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LucaR

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Tout ce qui a été posté par LucaR

  1. C'est à moi que tu demandais ça? 🙂 Si oui voici:
  2. Soleil du 24/10/2024 - Quark Halpha (APO 102 f/5 diaphragmée à 70 f/7.5, barlow telecentric 3x, Daystar Quark chromo combo, ASI2600mm) Avec un traitement un peu différent de ce que je faisais jusqu'ici au niveau du pourtour et des protubérances. A noter cette protu, assez remarquable :
  3. LucaR

    Halo-OIII

    J'utilise l'antlia 3,5nm, aucun souci de halo sur la même cible.
  4. Ha bah tu me mets le doute du coup, je ne sais plus si le rapport se calcule dans PHD2 ou dans le logiciel imageur en effet :-D Je vérifierais ce que j'ai chez moi (Ekos)
  5. A priori PHD2 utilise aussi ces valeurs pour traduire l'amplitude du dithering demandé par le logiciel de capture - quand on fait du dithering. Le logiciel demande une valeur en pixel correspondant à l'échantillonage de capture, et PHD2 traduit ça avec le rapport d'échantillonage entre la capture et le guidage. Je le sais, car j'avais des valeurs foireuses au début - une amplitude bien trop importante, et du coup trop de temps pour se stabiliser derrière (settle time), ce qui entrainait presque toujours des erreurs de guidages visibles dans ma première image d'après dithering!! Ca a été réglé quand j'ai finalement mis les bonnes valeurs, pour qu'il puisse calculer le bon rapport d'échantillonage :-)
  6. Ca dépend de ce que tu veux! J'ai toujours été en sous-échantillonage (AKA: mes optiques me permettraient, si je le voulais, de mettre une caméra avec de plus petits pixels) parceque je fais du grand champs CP et que je favorise les grands capteurs (APS-C minimum) et les pixels très sensibles (donc plutôt gros). Et aussi que, après quelques essais, je suis pas fan des mosaïques :-) Bref en CP l'échantillonage n'est pas un gros sujet en fait - ce serait juste gâcher que de trop sur-échantilloner quoi, mais sinon en soi cette donnée est une parmis d'autres et pas vraiment cruciale par rapport aux autres contraintes. C'est en planétaire qu'il est vraiment important d'y faire attention - là oui ça devient bien plus crucial pour aller chopper le max de détails sur les planètes.
  7. https://telescopius.com/ - un équivalent d'astrobin mais gratuit.
  8. Belle première bravo! Qui bénéficierais juste de plus de pose, pour en faire sortir plus sur les pourtours. Tu devrais donner un lien vers la full en plus, sur celle-ci il y a des artefact jpeg visibles dès qu'on zoom un peu. => renvoi coudé pour viseur polaire, un peu cher mais ça change la vie et tes cervicales te seront grées de cet investissement ;-)
  9. Les couleurs dès qu'on pose avec filtre et qu'on reconstitue derrière (HOO, SHO...) ne sont jamais vraiment naturelles... En l'occurence, les bleus profond qu'on voit le plus souvent sur le Oiii ne sont guères plus "justes" que le vert que tu montres ici, car la longueur d'onde de l'Oiii est plutôt dans le cyan tirant vers le vert. En vrai pour nous astram c'est plus une question d'esthétisme, voir de convention (mais il n'y a rien de réellement fixé!) qu'autre chose. Et donc tu as des formules pixelmath qui circulent un peu partout sur les forums, les plus célèbres et souvent utilisées/appréciées sont celles de Forax, SHO comme HOO, que tu trouves ici: https://thecoldestnights.com/2020/06/pixinsight-dynamic-narrowband-combinations-with-pixelmath/
  10. Je me permet d'intervenir juste là dessus: si tu fais défiltrer par un pro il n'y a pas de risque. Et c'est le jour et la nuit pour les nébuleuses, sans défiltrage tu perd beaucoup du fameux signal Hydrogène Alpha qui est énormément présent sur les nébuleuses en émission. Et tu ne perdra rien sur les autres cibles. Surtout, tu ne perd aucune couleur "naturelle" quoique ça puisse vouloir dire (c'est à dire en vrai pas grand chose en astro :-)) puisque au contraire, ce sont les filtres qui te font "perdre" des couleurs :-) Bien sûr c'est à supposer que tu dédie ton APN à l'astro, si tu l'utilise aussi pour des photos non astro ça te posera d'autres souci annexes, auquel cas il faut le faire "refiltrer" après défiltrage pour couper quand même les IR, mais c'est plus cher. Pour tout le reste les autres t'ont très bien répondu :-)
  11. Ca dépend de comment tu fais tes flats. Si c'est un écran à flat ou une tablette lumineuse avec toujours la même intensité lumineuse, tu peux remettre exactement les mêmes paramètres à chaque fois. Auquel cas le mieux c'est d'y aller à tâton la première fois, pour trouver le temps de pose qui va bien te centrer tes histos. Soit avec l'assistant, soit manuellement - perso j'ai jamais pu me faire à ces assistant, je fais toujours ça en manuel en prenant plein de poses d'essai et en arrivant au bon temps de pose peu à peu 🙂 Ensuite tu programme tes flat avec exactement le même temps de pose à chaque session et ça ira très bien. En revanche si tu utilise une méthode plus artisanale (fond de ciel, tissu avec éclairage...) c'est plus compliqué.
  12. Je t'avoue que je sais plus bien, c'était ya longtemps :-D En tout cas je n'en n'avais pas avec le STC, ou alors dans de rares cas d'étoiles vraiment grosses. Je l'utilisais à f/5 (avec ma lulu) mais aussi avec l'objectif Samyang 135 à f/2.8 ou f/4 selon les cas.
  13. J'ai longtemps utilisé le STC duo qui m'a rendu de fiers services avec feu mon Canon défiltré partiel au cul de ma Lulu. J'avais acheté le NBZ un temps mais en filtre 2", ce qui n'avait pas beaucoup de sens avec un APN - le STC existe en version EOS-clip, j'avais donc finalement opté pour ça. Les quelques essais que j'ai pu faire avec NBZ m'avaient parus moins concluants que le STC, ils donnaient des halos plus prononcés autour des grosses étoiles. Au final j'ai été très content du STC sous mon ciel Bortle 4, il m'a permis de me mettre au HOO. (Maintenant je suis passé sur cam mono + RAF donc ça ne se pose plus :-))
  14. LucaR

    Duo SH2-129 / OU4

    (EDIT: Doublon à supprimer)
  15. LucaR

    Duo SH2-129 / OU4

    35h fiouu! J'ai commencé la même cible hier soir, avec un matériel similaire et un champs quasi identique, mais ici dans le nord de la France... Je crois que j'en ai pour un moment 😄 En tout cas bravo c'est très réussi !
  16. LucaR

    Duo SH2-129 / OU4

    35h fiouu! J'ai commencé la même cible hier soir, avec un matériel similaire et un champs quasi identique, mais ici dans le nord de la France... Je crois que j'en ai pour un moment 😄 En tout cas bravo c'est très réussi !
  17. Ca ne peut pas être du walking noise? Faut voir à quoi ça ressemble sur une seule brute. Est-ce que tu fais du dithering? EDIT: j'avais pas tout lu pardon Reste que ce serait intéressant de voir à quoi ça ressemble sur une brute.
  18. Tu parles de la petite Sh2-116? Appartement on a longtemps pense que c'était une nébuleuse planétaire, mais finalement on pense aujourd'hui c'est juste une petite nébuleuse en émission. Je ne sais pas ce qui est faisable avec un 7 pouces, je n'ai jamais fait de photo avec un plus gros diamètre que ma lulu 102mm 🙂
  19. Ca faisait un moment que je n'avais plus photographié de nébuleuse. Ou, plus exactement, que je n'avais plus trouvé le temps d'en traiter - j'ai encore plusieurs cibles qui dorment dans mes disques durs. SH2-115 (la grande nébuleuse colorée qui prend presque toute l'image) et SH2-116 (la petite ronde en bas de l'image), proches de Deneb dans le Cygne, sont ce qu'on nomme des nébuleuses à faible émission. Ce sont des nuages de gaz moléculaire, composés de beaucoup d'hydrogène, et un peu d'autres composants comme l'hélium, l'oxygène ou le souffre. Ces nuages denses et froids parsèment notre galaxie et sont le berceau des étoiles. En effet, quand le gaz commence à s'accumuler, il se crée des régions de plus en plus dense et massives, ce qui, par le jeu de la force de gravité, attire encore plus de gaz... Au centre, la pression devient de plus en plus importante, la température grimpe, jusqu'à arriver à des conditions infernales propice à l'allumage de réaction nucléaires de fusion - les atomes fusionnent pour donner d'autres atomes, plus lourd et plus complexe, tout en dégageant des quantités astronomiques de lumière et de chaleur. C'est ainsi que notre étoile le soleil est né, il y a 5 milliards d'années. Lorsque l'étoile commence briller, elle éclaire le gaz autour d'elle - qui en temps normal est opaque, mais aussi l'excite par son rayonnement puissant, en le ionisant. La nébuleuse toute entière se met alors à luire, dans des couleurs différentes selon la composition du gaz. Par ailleurs, les vents de particule font place net autour de l'étoile, éloignant des quantités de gaz, créant des ondes de pression au sein de la nébuleuse, favorisant ainsi la création d'autres régions denses et l'allumage d'autres étoiles. Ainsi, il est rare qu'une étoile naisse seule: elle aura des sœurs qui formeront un amas d'étoile éclairant et repoussant encore plus les gaz de la nébuleuse, jusqu'à s'en débarrasser définitivement. Bien sûr c'est un processus qui, à l'échelle humaine, semble infiniment long: il prend des millions d'années! Dans cette grande nébuleuse, le petit groupe d'étoiles sœurs encore jeunes et responsable de ce beau spectacle lumineux est situé dans les parties bleutées vers la gauche de l'image. Les couleurs dans cette image ne sont pas tout à fait vraies. En réalité, à l'œil - du moins si on avait des capteurs suffisamment sensibles - on verrait surtout des nuages de rouge, rose et magenta - et parfois un peu de bleu-vert. Elles correspondent toutefois à une réalité physique: à l'aide de trois filtres ont été captées les lumières émises par l'hydrogène, habituellement très rouge, le souffre, rouge-rosé, et l'hydrogène, bleu-vert. La lumière de l'hydrogène été recolorée en vert, et celle de l'oxygène décalée beaucoup plus vers le bleu. C'est un procédé nommé "SHO" qui permet de bien séparer les composants. Inventé pour la science, par les astronomes en charges du télescope spatial Hubble, les images produites se sont révélées si belles que le procédé s'est généralisé, beaucoup d'images même amateures comme ici étant désormais faites selon ce procédé. EXIFS (données techniques) : Poses pendant 9 nuits en juillet et aout 2024. Au début sans lune, à la fin à la pleine lune. Environs 20h de pose SHO dont 10 en Ha, 5 en Oiii, 5 en Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii). + environs 4h en R/G/B bin2x2 avec les filtres Baader CCD pour la couleur des étoiles Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4
  20. Moi j'ai opté de régler pour avoir la Lune correctement (avec une très légère surexposition quand même, ce qui rend quelques cratères un peu saturés), et poser à 16 bits (sur les conseils d'un collègue plus expérimenté :-)) pour qu'il y ait assez de dynamique dans les parties sombres. Et en effet il reste assez de signal dans les parties sombres, qu'on peut remonter au traitement. Donc j'ai traité deux fois l'image une fois stackée: une fois pour la Lune et une fois pour Saturne, et j'ai rassemblé les deux sous Photoshop avec un simple masque. Ca marche... (voir ici) mais j'ai eu des conditions exécrables (nuages, humidité, seeing catastrophique...) avec juste 20 secondes d'une éclaircie pile au bon moment, du coup l'image est vraiment pas top, mais je suis déjà content de ne pas avoir veillé si tard pour rien 🙂
  21. Je suis pas très équipé pour le planétaire, mais je ne voulais pas manquer ce rendez-vous au sommet du 21/08/2024 ! Par contre ça a été des conditions infernales: nuages, seeing catastrophique, saturation en humidité... L'Univers m'a finalement accordé une petite fenêtre de 20 secondes avec un peu moins de nuages, au dernier moment, juste le temps de cliquer sur "Record" ! 🙂 Les autres photos ont été faites avant les nuages, dans des conditions déjà un peu plus favorables. EXIFS: lunette APO 102mm f/5 - Barlow 2,5x - Zwo 178mm (Gain 250, 1000 images à 7,5ms par image, 10% retenues) - Traitement Autostakkert, Astrosurface (avec une PSF) et Photoshop.
  22. Soleil du 11/08/2024 - Halpha au Quark + animations (APO 102 f/5 diaphragmée à 70 f/7.5, barlow telecentric 3x, Daystar Quark chromo combo, ASI2600mm) Je me suis essayé à une animation. Soyez indulgents, c'est la première fois 😄 L'animation a été prise sur 4h de temps, une image toutes les 5 minutes - que je déroule à 9 images par secondes dans la vidéo. Je ne suis pas satisfait du résultat. J'ai eu des anneaux de Newton, ce que je n'avais encore jamais eu avec ce setup - pas compris pourquoi là soudain yen a! Et j'ai aussi eu des conditions changeantes en cours de prise de vue, car un léger voile nuageux est venu ternir le soleil. Du coup les images résultantes, même avec un traitement identique, étaient très différentes les unes des autres. J'ai essayé de rattraper le coup avec des réglages individuels par image sur Photoshop mais le résultat reste peu satisfaisant, surtout en regard du travail que ça à demandé 😕 La prochaine fois je saurais qu'il fait absolument éviter les anneaux de Newton, et avoir un beau temps fixe pendant toute la séquence des poses. D'abord une image fixe prise avant la vidéo: La vidéo du disque entier, trop grosse pour un gif animée donc je l'ai mise sur Youtube en 4K ici: (oui je sais, l'orientation n'est pas bonne, ça aussi j'ai pas fait attention j'ai juste rattrapé le coup sur l'image fixe mais c'était trop compliqué à faire sur les 48 images de la vidéo 😅) Et les détails les plus intéressants de la vidéo en gif animés:
  23. Justement je n'utilise pas la méthode automatique 🙂 Les ADUs, ce sont les valeurs des pixels. Et plus précisément Ekos donne quatre valeurs dans les stats de l'image (x3 quand on est en couleur, moi je suis monochrome) : la valeur du pixel le plus sombre de l'image (ADU Min), celle du pixel plus lumineux de l'image (ADU Max), la moyenne des valeurs des pixels de l'image (ADU Mean) et la médianne (ADU Median). Donc je prend une photo, je regarde ces valeurs d'ADU, je refais des réglages de temps de pose et de luminosité de la tablette, je reprend une photo, etc... jusqu'à arriver à un ADU Mean qui soit environs à la moitié des valeurs possibles (soit dans les 32K chez moi), un ADU max qui soit pas trop proche du 64K et un ADU Min qui ne soit pas trop proche de 0. Comme ça je sais que je n'ai pas de saturation (rien qui atteigne les 64k) ni de clipping (rien qui soit à 0) avec une bonne marge, soit un bon réglage pour le FLAT. Si c'est pas manuel ça, qu'est-ce qu'il te faut? 🙂 J'imagine que l'outils automatique doit faire quelque chose de similaire... mais comme c'est très simple soi-même manuellement, je ne me suis pas embêté à apprendre à l'utiliser. J'ai fait ça une fois pour toutes pour tous mes filtres - donc je sais quelle intensité régler sur mon écran à FLAT (en l'occurence, le max à chaque coup) et quels temps de pose utiliser. J'ai créé mes séquences FLAT avec les temps de poses de chaque filtre, je n'ai dont plus qu'à la lancer la bonne séquence quand je fais mes flats en début de session - rien à régler.
  24. Heu bah je sais pas ce que tu nomme manuel dans ce cas alors 🙂 Je n'utilise pas le helper automatique de Ekos disons, je regarde moi-même les valeurs.
  25. J'ai fais ça manuellement à tâton en faisant varier le temps de pose et la luminosité de ma tablette graphique, et en regardant les ADU de mon flat sur le viewer d'image de kstars/Ekos: j'ai centré le "Mean" par rapport à mon nombre de bits (moi je suis à 16 bits => 2 exp 16 = 65K => ADU mean vers les 32000 ou 33000, pas besoin d'une précision de ouf) et j'ai vérifié que le Min et le Max soient un minimum éloignés de 0 et du max 65K. Comme ça je sais que j'ai centré l'histo, et que je n'ai rien qui sature ni qui soit trop proche d'une saturation. J'ai fais ça avec tous mes filtres et j'ai créé une séquence avec les temps de poses résultants et 40 images par filtre. Chaque soir de session, après une première MàP et avant de commencer la session, je place ma tablette avec la bonne luminosité (en fait ça s'est avéré la luminosité max pour tous les filtres, donc facile), je charge la séquence et je supprime les lignes des filtres sauf celui de ma session, et voilà il me fait mes 40 flat. Vite fait (je n'ai pas à refaire les mesures à chaque fois!), et ça marche très bien au traitement. Je précise que je pose toujours au même gain 100 qui est le gain optimal de ma caméra, je n'en varie jamais. Idem l'offset à 50, pour la température de ma caméra toujours à -10° et mes temps de pose toujours à 180s no matter what - du coup j'ai juste un dark en plus de mes flats, et je ne fais pas d'offset j'utilise une valeur constante dans Siril. Ce systématisme me permet d'éviter de perdre un temps precieux sur les sessions, au prix d'une précision un peu moindre - mais probablement compensée par une maximisation du nombre de poses. Sinon pour les flats il y a un helper je crois dans Ekos mais je ne sais pas l'utiliser - en vrai c'est tellement simple avec cette méthode manuelle que je n'ai même pas cherché à le comprendre 🙂
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