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LucaR

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Tout ce qui a été posté par LucaR

  1. C'est jouable oui. Filmer, c'est bien ce qu'on fait pour les transit ISS: ça permet de déclencher un peu avant pour être sûr de pas la rater. Après faut voir ce qui est faisable avec cet APN. L'idéal est une caméra astro car enregistrement en SER (pas de compression), nombre d'image par seconde optimisé, etc... Pour l'ISS qui passe TRES vite (genre moins de 1 sec, ou jusqu'à 2 ou 3 secondes selon l'angle) il faut le max possible d'images par secondes pour pouvoir en chopper plusieurs. Mais 30 c'est déjà bien. Ultra-HD ça te permet un peu de définition donc c'est pas mal aussi, dommage pour la compression mais bon ça restera visible. Bref pas de raison de pas y arriver, même si ce ne sera pas AUSSI BIEN qu'avec une caméra astro. L'important c'est la préparation. Dans l'idéal s'exercer une ou deux fois avant en te donnant une heure précise et en faisant fonctionner le truc pour voir si tout se passe correctement. Bien s'assurer de sa mise au point au moins 15 minutes avant (et vérifier que ça ne dérive pas). Bien s'assurer que t'es sur un suivi lunaire de ta monture (si tu as du suivi du moins? Sinon c'est plus chaud! Pas impossible, mais chaud). Ré-vérifier l'heure donnée par transit-finder jusqu'au dernier moment car ça peut changer (l'ISS fait régulièrement des corrections de trajectoire). Si tu n'as pas toute la lune dans le champs bien regarder où elle doit passer (et vérifier aussi jusqu'au dernier moment que ça ne change pas) et ne pas se planter avec les retournement d'image (ça m'est arrivé :-D). Se baser sur une heure fiable (par exemple time.is). Déclencher 20 à 30 secondes avant l'heure indiquée. Quand tu vois sur ton retour vidéo la petite mouche passer en trombe, là t'es content 🙂 Exemple sur le soleil (mais ce sera du même genre du la lune). Tu peux voir comme c'est rapide, et encore là j'étais assez bas sur l'horizon donc plutôt long 🙂
  2. Je plusseoie, quand on est proche de la limite inférieur de la plage on commence vite à perdre du contraste, j'ai expérimenté! J'ai eu le même souci.. que j'ai résolu en diminuant mon diamètre par l'adjonction d'un diaphragme devant la lulu, bricolé par mes soins (simple carton troué, système D, mais ça marche :-)). Là yaurait moyen de revenir à f/d 6 sans toucher à la focale en diaphragmant à 60mm par exemple. La contrepartie ce sera une légère perte de définition. A voir ce qui est le mieux...
  3. Bin st'à dire qu'au bout d'un moment, à force de progresser, on finit par arriver au top 😄 Apple, Google, Amazon, etc... ont commencé comme des challenger qui progressent. Perso je me suis posé les mêmes questions pour ma caméra 2600mm où on a le même choix de marques avec le même genre de variation de prix. J'ai beaucoup hésité, ce qui me faisait peur c'est l'absence de feedback sur les autres marques pour une utilisation sous Linux (Ekos, que j'utilise en lieu et place d'un Asiair) alors qu'on avait tout ce qu'il faut comme retours sur Zwo (comme quoi ça marche). Sous Linux c'est souvent au petit bonheur la chance les drivers car beaucoup de constructeurs ne prennent pas la peine d'en créer, c'est souvent un travail communautaire et selon si le constructeur fait de la rétention d'info ou pas c'est plus ou moins compliqué avec des résultats variables... Ce qui m'a finalement fait faire le saut vers une Zwo c'est tout bêtement une annonce dans les PA, une occasion d'un genre qui ne se présente pas souvent (prix très correct et profil de vendeur qui inspire confiance) surtout pour une 2600mm qu'on en voit pour ainsi dire quasi jamais en PA => de peur qu'elle me file sous le nez j'ai cliqué! 🙂 Et je confirme: elle marche bien sous Linux/Ekos. Mais du coup ça ne fait guère avancer le schmilblick 🙂
  4. La même que celle que j'ai donné dans nos échanges sur mon image de l'Aigle, avec les formules pixelmath (mais cette fois s=0.2). Et oui là, la luminance ce n'est que la Ha: je n'ai pas repéré de détails manquants dans cette couche comparé à la Sii et la Oiii.
  5. Merci! L'oeil de Lynx 🙂 Yep j'ai un petit souci de tilt dans mon PO avec le poid du nouveau setup, que je dois encore régler. Les étoiles en bas de l'image nottament sont un poil moins nettes que celles en haut!
  6. La nébuleuse dite de la « Trompe d’éléphant » est une des plus grande et belle de notre ciel, avec cette structure délicate en pilier autour de laquelle dansent de petits fantômes, et cette (fausse) impression de point de fuite ou de trou dans l’espace-temps… Comme presque toutes les nébuleuses c’est une pouponnière d’étoiles, mais qui montre particulièrement bien les « spots » de création : en effet, les dizaines de petites tâchouilles noires qui se détachent sur le fond coloré sont les zones ou le nuage de gaz originel s’est effondré localement, devenant opaque et de plus en plus denses et chaudes, jusqu’à ce que leur cœur s’allume. Ce sont des cocons d’étoiles. Au centre de la structure en pilier on aperçoit une cavité sphérique enfermant quelques étoiles : ces bébés d’1 million d’année à peine ont tant braillé de vents stellaires qu’ils en ont soufflé les gaz qui les étouffaient ! Au fil des prochains millionnaires la cavité va s’agrandir, tout autour les gaz vont s’agiter, se comprimer puis s’effondrer à nouveau par endroit, créant de nouveaux cocons. Cette nébuleuse est si grande qu’elle ne rentre pas entière dans mon capteur ! Elle fait dans les 150 années lumières de diamètre. Ainsi le faire-part de la naissance d’une étoile n’arrive à l’autre bout que 15O ans plus tard… Quant à nous, nous ne l’apprenons encore que 3000 ans plus tard ! Dans l’univers il faut savoir s’armer de patience. J’ai pris cette image en même temps que la précédente de l’Aigle et des piliers de la création : en effet, cette dernière cible disparaissait chaque nuit sur les coup de 2h du matin derrière la maison de mon voisin : plutôt que de ranger le matériel je pointais alors l’éléphant comme deuxième cible, histoire d’aller jusqu’au bout de la nuit. Ce sont donc les mêmes EXIFS ! Soit : EXIFS (données techniques) : Fait pendant 12 nuits de canicule la première moitié d'aout :-) Au début sans lune, à la fin à la pleine lune. Environs 15h de pose, 2/3 Ha, 1/6 Oiii, 1/6 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii). + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4
  7. Je connais mal The Gimp mais les fonctions de Photoshop utilisées dans cette procédure sont assez basique ya pas de raisons que The Gimp ne les propose pas (combinaison de calques et masques, colorimétrie de base, niveaux...)
  8. Yep, comme les projets qui se développent sur les deux gros discord astro francophone - mais ça s'avère plus complexe que ça n'en n'a l'air 🙂 Celà dit ça peut se tenter, plus facile en effet avec des setup très proches.
  9. En fait la v2 est déjà blend d'une version intermédiaire encore plus résolue et plus bruitée, et de la v1 C'est pour ça que je parlais de trouver le bon équilibre... Celà dit c'est surtout dans les parties "bandes sombres" de la nébuleuses que les détails sont vraiment intéressants (effet plus saisissant!), du coup voici une version ou j'ai masqué le blend de la v2 par un masque inversé et bien stretché de l'image, ça protège les parties lumineuses (qui ressemblent plus à la v1 du coup) mais pas les nuages sombres qui se détachent mieux que sur la v1. C'est ptet le bon compromis... à voir. Mais bon on commence vraiment à être sur du fignolage là 😄 Et puis évidemment la vraie solution contre le bruit c 'est plus de pose... Mais sur cette cible basse, par les courtes nuits d'été c'est pas gagné... J'ai déjà galéré pour arriver à 15h exploitable en 12 nuit, et j'ai encore eu de la chance qu'on ai eu autant de beau temps ces dernières semaines! Là les nuages se sont installés pour un moment, ensuite la cible va se faire la malle ce sera trop tard... Ptet je tenterais de doubler les poses l'été prochain 🙂 Merci en tout cas de tes conseils!!
  10. Ha bah j'aurais aimé le trouver avant ce pdf, je retombé sur les mêmes méthode mais à tâton - je faisais de la prose sans le savoir quoi 😄 Effectivement Starnet++ change la donne à ce niveau. Au passage j'ai fait une nouvelle version avec renforcement des détails (méthode de l'inscrustation avec filtre passe-haut), au prix d'un peu plus de bruit. Question d'équilibre à trouver... J'ai aussi cropé pour supprimer le petit défaut d'alignement dans le coin en haut à droite :
  11. A noter que peu à peu Siril ajoute des fonctions qui le rapprochent à petit pas de PIX 🙂 Le pixelmath pour les composition c'est royal maintenant qu'il est aussi sous Siril. Mon processus avec ça, si ça t'intéresse: 1) prétraitements/empilements bien sûr. J'obtiens mes images S, H, O ainsi que R, V, B pour les couleurs d'étoiles. 2) alignement de ces six images dans Siril (je crée une séquence avec les 6 images et j'aligne, pouis je récupère les résultats et je les renomme comme avant vu que Siril les a tous nommé avec le nom de séquence et le suffixe r_) 3) Création de versions starless pour les S, H et O alignées, avec Starnet++ 4) Dans Siril, composition couleur avec les S, H et O starless en utilisant Pixelmath au lieu de l'outils de composition classique. L'avantage est qu'on peut récupérer tel quel des tas de formules imaginées et partagées par des utilisateurs de PIX un peu partout sur les forum, et tester les siennes propres. Les possibilités sont énormes, ya de quoi faire! Ca me crée donc une image SHO starless. 5) Pour la RVB (pour la couleur des étoiles) j'utilise la compo couleur classique de Siril avec les R, V et B puis une photométrie => ça me créer une image RVB avec étoiles, sur laquelle je sature pas mal les couleurs. 6) passage sous Photoshop: création de masques d'image à partir des images S, H et O, et d'un calque d'étoile (qui servira aussi de masque d'étoile) par différence entre la H et la H starless 7) Si tout le signal utile est déjà sur H, je la prend comme luminance. Sinon je travail une luminance (toujours en starless) en combinant et masquant les trois images avec les masques images inversées (je masque S avec ^H, etc...). Bon là c'est un process encore en rodage hein, je tente des trucs 🙂 8 ) Quelques retouches courbes/niveaux. Eventuellement du débruitage de fond de ciel s'il est très bruité, avec Caméra RAW (équivalent de lightroom dans photoshop). 9) Intégration de la SHO starless en mode couleur. 10) quelques retouches de colorimétrie et saturation + débruitage couleur 11) Réintégration des étoiles en mettant le calque d'étoile en mode densité couleur - (si je veux une réduction) ou densité linéaire - (si j'en veux pas) 12) Enfin couleurs des étoiles en mettant la RVB en mode couleur et en la masquant avec le masque d'étoile - si ce n'est pas assez j'empile plusieurs fois la même opération jusqu'à obtenir ce qui me plait (je préfère ça que manipuler le masque, meilleurs résultats).
  12. En effet, mais c'est ce n'est pas aussi marqué/visible que ce qu'on voit sur les photos traitées. Sur les brutes c'est même quasi imperceptible à l'oeil nu. Ouaip, pareil avec imgpp (au cas où tu n'aie pas PI, @Nature Photo - IMGPP est gratuit) - c'est un traitement en négatif quoi sauf au niveau des protus ou c'est comme en positif. Et pour la colorisation ça peut se faire aussi avec les courbes. Bon là c'est photoshop payant 😄 Mais ya le même outils sous The Gimp gratuit. L'idée, en partant de l'image monochrome, est de réhausser un peu les rouge et baisser fortement les bleus - on ajuste ensuite en fonction de son goût. Bien sûr il faut avoir passé l'image en mode RVB au préalable :
  13. Merci! Je l'avais pas vue du coup j'ai été voir et très chouette aussi, t'arrive à faire plus ressortir les détails que chez moi. Qu'as tu utilisé comme luminance, juste la Ha ou un mixte des trois? Moi j'ai bien galéré à trouver une méthode pour mixer les trois car je voyais quand même des détails très chouettes en Sii et Oiii qui n'étaient pas en Ha - j'ai combiné les trois sous Photoshop avec des masques croisés inversés (Pour mettre du Ha là ou le Sii n'est pas fort, et inversement, idem avec O). Mais du coup j'en ai ptet perdu par d'autres côté sans m'en rendre compte 🙂 Pour les couleurs je me suis inspiré de formules trouvées ici https://thecoldestnights.com/2020/06/pixinsight-dynamic-narrowband-combinations-with-pixelmath/ et un peu adaptée à ma sauce, que j'utilise ensuite dans le pixelmath de Siril: R=(O^~O)*S + ~(O^~O)*H G=(((O*H)^~(O*H))*H + ~((O*H)^~(O*H))*O)*~s+s*S B=h*H+~h*O Params: h=0, s=0.6 Puis quelques retouches satu/correctiones sélectives dans Photoshop. C'est ma deuxième photo à la 2600mm donc un processus encore en rodage 🙂
  14. Ya pas de masques dans IMPPG du coup j'applique à toute l'image puis dans Photoshop je colorise + éventuelles retouches et débruitages + suppression des coins dégueux. J'en fais pas trop plus que ça, toujours dans le souci de ne pas alourdir le processus. Mais bon c'est en évolution permanente je trouverais ptet des méthodes moins brutales pour le bord du soleil
  15. Exemple chez moi: Brute d'empilement: Ya pas vraiment cet effet! Ou très peu marqué. Si je fais une courbe en S classique sur l'histo ça me monte mes contrastes (et accentue déjà l'effet, mais pas encore trop); mais je ne vois pas les protus qui sont trop faibles: Pour les avoir je suis obligé de créer un pic sur les lumière basses, ce qui pour le coup accentue considérablement l'effet: Une solution serait sans doute de générer deux images et les recoller ensuite sous Photoshop mais c'est plus fastidieux 🙂
  16. Je ne crois pas que le BF soit un gros souci en solaire. Avec le Quark on cherche plutôt à lui donner un F/D dans la bonne plage - entre f/15 et f/30 si je me souviens bien. J'ai testé plein de configs avec des longueurs focales différentes, des tubes allonge, etc... sans jamais faire attention à mon BF et je n'ai jamais remarqué de souci. Je suppose que les déformations sur les bords ne sont pas tellement visibles pour une surface, en tout cas ce n'est pas criant comme un point (étoile) qui devient un trait.
  17. Si tu parles du vignetage - le fait que le disque baisse en intensité sur les bords par rapport au centre, comme sur mes photos et celles de quelque uns - ça ne correspond pas vraiment à une réalité physique et ce n'est pas vraiment recherché, c'est plus un artéfact de la méthode de traitement et on fait avec pour pas avoir à trop s'embêter 🙂 Moi par exemple je règle l'histogramme sur IMPPG pour faire ressortir les protus en même temps que le disque, et le fait que ça rende sombre le bord du soleil est un effet secondaire de la méthode employée. Je pourrais tenter d'en trouver une autre mais pour le moment je cherche surtout le plus efficace, afin d'avoir un workflow rapide qui me permette de me motiver à sortir le matos le plus souvent possible quand il y a du soleil 😄 Au début avec les toutes les galères ça me prenait une matinée entière pour la prise de vue, et une soirée entière pour un traitement, du coup je réservais ça aux jours où j'avais le temps! Maintenant j'arrive à faire toute la prise de vue (installation et rangement compris) en 1h20 environs et à traiter une image en quelques minutes, ça permet d'en faire plus souvent.
  18. Merci! Oui j'en était très content avec mon APN, et apparemment elle ne passe par trop mal le cap de la 2600mm (c'est sa première avec cette caméra!) 🙂
  19. Voici la nébuleuse de l’aigle – une des rares bien nommée, tant sa forme peut facilement évoquer un aigle qui déploie son envergure pour prendre son envol ! EDIT: nouvelle version avec détails renforcés et recherche d'un équilibre entre détails et bruit. Merci à @*Axel* pour ses conseils. Précédente pour comparer : https://storage.googleapis.com/dso-browser.com/astrophotography/picture-d4422c01523d2f1ffc09278cb585dd3d-original.png En soit cette cible n’a rien de particulier par rapport aux nombreuses nébuleuses qui parsèment notre ciel. Il s’agit d’un gigantesque nuage de gaz et poussières qui, secoués par des courants gravitationnels, s’effondrent parfois localement sur eux-mêmes pour former une boule de matière tellement dense que des réactions de fusion nucléaires s’y déclenchent : une nouvelle étoile s’allume ! C’est donc une véritable pouponnière d’étoiles qui, une fois allumées, éclairent et font luire les gaz et poussières de la nébuleuse, mais aussi les sculptent en les dardant de particules énergétiques qu’on nomme les vents stellaires, nous offrant in fine ce beau spectacle. Pourtant cette nébuleuse tient une place toute particulière dans l’histoire contemporaine : c’est son cœur que Hubble a photographié en avril 1995 pour produire une photographie célèbre, restée iconique, et qui a changé la donne : les fameux « piliers de la création ». Si vous zoomez dans le cœur de ma photo, vous les verrez… évidemment, pas avec la même qualité :-D Hubble et la Nasa sortaient alors de quelques années bien chaotiques, notamment une erreur de conception qui avait rendu myope le télescope spatial lors de son lancement en 1990. Trois ans plus tard, une couteuse mission de maintenance avait enfin permis de le chausser de lunettes pour lui rendre sa vue. Hubble était alors la risée du grand public, cible d’attaques récurrentes : les gens ne comprenaient pourquoi de telles fortunes étaient dilapidées dans des projets qui ne semblaient servir à rien ! Bien sûr ce n’était pas vrai. La communauté scientifique profitait de résultats fantastiques du télescope, malgré ses défauts, et des découvertes importantes étaient déjà faites grâce à lui. Mais rien de très vendeur pour le grand public… Il fallait trouver un moyen de réconcilier les gens avec le processus, surtout si on voulait à l’avenir obtenir d’autres financements pour d’autres projets (tel que le James Webb !). C’est surtout pour ça – une opération de séduction/communication – que cette image à été produite. Et elle a largement dépassé cet objectif ! Les techniques pour la réaliser n’étaient pas nouvelles (bien que rendues un peu compliquée du fait que tout se passait à distance en orbite :-D) pourtant le soin donné à sa prise et son traitement, et les choix de colorisation à la foi scientifiques et esthétiques, en ont fait une image tel qu’on n’en n’avait jamais vraiment vu auparavant. L’impact culturel de cette photo à été particulièrement fort (voir cet article si vous voulez en savoir plus). Non seulement elle a fait taire la plupart des critiques à l’égard de Hubble, mais plus profondément elle nous a fait découvrir une nouvelle façon de voir l’univers. Plus que jamais auparavant, cette photo nous a fait prendre conscience de l’immensité de ce qui nous entoure en dehors de ce minuscule caillou sur lequel nous évoluons. Et bien sûr elle a fait naître des vocations, dont sans doute la mienne - même si j’ai mis un peu de temps derrière à la concrétiser 😊 Elle a créé un nouvel étalon standard pour la photographie astronomique, donnant des orientations pour les caméras, filtres, etc… que les astrophotographes amateurs utilisent de plus en plus aujourd’hui. Et comme justement je viens d’acquérir cet été du matériel me permettant de faire des photos « à la Hubble » comme dit – à mon échelle, évidement, qui n’est largement pas la même !), c’est tout naturellement que j’ai voulu pointer cette cible dès qu’elle a pointé le bout de son nez ! Quant aux « piliers de la création », on pense qu’ils n’existent probablement plus, soufflés il y à 6000 ans par l’explosion catastrophique d’une supernova à proximité. Mais comme ils sont situés à 7000 années lumières de nous, on ne sera fixé sur leur sort que dans 1000 ans… Si on est encore là ! EXIFS (données techniques) : Fait pendant 12 nuits de canicule la première moitié d'aout 🙂 Au début sans lune, à la fin à la pleine lune. Environs 15h de pose, 2/3 Ha, 1/6 Oiii, 1/6 Sii, filtres Antlia 3nm (Ha et Oiii) et 4.5nm (Sii). + Couleurs d’étoiles : 20x20s chaque couche R/G/B en bin2x2 avec les filtres Baader CCD Zwo 2600mm pro (-10°C/Gain 100/Offset 50) Lunette APO TS Photoline 102mm f/5 (avec réducteur) + focuseur Baader Steeldrive Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4
  20. Rachète un niveau, un vrai de bricoleur, pour le coup c'est pas cher 🙂 Faut pas trop se fier au niveau intégré de la monture qui est minuscule, pas hyper visible (impossible de mettre son oeil juste au desssus ya la monture qui cache) et peu précis... Or en effet faire un niveau précis est essentiel pour avoir une bonne MES ! Attention d'ailleurs à ne pas déterminer ta verticale de VP au jugé... Si t'es sûr d'avoir fait un bon niveau, tu peux utiliser cette méthode pour orienter le VP: tu centre d'abord la polaire dans le VP, puis tu bouge une des deux vis AZ ou ALT seulement pour mettre l'étoile sur le cercle, enfin tu tourne sur l'axe RA pour poser la graduation zéro (ou verticale selon que t'as bougé AZ ou ALT) sur l'étoile - et là tu sais que ton VP est bien orienté. Mais donc faut être sûr de son niveau sinon c'est foireux 🙂 Après t'as plus qu'à utiliser les AZ et ALT pour mettre l'étoile au bon endroit sur le disque.
  21. Les autres ont déjà répondu 🙂 Je te recommande également Nina, c'est ce qui se fait de mieux en gratuit sous Windows (Sharcap semble pas mal aussi mais jamais essayé). Moi je suis passé sous Linux avec le logiciel KStars/Ekos qui est équivalent. Avec Ekos ma procédure de démarrage et pointage est on ne peut plus simple: 1) Mise à niveau du trépied, installation de l'AZEQ6 et des contre-poids puis de la lunette, équilibrage, branchement de l'ensemble du setup. 2) Mise au point grossière au jugé 3) Mise en station d'abord manuelle au VP pour dégrossir puis affinage avec l'aide à la mise en station de Ekos (qui fonctionne comme celle de Nina, ça a déjà été décrit ci-dessus) 3) Goto vers les coordonnées de ma cible sur Ekos. Il tombe systématiquement à côté, mais s'en approche quand même - il vise au moins dans la bonne direction quoi (c'est important pour que l'astrométrie fonctionne). Aussi Ekos active automatiquement le suivi quand on fait un goto. 4) Centrage de la cible à l'astrométrie. Moi je n'ai qu'à cliquer sur un bouton dans Ekos et il fait le reste tout seul: il prend une photo, reconnait où il est grace à l'astrométrie, corrige sa position avec la monture, reprend une photo et recommence jusqu'à centrer ma cible avec une marge d'erreur maximale qui est configurable. En général il y arrive en 3 coups, rarement 4. 5) démarrage de l'autoguidage (j'utilise PHD2 par habitude mais je pourrais aussi bien utiliser le guideur interne à Ekos) 6) Mise au point fine - avec le module de mise au point auto de Ekos si on a une focuseur électronique, sinon au bathinov avec un outils d'Ekos qui calcule la précision de l'alignement des branches de la figure de Bathinov. Et voilà, plus qu'à lancer la séquence de poses! Comme tu peux voir pas de raquette, pas d'alignement sur trois étoiles, c'est toujours très simple et rapide. => important: pour que l'astrométrie fonctionne il ne faut pas être trop loin de la cible quand on l'active: à minima pointer dans la bonne direction, et ne pas avoir un trop petit champs non plus. En fait pour se repérer il va partir de la position où il pense être et tourner en spirale dans son catalogue pour reconnaitre le pattern d'étoile qu'il voit sur la photo. Plus on est loin à la base, plus la spirale va devenir grande et donc le temps de calcul long. Si on est vraiment trop loin, au bout d'un moment le logiciel à un timeout et il abandonne. Pareil si on a un trop petit champs: déjà on risque de ne pas avoir assez d'étoile dans le champs pour ses comparaisons, mais même dans ce cas la spirale est plus resserré et donc très longue à parcourir, et donc une plus forte chance de tomber en timeout.
  22. Je vais pas vraiment pouvoir t'aider bien que j'ai une azeq6: je ne l'utilise que pour la photo et je pointe à l'astrométrie - je n'ai même jamais sorti la raquette de la valise! Et je n'ai pas spécialement de souci de pointage du coup. Mais dans ta liste d'étapes de démarrage quelque chose m'interpelle: tu fais une mise en station? Comme tu ne cite pas les vis AZ et ALT je me pose la question 🙂
  23. 12/08/2022 : Sans doute mon dernier soleil avant le retour des nuages ce weekend. EXIF: APO 102mm diaphragmée à 70mm f/7.5 - Daystar Chromo - Zwo 2600mm Vous vous demandiez comment on prend des flats en solaire? Bin... avec des pinces à linges, pardi! 😄
  24. Soleil du jour, bonjour! 🙂 10/08/2022 J'ai diaphragmé ma lulu pour avoir plus de contrastes sur mon Quark. Ca marche pas mal! Explications ici: Très jolie protu en bas à droite !
  25. Bon bah voici la chose heu... système D quoi 😄 (Je vais définitivement l'appeler le "Black hole sun" :-D) Le trou fait 70mm de diamètre. Une photo avec: Et tout juste après une photo sans, pour comparer: Traitement exactement identique entre les deux. Comme on s'y attendait, ça donne clairement plus de contraste mais moins de détails: Les protus sont quand même incomparablement mieux sans le diaphragme : Du coup j'ai combiné les deux: disque de la version diaphragmée, et protus de la version non diaphragmée, combinées avec un masque sous Toshop: Bref ça marche pas mal! Faudra que je test avec un trou de 50mm. Mais on risque de perdre trop de détails pour que ça vaille le coup à un moment donné..
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