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22Ney44

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Tout ce qui a été posté par 22Ney44

  1. Bonjour @rafadevils, S'agit-il de l'ensemble Maksutov/AZGTi de SkyWatcher ? Pourriez-vous être exhaustif sur ce que contenait le cadeau du Père Noël. Par exemple y a-t-il une raquette Synscan ? Question N° 1) Sachant que le spectre de tensions admises pour cette monture va de 7,5 V mini à 14 V maxi, le choix de batteries est assez large tant en tension qu'en technologies. Du moins cher au plus coûteux : Le plus simple pour vous serait d'utiliser des piles rechargeables Ni/Mh. Vous avez déjà le boitier de piles livré, vous y mettez 8 piles de 1,2 V ce qui vous donne 9,6 V. Vous êtes dans la fourchette définie par le constructeur. Des piles de 2 800 mAh vous permettrons de tenir 2h00 à 4H00. Cela dépendra de la fréquence de déplacements rapides de la monture. https://www.amazon.fr/dp/B072FRJLJ5?pd_rd_i=B072FRJLJ5&pd_rd_w=Mr0Gq&pf_rd_p=25be7e43-495c-438a-a023-97343ab0d56f&pd_rd_wg=dz9TV&pf_rd_r=QXZP2ZF333RF1R7TQBMQ&pd_rd_r=f586a5f6-d8b9-48b4-8920-78b7c448d94e&th=1 Une petite batterie plomb scellée 12 V de 7Ah devrait faire également votre bonheur : C'est une batterie à décharge lente, tout à fait adaptée à nos besoins. Vous la trouverez chez Mama Zone de 7 à 10 Ah. Avec 7Ah de réserve vous pourrez obtenir très très largement vos 5 heures d'observation. Sinon vous avez des modèles jusqu'à 10Ah. https://www.amazon.fr/dp/B07NLBGN9Z?pd_rd_i=B07NLBGN9Z&pd_rd_w=Qrumx&pf_rd_p=25be7e43-495c-438a-a023-97343ab0d56f&pd_rd_wg=qnSlz&pf_rd_r=2W5TWZQYK7T62FGQZHBW&pd_rd_r=fd20bced-85c8-482a-a5b6-6f7e4a1b7ba9&th=1 Une batterie Litium/Fer polymère. C'est le principe plus léger. Même type de connexion que la batterie au plomb. Attention le chargeur est spécifique et coûte assez cher par rapport à un chargeur de batterie au plomb. https://www.amazon.fr/dp/B08ZSBS1ZY/ref=redir_mobile_desktop?_encoding=UTF8&aaxitk=73a87b13b7200b239f21e8cd3f10d7dc&hsa_cr_id=7804796930702&pd_rd_plhdr=t&pd_rd_r=898633f0-84e9-4b4e-9f44-aad7b6db6d7b&pd_rd_w=YCSuy&pd_rd_wg=gncZN&ref_=sbx_be_s_sparkle_mcd_asin_2_img&th=1 Question N° 2) Le câble est soit à souder directement sur la batterie, soit à connecter avec des cosses à sertir de type automobile. Veillez à bien utiliser une prise de diamètre extérieur 5,5 mm et de diamètre intérieur 2,1 mm *, la longueur utile de la prise étant de 9 mm. Veillez aussi à bien avoir le + sur le connecteur intérieur de la prise, fil rouge en principe. * SkyWatcher indique sur son site un diamètre intérieur de 2,0 mm, ce qui n'est pas courant du tout. Avec juste 1/10 mm d'écart, ça le fera correctement. https://www.amazon.fr/dextension-dalimentation-Adaptateur-Connecteur-Compatible/dp/B08GG4H5LK/ref=sr_1_115_sspa?__mk_fr_FR=ÅMÅŽÕÑ&crid=2BSL9SMVC47NW&keywords=cable%2Bprise%2Bdc%2B5521&qid=1642087337&sprefix=cable%2Bprise%2Bdc%2B5521%2Caps%2C89&sr=8-115-spons&spLa=ZW5jcnlwdGVkUXVhbGlmaWVyPUEzN1QzSzBYWjFUV1lYJmVuY3J5cHRlZElkPUEwMTk4MzMxMVo2SkIxWU1TTTRFMyZlbmNyeXB0ZWRBZElkPUEwODg1MTQ2VUZYU0ZXVzFKUlM2JndpZGdldE5hbWU9c3BfbXRmJmFjdGlvbj1jbGlja1JlZGlyZWN0JmRvTm90TG9nQ2xpY2s9dHJ1ZQ&th=1 A vous lire pour le complément d'information concernant la question N° 3) Ney
  2. Bonjour @gerard33, En butinant sur la toile, cet article m'a paru correspondre d'assez près à votre démarche et à votre projet, la totale automatisation en moins peut-être. COUPOLE-GANGLOFF_ASTRONOMIE-72(1).pdf Bonne lecture Ney
  3. Et donc l’échantillonnage .... ? Ney
  4. Bonjour Gérard Ah oui quand même ! On reconnait bien le paysage typique de la Gironde avec ses ..... et puis ses ...... Ben c'est passé où tout ça sur la photo ? Y'a bien l'évolution du climat mais quand même. Ou alors la photoshopisation a eu la gomme un peu rude ! Blague à part, en effet pour un 400 mm une coupole de 2,30 m ce serait un peu au chausse-pied. J'espère que nous aurons le plaisir d'un reportage photo juste pour faire envie. Courage, il en faut dans une telle aventure. Ney
  5. Bonjour @gerard33 Avez-vous fait le budget prévisionnel complet de la réalisation afin de le comparer au coût d'une coupole du commerce. Cette remarque car en ce moment il y a une coupole d'occasion en vente dans le grenier dont le diamètre correspond à celui de votre projet. https://www.webastro.net/petites_annonces/coupole-sirius-dome-2m30--_72355.htm Ney
  6. Bonjour, @sadalsuud, Pas loin d'être dans une situation identique, je me suis tourné vers le livre de Thierry LEGAULT considéré comme une référence https://www.eyrolles.com/Audiovisuel/Livre/astrophotographie-9782212675726/ A peu près tout ce qu'il faut savoir sur le matériel les logiciels et les techniques s'y trouve. Ney
  7. Bonjour @Steph45, Merci pour vos vœux. En retour recevez les miens de bonne et heureuse année 2022 remplie de petits bonheurs quotidiens. Vous écrivez : Régler un chercheur se fait en plusieurs étapes : 1) De jour avec l'oculaire de plus faible grossissement, commencez par aligner grossièrement le tube avec le sommet d'un pylône de téléphone ou d'un poteau électrique par exemple au loin (500 m et plus c'est encore mieux) en regardant par l'arrière du tube au plus près possible de son bord puis visez ce point au travers du chercheur. Essayez de placer le sommet du pylône sur le point rouge. 2) Regardez alors à l'oculaire, deux cas : A ) L'objet n'est pas dans le champ. Dans ce cas cherchez le en décrivant des cercles petits au départ avec votre instrument, puis agrandissez le cercle jusqu'à trouver l'objet. B ) L'objet est dans le champ. A cet instant centrez aussi précisément que possible l'objet dans l'oculaire. 3) Revenez au chercheur, à l'aide des 2 ou 3 vis de réglage sur le support, régler le de manière à avoir l'objet sur le point rouge. 4) Changez d'oculaire pour un oculaire de plus courte focale, centrez l'objet à l'oculaire. 5) Vérifiez et si nécessaire affinez le réglage du viseur. L'étape de jour est finie. 6) En début de séance le soir, visez un objet brillant au chercheur, Vénus est assez disponible, 7) Avec un oculaire de faible grossissement contrôlez la position de l'objet, centrez le si nécessaire, affinez à nouveau le réglage du chercheur. 8 )Faites un dernier contrôle avec votre oculaire de plus fort grossissement, vous devez avoir maintenant un chercheur parfaitement parallèle à votre tube. Voilà ma méthode, elle est itérative, prend un peu de temps mais elle est infaillible. D'autres méthodes différentes viendront sûrement. Belles observations Ney
  8. https://youtu.be/XYgeb2roems?t=20 Ney
  9. Bonjour @rmor51, Meuh non, le cœur du soleil est toujours à 15 millions de °C du moins selon le modèle théorique en cours. Le Tokamak chinois EAST, un des six modèles expérimentaux en cours de recherches dans ce Pays, a été développé dans le cadre du programme international ITER dont le principal centre d'études est le CEA de Cadarache, ne l'oublions pas ! Le réacteur EAST a maintenu son plasma aux environs de 70 millions de degrés Celsius pendant 17 mn et 36s le 30 décembre dernier. Ney
  10. Bonjour, Hier j'ai regardé "Don't Look Up", un film dont l'argument est l'arrivée d'une comète tueuse de planète pour une probabilité de collision avec la Terre de 99,7%. Voici la bande annonce Si l'astronomie est le fil rouge discret du scénario, le piquant de ce film est une analyse très corrosive des comportements humains face à la fin inéluctable : un régal pour l'esprit, servi par une brillante distribution. Disponible seulement (dommage ?) sur le réseau au N rouge qui fait "Tan-Daououoummmm !" Pour celles et ceux qui visionneront le film, surtout allez jusqu'au bout du générique, il s'y trouve une séquence de conclusion surprenante ! Ney
  11. Bonjour @bouda, Trois phénomènes entrent principalement dans votre interrogation. Il peut vous être intéressant de vous familiariser avec chacun d'eux individuellement puis de les assembler mentalement et trouver alors vous même la réponse à votre interrogation. Ces trois phénomènes sont : 1) Le Big Bang lui même, (son épisode d'inflation a une importance capitale) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Big_Bang 2) Le fond diffus (ou fossile) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fond_diffus_cosmologique 3) L'expansion de l'Univers (avec la compréhension du mécanisme de refroidissement de l'Univers) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Expansion_de_l'Univers Bonnes lectures et bonne réflexion. Ney
  12. Je n'avais pas cette information. De fait cela compromet alors le principe du filaire en effet. Comme vous le dites, ce sera pour une autre fois. Dans ce cas un répéteur WiFi sur le balcon en vue directe d'un répéteur Wifi sur le setup semble être la solution la plus simple. La qualité des matériels va fixer la bande passante. C'est peut-être par l'estimation de la valeur mini de la bande passante qu'il faut commencer afin de définir le niveau minimum de performance des répéteurs. Ney
  13. Bonjour @Cocatrix, Il y a juste 25 m entre votre balcon et le point de pause de votre setup. Si vous souhaitez observer en VA ou astrophotographier, la bande passante de votre installation est un critère majeur. Le WiFi sur 25 m n'est peut-être pas le meilleur support dans cette condition. Une idée comme une autre qui simplifierait votre mode de communication tout en accroissant la bande passante est d'alimenter votre setup depuis votre prise électrique du balcon par un câble "aérien" léger et de profiter de ce support physique pour mettre en œuvre deux boitiers "Courants Porteurs de Ligne". Cet article vous donnera les premières connaissances du principe : https://fr.wikipedia.org/wiki/Courants_porteurs_en_ligne si vous découvrez cette technique. Vous aurez alors une connexion filaire efficace, sans risques de coupures et avec un bien plus grand débit accessible depuis votre box, soit en RJ 45, soit cette fois en WiFi interne à l'appartement sur une distance courte. Vous alimentez votre setup directement depuis le 230V ce qui vous évite alors une batterie sur place. A réfléchir, d'autres avis viendront. Ney
  14. Bonsoir François, Vous voulez sans doute parler de la mise au point (MAP ou map en jargon astronome) nous allons y revenir. La focale est une donnée de fabrication du miroir. La focale est la distance qui sépare le centre de votre miroir, là où est collée une pastille percée en son centre appelée aussi œillet, du point de convergence des rayons provenant de l'infini après s'être réfléchis sur lui. Sur votre instrument un dobson 200/1 000, cette focale est de 1 000 mm ou 1 mètre. le premier chiffre est le diamètre de votre miroir primaire, celui qui est au fond du tube. Le troisième chiffre est le rapport F/D c'est à dire Focale divisée par Diamètre, dans votre cas 1 000 / 200 = 5, ce qui donne un instrument plutôt lumineux. Vous avez, semble-t-il, une difficulté à réaliser la mise au point. Parmi les accessoires livrés avec votre télescope, n'y a-t-il pas un tube de 1,25 pouce de diamètre ( donc 31,75 mm) et de 4 ou 5 cm de long qui viendrait se placer sur le porte oculaire. Si oui installez le et installez alors votre oculaire dans ce tube allonge. La mise au point sera tout de suite facilitée. Ney
  15. 22Ney44

    Bonjour les Astros !

    Soyez le bienvenu @Ludoho, Avec un 203 mm vous avez déjà de quoi vous émerveiller ! A vous lire, la pratique est familiale, quel bonheur ! Belle et longue vie d'astronome à vous, à votre fille aussi. Ney
  16. Bonjour, Puisque la photographie semble être le principal envisagé dans votre projet, considérez alors que c'est LA MONTURE qui doit devenir l'objet principal de votre réflexion et non plus un accessoire. C'est autour de votre monture que vous allez composer le reste de votre matériel. Le budget à engager est lui aussi significatif. Une monture précise va vous demander entre 1000 et 2 000€. Une caméra ASI 2600 M Pro pour shooter, une caméra ASI 120 MM pour guider, une roue à filtres et quelques filtres, un diviseur optique vous êtes déjà sur la crête des 3500€ à 4 000€, et nous n'avons pas comptabilisé les accessoires : batteries pour le nomade, ordinateur ou informatique spécialisée AsiAir, NUC, etc ... vêtements chauds pour les longues froidures d'hiver ... Il vous reste encore a choisir un tube ! Vous dites vous déplacer à chaque observation. Dans ce cas c'est le critère poids qui va devenir déterminant. On ne déplace pas avec le même "enthousiasme" une monture de 5 kgp et une monture de 25 kgp. La logistique impliquée n'aura pas les mêmes dimensions non plus. J'irais jusqu'à pousser le raisonnement en écrivant que le maintien de la motivation dans le temps demande une ressource intérieure qui peut être égale au carré ou au cube de la logistique impliquée. Une maxime courante dans le petit monde de l'astronomie rappelle que le meilleur télescope est celui qui sort et sert souvent. Enfin je ne saurais trop vous conseiller la lecture d'un ouvrage de référence dans le domaine de la photo : "Astrophotographie" par Thierry LEGAULT : https://www.eyrolles.com/Audiovisuel/Livre/astrophotographie-9782212675726/ Quand vous l'aurez lu, vous aurez en main presque tout ce qu'il est possible de connaitre pour bien faire votre choix. Ney
  17. Bonjour @ThomasPrz, Vous me laissez l'impression de vouloir apprendre à conduire avec une Formule 1. Est-ce bien raisonnable ? Mesurez bien que l'expression "Qui peut le plus, peut le moins" ne s'applique strictement pas dans de nombreux domaines et en particulier pas à l'astronomie. Vous apprendrez que l'outil universel n'existe pas, absolument pas. Vous apprendrez que vous allez être bien embêté avec un tube de 300 mm de diamètre pour photographier de grands champs stellaires sauf à utiliser des focales courtes. Mais alors le rapport F/D si petit va vous engendrer des situations insurmontables pour un débutant ou un pratiquant déjà bien rôdé. .. et la liste est encore longue ! Revisitez peut-être votre projet et allez-y étape par étape, en douceur comme pratiquement tout le monde ici. Bienvenue et bonne réflexion. Ney
  18. Oui ! On ne va pas parler de rendement industriel quand nous n'en sommes qu'au stade premier du laboratoire. J'ai tout simplement voulu noter que dès les premiers essais, l'énergie produite était supérieure à l'énergie fournie, ce qui en soi est déjà un superbe résultat. Et j'ai bien conscience que cela ne vaut pas tripette comme source crédible d'énergie à ce stade de nos connaissances. D'ailleurs à 300% brut, on ne produit pas d'énergie commercialisable, puisque au vu du rendement de la chaine complète, nous n'aurions pas en production la quantité d'énergie injectée initialement. Verrons-nous un jour le stade industriel ? Bien malin qui pourrait répondre même aujourd'hui où au Canada, une équipe met en place un réacteur expérimental avec récupération de l'énergie. Ney
  19. Le fer, oui et alors ? Les réactions de fusion susceptibles d'être intéressantes dans le cadre de la production industrielle d'énergie se limitent à la mise en œuvre de l'hydrogène 2, de l'hydrogène 3 et éventuellement de l'hélium 3. Si le lithium apparait dans le cycle du combustible de fusion, c'est pour produire de l'hélium 3 par bombardement neutronique Vouloir fusionner des noyaux plus lourds, donc avec une barrière coulombienne encore plus élevée va supposer de générer des températures encore plus élevées que 10 à 15 106 K. La pression cinétique du plasma l'emportant alors sur la pression magnétique, (le rapport Bêta universellement reconnu comme limité à 5% dans un réacteur torique), nous atteignons déjà les limites de performance du principe de base longtemps avant d'arriver au prototype industriel. Ceci a d'ailleurs conduit à abandonner le tore, de la famille Tokamak, au profit de la sphère, la nébuleuse ITER est née, mais toujours avec des noyaux légers. Mais des principes physiques autres que le confinement magnétique, à savoir le confinement inertiel ou plus encore le principe de striction axiale sembleraient plus prometteurs. Des températures de 2 109 K ont été atteintes, certes sur des temps très courts, mais avec des rendements de déjà 170% dès les premiers essais. A ces températures, il est possible d'envisager la fusion de noyaux plus lourds et surtout plus disponibles contrairement à l'hydrogène 3 qu'il faut d'abord fabriquer. L'hélium 3 est également un bon candidat comme combustible de fusion. Certes nous n'en avons pas sur Terre, mais il y en a déjà environ 100 000 tonnes répertoriées sur la Lune. Tiens, tiens cela n'expliquerait-il pas une sorte d'engouement récent et "spontané" des sociétés privées à aller coloniser notre satellite ? Celui qui aura le contrôle de l'énergie, aura le vrai pouvoir. Sans nécessiter d'élections. Ne le perdons surtout pas de vue, c'est fondamental pour notre liberté citoyenne. Bonne réflexion. Ney
  20. Heu oui, je corrige. Pourquoi j'ai écrit cela ? Ney
  21. Pour continuer dans les informations données par @rmor51, le temps d'utilisation du télescope est planifié de la manière suivante : Le temps d'utilisation est divisé en 3 groupes : Groupe N°1 nommé GTO pour Guaranteed Time Observer. Il représente 10 % du temps disponible sur la durée de vie de l'instrument. C'est un temps alloué aux astronomes ayant participé à la réalisation de l'instrumentation scientifique de bord. Pour les trois premières campagnes d'observations étalées sur 30 mois, ce temps va être de 4020 Heures. Groupe N°2 nommé DD pour Director's Discretionary Time. Le volume horaire est également de 10% et est géré par le Space Telescope Science Institut basé à l'université Johns Hopkins aux USA. Groupe N°3 nommé GO pour Guest Observer qui contient tous les astronomes du Monde aura accès sur les 80% restant du temps disponible d'observations. Le temps d'observation est alloué aux astronomes par un Comité composé de 200 astronomes ainsi que de représentants des agences spatiales impliquées dans le programme JWST. A ce jour le premier critère de sélection est l'adéquation des propositions avec l'objectif général du projet JWST. Si vous souhaitez obtenir un créneau d'observation assez vite, veillez à ce que votre projet d'observation s'inscrive dans les objectifs déclarés dans Early Release Science Program. Ce programme vise essentiellement à obtenir le plus grand volume de retours scientifiques d'une part et aussi et surtout de mesurer avec une grande précision les capacités des différents instruments scientifiques de bord. Cette évaluation servira par la suite à mieux sélectionner les demandes à venir. Le premier cycle d'observations propose déjà 6 000 Heures d'observations divisées en 3 catégories 3 500 H d'observations de courtes durées 1 500 H de durée moyenne 1 000 H de durée longue. (Dans cette catégorie ont également été programmées des heures de réserve) Les astronomes du monde entier ont déposé 1 084 propositions. Le Comité en a retenu 266 dont 89 émanant des pays européens, 10 du Canada. 70 % des observations concerneront la spectroscopie, 30% l'imagerie. Les instruments sollicités sont dans l'ordre pour leur temps d'utilisation NIRSpec (40,8 %) https://jwst.nasa.gov/content/observatory/instruments/nirspec.html MIRI (28,1 %) https://miri.cnes.fr/fr MIRI est l'instrument développé sous la responsabilité de l'ESA par les agences spatiales nationales européennes. L'imageur MIRIM a été développé en France conjointement sous la responsabilité du CNES par l’IAS (Institut d'Astrophysique Spatiale, Orsay), le LESIA (Laboratoire d'Études Spatiales et d'instrumentation en Astrophysique, Meudon), le LAM (Laboratoire d'Astrophysique de Marseille) et par le CEA (Commissariat à l'Énergie Atomique). NIRCAM (24,4 %) https://www.jwst.nasa.gov/content/observatory/instruments/nircam.html NIRISS (6,7 %) https://jwst.nasa.gov/content/observatory/instruments/fgs.html Les sujets balayés par les demandes d'observations sélectionnées pour la première campagne sont : 32 % pour l'étude des galaxies et du milieu intergalactique, 23 % pour les recherches sur les exoplanètes et les disques protoplanétaires, 12 % pour la physique stellaire, 11 % pour étudier les populations stellaires et le milieu interstellaire, 9 % pour analyser les trous noirs supermassifs, 7% pour étudier les structures à grande échelle de l'Univers, 6% enfin pour l'étude du Système solaire. Il est dit plus haut que dans le volume d'observations longue durée, il y avait une réserve de temps. Cette réserve est destinée à mobiliser le Télescope instantanément sur un événement extraordinaire et non prévisible comme une collision, une supernova ou tout autre manifestation exceptionnelle. Les observations en cours seraient alors interrompues, cela peut se comprendre, l'équipe qui avait le télescope se verrait alors créditée du temps qui lui a été retiré, et puisé dans la fameuse réserve. Ce temps ne sera pas forcément alloué dans la foulée. En effet si JWST est capable de voir toute la voute céleste, cette capacité lui est possible que étalée dans le temps de manière à toujours demeurer dans l'ombre de son bouclier thermique, celui dont le déploiement nous a donné quelques émois. Il n'est donc pas possible de faire glisser dans le temps les observations suivantes, elles pourraient ne plus être visibles en fonction de la durée du glissement. Il est clair qu'en cas de survenance d'une supernova, ce glissement pourra se mesurer en jours, sinon en semaines. Voici le temps de visibilité en jours en fonction de la latitude écliptique A un instant donné seuls 40 % de la voute céleste est visible, par contre pour des latitudes écliptiques comprises entre 85 et 90 °, la visibilité des objets est permanente. Nous sommes partis pour une aventure scientifique sans équivalent à ce jour. Les attentes sont immenses. Ney
  22. Bonjour, On progresse ! La cause du Bios est éliminée. Il reste le ou les firmware présents dans les composants de la carte mère. Il est nécessaire de les vérifier un par un en commençant par le firmware du chipset USB. Courage, vous y arriverez. Ney
  23. Bonjour, Voilà une bonne nouvelle. Viendra après la mise en poste une opération des plus délicates, j'ai parlé de l'alignement de tous les segments du miroir et de la "collimation" de l'ensemble. La précision recherchée est redoutable, la NASA évoque 1/10 000 de diamètre de cheveu soit une petite dizaine de nanomètre. Pour y arriver, chaque miroir est équipé dans son dos de six actionneurs. Chaque action représentera un délai de dix secondes entre le départ de l'ordre et le retour du positionnement, pas étonnant alors que cette opération va prendre des mois, du moins c'est ce qui est inscrit au planning prévisionnel. Idem pour le miroir secondaire convexe et le miroir tertiaire. Ce travail d'ultra précision se fera en utilisant la caméra proche infrarouge, principal équipement du télescope : Il reste encore de quoi trembler avant d'avoir une optique pleinement opérationnelle. Il faut savoir cependant que toutes ces opérations ont été testées et réalisées durant environ 100 jours en grandeur réelle avec le télescope placé dans les conditions proche du réel de vide et de température au Centre spatial Johnson à Houston où la Chambre A, la seule suffisamment spacieuse pour accueillir le JWST, est capable de reproduire à l'identique les conditions spatiales pression/température. Les limites des tests ont été la présence de la gravité terrestre sur les mécanismes et l'absence de rayonnements sur l'électronique. Mais là les connaissances acquises par la NASA sont suffisantes pour effectuer les vérifications par simulation. La Chambre A à vide du Jonhson Space Center Souhaitons bonne continuation à notre télescope, il est autant celui de la Nasa, de l'ESA et de CSA-ASC. Ney
  24. Bonjour @Pyrene, Au risque de paraitre pointilleux sur une forme d'expression, me permettrez-vous de reprendre votre phrase. Je ne crois pas que ce soit les vignobles qui aient été ruinés. Non, ce sont les femmes et les hommes qui en vivent. Et la question est là, bien plus acérée dès que la formulation évolue vers l'humain. Combien de temps les vignerons pourront-ils encore vivre de leur métier, de leur savoir et de leurs savoirs faire. Si la vigne ne peut plus pousser à cet endroit, qu'y feront-ils pousser ? Légumes, céréales et plus généralement les cultures vivrières ne sont pas ou plus, pour les graines qui ont été sur-sélectionnées, adaptés à ces terres argileuses, calcaires et en tout état de cause peu propices aux cultures de surfaces, opposées à la vigne qui est une culture à racines profondes. Que vont-ils alors devenir ces êtres humains ? Les premiers immigrés climatiques intra-frontières ? Qui parmi les habitants du Nord pas encore impactés leur cèdera la terre nécessaire à leur métier ? Je parle bien de céder, car ruinés définitivement, ils n'auront pas les finances pour acquérir les surfaces dont le prix va forcément exploser devant une demande très supérieure à l'offre. Qui accueillera ces personnes pourtant françaises mais qu'on ne connait pas plus ni mieux que l'érythréen, le sénégalais ou encore le syrien déjà arrivés sur notre territoire avec "l'engouement" de notre part qui n'est plus à commenter. Réellement tout cela m'interroge fortement, et ces questions fondamentales pour les citoyens du proche futur, sont soigneusement évitées par les principaux intéressés qui auront à les résoudre, je parle des aspirants au poste suprême dans notre démocratie. Le cas échéant un dirigeant très "installé" de l'Est nous prêtera-t-il aussi ses chars et ses militaires pour réduire à rien ces "terroristes" affamés par les mutations climatiques ? Ney
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