjour @Gauloisir, Toujours dommage de débuter ainsi, mais la seule solution c'est comme le disent les autres interlocuteurs : le SAV. Heueu, Webastro c'est nous ! Vous voulez parler de votre vendeur sans doute. 😊 Ney
  10. Bonjour @yui, "Ad astra per aspera" ? 🚀 Ney
  11. La quelle des deux affirmations devons-nous prendre pour juste. Elle ne sont pas très compatibles, ni cohérentes entre elles. Ney
  12. Ah ouais ! Où habitez-vous ? Ney
  13. Ben non justement ! les mak et schmidt cassegrain sur nexstar et consort, ou sur petitesinture altaz simples Bonjour @adamckiewicz, Oui c'est vrai, vous avez raison. Je n'ai pas assez réfléchi avant de rédiger la réponse. Quelqu'un a une idée de la répartition des modèles dans la vente de télescopes ? Ney
  14. Bonsoir @Astroleo, A de nombreuses reprises cette question a été traitée sur le forum. Une simple recherche "Film solaire" ou "astrosolar" va vous donner des heures de lecture sur le forum. Le premier point fondamental est que le filtre que vous allez choisir doit impérativement ne laisser passer que 1/100 000 du flux solaire en visuel direct et 1/1 000 en astrophoto. Un avis couramment adopté est de considérer que les film AstroSolar est un choix à examiner de préférence à un filtre en verre. En effet le verre doit être de qualité optique : homogénéité du matériau, parallélisme des deux faces, état de surface des faces de la lame. Pour obtenir ceci les prix s'envolent sans fournir un meilleur résultat qu'un film souple conçu pour ce travail tout en présentant un prix très contenu. Quand vous adopterez un filtre sur l'entrée de votre instrument, n'oubliez surtout pas d'équiper également le chercheur, sinon le danger est immense pour votre vue. Ney
  15. Bonsoir @charpy, Comme vous avez pleinement raison ! Comment peux-t-on encore raisonnablement s'opposer à une telle argumentation. Cependant il y a un truc. Oh ! pas grand chose, non juste un petit truc de rien du tout. Comme vous l'avez fait remarquer avec justesse : "le rendement est moins bon" et comme notre Pays n'est plus dans l'auto-suffisance alimentaire malgré l'industrialisation de l'élevage, dites moi quelle méthode vous avez choisie, en dépendance avec votre idéologie, pour sélectionner les personnes qui auront accès à l'alimentation au dépens de celles et ceux qui n'y auront plus droit faute des quantités vitales suffisantes pour satisfaire les besoins élémentaires de toute la population ? Une réponse chiffrée avec la capacité de vérifications sera la bienvenue. Une fois encore vos arguments sont imparables : priorités aux sols, à l'eau, au climat, à la biodiversité, je vous cite, au détriment de chacun d'entre nous ou plutôt d'un certain nombre d'entre nous. Il y aura toujours une frange de nos concitoyens qui, quoiqu'il arrive, aura accès à l'alimentation. Je pense en premier lieu à celles et ceux en capacité de produire, mais aussi à celles et ceux qui de par leur position sociale acquise, de par leurs relations privilégiées et n'oublions pas les détenteurs de pouvoirs de toute sorte y accèderont de droit ... ou de force. Où vous situez-vous ? Je vous demande juste de nous donner les critères de sélection que vous soutenez afin que je me prépare et prépare ma famille à la nouvelle donne que vous soutenez, afin qu'au moins mes proches puissent continuer de manger, sinon à leur faim, du moins au dessus du seuil de survivance. Ney PS : Avez-vous jamais mis les pieds dans une ferme au moins une semaine d'affilée ? L'herbe ne pousse jamais toute seule ! Du moins celle qui a une valeur nutritive. Il n'y a qu'un Bourgeois Bohême bien nourri pour croire à cette fable ! L'herbe qui pousse seule, comme celle au bord des routes n'a quasi aucune valeur énergétique. J'en veux juste pour preuve que si cette herbe qui pousse seule avait une quelconque valeur, la faune sauvage herbivore de tout poil ou plume s'en serait déjà nourrie en abondance et nous n'aurions nul besoin de faucher deux fois par an à grand coup de machines à énergie fossile pour entretenir nos chemins et nos routes. Allons, soyez sérieux s'il vous plait.
  16. Acheter un télescope sur monture azimutale s'appelle dans une large majorité des cas acheter un dobson avec éventuellement une fonctionnalité GoTo. Je vous invite réellement, avec si vous le souhaitez toute l'aide de la communauté du forum, à refonder votre réflexion. Disponible si vous le sollicitez. Ney
  17. Bonjour @avatar78, En effet il arrive que y'en as quelque fois des trop vintages. C'est passe que lorsque vous mettez votre instrument en station, vous visez les photons partis depuis trop longtemps depuis ce que vous photographiez. Alors comme ça, ça produit des photos brutes trop vintages. Essayez de viser de photons plus récents, ça devrait aller mieux. Belles observations à vous. Ney
  18. Bonjour @Guims13480, Sauf erreur grave de ma part il n'y a quasiment pas de place à un BON compromis pour un matériel commun entre photo animalière et astrophoto, quelque soit le prix que vous y mettiez. Peut-être un astram du forum s'est déjà mesuré à cette gageure et en fera part. Pour aller plus loin, il n'existe déjà pas de compromis entre astrophoto planétaire et astrophoto en ciel profond, ce sont deux pratiques orthogonales l'une de l'autre qui réclament chacune un matériel spécifique. A chercher ce fameux BON compromis, (en forme de boutade plus difficile à trouver que le Dahu, même avec une chasse bien organisée), vous allez perdre sur les deux tableaux. Vous aurez en effet un appareil inadapté à la photo animalière à laquelle je ne connais rien mais je suppose que parmi les qualités attendues il y a la rapidité de calculs et de mise au point sur de multiples endroits du champ photo, autant de performances dont on se fiche éperdument en astrophoto. Par contre ce qui va compter en photo du ciel c'est la grande sensibilité, (nombre d'ISO élevé) le faible bruit de l'appareil, bruit thermique, bruit de lecture, faible bruit dont on se fiche en photo de jour donc pas ou peu traité par les fabricants d'APN, sauf peut-être Canon sur certains boitiers ainsi que Pentax sur quelques boitiers étudiés pour l'astrophoto. Le défiltrage partiel, total, refiltrage astrodon dont il vous a déjà été parlé, vont entrainer des dépenses non négligeables et vous écarter de la photo animalière, en particulier les automatismes de mise au point vont être gravement perturbés, voire devenir inopérants avec le défiltrage pour vous rapprocher de la photo astro. C'est la solidité de la mécanique aussi, en photo de jour on compte les clics en dizaines par jour, voire éventuellement en centaines à certaines occasions plus rares. En astrophoto, les clics surtout en poses courtes pour le planétaire vont se compter en milliers par séance. Évaluez alors le potentiel de votre appareil en nombre de séances. Comptez aussi que les mouvements mécaniques vont engendrer des vibrations de votre boitier absolument délétères pour les prises de vue astro. Pour contrer cet inconvénient, il vous faudra décomposer les actions, en "soulèvement du miroir", "ouverture du rideau", "fermeture du rideau", "abaissement du miroir". Tout ceci avec des temps de latence entre chaque processus individuel. Calculez alors ce que va devenir une séance de poses courtes, une véritable performance de time-lapse décomposé, avec un rendement faible sur le temps. Tout ceci pour vous dire que la recherche de votre BON compromis se trouve entre deux registres de performances strictement opposés. Ceci me pousse à vous proposer comme conclusion que le meilleur compromis pour les deux activités vous fera choisir un appareil qui ne sera pas bon an photo animalière et pas bon non plus en photo astrale. Je ne suis pas persuadé que ce soit l'objectif de votre recherche. Alors envisagez de peut-être d'acquérir deux parcs de matériels l'un pour la photo de jour, l'autre pour celle de nuit. Les résultats que vous obtiendrez alors seront bons dans chacune des disciplines. Ney
  19. Bonjour @kerozene, Il y a mieux à faire je crois, vous pouvez vous y essayer : https://insecterra.fr/guide-comment-demarrer-un-elevage-dinsectes/ https://www.insectescomestibles.fr/blog/elevage-insectes-comestibles-how-to/ https://www.inpi.fr/fr/ynsect-elevage-d-insectes-pour-alimentation-animale https://www.micronutris.com/fr/l-entreprise https://www.solylend.com/fr/projets/4-entomo-farm-l-elevage-d-insectes-pour-demain Tenez nous au courant. Ney
  20. 22Ney44

    Probleme goto

    Bonjour @Steph45, Vous nous indiquez que lorsque vous appuyez sur la Flèche Haut le télescope monte. Il y aurait deux situations : 1) Est-ce que, lorsqu'il est incliné à 45 ° par exemple, vous pouvez le faire redescendre avec la Flèche Bas et, arrivé à un certain angle proche de l'horizontale mais avant d'être horizontal, il s'arrête. 2) Quelque soit l'angle de hauteur, lorsque vous actionnez la Flèche Bas, il ne se passe rien. Prenez bien en compte ce que vous a indiqué @macfly51, et si votre tube est bien équilibré voici deux autres pistes de réflexion : A ) Si la situation correspond à la situation décrite ci dessus en 1), il vous suffit de desserrer le frein, et d'abaisser le tube un peu plus bas que l'horizontale puis de resserrer le frein. En effet sur les encodeurs il existe un repère qui arrête la descente pour que le tube ne bute pas dans la monture. B ) Si la situation correspond à celle décrite en 2), il y a fort à parier que la raquette a un défaut sur la Flèche Bas, donc retour en garantie. Je ne comprends pas la question. Ney
  21. Bonjour @kerozene, Ben non pas vraiment. La population d'insectes de toute sorte s'est effondrée ces dernières années, il n'y a plus rien à se mettre sous la dent de ce côté là. C'est d'ailleurs pourquoi celle des oiseaux aussi. Combien de moineaux avez-vous compter hier par exemple, alors qu'ils étaient des milliers en campagne ou en ville, il y a encore sept ou huit ans. Ça va être dur dur ! Ney
  22. Ah bon? 🤨 Quand tu regarde la Lune tu vois un disque noir au milieu, toi?? En plus: Bonjour @Apollo Brown, Non bien sûr pas au premier regard. Mais j'ai le souvenir précis de la première fois où j'ai observé la quasi pleine lune avec mon Flextube 300 sans prendre garde à ce qui allait arriver. Pendant plus de 20 mn j'ai eu exactement ce que décrit notre ami @Allegro, une vision périphérique blanche avec un gros cercle noir au centre. Deux mois après j'avais une visite de routine chez mon ophtalmo, je lui ai raconté ce fait, je n'ai fait que rapporter dans ma réponse à @Allegro ce que l'ophtalmo venait de m'expliquer. Depuis j'ai acquis un filtre polarisant variable que j'utilise quand en plus de la Lune je veux observer le ciel profond, sinon j'allume une lampe jaune orangée sur ma table à proximité du scope. A lire les post, si le Flextube n'a pas été entièrement déployé, la conséquence est en effet une quasi impossibilité à faire la mise au point. L'instrument a deux positions stables de déploiement à 15 cm d'écart (sur le 300P en tous les cas). Si on s'arrête au premier clic, cette distance manque sauf à mettre des tubes allonge avec le risque de vignettage que cela entraine. Ney
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.