22Ney44
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Observer notre propre galaxie en remontant vers l’origine de l’univers ?
22Ney44 a répondu à un sujet de Gildas974 dans Astronomie & Astrophysique
Bonjour @Gildas974, Ce que vous écrivez là n'est pas tout à fait exact. Depuis 1948 par la réflexion théorique, depuis 1964 par un hasard de recherche appliquée au domaine des communications, nous sommes déjà remontés aussi loin qu'il est possible à notre degré technique, jusqu'aux origines de l'Univers, c'est le fond diffus cosmologique encore connu sous le nom de rayonnement fossile. Il nous manque, et nous manquera toujours en l'état des connaissances techniques les 300 premiers milliers d'années de notre Univers. Donc il n'est pas juste de dire que le JWST a permis de remonter le temps plus près de l'origine, c'était déjà fait depuis 1964. Par contre, et parce qu'il a été conçu pour cela, JWST nous montre des objets jusque là restés invisibles. A cela il y a deux raisons : 1) JWST est équipé de détecteurs infra-rouge. Cette gamme de rayonnement électromagnétique permet de "voir" des objets dont le spectre d'émission a glissé vers le rouge puis l'infra-rouge du fait de l'expansion de l'Univers. La vitesse du rayonnement est une constante C, or les distances s'accroissent continuellement par dilatation de l'espace, il en résulte alors un accroissement de la longueur d'onde originelle et par conséquent une décroissance de la fréquence du rayonnement d'autant plus importante que l'objet est loin, donc que les conséquences de la dilation de l'espace sont contributives. La découverte de ce phénomène a été attribuée à Edward HUBBLE en 1929, en réalité c'est bien l'abbé Georges LEMAÎTRE qui avait prédit et déjà mesuré le phénomène dès 1920. (Depuis la vérité a heureusement été rétablie) 2) JWST est doté d'un miroir de bien plus grand diamètre que ses prédécesseurs, donc il capture plus de photons d'un même objet, mais ce plus grand diamètre implique aussi un bien plus grand pouvoir de résolution. C'est la première propriété qui lui permet de détecter des objets plus ténus, mais aussi avec plus de précision grâce à sa plus grande capacité à résoudre les images. La deuxième propriété est que derrière le miroir se trouve une batterie d'instruments beaucoup plus sensibles que ceux précédemment mis en œuvre, avec en particulier un rapport Signal/Bruit bien plus favorable que ce que nous avions précédemment. Le JWST est confronté aux mêmes affres que les astrophotographes de ce forum. Toutes ce raisons font que nous pouvons voir des objets demeurés jusque là cachés car nous avons avec JWST un instrument extraordinairement plus compétent que tout ce qui a déjà été mis en œuvre. Il détecte ainsi des objets du ciel très profond mais par exemple plus "près" de nous (temporellement et/ou spatialement) que des objets connus depuis longtemps. Le fond diffus cosmologique évoqué plus haut en est l'archétype. Bonjour @skud, "C" est une vitesse, et vous avez raison d'affirmer qu'elle est indépassable, il faudrait pour cela une énergie infinie puisque le dénominateur de la formule de l'énergie passerait par la valeur zéro, ce qui en première analyse est impossible en arithmétique. L'expansion de l'univers ne se déroule pas avec déplacement des objets dans le temps. Ce n'est donc pas une vitesse. La dilatation est un phénomène plus proche du statique que du dynamique. L'univers s'agrandit comme un ballon de baudruche se gonfle. A l'intérieur du ballon les proportions de distance des positions relatives sont conservées. la vitesse n'existe donc pas et la comparaison avec C ne peut se faire. Par contre deux objets distants (très distants quand même) peuvent voir leur distance s'accroitre de plus de 300 000 km par seconde parce que l'espace qui les sépare se sera dilaté de plus de 300 000 km durant cette seconde. Dans ce cas le photon parti du premier objet voit sa distance restante croitre chaque seconde plus rapidement qu'il ne peut parcourir cette distance. La conséquence est limpide, le photon n'atteindra jamais plus le deuxième objet. C'est cela qui attend les astronomes d'un futur lointain. Plus ils voudront regarder loin, plus la dilatation de l'espace s'approchera puis dépassera les 300 000 km chaque seconde. Les photons et plus généralement tout rayonnement électromagnétique soumis à cette situation n'arrivera plus jusqu'à eux. Le premier objet du ciel profond à ainsi disparaitre de la vue sera le rayonnement du fond diffus cosmologique, celui là même qui a signalé la sortie du temps obscur des débuts de l'Univers. Cette situation prédite me gratte fort dans le dos. Car si nous n'avons pas trouver d'ici là une théorie d'un niveau d’abstraction supérieur au niveau actuel, nous perdrons définitivement tout espoir de remonter à l'observation mesurable du Big-Bang. Alors je me suis creusé la petite boule de neurones avec la question "Comment faire quand cela arrivera ?" La seule réponse qui me vient à ce jour et que je n'arrive pas à lire dans la littérature, serait d'impliquer le mécanisme d'intrication quantique par exemple. Imaginons que nous arrivions à modéliser et surtout orienter ce mécanisme. Qu'est-ce qui nous empêcherait alors d'associer non localement ( voilà un point d’achoppement avec la physique actuelle qui veut que si intrication existe, ce soit localement au sens de la physique. C'est une porte peut-être vers une élévation d’abstraction du modèle standard) une particule émise dans les temps proches du Big-Bang (donc enfermée dans les temps sombres) à une particule beaucoup plus près de nous donc visible et mesurable et ainsi par observation de cette deuxième particule, modéliser et comprendre l'existence de la première qui lui est associée par intrication. C'est un principe et juste une idée jetée comme cela. Ney -
Bonjour @Jorris, Nous sommes piégés sous une goutte froide venue des zones polaires à cause d'un jetstream affaibli, affaiblissement normal à cette saison. Cette goutte froide, placée en très haute altitude avec au dessous des couches basses plus chaudes est un chaudron explosif propice aux orages colossaux. Et comme l'air est bien plus humide maintenant par évaporation maritime accrue liée aux conséquences climatiques, nous allons être confrontés à une pluviométrie bien plus importante mais pas que ... La goutte froide étant placée au dessus des zones méditerranéennes, ce seront momentanément des températures plus froides au sud qu'au nord, des tornades récurentes, des phénomènes cévenols devenus ordinaires, tuba, grêle à très gros nodules vont devenir des situations habituelles et constituer la nouvelle normalité. En l'état nous en avons pour environ jusqu'au 15 juin. Ah! un dernier point dont la probabilité est très faible mais pas nulle. Si la goutte froide trouvait un chemin vers le bas, son air froid rejoindrait le sol puisque plus dense. Regardez le film "Le jour d'après" et vous aurez une idée de ce qui sera. Ney
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Bonjour @joriss, Si vous ne l'avez jamais fait cela se comprend. Mais en y allant avec méthode, vous allez voir cela devient facile. 1) Comme vous l'a très bien expliqué @sebseacteam vous téléchargez le groupe de fichiers contenant PlayerOneCamera.dll. 2) Dans le répertoire de FireCapture vous repérez le fichier déjà présent PlayerOneCamera.dll et vous faites un clic de droit dessus. 3) Dans le menu déroulant qui apparait vous cliquez sur "Afficher d'autres options" 4) Dans le nouveau menu à l'avant dernière ligne vous cliquez sur "Renommer". Remarque : vous obtenez le même résultat en faisant un double clic gauche LONG sur le nom du fichier. 5) Le nom de votre fichier apparaitra alors en surligné bleu sauf l'extension .dll 6) Vous cliquez gauche alors juste après le dernier l de dll et au clavier vous ajoutez ".original" et vous validez. 7) Votre fichier s'appelle maintenant "PlayerOneCamera.dll.original". Vous l'avez protégé de l'effacement. 8 ) Il ne vous reste plus qu'à copier le fichier "PlayerOneCamera.dll" que vous venez de télécharger et normalement vous aurez votre caméra dans la liste. Entrainez vous avant en créant un répertoire "Essai", en y copiant n'importe quel fichier puis renommez le pour prendre de l'assurance. Vous allez y arriver. Ney
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Bonsoir @epouvox, Bienvenue sur WebAstro. Lorsque vous parlez de tesseract, vous parlez bien d'une figure géométrique connue sous le nom de octachore ou encore plus communément 4-polytope régulier convexe. C'est bien cela ? Si c'est bien cela votre question est une vraie colle dont je ne saisis rien du sens que vous lui donnez, tant elle est trollement absconse. Si par contre il s'agit du logiciel de reconnaissance d'écriture et/ou d'images, sa "traversée" du temps s'est faite par mise à jour régulière, comme pour les autres logiciels. Ney
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Bonjour @Basile37, Bonjour et bienvenue sur WebAstro. N'auriez-vous pas inversé les câbles des deux moteurs ? C'est un cas classique. Sinon partez-vous bien d'un tube à l'horizontale pointé vers le Nord avant de mettre sous tension ? Ney
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Défiltrer un plein format ou prendre une caméra couleur format aps-c....
22Ney44 a répondu à un sujet de frazap29 dans Astrophotographie
Bonsoir @frazap29, J'ai le sentiment de deviner en filigrane dans votre pensée que le choix du D800 est fait. Vous voulez juste être rassuré que ce choix sera aussi performant qu'une caméra dédiée. De l'avis général pourtant la réponse est clairement NON. Réellement si vous voulez atteindre un très bon niveau de résultat, la caméra dédiée et refroidie est le chemin de la réussite. Ce sont vos cibles privilégiées (et votre capacité budgétaire aussi) qui vont déterminer la taille du capteur. Inutile d'avoir un format APSC et moins encore un Full frame, si votre objectif n'est pas les très grands objets ou les grands champs stellaires. Si tel était sporadiquement le cas, vous pourrez toujours réaliser votre photo par assemblage de tuiles. Ney -
Bonjour @NicolasG et bienvenue sur WebAstro. Houla là ! De grâce n'achetez rien avant d'avoir bien fait le tour théorique de la question. Ce serait dommage de devoir tout de suite revendre tout ou partie de vos achats. Dites en un peu plus. En attendant avez-vous lu ou étudié le travail de Thierry LEGAULT ? Si vous débutez total en astrophoto, ce pourrait être une bonne idée. http://www.astrophoto.fr/index_fr.html Vous avez aussi l'excellente chaine "La chaine Astro" de notre ami @CDLC, et plus particulièrement le chapitre "Photographier le ciel profond au télescope (nébuleuses, galaxies, amas d’étoiles...)" Bonne réflexion. Ney
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Défiltrer un plein format ou prendre une caméra couleur format aps-c....
22Ney44 a répondu à un sujet de frazap29 dans Astrophotographie
Bonjour @frazap29, Pour aller dans le sens de @Colmic, référence en matière d'astrophoto, la réponse à votre question est OUI. Votre appareil est bien le Nikon 800D ? Si cela est, la population de pixels sur le capteur n'est pas de 45 Mpixels mais de "seulement" 36,3 Mpixels. Est-ce que ce nombre en donnée brute a une importance en astrophoto ? Pas vraiment. Essayez d'étudier votre train optique. Je ne suis pas certain qu'un APN Full Frame derrière une lunette FRA400 soit vraiment adapté, à commencer par un vignettage important. Ce qui va être très très important en astrophoto c'est l’échantillonnage de votre imageur. Cette notion d'échantillonnage est absolument fondamentale pour qui veut aller vers le haut niveau en astrophoto. Le critère nombre de Mpixel a moins d'importance en photographie de portrait ou de paysage, qu'en a l'échantillonnage en astrophoto. Ce nombre de Mpixel n'a pratiquement aucune importance en astrophoto. Aussi je vous invite à aborder puis à approfondir très sérieusement cette notion. Vous allez alors vous apercevoir que pour définir son setup il y a une procédure à respecter qui est en gros la suivante : 1) Définir ses cibles privilégiées. Vous n'allez pas du tout choisir le même matériel selon que vous recherchez les grands champs stellaires, les grandes étendues nébuleuses ou alors des objets plus petits comme les nébuleuses planétaires ou les galaxies lointaines. Vos cibles vont alors vous indiquer le format idéal du capteur. 2) La définition du matériel commencera par définir le capteur et son échantillonnage dépendant de la taille des photosites ou plus exactement de la distance qui sépare le centre de deux photosites voisins. Ensuite viendra le choix du type de caméra, refroidie ou pas. En astrophoto du ciel profond, la chasse principale est au signal qui par essence est faible à très faible. La recherche du signal a tout prix est là pour améliorer la rapport Signal/bruit ( bruit de lecture, bruit électronique, bruit photonique, bruit thermique) aussi il serait dommage de le dégrader en laissant se développer les différentes sources de bruit. Le premier contre lequel il est assez "facile" de se défendre est le bruit thermique à deux titres, en refroidissant la caméra. Le premier titre est qu'en refroidissant la caméra, vous réduisez significativement le bruit thermique, mais aussi, @Colmic l'a souligné, vous normalisez les paramètres de correction par des DOF associés au régime thermique que vous maitrisez. Avec un APN, c'est quasi impossible. 3) Une fois défini l'échantillonnage de votre capteur, vous avez une idée juste de la précision mécanique et de suivi minimum de votre monture. C'est la qualité de votre monture qui fera la qualité de vos prises de vue. 4) Vient enfin le choix de l'instrument qui doit répondre entre autres à deux contraintes : A) L'échantillonnage de l'instrument doit correspondre à l'échantillonnage du capteur. Dans ce sens l'adéquation est bien plus facile à réaliser vue l'offre commerciale. B ) Le poids de votre instrument doit être compatible avec la charge admissible en astrophoto de votre monture. ( la charge en astrophoto est de 70% environ de la charge en visuel). Je vous invite à parcourir le site de Th LEGAULT http://www.astrophoto.fr/index_fr.html ou à consulter son livre http://www.astrophoto.fr/astrophotographie4.html Il y a encore des paramètres complémentaires. D'autres avis viendront. Ney -
Moisissure ou champignon sur triplet APO - besoin d'aide
22Ney44 a répondu à un sujet de astrolivier dans Matériel général
Bonjour @astrolivier, Peut-être pourriez-vous alors faire un mix des solutions envisagées jusqu'à maintenant : 1) En suivant les tutos vous faites vous-même le nettoyage des lentilles. A cette issue vous mesurerez le nouvel état de vos lentilles. Soit il n'y a aucun progrès, ce que bien évidemment il ne faut pas souhaiter, mais vous savez alors à quoi vous en tenir, soit leur état vous convient et l'étape nettoyage est terminée. La dépense engagée pour cette étape, pourtant cruciale est faible. 2) Dans le cas d'un retour à une situation saine pour les lentilles, vous envoyez votre instrument chez TS qui en fera une maintenance et surtout une collimation au remontage pour une somme sans commune mesure avec un instrument neuf. Au final vous serez alors en possession d'un instrument nettoyé, révisé et collimaté. Une situation très proche du neuf finalement. Ney -
Pour passer en dessous des 5 m², la largeur utile sous plus de 1,80m de plafond aurait dû ne pas dépasser 1,71m au lieu des 1,79m. Cela nous fait une variation de 4,65% inférieur aux 5% de tolérance acceptée légalement dans le bâtiment. Aussi ce sont les chiffres du fabricant qu'il faut prendre et non les chiffres de l'importateur dans sa traduction qui a tout intérêt à les maximiser. Il se pourrait alors que même dans le premier cas il n'y ait rien à payer comme taxe. Ney
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Moisissure ou champignon sur triplet APO - besoin d'aide
22Ney44 a répondu à un sujet de astrolivier dans Matériel général
Bonjour @astrolivier, L'invasion dont vous êtes victime n'est en soi pas trop grave. Le moyen de revenir à une situation saine est un nettoyage dans une solution au Peroxyde d'hydrogène à 3%. 5 minutes de trempage, une chiffonnette de qualité optique et le tour est joué. La seule difficulté est le bon repérage des positions et sens des lentilles au démontage et le bon repositionnement au remontage. Ci dessous vous avez trois tutos qui donnent une bonne idée de la manip. https://www.youtube.com/watch?v=czoisKjBCXY https://www.youtube.com/watch?v=5B-LfYakZ-Y https://www.youtube.com/watch?v=6VriRXxoM_U Bon courage. Ney -
C'est là que l'indice prend toute sa signification ! Ney
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Félicitations @Ygogo, Vous n'aurez donc aucune peine à trouver combien de temps je pourrai me servir d'un vélo neuf tout en carbone 14 avant qu'il ne se désintègre suffisamment au point d'être inutilisable ! Un indice pour encadrer le calcul, je pèse 2, 327 livres au kilogramme. A vos calculs. Ney
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Quelques images rigolotes ou étranges... bis !
22Ney44 a répondu à un sujet de RIGEL33 dans On fait une pause
J'ai hâte de savoir avec quoi notre amie @RIGEL33 a confusé l'absence du jet d'urine ! Ney -
Bon j'ai dû me planter dans mes calculs, mais je trouve trois fois moins d'eV : 318 keV. Dans la même veine, avec un pote nous avions calculé la puissance d'un coton tige. A votre avis ça fait combien ? Ney
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Hummmm ! Que faites vous alors du premier principe en mécanique quantique, celui de superposition qui veut entre autre que la lumière soit à la fois ondulatoire et corpusculaire, et donc à la fois photon et électron ? Si cette particule hypothétique, hadron ou lepton a la plus infime probabilité d'exister physiquement, nous en aurions déjà les précurseurs sur le plan théorique depuis bien longtemps. Ce n'est pas une particule, mais prenez l'exemple des ondes gravitationnelles, elles ont été mises en évidences expérimentalement en 2016 soit très exactement 100 ans après la prédiction de leur existence apparue dans les modèles mathématiques du grand Albert. Imaginez alors, si la communauté scientifique qui bute sur tant de problèmes théoriques liés au modèle standard, introduisait une valeur supra-luminique, ce qu'il adviendrait ? Imaginez le champ des possibles ? Mais voilà quoi que vous fassiez des modèles, la valeur "c" est inatteignable par une particule massive dans notre Univers observable, rappelons-nous "c" est une constante explicite. La théorie de l'intrication quantique ne remet pas en cause la valeur de c et n'ouvre pas de débat quant à la surpasser. Ce qui est remis en cause par les inégalités de Bell est le principe de localité défendu par Einstein. Mais même Bell trouve des limites dans ses propres réflexions qui appartiennent encore pour partie à la réflexion philosophique. Quant à l'introduction de la matière noire et de l'énergie sombre, c'est juste une commodité invérifiée expérimentalement pour porter le modèle standard. D'aucun pourrait croire alors que le modèle standard est obsolète. Pourtant non tant les prédictions de ce modèle sont stupéfiantes de justesse une fois passées au crible de l'expérimentation. Cette remarque est intéressante. Mais avant d'aller plus loin dans cette voie, je vous invite à regarder ce que de manière générale ces sub-particules ont comme espérance de vie d'une part, et comment leur existence théorique nous ramène chaque fois au premier principe quantique. Ajoutez à cela le principe d'incertitude d'Heinsenberg, vous comprendrez alors que même si par une inadvertance extraordinaire, une particule devenait supra-luminique ( comment, je n'en ai pas la plus petite idée), il ne serait tout simplement pas possible de l'observer. C'est une singularité aussi infranchissable que l'est le mur de Planck à la naissance de l'Univers. Bonsoir @Bill24, Concernant les galaxies, certes elles s'éloignent les unes des autres dû à leur vitesse propre (à l'exception de certaines galaxies dans un même groupe local, comme notre Galaxie et Andromède qui sont maintenant sur le chemin de collision et déjà en interaction). Mais ce qui fait que leur distance 'éloignement s'accroit de plus de 299 792 458 m à chaque seconde n'est en aucun cas lié à un déplacement mais au fait que l'Univers est en expansion. Pour faire simple, il gonfle comme un ballon de baudruche. Aussi je trouve qu'il est injuste de dire que les galaxies les plus éloignées s'écartent de nous à une vitesse supra-luminique. La distance s'accroit non par le mouvement (donc il n'y a plus de notion de vitesse) mais par la dilatation du référentiel. Concernant l'effet Vavilov-Tcherenkov, vous avez raison de dire que des particules vont plus vite que la lumière. Il ne faut cependant pas perdre de vue que cet effet ne peut avoir lieu dans le vide mais dans un milieu diélectrique où la lumière se propage bien plus lentement que dans le vide. Cc'est le cas par exemple dans la piscine de refroidissement des grappes dans une tranche nucléaire. Dans cette eau la lumière se propage à environ 200 000 km/s, certaines particules vont plus vite MAIS tout en demeurant à une vitesse inférieure à "c". Ney
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Combien de poses réalisées et de quelle durée individuelle ? Combien de poses retenues à l'empilement ? Ney
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bonsoir @JemisM, Bienvenue sur WebAstro. pensez à peut-être écrire une présentation, c'est une démarche fort appréciée ici. Vous dites : Et je puis vous assurez que pour encore un temps assez long, nous allons continuer de l'affirmer, tant le modèle théorique qui le prédit et en conséquences la quirielle d'expérimentations qui ont cherché soit à le prouver, soit à le contredire ont invariablement conduit à le confirmer sans plus aucun doute possible dans notre modèle de physique. Quid alors quand arrivera un autre modèle de physique, ce qui est inéluctable et qui plus est fortement souhaité par la communauté scientifique ? Il y a de très fortes probabilités que la vitesse de la lumière demeure encore et toujours la constante que nous connaissons aujourd'hui. A cela il y a une raison forte : quelque soit le référentiel inertiel dans lequel l'expérimentation cherche à mesurer la vitesse de la lumière, le résultat obtenu est toujours le même : 299 792 458 m/s. Cette vitesse est ainsi démontrée comme totalement indépendante, à la fois de la vitesse de la source et du référentiel inertiel de l'observateur. Nous sommes alors fondés à admettre sans plus aucune suspicion que la vitesse de la lumière est à la fois un invariant et surtout une constante explicite de notre modèle fondamental de physique. La question que vous vous posez a des réponses sur des centaines de milliers de pages de publication que plus personne n'a les moyens mathématiques de remettre en cause, même les théories les plus farfelues, admettent c comme une constante définitivement acquise dans notre physique et notre Univers observable. Elle ne peut pas être dépassée tout court pour une raison assez simple une fois admisses toutes les raisons hyper-complexes qui précèdent. Seule une énergie de valeur infinie pourrait permettre à une particule de masse positive, (le seul modèle de masse connu et démontré à ce jour) de dépasser la vitesse de la lumière, et une énergie de valeur infinie par définition basique de notre physique n'existe pas et ne peut mathématiquement, et par voie de conséquence physiquement, exister. La supputation la plus récente nous la devons à Benoit GUAY( le physicien, pas le policier) sans grande conviction. Pour conclure nous pouvons admettre que la vitesse de la lumière est une constante solide et aussi inviolable que d'admettre que l'eau entre 0 et 100 °C à pression normale est ... mouillée. Ney
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Bonjour @Alex01630, Si votre choix se porte sur un C11, je crois qu'ici vous avez une réelle bonne opportunité d'acquérir un setup assez complet et récemment révisé. https://www.leboncoin.fr/sport_plein_air/2388420848.htm Le vendeur se trouve à 10 km à peine de chez moi, si cela peut vous aider, je veux bien me rendre auprès de lui. Ney
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En examinant la photo sur le descriptif de votre lunette, on distingua bien le renvoi coudé à 90°. Êtes-vous bien en possession de cet accessoire ? Sans celui-ci ou sans tube allonge dans le prolongement de la lunette vous n'atteindrez pas la mise au point correcte. De jour visez un objet lumineux au loin, un grand panneau publicitaire par exemple. Puis sans mettre d'oculaire mais en utilisant un carton bien blanc, mettez le en bout du porte oculaire rentré au maximum. Très lentement reculez le carton sans toucher au porte oculaire jusqu'à obtenir une image nette sur le carton. Vous aurez alors la position du point focal de l'optique d'entrée de votre lunette. Dites nous si le tube porte oculaire sort au moins jusqu'à cette position. Si ce n'était pas le cas, il sera difficile en l'état d'obtenir une mise au point. A vous lire. Ney
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Bonsoir @cedricgcg, Peut-être vous manque-t-il aussi le renvoi coudé. D'une part il rend l'observation plus confortable car il n'y a pas à se contorsionner pour mettre l'oeil à l'oculaire puis d'autre part, et c'est là le plus important il apporte sa contribution à la longueur du chemin optique. Si vous installez un oculaire directement dans l'axe de la lunette il vous faudra sortir le système de mise au point loin en arrière de manière à "allonger" le parcours de la lumière. ce n'est pas pour autant certain que vous puissiez faire la mise au point. Votre ami vous a prêté un oculaire de 6,5 mm ce qui donne un grossissement de 700/6,5 soit G= 107,7. Or votre instrument présente une limite théorique de grossissement de 120. A 107,7 vous en êtes très proche ce qui suppose un ciel exceptionnel pour obtenir un résultat. De plus la mise au point est très "pointue" dans cette situation. Il faut y aller très très très très lentement à tourner la molette de mise au point. Le point de netteté est sur une très courte plage. Idéalement, mettez une grosse pince à linge sur la molette et du bout du doigt pousser sur le bout de la pince le plus lentement possible. A vous lire. Ney
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Avec une ASI385MC le rapport F/D idéal (et minimu aussi) doit être de 19,12. Vous pouvez cependant accroitre ce rapport, ce qui entraine un sur-échantillonnage, mais aussi la taille de l'objet au foyer, lorsque les conditions de seeing le permettent. Le rapport max F/D en photo planétaire est de 25. Au delà le résultat se dégrade. Voici un article très bien fait et approfondi traitant de la variation de la focale, donc du F/D, sur un télescope Schmidt Cassegrain : https://saplimoges.fr/variation-de-la-focale-dun-schmidt-cassegrain-avec-sa-mise-au-point/?print=print Ney
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Bonjour @Noaskywalker, Je PlusPlus plussoie les conseils de @gerard33. Un appareil Reflex est très fortement déconseillé en astrophoto planétaire. A cela il y a plusieurs raisons : 1) Le capteur est de grandes dimensions (APSC ou Full frame) et présente des photosites de "grande" taille soit 5 microns ou plus. Cette situation vous donne alors un échantillonnage pour le planétaire complètement hors les clous, c'est à dire un F/D idéal très supérieur à 25 entrainant alors un résultat final plus que décevant. Une image planétaire au foyer est très petite. Aussi avec des photosites "grands", un objet comme Jupiter sera capté sur peu de photosites, entrainant un résultat médiocre. 2) La photo planétaire c'est la captation de quelques milliers d'images par prise de vue afin d'en réaliser un empilement. L'empilement est d'autant plus nécessaire qu'avec un rapport F/D important, le rapport signal/bruit diminue d'autant. Quelques milliers d'images, ce sera aussi quelques milliers de déclics. Vous allez très vite "consommer" le potentiel de votre appareil photo Reflex (environ 100 000 déclenchements), toujours pour un résultat très moyen, à moins que votre Reflex puisse filmer, mais ce ne sera qu'un pis-aller. La caméra proposée par Gérard33 peut être un choix très judicieux, peu coûteux et cohérent avec votre instrument. Le fait de pouvoir introduire la caméra dans le porte oculaire va rapprocher le capteur du foyer et ainsi réaliser la mise au point. Basée sur un capteur IMX225 (identique au capteur IMX224) on n'a pas fait beaucoup mieux depuis 10 ans en matière de photo planétaire. Je vous invite à lire attentivement et à approfondir le contenu du Blog de Christophe PELLIER : https://www.planetary-astronomy-and-imaging.com/reussir-images-planetaires/ pour être au top de l'astrophoto planétaire. Avec un rapport F/D = 7,9 de construction pour votre instrument, le calcul montre que la barlow idéale doit avoir un rapport X 2.42. Le calcul pourra être développé si vous le souhaitez. La Lune sans barlow cadre jaune, avec Barlow cadre rouge : Idem pour Jupiter, mais couleur de cadre inversée : Ney
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Bonjour @titou86, De quelle caméra ASI disposez-vous ? Cette question est là afin de calculer le rapport idéal de barlow et ainsi d'inclure dans le modèle l'éventuel tirage à donner à cette barlow. Comme vous utilisez un instrument Schmidt-Cassegrain avec une crémaillère Baader je présume que vous faites la mise au point via la crémaillère et non le mouvement du miroir primaire. Cependant selon la position que vous avez choisie pour votre miroir primaire, connaissez-vous exactement votre rapport F/D ? Sur un tel instrument ce rapport est variable, cela peut aller de f/D = 8 à F/D = 14. Cette fourchette de valeur laisse grand place à une large variation de l'échantillonnage de l'instrument. A vous lire. Ney
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échantillonnage planetaire / solaire
22Ney44 a répondu à un sujet de petitjean dans Matériel astrophotographique
Bonjour @petitjean, Vous vous demandez si votre caméra actuelle, 385MC va faire double emploi avec une éventuelle à venir la 178mm en photographie planétaire. Ces deux caméra sont très différentes l'une fait de la couleur , l'autre pas. Avec la 178 vous allez devoir multiplier par 4 le nombre de poses à effectuer si vous souhaitez retrouver la couleur, RGB + L. La difficulté que vous introduisez ce faisant, est que concernant Jupiter par exemple durant le plus grand nombre de prise de vues et donc de temps écoulé, la planète aura tourné de manière significative, rendant ainsi bien plus complexe la reconstruction colorée de la planète. Avec votre 385 MC actuelle vous n'avez pas cette difficulté particulière. Voilà une première différence notable. La deuxième différence vient de l'échantillonnage. J'ai pour habitude de le calculer autrement que par la formule du ciel profond. L'expérience a permis de déterminer que le rapport F/D idéal (et minimum à la fois) pour la photo planétaire est égal à 5,1 fois la dimension en microns d'un photosite de votre caméra. Pour la 385 nous avons donc un rapport F/D idéal de 5,1 X 3,75 = 19, 12. Votre mak par construction présente un F/D de 11,81, le rapport de Barlow idéal sera alors de 19,12 / 11,81 = 1,62. Ce rapport de barlow s'il est le rapport optique idéal peut être augmenté, donc de se trouver en sur-échantillonnage, si les conditions de seeing le permettent. Une règle expérimentale (dont je ne retrouve plus l'origine) veut qu'en photo planétaire on ne dépasse pas le rapport F/D = 25. Avec un caméra IMX178 nous pouvons faire le même calcul. Le rapport F/D idéal sera alors de 5,1 X 5,86 = 29,88 . La valeur max de F/D me semble bien dépassée avec presque 30. Si pour la Lune c'est encore acceptable, je pense que pour les planètes le résultat sera très décevant. Aussi, si pour le solaire la 178 est réputée bien adaptée, ce sera pour vous vraisemblablement son seul domaine d'application. Vous pouvez compléter votre réflexion en lisant avec attention le blog de Christophe PELLIER, une référence sur le sujet : https://www.planetary-astronomy-and-imaging.com/reussir-images-planetaires/ D'autres avis viendront. Ney