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22Ney44

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Tout ce qui a été posté par 22Ney44

  1. Qu'en on panse qui y'en a des qui croives encore que sa ecsistait pas ! Ney
  2. Bonjour @Ouki, Ce sujet m'intéresse également, davantage pour découvrir et mettre au point une méthodologie de prise de vue que le résultat lui-même. Le point bloquant est le coût prohibitif des filtres. Comment faire alors pour s'en passer ! Aussi je me suis demandé si en adoptant le principe suivant nous n'arriverions pas à un résultat voisin de celui obtenu avec les filtres si chers. L'idée est de faire les prises de vue comme pour le ciel profond, n poses de T secondes avec les DOF et tuti quanti ET un filtre IR-Cut. Là où l'idée se place, c'est de refaire le même nombre de prises de vue du même temps de pose avec les DOF, mais cette fois SANS le filtre IR-Cut. Une fois obtenus ces deux trains de prises de vue, la question est : Quel résultat cela donne lorsqu'on soustrait numériquement les deux trains de prises de vue. Puis une foultitude de questions : Quel(s) logiciel(s) en l'état le permettrait ? SIRIL en incluant les prises avec filtre IR-Cut au même titre que des DOF, si oui comment faire en pratique ? Un logiciel comme The GIMP en mettant chaque train de prise de vue déjà post traitée dans deux couches différentes puis de les soustraire ? Dernière interrogation : Peut-être est-ce complètement stupide comme idée. Je n'ai pas fait d'essais, ne disposant que d'une ASI224 qui reste dans le proche infrarouge donc pas assez de différence de signal. Ney
  3. 22Ney44

    Hominisation

    Bonjour @Pyrene, Spontanément nous sommes tentés de répondre que la perte de l'appendice caudale a favorisé l'apparition de la bipédie. Mais la communauté scientifique semble bien partagée à ce sujet, il y aurait même une majorité de chercheurs à estimer que la perte de la queue est postérieure à l'apparition de la bipédie régulière. Pourtant si l'évolution a "choisi" ce chemin, même chez les grands singes, c'est qu'il existe bien un avantage, sinon n'impliquant que des inconvénients, cette "filière" aurait disparue tôt ou tard par sélection naturelle. Des chercheurs comme Gabrielle RUSSO, chercheuse en morphologie évolutionniste à l'Université de Stony BROOK, ont bien posé la question. En réalité la communauté scientifique n'en sait pas grand chose faute de matériel scientifique à observer. A titre spéculatif je verrais bien un avantage lié à la reproduction. En adoptant la bipédie, les organes féminins n'étaient plus visibles directement, les mâles avaient alors difficulté à identifier les femelles en période de fertilité. La Nature aurait alors sélectionné les sujets à courte queue au détriment des autres à queue plus longue qui ont ainsi eu plus de difficultés à se reproduire et ont peu à peu disparus. En effet la population de femelles à queue de plus en plus courte augmentant, les femelles à queue plus longue étaient de moins en moins fécondées. de cela il découle que la particularité queue longue a été portée par de moins en moins d'individus jusqu'à disparaitre. La mutation opportune du segment Aluy sur le gène TBXT, qui survient une fois sur mille, a alors accéléré le processus de sélection, même si à côté il était aussi porteur de malformations. Nous savons également pour l'instant que la présence, ou pas, d'une queue est liée à 29 autres gènes. Pour l'instant un seul a fait l'objet de travaux. C'est une spéculation, pas encore une hypothèse. Elle demande à être vérifiée. Ney
  4. 22Ney44

    Une crise ? Quelle crise ?

    Merci @charpy de rappeler cette situation parfois désastreuse de notre producteur national d'énergie. Pour les chiffres et pour celles et ceux que la lecture d'un document technique ne rebute pas, voici un descriptif assez complet sur la théorie des transformateurs qui permettra à chacun de se faire une idée juste sur la technique et les sources de pertes d'un transformateur. https://hqe.guidenr.fr/cible-4-hqe/transformateurs-distribution-efficacite-energetique.php Vous noterez avec intérêt qu'un transformateur haut de gamme, parvient dans le tout meilleur des cas à 99,2% de rendement à condition de n'être pas à pleine charge. Dès que nous approchons les 100% de charge, ce qui est le cas en situation de pic de consommation, le rendement théorique chute ce qui ne fait que aggraver les pertes en lignes. Le rendement maximum théorique d'un transformateur se situe à environ 35% de sa charge nominale. Au delà, le rendement ne fait que baisser. Dans le post sur le transport j'ai pris cette valeur théorique de 99% dans le calcul, valeur rarement atteinte d'autant moins que la consommation, donc la charge du transformateur, augmente. Le passage dans six transformateurs à la plus haute valeur théorique de rendement conduit déjà à (99%)6 = 94,1 % de rendement théorique. Donc en annonçant 10 % de pertes en ligne uniquement du fait des transformateurs qui nous le savons sont loin d'être au plus haut niveau, par leur rusticité et leur conception, j'étais encore très optimiste. Le rendement de 97 % annoncé dans le post au dessus est juste s'il ne concerne qu'un transformateur. Nous en avons 6 en ligne jusqu'à l'utilisateur final, le rendement final est le produit des rendements individuels soit dans ce cas de 97% R= (97%)6 = 83,3%. cela fait la production de 4 centrales (ou 8 tranches), mais c'était bien le raisonnement de départ lorsque le gaspillage faisait partie de la donne. Heureusement pour nous, cette valeur de 97% pour un transformateur est en voie de régression, en conséquence les pertes aussi. Dans le domaine industriel, même si cette tendance est à la baisse, cela a toujours été le cas. Prenez l'industrie agroalimentaire, 25% de perte de la matière première dans l'élaboration du produit fini. Que la société EdF dispose de quelques transformateurs haut de gamme dans ses laboratoires et ses showroom pour établir les dossiers de présentation, n'est un secret pour personne, mais il n'y a pas eu de généralisation, bien trop coûteuse pour une société surendettée. Ney PS : A titre indicatif, 1% de perte en ligne, c'est environ l'équivalent de la production d'un demi réacteur. Nous avons actuellement 56 réacteurs en production civile, 12 en démantèlement sur 15 définitivement arrêtés. 1 en construction.
  5. 22Ney44

    Une crise ? Quelle crise ?

    Votre intervention est la énième du genre avec toujours cette hargne de détruire le travail d'autrui faute de pouvoir le contrer par une argumentation solide et réfléchie. Je me suis juré de ne plus répondre à ce genre de remarque provenant d'un géoingénieur à cours d'arguments convaincants, mais là il me faut vous répondre. J'ai hâte de voir quelle pirouette vous allez créer une énième fois pour détourner l'attention comme vous le faites si souvent chaque fois que vous êtes pris en défaut ou plus simplement et plus souvent, ignoré. Je pense qu'au lieu de critiquer systématiquement les interventions de quelques uns ici qui essaient, sans bien sûr être parfaits, d'apporter des éléments de réflexion, vous devriez mettre à disposition de la communauté le fruit de votre réflexion que vous avez estimée vous même vingt fois supérieure à celle de la moyenne en matière nucléaire. Je vais également vous copier dans la méthode : Vous dites que la stagnation nucléaire tient sans doute à un élément déjà évoqué dans ce fil. Hé bien pas du tout. Ce n'est pas dans ce fil mais dans un autre sujet que ces chiffres ont été évoqués. Aussi j'insinue en pleine conscience que comme ce point fondamental est faux, tout le reste de votre production doit vraisemblablement l'être tout autant. Allons donc à la compréhension des chiffres de rendement d'une centrale nucléaire. Le rendement énergétique d'un réacteur nucléaire de la génération REP (PWR in english), tranche de 900 MW ou 1 300 MW est bien de 33% quoi que vous en pensiez. Sur 100 W produits dans le cœur, seuls 33 W sous forme de vapeur sèche parviennent à entrainer l'alternateur. (Sur un réacteur de palier N4, 1300 MW, la puissance thermique théorique extraite du cœur est de 4 250 MW pour une puissance électrique nette théorique de 1450 MW, soit un rendement théorique de 34,12%. Données EdF ). Les pertes essentielles, outre les rendements thermodynamiques contre la physique desquels nous ne pouvons pas lutter, se font dans les générateurs de vapeur. Ces générateurs sont la grande faiblesse du processus. Faiblesse à la fois de Sûreté mais aussi grande faiblesse thermodynamique. Il n'a pas été possible à l'époque d'optimiser l'architecture d'échange comme dans une production conventionnelle au motif principal de Sûreté nucléaire. Le générateur de vapeur est le point de tous les dangers. Dans son enceinte le circuit primaire à 155 bars de pression, côtoie le circuit secondaire secondaire séparé de seulement quelques millimètres d'inconel. L'inconel, de la famille des superalliages présente une conductivité thermique déplorable Pour comparaison, le cuivre très bon conducteur de la chaleur est autour de 380 W m-1K-1, l'acier doux autour de 46 W m-1K-1, l'acier inox déjà très mauvais conducteur de la chaleur est à 16 W m-1K-1 et l'inconel autour de 6 W m-1K-1 , autant dire une daube en matière de transfert d'énergie, ce qui est pourtant le premier objectif recherché. Sauf que pour des raisons assez évidente de Sûreté, les différents tuyaux et surtout les épingles du générateur de vapeur doivent être d'un niveau très élevé de résistance, tant à la corrosion, qu'à l'oxydation qu'à le tenue mécanique dans un environnement d'une violence inouïe, d'où le choix de l'inconel seul apte à remplir la mission. Le rendement énergétique a été sacrifié au profit de la Sûreté. Nous avons ainsi un dispositif d'échange de chaleur entre circuit primaire et circuit secondaire à l'opposé d'une efficacité thermodynamique, d'où le rendement net miteux de 33%. Le reste de la chaleur produite est évacuée par les tours aéroréfrigérantes visibles auprès des centrales, vers les rivières ou la mer selon les sites. Entre la vapeur sèche porteuse de l'énergie et la sortie de l'alternateur (qui tourne dans une atmosphère d'hydrogène pour réduire les frottements autrement plus considérables si c'était de l'air, c'est déjà doublé avec de l'hélium) le processus ne présente pas un rendement de 100 % bien évidemment, nous avons un rendement global du train de production électrique d'environ 95 %. Nous n'avons déjà plus que 31% disponibles. Dans votre développement il y a quelques temps, pour dénoncer les chiffres que j'avançais, vous avez déclaré que les pertes totales liées à la distribution ne dépassaient pas 10 %. Vous êtes bien loin du compte. En effet entre la sortie de l'alternateur et la distribution chez le particulier, le courant ne passent pas par moins de six transformateurs, quelque fois davantage. Si le rendement brut d'un transformateur de haute qualité se trouve aux environs de 99 %, le jeux de connexions, de protections, de coupures en rajoute à minima encore 0,6%. Chaque bloc de transformation a donc un rendement de 98,4 % et ce à six reprises au moins. Le rendement de la chaine minimale de transformation est alors de (98,4 %)6 soit 90,7%. Les 10% de pertes que vous évoquiez comme pertes totales sont déjà présentes rien que pour assurer la conversion des tensions jusque chez l'abonné. Nous sommes à 28,2 % de rendement net. Il reste maintenant environ 27 % dans les lignes, le plus gros des pertes, les pertes par effet Joule dans les câbles de transport. La stratégie de production électrique choisie dans notre pays repose sur le principe d'un faible nombre de lieux de production réalisée à haute densité énergétique. Ce principe a des avantages mais il présente un gros inconvénient, le transport présente un coût très élevé lié aux milliers de kilomètres de lignes électriques qu'il faut entretenir ET qui consomment de l'énergie par effets de la loi d'Ohm (chute de tension) puis celle de Joule (échauffement perdu dans l'atmosphère). Plus la demande d'énergie est élevée plus les Ampères sont présents dans les fils et plus la perte va s'accentuer. Elle devient même catastrophique aux heures de pointe par très grands froids. C'est typiquement le principe d'un système divergent donc impossible à contrer sauf à dimensionner le système industriel au fonctionnement de pic, ce qui techniquement et financièrement n'a pas de sens. Le principe adopté depuis 50 ans est alors de considérer les pertes d'énergie comme le processus normal ET DE NE PLUS EN PARLER (d'où la valeur de 10% de pertes dans la communication EdF, le reste n'était pas valorisé en pertes mais en consommation intermédiaire de transport, c'est juste un peu de cynisme). Pour faire accepter cela les promoteurs du principe avaient fait valoir que les kWh gaspillés représentaient une bien moindre valeur que le surcoût du dimensionnement aux pics. Ces pics étaient peu nombreux dans les années 70, et de bien moindre en amplitude qu'aujourd'hui où la demande s'est fortement accrue sur de plages beaucoup plus longues qu'auparavant aggravant ainsi le rendement global. Voilà Monsieur le géoingénieur, je me suis fendu d'une longue explication pour justifier les chiffres que j'ai connu à la fin des années 80 et déclarés par EdF lors des sessions d'audit de Sûreté nucléaire imposées par la Loi. Vous concernant ce sera la dernière fois, c'est une très grande perte de temps et d'énergie vis à vis de quelqu'un au bout du rouleau intellectuel pour tenter d'exister sans avoir les arguments pour le faire. Ney Edition : La voilà la pirouette annoncée, elle est en gras : Vous nous prenez vraiment pour des idiots. Mais devant la déconvenue il vous faut faire diversion. Fin définitive de chantier.
  6. 22Ney44

    Une crise ? Quelle crise ?

    Bonjour @'Bruno, Oui tout à fait d'accord avec vous. Nous aurions ainsi un accroissement d'énergie disponible sans pour autant accroitre la production de CO2 ou du moins dans une nette moindre progression que les autres moyens de production d'énergie à caractère industriel (sauf une peut-être). Alors pourquoi la situation n'est pas ainsi ? J'y vois deux raisons : 1) Parti d'une décision d'État de passer à l'énergie nucléaire, il y a certes eu la dépense de masse initiée au milieu des années 60, mais la direction prise n'a plus été maintenue pour tenir compte de la demande croissante d'énergie en ne construisant plus de réacteurs. A quoi cela était-il dû ? Vraisemblablement à cause du coût. L'opérateur national d'électricité était depuis des décennies en déficit financier permanent et par cela en incapacité de mettre en chantier de nouveaux réacteurs. Est-ce à dire qu'avec les tarifs très bas pratiqués jusqu'à il y a peu de vente de l'énergie, la solution n'était pas viable ? Chacun aura sa réponse à cette interrogation. L'État l'a aujourd'hui compris et a décidé de mettre en chantier plusieurs réacteurs de nouvelle génération. Or cette nouvelle génération quoi que puissent en penser certains décideurs n'est pas mure et présente des situations techniques sans solutions. Observez le naufrage industriel de notre EPR, son jumeau chinois lui a "franchi" l'étape du fonctionnement administratif, sans plus ... 2) La deuxième raison est temporelle. La décision de construire six nouveaux réacteurs EPR2 a été prise par l'État et annoncée le 10 février 2022 avec une mise en service étalée entre 2035 et 2050. Le premier constat simple et facile à réaliser : ces réacteurs arriveront bien trop tard. Et encore 2035 est une date super-optimiste. Vous avez bien noté le "2" dans EPR2 ! Cela veut dire que le projet EPR est retourné sur les planches à dessin et que l'étude doit être reprise. Si elle est minime, cela engendre un délai de 3 à 5 ans. Si elle est majeure c'est une étude à dix ans, car dans ce temps il faut inclure le recrutement et la formation longue d'ingénieurs nucléaires dont la filière a été "tuée" avec la fermeture de Framatome. Compte tenu du naufrage industriel de l'EPR initial, ce délai sera d'au moins 7 ans dans le meilleur des cas. Une fois l'étude du réacteur faite, commence la construction. En ne tenant pas compte des délais administratifs de recours, de l'hostilité des opposants et/ou des populations proches des sites choisis, le premier coup de pioche est aux environs de 2032 au strict plus tôt. Tout comme il faut 9 mois incompressibles (sauf à faire un prématuré) pour faire un bébé, l'expérience montre que 8 à 10 ans sont absolument nécessaires pour obtenir la première divergence du premier réacteur. Nous serons en 2040 à 2042 dans le meilleur des cas. Il restera encore cinq réacteurs à financer et à construire. L'échéance de 2050 est donc une impossibilité technique, et donc pas une solution crédible ni d'accroissement de l'énergie disponible, ni même du maintien du niveau actuel de fourniture, à l'orée de l'engagement de la neutralité carbone. Nous savons qu'une croissance de maintien (fragile à cette valeur) de l'équilibre du système financier mondial est de l'ordre de 2% annuel. Tous calculs faits, une croissance de 2% annuelle donne un doublement tous les 35 ans (2 = 1.0235). Ce ne sont donc pas six réacteurs supplémentaires dans les 30 ans qui viennent, dont l'ajout ne compensera même pas les pertes à enregistrer d'ici là par arrêt d'exploitation de ceux en service à ce jour qui vont assurer la croissance attendue de la demande. Il va falloir très nécessairement trouver autre chose que le nucléaire et très vite. N'oublions pas non plus que parallèlement à l'effort financier de taille à produire pour l'opération de construction, va venir s'ajouter un effort financier, dont à peu près tout le monde ignore le dimensionnement à ce jour mais il est colossal, pour mener les opérations de démantèlement du parc obsolète. Cette dépense pèsera très lourd sur le coût final de l'énergie. En conclusion sur le papier l'énergie nucléaire pourrait être une solution décarbonée viable à condition d'une part de la vendre à son vrai prix de revient et surtout d'autre part d'avoir maintenu un rythme de construction de réacteurs depuis plusieurs décennies apte à assurer le remplacement et surtout à répondre à la demande croissante. Mais d'une part le coût est inconnu formellement à ce jour car il n'inclut pas le vrai coût du démantèlement.La raison en est relativement simple à comprendre, nous n'avons pas de techniques mures ni sûres de démantèlement. A ce jour le prix de l'énergie électrique dépasse déjà le niveau d'acceptation de l'Économie, qu'en sera-t-il alors ? Et d'autre part nous avons abandonné la construction de maintien de couverture de la demande et de renouvèlement du parc. Le choix est fait et il est impossible techniquement de le corriger. A nous citoyens d'être attentifs aux choix qui nous seront proposés des modes de production d'énergie par celles et ceux qui brigueront le tant convoité poste de Chef. Ney
  7. 22Ney44

    Une crise ? Quelle crise ?

    Bonjour @charpy, Pas trop d'accord avec le graphique ci dessus qui annonce environ 12 Tonnes d'équivalent C02/an/habitant en 2016. Les chiffres officiels https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lempreinte-carbone-de-la-france-de-1995-2022 disent 25% de moins en 2016 soit 9,3 Tonnes/an/habitant : Pour celles et ceux qui en ont le temps, je vous invite à lire l'article d'où est extrait le graphique ci dessus. Il détaille à la fois le mode de calcul, et la méthode d'évaluation. Un chiffre est remarquable, c'est l'empreinte directe des ménages, elle n'est "que" de 1 tonne/an/habitant, transport familial, énergie (chauffage, électricité) compris. Ce qui finalement est peu au regard des 9,2 tonnes/an/habitant de 2022 une fois concaténées toutes les contributions. Les efforts consentis par chacun auront un effet certes, mais contributeurs sur l'amélioration du climat à la seule hauteur du rapport des consommations. Or les transports globalisés représentent près de 3 tonnes/an/habitant. Ceci veut alors dire que ce ne sont pas les transports individuels qui sont les premiers contributeurs, mais bien les transports liés à l'activité économique. C'est donc sur ce point qu'il devient nécessaire de travailler en profondeur, bien davantage que de venir culpabiliser le citoyen sur sa vie au quotidien. Bien sûr chaque gramme que chacun réussira à économiser est un pas positif vers la propreté carbone, mais je crois que les États devraient s'intéresser bien davantage à la pollution liée à l'activité économique pour un réel effet sur le climat. Et là nous revenons au cercle infernal de la nécessaire croissance économique pour préserver le modèle financier mondial de l'effondrement. Les acteurs économique dominants ne manquent pas de dire aux États : "Si vous nous imposez une réduction de consommation d'énergie, il sera impossible de maintenir la croissance. Sans croissance il y aura danger absolu sur le système financier global". Or nous savons que sans système financier stable, il ne peut y avoir d'États stables puisque la seule ressource d'un État étant l'impôt consenti (ou pas) par le citoyen, s'il n'y a plus de système financier, il n'y a plus d'impôts et par voie de conséquences directe plus d'États. Nous sommes coincés dans ce système depuis la fin du XVième siècle pour cause de crédit. Rappelez-vous des post précédents où je montrais comment, puisque nous croyons (le crédit) que demain nous serons plus riches qu'aujourd'hui, nous pouvons dès aujourd'hui profiter le la richesse de demain. C'est le fondement de la nécessaire croissance, car demain cette richesse devra être bien présente pour amortir sa déjà consommation d'aujourd'hui. Tout notre malheur est là, la touche "Pause" n'existe pas. L'économie ne peut donc pas décroitre sauf danger imminent et absolu. Le carburant de la croissance est l'accroissement de la consommation d'énergie dans l'Économie, sans laquelle tout s'arrête s'effondre, (un exemple assez représentatif est le Vénézuela richissime Pays en matière de ressources énergétiques, mais qui a choisi la décroissance un temps fut. C'est aujourd'hui un pays pauvre et violent). Voilà pourquoi les États et leurs dirigeants sont devant un mur qui ne cesse de s'élever à force d'attendre. Le choix est cornélien. Soit nous réduisons réellement la production de CO2, c'est à dire que nous passons en décroissance et dans ce cas le système financier s'effondre rapidement et les États avec, soit nous adoptons le statuquo et pour cause de bouleversements climatiques la population mondiale s'effondrera jusqu'à peut-être 10% de sa valeur actuelle dans moins d'un siècle. Je n'aimerais pas du tout être à la place de celles et ceux qui ont à choisir. Il apparait pour l'instant que c'est la deuxième attitude qui prévaut, mais pour ne pas paraitre laxistes et attentistes, les États ont choisi de mettre la pression sur les seuls citoyens afin que ceux-ci imaginent qu'il y a bien action des États. Dans tout ce raisonnement j'ai bien cité les États, et non les politiciens qui ne peuvent que subir le modèle en place depuis plus de 500 ans et eux-mêmes victimes d'un dominant majeur : le système financier mondial. Une question à laquelle je ne sais pas répondre : "A qui appartient le système financier mondial ?" Ney
  8. Plus de doutes. La réalisation est à la hauteur de la qualité de l'étude et de la réflexion. Félicitations ! Ney
  9. 22Ney44

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    Pardon @Moot, Comme je m'adressais à un spécialiste, j'ai fait au plus court. Alors voici le traducteur : Middleware = Étage intermédiaire d'une architecture informatique. FIFO = First In, First Out = Premier arrivé, premier traité. C'est mieux comme cela ? Ney
  10. Bonsoir les gens, Il faut je crois saluer le travail d'étude réalisé par @maxdgdg. Chaque point a été analysé, et ce que je trouve très intéressant est que chaque élément a été pensé pour plusieurs usages : utilisation et environnement d'observation versus transport stockage et protection, afin de réduire la quantité de matière et donc le poids à transporter en nomade. Il manquerait juste peut-être les deux bras en "S" suggérés par @Michel Boissel pour conserver le tube presque vertical lors du transport. Si les "U" de protection sont solidarisés au chariot, il n'y aura pas de basculement. Ce concept regorge d'idées astucieuses, l'idée de la table de travail, l'idée du tiroir à oculaires. Ça respire l'intelligence et la réflexion tout cela. Si la réalisation est aussi soignée que l'étude, et il y a peu de doute la dessus, ce projet va devenir une référence dans le "métier". Ney
  11. Bonjour @Glloq, En étudiant attentivement le sujet ouvert par @Colmic sur la fabrication d'un contrepoids batterie, vous allez glaner beaucoup d'informations sur le sujet. https://www.webastro.net/forums/topic/185745-projet-collaboratif-réaliser-un-contrepoids-batterie dans la pratique commencez par faire l'inventaire de toutes les consommations que vous envisagez. Cela vous donnera le devis énergie qui répondra à vos attentes. Il ne restera plus qu'à convertir ce besoin énergétique en technologie de batterie d'abord puis en modèle dans cette technologie. En tapant le mot batteries dans le moteur de recherche du forum, vous verrez que de nombreux sujets leur sont déjà consacrés ici. Ney
  12. 22Ney44

    Reports de bugs

    + 1 Ney
  13. 22Ney44

    Une crise ? Quelle crise ?

    Bonjour @Vakoran, Merci pour le compliment et les encouragements. Rassurez-vous je n'ai aucun doute sur la sincérité et la bienveillance de votre démarche. Si j'ai mal construit un raisonnement vous avez raison d'attirer mon attention afin que je m'améliore. Concernant le lien entre la progression du végétarisme et la demande d’œufs, c'était relaté dans un article vieux de plus de 20 ans que j'avais lu dans la revue "Paysan Breton" organe de presse périodique d'un syndicat agricole auquel étaient abonnés mes parents. Le premier stade du végétarisme est en général le flexivégétarisme. C'est une forme de transition douce entre une alimentation structurée autour de la viande et une progression vers la conversion au végétal. Vient ensuite traditionnellement le régime ovo-lacto végétarien. Ce régime semble être la première victoire de la personne dans la transformation de son alimentation car elle ne nécessite plus de mise à mort pour sa nourriture. Viennent ensuite les derniers stades qui voient l'abolition de toute nourriture d'origine animale dans son régime alimentaire. C'est la phase ovo-lacto végétale qui pose en fait le problème. Le nombre croissant de pratiquants, c'était l'objet de l'article évoqué plus haut, a accru la demande en œufs et en produits laitiers. Ceci veut dire accroissement de la mise en service de poulaillers et d'étables de préférence industrielles avec la production collatérale de gaz carbonique, de méthane, de monoxyde d'azote. Pourquoi construire des bâtiments nouveaux supplémentaires ? Pour abriter ces animaux dont la durée de vie est plus longue, à un instant "t" leur population est bien plus grande. En effet la vie d'un poulet destiné à la viande se mesure en jours, d'un peu plus de 30 jours minimum, 42 jours pour le standard, un soixantaine pour certains labels. Par contre la durée de vie d'une poule pondeuse sera d'environ 18 mois, le temps de produire le petit millier d’œufs que représente son potentiel. Nous avons donc à cet instant"t" environ 30 12 fois plus de volailles en vie, qu'il faut abriter et nourrir, selon la production qui leur est assignée, œufs ou viande. En production bovine nous avons le même raisonnement. Une génisse ou un taurillon destinés à l'engraissement, vont avoir une espérance de vie d'environ trois ans parqués généralement sur des pâtures en alternance avec l'atelier d'engraissement. En production laitière, une vache vivra environ 8 à 10 ans avec un besoin d'espace couvert plus important qu'à l'engraissement. L'alimentation dans ces deux filières va aussi être différente. La vitesse de croissance d'un bovin n'est pas liée à la quantité d'aliment, il faut pour cela intervenir sur le système hormonal, ce qui est interdit en France (souvenez-vous des actualités chaudes du passé liées à l'élevage des veaux aux hormones), alors qu'une vache productrice de lait, (entre 8 000 et 10 000 litres par an au stade intensif) verra sa production directement liée à son alimentation en qualité et en quantité. De là il découle que pour produire plus de lait, il faut d'abord produire plus d'aliments avec les conséquences en carbone et en énergie que nous connaissons. Voilà l'explication de mon affirmation visant à montrer que le chemin végétal de l'alimentation humaine n'est pas forcément si vertueux que cela dans tous les cas . Ce fait est d'ailleurs confirmé par Greenpeace sur son site https://www.greenpeace.fr/agir/chaque-geste-compte/alimentation/le-regime-vegetarien-pour-sauver-la-planete/ : C'est à peu près, avec des mots différents, le propos que j'ai cherché à tenir précédemment. L'excès n'est en général pas une bonne démarche, et je suis toujours tenté de dire que , bien entendu nous devons modifier en profondeur notre mode alimentaire, mais conserver toujours une part réduite de carné de bonne ou très bonne qualité. En cela toujours Greenpeace est sur cette ligne : Pour conclure, comme vous l'avez signalé, nous sommes sensiblement sur le même point de vue, c'est l'essentiel. Puisque nous sommes en accord pour modifier nos comportements alimentaires, nous ne pouvons pas faire l'économie de la réflexion sur le devenir des agriculteurs. Cette mutation alimentaire ne se fera pas sans mutation profonde de l'agriculture. Depuis plus de 70 ans, et j'en fut le témoin direct durant mon enfance et mon adolescence, les agriculteurs ont été contraints à la production de masse. Un jeune agriculteur ne pouvait pas obtenir de prêts bonifiés à l'installation,(délivrés à l'époque par le seul "Crédit Agricole" ) s'il ne s'engageait pas dans une production intensive. Le marqueur était l'investissement obligatoire dans un outil de production de masse. L'objectif du gouvernement d'alors était la recherche de l'autonomie alimentaire du Pays. Cela a tellement bien fonctionné que nous sommes arrivés aux situations de surproduction et d'effondrement des cours qu'il s'agisse du porc ou du lait et la ruine de nombreux agriculteurs entrainant la concentration des fermes et des terres. Qu'en est-il aujourd'hui ? Je ne connais pas les chiffres exacts, mais d'exportatrice nette, la France est devenues déficitaire en échange des biens alimentaires. Nous sommes en dépendance alimentaire. Que faire ? Muter certes mais tout comme l'État a poussé l'agriculture dans la voie de la production de masse à faible qualité depuis des décennies, nous devons réfléchir à un plan d'État de restructuration de l'agriculture dans le cadre de la transition climatique et écologique. L'agriculture livrée à elle-même n'y arrivera pas. Elle n'en a pas les moyens financiers, et plusieurs acteurs majeurs et dominants s'y opposeront. En effet trop d'industries vivent des volumes agricoles, Lactalis, exemple emblématique, (et totalement irrespectueux des législations, deux exemples : contamination à répétition de ses produits laitiers transformés par manque de respect des procédures sanitaires, non publication systématique de ses comptes alors que c'est une obligation légale) qui traite plus de la moitié du lait français. Comment cet industriel acceptera de réduire ses volumes alors qu'il a des investissements dont l'amortissement est programmé sur des dizaines d'années. Plus généralement toute l'industrie agro-alimentaire Nestlé, Buitonni, et combien d'autres ! L'industrie pharmaceutique aussi tient à ce que le régime alimentaire demeure. Il est producteur de pathologies qui réclament une pharmacopée colossale, sources de très grands profits, je pense aux cancers et aux maladies cardio-vasculaires, mais aussi aux pathologies annexes diabètes et cholestérol. Il me parait évident que ces acteurs majeurs de l'économie ne laisseront pas s'envoler comme cela les sources de leurs profits mirifiques. Mais ceci est un autre débat. Ney
  14. Bonjour Roger, Ça je l'ignorais, mais puisque vous le dites c'est que cela doit être vrai. En utilisant l'expression qui à l'air de vous "gratouiller", je ne parlais tout simplement que de la démarche intellectuelle, pas de la personne. Belle journée à vous. Ney
  15. Bonsoir @Le Gnou, Merci pour ce lien. En première lecture cela répondrait bien à la préoccupation de non privatisation de la Lune. Un texte sera-t-il plus fort que les envies de profits et de domination ? L'avenir nous le dira. Ce que je trouve inquiétant, ce sont les sommes folles que le privé est prêt à investir, et qui dit investissement dit aussi retour sur investissement. Ney
  16. Bonjour Roger, Ce n'est pas très honnête de couper ainsi une citation. Ce que notre ami @jackbauer a écrit est complètement vrai. D'une part c'est bien le premier vaisseau américain a se poser sur la Lune depuis 1972, il n'y en avait pas eu d'autre depuis cette date là, et l'alunissage de hier soir est une grande première, une très grande première même dans la vie de l'Humanité. C'est une société privée qui a conduit le projet avec ses moyens propres, et cela vous l'avez complètement escamoté, alors que l'exploit, à la fois technique et humain est bien là. C'est HISTORIQUE. Ceci veut dire qu'après les grands exploits spatiaux des États, avec les moyens démesurés financièrement que l'on a connu, la conquête de l'espace prend une toute autre tournure, celle de l'industrialisation. C'est une toute nouvelle ère qui démarre. Est-ce pour autant une bonne nouvelle ? Tout va dépendre de ce qui va suivre et du comportement des nouveaux conquérants. Il est évident que si l'un ou l'autre de ces nouveaux acteurs commence à revendiquer une propriété ou toute autre forme d'exclusivité de présence sur des territoires sélènes maintenant, martiens plus tard, une fois encore l’âpreté commerciale, l’appât du gain, l'exploitation irraisonnée d'une ressource ne feront que prolonger ce que nous connaissons déjà sur la Planète Mère, et seront annonciateurs d'un nouveau désastre écologique. Je ne sais pas à quelle institution internationale il appartient de se saisir de ce dossier avant que l'inéluctable se produise. J'aimerais tant que tout ce qui est extra-terrestre soit classé comme l'Antarctique, patrimoine mondial, et interdit d'exploitation commerciale. Les avocats et leurs clients ont sûrement une toute autre vision. Ney
  17. 22Ney44

    Une crise ? Quelle crise ?

    Bonjour @Vakoran, Oui bien sûr vous avez raison. Devenir végétarien réduit l'impact carbone de la personne. Ne perdons pas de vue cependant que le genre Homo est un omnivore, et que nous n'allons pas effacer des millions d'années d'évolution en quelques années. Il n'y a pas que le poids culturel qui compte dans ce choix, il y a les moteurs intimes de la physiologie. Dans l'adoption d'un régime végétarien, ce n'est pas à vous que j'apprendrai qu'il y a différents niveaux d'engagement ou de choix allant du végétalisme exclusif au flexivégétarien, et autre fructivarien. Nous savons aujourd'hui qu'un régime exclusivement végétarien induit des carences alimentaires d'autant plus impactantes sur un développement physique et mental que l'individu est jeune. La première carence significative est le manque de calcium pour le développement osseux par exemple. Un adulte mature est bien moins exposé à cet égard. La réponse vient alors de compléter son alimentation en adoptant un régime ovo-lacto-végétarien. Qu'observons-nous alors ? Devant la croissance significative, d'autant plus importante que le végétarisme progresse, de la demande en œufs et en lait, les poulaillers industriels de type 500 000 poules poussent comme des champignons, ainsi que des fermes de 1 000 vaches principalement dans le nord et l'est de l'Europe. En france ce n'est pas autorisé, d'où la colère des agriculteurs qui voient leur production limitée, donc la répartition de leurs charges fixes sur moins d'unité tout en exigeant d'eux d'accepter les prix de la concurrence en production massive. Revenons à l'équilibrage du régime végétarien. Nous venons de voir que pour atteindre l'équilibre alimentaire il est nécessaire d'avoir des apports protéiniques animaux sans mise à mort. Mais dans ce type de production, l'impact carbone est tout aussi significatif que la production avec mise à mort, davantage d'ailleurs s'agissant de la volaille. L'industrie agro-alimentaire et/ou pharmaceutique peut aussi apporter les compléments de rééquilibrage. Mais ce ne sera pas sans impact carbone assurément d'une part, et ce type de complément n'a pas de sens dans les pays peu développés où le pouvoir d'achat et l'absence d'infrastructures spécifiques en interdits la présence. Oui le végétarisme est en premier calcul, du point de vue individuel est un chemin de réduction de l'impact carbone, en deuxième calcul et pour nécessaire cause de ré équilibration du régime alimentaire le gain n'est peut-être pas aussi significatif. C'est pourquoi j'ai choisi la volaille comme complément carné. C'est une production infiniment moins impactante que la production laitière ou de viande rouge, moins impactante aussi que la production de viande porcine. Par contre une voie significative de réduction de l'impact carbone d'origine alimentaire est de réduire significativement les quantités absorbées en particulier dans les pays développés. Une viande rouge 5 ou 6 fois dans le mois, une viande blanche ou du poisson une dizaine de fois, le reste issu du végétal serait un nouveau rythme très suffisant aux professions tertiaires, et réduiraient significativement l'impact carbone. En produisant moins, la qualité nutritive s'en trouverait aussi sigificativement accrue, d'où une portion de 80 gp ou 100 gp en remplacement d'une portion de 150 ou 180 gp de qualité inférieure voire médiocre. Tout ceci demande à être réfléchi, compris, discuté sans passion ni idéologie, c'est ce pour quoi je milite aujourd'hui. Ney
  18. Le zèbre, le papillon, et les quatre questions, un délice qui a fait ma soirée. Merci @RIGEL33. Ney
  19. 22Ney44

    Une crise ? Quelle crise ?

    Bonjour @Caius, Il y a plusieurs façons de comparer des phénomènes. Selon ce qu'on veut obtenir comme résultat ou comme preuve, cela nous fait choisir tel ou tel critère. Sauf qu'un critère n'est jamais isolé dans sa verticalité, et que le phénomène qu'on observe a plusieurs contributeurs. Il est donc nécessaire de tous les prendre en compte. C'est pourquoi en sciences, mais pas que, il existe un outil intéressant que nous appelons les mathématiques. Les mathématiques nous permettent de créer un modèle représentatif du phénomène et selon la finesse du modèle, l'équation est d'ordre 1, 2, 3 ou plus, c'est à dire que nous avons des expressions en x, x2,x3 etc. C'est là que la chose devient intéressante, simple et maitrisée par la masse puisque ces notions sont enseignées au lycée( rappelons que près de 90% d'une classe d'âge est titulaire du baccalauréat) : L'étude des fonctions. Si nous dérivons le modèle par rapport au temps, une première fois, puis une deuxième fois nous obtenons la courbe de progression du phénomène avec ses minimum et maximum. En procédant ainsi, nous évitons le biais cognitif du critère unique choisi selon son objectif. Et là les résultats sont pour le moins effrayants. En effet puisque maintenant nous avons inclus le temps dans la modélisation du phénomène, nous obtenons des pentes en plus des minimum et maximum. C'est sur ce critère temps combiné aux valeurs de comptage des espèces et de leur populations que je vous propose d'examiner le phénomène. Le fameux Delta t (variation du temps impliqué par delta x variation du phénomène) pour une variation égale du Delta x( x nombre des espèces) nous constatons que la valeur du Delta t s'est effondré. Dans les faits que cela veut-il dire ? Qu'à aucun moment dans l'histoire de notre planète, pour autant que nos connaissances soient précises, il n'y a eu une même variation des espèces et de leur population en un temps aussi court. Ce que nous vivons aujourd'hui est d'une brutalité cataclysmique. Alors que l'impact du bolide il y a 65 millions d'années d'années a eu des conséquences décroissantes avec la distance, préservant ainsi de nombreux étages de la biodiversité, le cataclysme contemporain affecte TOUTE la Planète. Il n'y a quasiment plus de place pour la résilience. Aussi l'immense majorité des raisonnements même s'ils sont bien validés scientifiquement, ne peuvent s'appliquer, en particulier en contre-argumentation. Un élément factuel soutient cette démarche. Lorsqu'une extinction se déroule sur 500 000 ou 800 000 ans, la mécanique de l'évolution a le temps de régénérer une partie du vivant en créant de nouvelles espèces pour en assurer globalement l'existence par un maintien d'équilibre, certes en recherche de stabilisation, entre prédateurs et proies. Si les proies viennent à manquer la population de prédateurs chute suffisamment pour que la population de proies se reconstitue. Nous connaissons parfaitement ces mécanismes, nous l'avons observé dans le parc du Yellowstone par exemple où après avoir éradiqué le loup pour rassurer les visiteurs, nous avons constaté un effondrement de la biodiversité végétale au point que le paysage s'en était trouvé profondément modifié. Les herbivores, les bisons en particulier, n'étant plus régulés ont vu leur population croitre au point de tout ravagé. La réintroduction du loup permet de revenir à un équilibre végétal qui lui même refonde les bases de la biodiversité animale en dépendance du végétal. Ce qu'il faut comprendre par cet exemple c'est que si les phénomènes sont trop brutaux, la nature n'a pas le temps matériel de développer un nouveau rapport de force entre proie et prédateurs. De ce déséquilibre nait la disparition d'une proie et à terme de la population en dépendance : les prédateurs. Nous sommes à cette orée : par l'action anthropique il y a eu éradication brutale (le Delta t très bref) de certaines espèces, les insectes en particulier. Ce temps très bref (à l'échelle géologique) crée un vide dans la chaine du vivant. Les espèces placées sous le lien de rupture dans la pyramide alimentaire vont proliférer, puisque les espèces placées immédiatement au dessus n'existent plus pour les réguler. De proche en proche toutes les espèces situées au dessus de ce point de rupture vont décliner par épuisement de la ressource. Deux situations vont se présenter à nous : 1 ) La nourriture va vraisemblablement manquée dans des temps plus ou moins longs. Même si des discours rassurants nous disent que nous ne manquerons pas de nourriture puisque nous la produisons nous-même. En réalité nous ne la produisons pas, c'est bien la Nature qui la produit, nous ne faisons qu'orienter cette production. Que donnerions-nous à manger aux millions sinon milliards de poulets en élevage si la Terre ne produit plus de céréales. Ces céréales ont besoin des insectes pollinisateurs comme les abeilles pour produire les graines. Plus d'insectes spécialisés, plus de graines. Plus de graines, plus de poulets. Plus de poulets, plus de nourriture carnée pour les 3/4 de l'Humanité. Voilà un premier danger majeur. 2) Il y en a un deuxième qu'il ne faut pas négliger non plus. Nous venons de voir que les espèces placées sous le point de rupture dans la pyramide du vivant vont proliférer. Actuellement le moustique est placé sous ce point. Alors que cet insecte est le plus gros tueur d'hommes sur la planète ( https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-moustique-tueur-plus-dangereux-monde-91513/ ) que va-t-il en être de notre devenir une fois sa prolifération exponentielle libérée ? J'aimerais bien connaitre la réponse. Les moustiques les plus dangereux résident actuellement dans les zones chaudes. Qu'adviendra-t-il avec le réchauffement net déjà amorcé sous nos latitudes ? C'est l'invasion assurée, le moustique Tigre n'est qu'un précurseur, et le paludisme dans les marais de Couëron ou de Brière. Une bombe FlyTox ne va pas suffire. Par contre mettre en œuvre des milliards de bombes FlyTox ( entendez par là la géo-ingénierie) va entrainer par effet collatéral d'autres déséquilibres peut-être encore plus délétères et mortels pour le genre Homo. Ce point est à prendre très au sérieux. La biodiversité est un équilibre à milliers de critères, dont la rupture d'un seul remet l'ensemble en cause par modification des rapports de forces. Je pense qu'aujourd'hui, il est temps de clore les confrontations intellectuelles que nous pourrons toujours ressortir pour le plaisir du rapport de force dans quelques centaines d'années après le retour à l'équilibre de notre climat, et de conjuguer toutes nos intelligences, tous nos talents afin de définir une stratégie commune face à ce qui nous attend. Ney
  20. Don't worry, be happy ! L'essentiel est que l'information a bien circulée. Ney
  21. Bonsoir @Ygogo, En effet c'est plein de facéties ! Il y a toujours de grands mystères dans la vie des Saints et St Pixel n'échappe pas à la règle. Quelle surprise d'apprendre que ce noble moine né en 1096 et mort en 1144 avait pu partir en voyage à l'âge de 51 ans. Si si c'est fort surprenant, mais à cette époque les calculatrices étaient moins précises qu'aujourd'hui. Ney
  22. J'adore ! Merci pour la découverte. Ney
  23. Merci Roger pour le compliment. Je ne suis pas sûr de mériter tant d'éloges, il m'arrive aussi de me tromper. Belle journée à vous. Ney
  24. Désolé Roger, veuillez m'excuser d'avoir tardé à vous répondre. La réponse complète demande en effet un gros travail d'analyse des calendriers. pour mémoire : La recherche faute de temps n'est peut-être pas exhaustive, cependant voici un premier inventaire des années contenant 53 mardis en ne commençant ni par un mercredi, ni par un jeudi : Tout d'abord les années bissextiles : Les années commençant par un lundi : Au deuxième millénaire à partir de la mise en service du calendrier grégorien : XVIIIe siècle : 1720 • 1748 • 1776 XIXe siècle : 1816 • 1844 • 1872 XXe siècle : 1912 • 1940 • 1968 • 1996 Au troisième millénaire : XXIe siècle : 2024 • 2052 • 2080 XXIIe siècle : 2120 • 2148 • 2176 XXIIIe siècle : 2216 • 2244 • 2272 XXIVe siècle : 2312 • 2340 • 2368 • 2396 Les années commençant par un mardi : Au deuxième millénaire à partir de la mise en service du calendrier grégorien : XVIIIe siècle : 1704 • 1732 • 1760 • 1788 XIXe siècle : 1828 • 1856 • 1884 XXe siècle : 1924 • 1952 • 1980 Au troisième millénaire : XXIe siècle : 2008 • 2036 • 2064 • 2092 XXIIe siècle : 2104 • 2132 • 2160 • 2188 XXIIIe siècle : 2228 • 2256 • 2284 XXIVe siècle : 2324 • 2352 • 2380 Ensuite les années communes commençant par un mardi, qui contiennent donc nécessairement 53 mardis : Au deuxième millénaire à partir de la mise en service du calendrier grégorien : XVIIIe siècle : 1709 • 1715 • 1726 • 1737 • 1743 • 1754 • 1765 • 1771 • 1782 • 1793 • 1799 XIXe siècle : 1805 • 1811 • 1822 • 1833 • 1839 • 1850 • 1861 • 1867 • 1878 • 1889 • 1895 XXe siècle : 1901 • 1907 • 1918 • 1929 • 1935 • 1946 • 1957 • 1963 • 1974 • 1985 • 1991 Au troisième millénaire : XXIe siècle : 2002 • 2013 • 2019 • 2030 • 2041 • 2047 • 2058 • 2069 • 2075 • 2086 • 2097 XXIIe siècle : 2109 • 2115 • 2126 • 2137 • 2143 • 2154 • 2165 • 2171 • 2182 • 2193 • 2199 XXIIIe siècle : 2205 • 2211 • 2222 • 2233 • 2239 • 2250 • 2261 • 2267 • 2278 • 2289 • 2295 XXIVe siècle : 2301 • 2307 • 2318 • 2329 • 2335 • 2346 • 2357 • 2363 • 2374 • 2385 • 2391 Toutes ces années correspondent bien à la réponse que j'ai donnée à votre énigme qui demandait la règle qui détermine les années à 53 mardis, mais ne répondent pas à la définition que vous en proposez. Vous pouvez vérifier tous ces résultats un à un. Si l'année 2024 est selon votre expression "un loup" en matière de calendrier, avec l'information ci dessus nous avons en réalité toute une meute. La règle du Chevalier DELAMBRE n'est pas acceptée par l'Union Astronomique Internationale pour des raisons qui lui sont propres et que j'ignore. Mais en réfléchissant un peu, on peut comprendre cette noble institution. Rappelons-nous les fondamentaux du calendrier grégorien et plus particulièrement sa définition des jalons d'une année ainsi que sa définition de la durée d'une année. Le calendrier grégorien repose sur une répétition à l'identique d'une période de 400 ans. Voilà pourquoi une année tout calcul ainsi fait dure 365,2425 jours. Or la mesure précise de cette durée est de 365,2422 jours. Cette différence devra un jour être "casée" quelque part. Le calendrier grégorien est certes un calendrier solaire mais dont la base de temps, l'année donc, est donnée par la durée vernale. Ce choix a éloigné de fait les concepteurs de l'époque de la vérité astronomique, l'année tropique, qui pourtant commençait à poindre. Cependant cette définition ne pouvait être autre en 1582 puisque le principe géocentrique de l'Univers était le seul admis officiellement. Les dirigeants laïcs s'en fichaient un peu, beaucoup même, les dirigeants cléricaux y tenaient tout particulièrement. Et comme les premiers détenaient leur pouvoir des seconds, personne n'a contesté la chose jusqu'à ce qu'un certain Nicolas COPERNIC en 1513 défende une autre vision de notre système solaire. (Ici je fais une pause pour rappeler aussi la mémoire de Aristarque de SAMOS qui fut le réel tout premier scientifique à avoir imaginé notre système solaire comme héliocentrique mais sans pouvoir imposer cette vue, nous étions au IIIe siècle avant J.C.) Revenons aux bases de notre calendrier. Il repose sur le durée d'une année vernale. Or nous savons aujourd'hui que notre base de temps n'est pas l'année vernale mais l'année tropique. Cette année tropique est 15 secondes plus courte que l'année vernale. Donc chaque année nous introduisons au moins cette erreur. Aussi plutôt que de chercher à corriger les dérives de notre calendrier parti sur une base fausse, je pense que les institutions en charge apporteront un jour un correctif algorithmique au calendrier lui-même. C'est une action lourde, très lourde politiquement et économiquement. Et comme la différence est pour l'instant ténue, je pense que c'est la politique du MSSO* qui prévaut. Nous avons aussi une autre source de décalage en comparant l'écoulement du temps calendaire avec le temps astronomique. En ne prenant que le système à deux corps Terre/Lune, (la réalité est un système à trois corps beaucoup plus complexe à résoudre. Ce troisième corps pourtant le plus massif est le Soleil) à cause du transfert d'énergie afin de conserver le moment cinétique du couple, la Lune s'écarte de nous à raison de 3,8 cm par an. Ceci a pour effet de ralentir la Terre d'environ 0,9 seconde par siècle. En 1 000 ans cela fait 9 secondes de décalage en 2 000 ans 18 secondes entre l'écoulement du temps calendaire et l'écoulement astronomique. Là ce seront tous les mécanismes des montres qu'il faudra changer, ou inventer un jour universel du temps en plus une fois pour recaler le calendrier avec le temps astronomique. Bref tout ceci pour dire que le calendrier grégorien, s'il est précis à l'échelle d'une vie humaine, présente des défauts sur le long terme. Aussi, puisque vous me demandez un avis et le voici, plutôt que de prévoir des corrections à 2 ou 3 000 ans, je pense qu'il vaudrait mieux créer une évolution de notre calendrier plus proche de la réalité astronomique que nous maitrisons bien dorénavant. Mais cela c'est une autre histoire. Ai-je complètement répondu à votre attente ? Ney
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