22Ney44

Bonjour, Bonjour @Erintox, Le mieux serait que vous exposiez ce que vous avez compris. A partir de là, la communauté pourra compléter et/ou réajuster votre compréhension. Ce qui semble transparaitre de vos écrits est que vous ne visualisez pas assez bien les différentes possibilités de motorisation d'une monture équatoriale. Essayons d'y voir plus clair : 1) L'installation la plus simple est une monture manuelle avec juste deux molettes pour assurer les mouvements lents de la monture. C'est je crois votre situation actuellement. 2) Un premier degré de motorisation est d'installer un moteur et son boitier de commande sur l'axe d'ascension droite. Vous pouvez alors faire tourner cet axe dans les deux sens grâce aux deux flèches droite et gauche parfois à des vitesses différentes. Sur le boitier apparait aussi le premier automatisme de suivi. https://maisonastronomie.ca/product/f-moteur-ascension-droite-pour-eq-2/ https://mobile.astronome.fr/produit-h362-moteur-en-ascension-droite-pour-monture-eq32-skywatcher-perl-Prix-95-euro-id-137.html Vient ensuite le suivi automatique avec une assistance au guidage, le fameux port ST4. https://www.pierro-astro.com/materiel-astronomique/montures/accessoires-montures/moteur-ad-pour-monture-sky-watcher-starquest_detail A ce stade vous pouvez avoir une installation capable de suivre un temps suffisamment long pour réaliser une pose exploitable sachant qu'il vous faudra en fonction du type de capteur entre 100 et 200 poses pour cumuler du signal et procéder au compositage avec des logiciels adaptés. Cependant eu égard à la technicité de votre monture et la précision moyenne de l'entrainement, vous serez limité en focale utilisable à 200 tout au plus 300 mm de focale. Avec une plus longue focale, il vous faudra impérativement songer à un tout autre modèle de monture. 3) Au troisième degré de motorisation vous pourrez introduire la motorisation de l'axe de déclinaison. Votre monture sera alors en capacité à pointer via la raquette sous votre conduite n'importe quel objet du ciel. Certains modèles vous permettront aussi de réaliser un suivi corrigé sur les deux axes. 4) Au quatrième et ultime degré, vous aurez le suivi automatisé sur les deux axes avec en plus une grosse fonctionnalité, celle de pointer automatiquement tous les astres. C'est ce que nous appelons dans notre jargon le Goto. Vous voyez donc que la motorisation d'une monture est graduelle. Du simple entrainement de l'axe d'ascension droite sans correction jusqu'à l'automatisme complet avec recherche de chaque objet dans une banque de données. Cet étalement des possibilités s'accompagne aussi d'un étalement des coûts. Un moteur simple va vous coûter quelques dizaines d'euros, l'automatisation complète et précise avec corrections ST4 va dépasser les 1 000€. Veillez aussi à toujours garder une cohérence dans vos choix et vos achats. Il n'y a par exemple aucun intérêt à engager une dépense d'automatisation de 800€ dont la précision va être de quelques secondes d'arc par minute de temps lorsque la mécanique engendre des erreurs périodiques de 30 ou 45 secondes d'arc par tour de vis sans fin. Un setup de photo en ciel profond se construit alors pas à pas en définissant avant tout le type de cibles que l'on vise. Les grands champs stellaires ne vont pas exiger le même type de matériel que les nébuleuses planétaires. Les nécessités techniques sont sensiblement éloignées. Il y a cependant une constante. Quelque soit vos cibles en ciel profond, en planétaire dans une moindre mesure, vous devez posséder une monture de très grande qualité. Les gammes type NEQ5 sont un bon point de départ pour un tube de 400 à 800 mm de focale. Pour des tubes plus lourds c'est NEQ 6 ou 8. Viennent ensuite des montures encore plus précises mais leur prix voisine celui d'une voiture citadine et ne s'adresse sans doute pas à des débutants. Voilà juste dévoilé, car il y a énormément à dire sur le sujet, les premiers jalons de réflexion sur l'astrophoto. Juste poour vous faire toucher du doigt la discipline que vous envisagez, essayer de photographier la Lune avec un téléobjectif posé sur votre monture en place du tube et revenez nous faire part de vos premiers pas. cordialement Ney

Bonsoir, Pour ce soir je crois que le plus utile pour vous est de bien potasser la documentation et de comprendre le plus clairement possible le fonctionnement de votre télescope. Demain ou à un autre moment en journée la première chose à faire sera de régler le chercheur afin qu'il soit bien parallèle au télescope. Pour cela vous allez viser avec le télescope le sommet d'une antenne ou d'un poteau ou d'un arbre à au moins 500m et le placer au centre du champ de l'oculaire. Ensuite vous regardez dans le chercheur et vous mettez ce même sommet au centre de l'oculaire du chercheur grâce aux deux ou trois vis de réglage telle que décrit dans votre documentation. Toujours en journée entrainez-vous à manipuler votre télescope en lisant la documentation. Ney

Ben oui, dans le gros trou noir que vous montrez sur la deuxième photo il faut mettre un des occulaires livrés avec l'instrument. Commencez par utiliser celui marqué 25 mm. Ney

Que le moteur de l'axe DEC effectue les corrections : oui. De manière automatique : non. Pour rendre la correction automatique il vous faut une électronique spécialisée sur la monture qui pilote les deux axes à partir de commandes émises par une unité centrale de calculs de dérive d'une part et que vous ajoutiez aussi un système de guidage à partir d'une deuxième caméra qui, soit est montée sur une lunette guide, soit prélève une partie non utilisée du faisceau lumineux issu du ciel grâce à l'emploi d'un diviseur optique. Cette deuxième caméra alimente en informations l'unité centrale de guidage avec un logiciel comme PHD2 par exemple https://openphdguiding.org Notez aussi que le système de guidage réalise des corrections de suivi sur l'axe d'ascension droite. Là vous entrez de plain-pied dans toute la complexité de l'astrophoto, le guidage n'en est qu'une toute petite partie. Ney

Bonsoir @Cygnus65, Réalisée telle que, il me semble normal que la chaise soit instable quand vous bougez. En effet l'assise étant placée vers l'avant, le centre de gravité de l'ensemble est lui aussi placé vers l'avant. Or vous avez placé la pointe du triangle de sustentation vers l'avant, ce qui fait que la projection du centre de gravité, le vôtre en particulier, sort très vite de ce triangle et l'ensemble bascule facilement. Essayez d'inverser ce triangle, c'est à dire ramenez la barre supportant les deux roulettes à l'avant, cela fera d'une part un repose pied et vous constaterez immédiatement d'autre part que la chaise est beaucoup plus stable. Pour vous en convaincre regardez les chaises astro du commerce, la partie large du triangle est à l'avant et la pointe à l'arrière. https://www.qwant.com/?client=brz-moz&q=chaise+d'observation+astro&t=images Comme l'assemblage est vissé, la modification est facile et rapide. Ney

Bonsoir @Fabrice Chambon, Une petite photo de la carte où on identifie bien le composant cramé, et quelqu'un qui a la même caméra pourra dire de quel composant il s'agit. Quelque chose de semblable est arrivé il y a quelques temps, c'était juste la diode en entrée de carte qui avait fait son office en protégeant le reste. Courage. Ney

Ah! WiKiPédia m'aurait menti ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Monture_équatoriale Sur astronomie-pratique il est écrit : https://astronomie-pratique.com/monture-equatoriale/ Bien vu @alpheratz06 j'ai écrit une grosse bêtise que je vais corriger tout de suite. Ney

Bonjour @Borislanimal Constituer un setup d'astronomie c'est constituer toute une chaine où les composants doivent être en cohérence. Ce sont les cibles visées qui vont dicter l'optique et le modèle de capteur sachant qu'il n'existe pas de matériel universel. Le seul point commun à la majorité des setup est la monture dont on dispose. Sa capacité de charge va ensuite définir la masse totale de votre setup, tube + capteur + électronique + accessoires optiques. Quelle est votre monture ? De quel(s) instrument(s) disposez-vous ? Quelles vont être vos cibles ? (galaxies, Nébuleuses diffuses, Nébuleuses planétaires, Amas ouverts, globuleux ...) Le choix du capteur ne viendra qu'en tout dernier après avoir fait tous vos choix initiaux. Vous verrez alors que de plusieurs centaines de possibilités il n'en restera plus que tout au plus entre 5 et 10. Vous partez sur de l'astrophoto en ciel profond. Si votre pratique est dense les prises de vue vont très vite s'accumuler en milliers de photos. Portez alors attention au potentiel mécanique de votre APN qui n'est pas infini. Avez-vous songé à regarder du côté des caméras spécialisées ? Pour 700 € vous pourrez trouver en occasion un modèle refroidi qui sera performant, à moins que vous ne cherchiez à photographier de très grands champs stellaires. Cet outil http://astronomy.tools/calculators/field_of_view/ va vous aider à simuler les champs captés selon la chaine optique que vous allez constituer. Bonnes recherches Ney

Bonjour @Erintox L'intérêt majeur d'une monture équatoriale est de contrer le mouvement apparent de la voute céleste dû à la rotation de la Terre, en n'agissant que sur un seul axe : l'axe d'ascension droite AD Le principe est de rendre l'axe d'ascension droite encore appelé axe polaire parallèle à l'axe de rotation de la Terre. En toute rigueur ils devraient être confondus, mais à part s'installer au pôle nord terrestre géographique dans notre hémisphère, il nous faut accepter le décalage qui au regard de la distance des astres observés est une erreur infinitésimale comparée aux erreurs de la monture elle-même ou aux erreurs de mise en station. Ce dernier point doit être méticuleusement réalisé sinon il vous faudra sans cesse faire des corrections avec l'axe DEC. Pour répondre à votre question, en théorie seul l'axe AD doit être motorisé, toujours en théorie l'axe DEC ne participe pas au suivi sauf pour d'éventuelles corrections. D'autres avis suivront. Ney

Bonjour @Tyru, Content pour vous. Sur asiair pro, les ports USB ne sont pas tous USB3, seulement 2. Or connecter un hub USB3 sur un port USB2 c'est la "grouille" assurée. Je ne sais si cela fait avancer le schilimili, le schilibili, le schibimili .. enfin le problème quoi ! 😉 Ney

+1 Ney

Bonjour @Maxm, Comme j'ai la "comprenette" lente, je n'avais pas vu, au travers de vos descriptions précédentes, le principe que vous souhaitez utiliser. Si maintenant j'ai bien compris, vous souhaitez mettre un insert métallique à l'endroit même où actuellement se visse la vis à bois. Je crois même comprendre que vous voulez employer les mêmes vis que actuellement. Est-ce bien cela ? Si oui alors procédons pas à pas : 1) Vous ne pourrez pas réemployer les mêmes vis. Celles du moment sont des vis à bois dont le fût est conique et le pas important au regard du diamètre. Vous devrez employer des vis dites mécanique de type M4, M5 ou M6. Le M est pour métrique, le chiffre donne le diamètre, le pas est normalisé. 2) Les inserts à frapper ne fonctionneront absolument pas dans cette configuration, puisque le serrage du boulon ira dans le sens de l'arrachage qui ne manquera pas d'intervenir très vite. Je comprends beaucoup mieux la réaction de @LH44 maintenant, et il a eu parfaitement raison. 3) Le modèle d'insert que vous avez proposé au début du Fil auraient pu faire l'affaire si nous n'étions pas dans de l'aggloméré, @adamckiewicz l'a tout de suite vu. Ce type d'insert fonctionne bien dans du bois massif à condition de placer l'insert perpendiculairement au sens du fil. Dans du bois de bout, c'est l'éclatement assuré soit par une petite contrainte latérale, soit par variation de l'hygrométrie. C'est d'ailleurs en insérant une pièce métallique tournante dans le bois de bout, qu'on fend le bois pour en faire des bûches. Alors que reste-t-il comme solutions ? (Notez qu'il y a un "s" à solutions, nous avons de la chance) Solution N°1 Utilisons un peu la même stratégie que votre idée initiale, celle d'in insert là où se visse actuellement votre vis à bois. Cet insert ne sera pas métallique mais ce sera un tenon en bois dur, le hêtre me semble un bon choix. Sur mon Flextube, la pièce verticale qui sert de jambage à la monture fait 20 mm d'épaisseur, sur le vôtre ce doit être 16 ou 20 mm également. Dans le cas de 16 mm vous pouvez employer du rond de 10 mm, dans le cas de 20 mm vous pouvez employer du rond de 12 mm. Si votre vis à vois se visse sur 35 ou 40 mm, l'insert en bois fera 50 à 60 mm. Vous percez alors un trou dont le diamètre sera au plus le diamètre de votre bois rond. Après avoir centré une marque de perçage au centre d'une des faces du rond vous le coller à la colle blanche vinylique lente de manière à ce qu'elle ait le temps de bien fluer dans les surfaces de bois en contact. La résistance mécanique n'en sera que meilleure. Pour finir, vous percez au diamètre d'avant trou correspondant à vos vis à bois à moins qu'elles ne soient auto-foreuses. Dans le bois dur, et à condition de ne pas souquer la vis, vous pourrez faire de nombreux montages démontages. Le jour où les pas de vis ne seront plus suffisamment serrés, vous montez les vis à bois d'un diamètre et ce sera reparti. Solution N°2 Cette solution revient à adopter le même principe que Skywarcher sur les modèles Flextube GoTo. Le travail de modifications n'est pas neutre et réclame de préférence une défonceuse pour réaliser un travail très propre. L'image ci dessous vous montre le montage. La vis, qui sur la photo est partiellement dévissée se visse alors dans un insert à frapper monté dans la platine circulaire supérieure en passant par dessous. Sa collerette la bloquera ainsi lors du vissage. Photo du montage SkyWatcher Disponible pour davantage d'explications si nécessaire. Ney

Bienvenue @Aïki, Bon retour du côté lumineux de la Force. En 20 ans, l'astronomie amateur a changé de planète, j'en ai fait le même constat il y a 18 mois et comme vous je progresse à petits pas, les miens sont microscopiques. Comme vous l'avez pressenti, sur WebAstro vous trouverez réponse à toutes vos questions, des cadors ont ouvert la voie et sont ravis d'enseigner les débutants et "chercheurs" de solutions. Ney