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Tout ce qui a été posté par LucaR
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L'Amas d'Hercule, ou M13, est un Amas Globulaire, soit une immense boule compact contenant des centaines de milliers d'étoiles liées entre elles par la gravité. La densité d'étoile au cœur de l'amas est très grande : quelques mois-lumières seulement séparent les étoiles en moyenne, là où dans des régions plus habituelles on parle en années-lumière (l'étoile la plus proche du soleil, par exemple, est à 4 années lumières). Il est peu probable que des planètes, et encore moins la vie, puisse se développer dans un tel environnement gravitationnel très agité - ainsi, aucun œil sensible n'observera sans doute jamais le splendide spectacle que doit donner l'intérieur d'un tel objet ! Notre Voie Lactée compte environs 150 amas globulaire de ce genre, qui lui tournent autour comme des petits satellites, traversant parfois le disque galactique en capturant des étoiles, ou s'en faisant capturer. On connait encore très mal l'histoire de ces étranges objets ni le mécanisme de leur formation qui fait l'objet de nombreuses recherches scientifiques. Habituellement les étoiles se forment en groupe beaucoup moins compact, ce qu'on nomme les amas ouverts, et très rapidement (à l'échelle de l'univers) elles se séparent pour naviguer sur les courants gravitationnels autour de la galaxie. Mais les amas globulaires, eux, restent fermement compact, maintenant la plupart de leurs étoiles solidement liées tout au long de leur vie... Pour créer une telle concentration d'étoile, il a sans doute fallu des nuages de gaz bien plus vastes et denses qu'à l'accoutumé. Beaucoup d'amas globulaires sont extrêmement vieux, datant des débuts de l'univers - une époque où les conditions extrêmes rendaient plus probable leur formation. Mais certains sont plus jeunes, peut-être créés dans les remous gravitationnels intenses générés par les collisions de galaxies. On pense même que certains amas globulaire pourraient être des restes de noyaux de galaxies naines capturées par la nôtre ! Au début du XXème siècle, les amas globulaires nous ont également permis de mieux connaître notre place dans l'univers - du moins dans notre galaxie. En effet, tout indiquait que leur répartition était statistiquement uniforme autour de la Voie Lactée. Or, on en observait bien plus en direction du Sagitaire - ce qu'on sait aujourd'hui être le centre galactique - que dans d'autres directions. Cela ne pouvait s'expliquer que parce que nous étions placés nous-même en périphérie, et non au centre comme on se le figurait alors. Encore un coup dur porté à l'humano-centrisme ! L'Amas d'Hercule est situé dans la constellation du même nom, bien visible en été dans l'hémisphère nord. Il est à environs 22 milles années lumières de nous. La galaxie qu'on voit en haut à droite, NGC 6207, est bien sûr beaucoup plus loin à quelque chose comme 30 millions d'années lumières ! Pour la petite histoire, en 1974 on a envoyé vers l'Amas d'Hercule un message radio à destination d'éventuels extraterrestres, depuis le radiotélescope d'Arecibo. C'était un peu naïf, ou présomptueux : les chances qu'il trouve un destinataire sont faibles. Déjà qu'il est peu probable d'y trouver de la vie, mais en plus on pense maintenant qu'il va rater sa cible qui se sera trop déplacé pendant les 22 milles ans que durera son voyage ! On n'a pas beaucoup de nuit en cette période de l'année ici au nord de la France, c'est donc une photo avec peu de poses comparé à l'habitude, ce qui rend le fond de ciel par très propre notamment. C'est en partie compensé par la qualité du ciel : j'étais de sortie au fin fond de la campagne Normande sous un ciel très pur ! (Pour la France du moins... Bortle 3) EXIFS : 43x180s + 93x20s (pour décramer le cœur avec un HDR) = 2h40 de pose sans filtre Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800 Lunette TS Photoline triplet 102mm, f/d 5,3 avec réducteur. Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mm Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 3 dans la campagne Normande, bonne qualité de ciel, pas de lune. Températures nocturnes autour des 10°C
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ISS transit solaire du 29/06/2022 : cette fois c'est la bonne !
un sujet a posté LucaR dans Astrophotographie
Après une première tentative ratée il y a 10 jours, cette deuxième chance (deux transit solaire à 10 jours dans mon jardin, c'est rare!) aura été la bonne! Ce matin à 8h13 la Station Spatiale Internationale (ISS) a fait un peu d'ombre au village de Montagny-en-Vexin dans l'Oise... Je l'attendais de pieds fermes, le doigt sur le déclencheur! C'est ce qu'on appel un transit solaire, il s'en produit de temps en temps à nos latitude, tout comme les transits lunaire (pareil, mais devant la lune). C'est très fugace, comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous: le soleil est traversé en une ou deux secondes à peine! Il ne faut pas se rater, on n'a pas droit à une deuxième chance 🙂 La position et la trajectoire de l'ISS, connues avec une très grande précision, sont des données publiques: il y a des sites qui les recensent et permettent de calculer les jours et heures de transit prévus dans les jours qui suivent, en fonction de position de l'observateur. Quand il y en a bien sûr, car ce n'est pas le cas partout ni tout le temps! Il se trouve que l'ISS passe très souvent au dessus du sud de l'Angleterre et du nord de la France (Normandie, Picardie...). Les transits y sont donc relativement fréquents - en Picardie par exemple ça arrive statistiquement une petite dizaine de fois par ans. Pour capturer un transit il faut bien sûr un matériel spécialisé - lunette astronomique, filtre solaire, monture motorisée, caméra spécialisée dans les prises de vues planétaires/lunaires/solaires, et toute une foultitude de logiciels spécialisés pour contrôler tout ça - car ça demande une très grande précision et beaucoup de réglages minutieux. Alors vous imaginez que lorsqu'après une longue préparation, qui commence plusieurs jours en amont, on lance l'enregistrement 30 secondes avant l'heure dite, on décompte... et pile au bon moment on voit une petite mouche sombre traverser l'écran de part en part en un éclair, on est plutôt content 🙂 EXIF: Images prises sur une zwo 178mm au Daystar Quark combo + barlow télécentrique 3x sur lunette APO triplet 102mm f/5, traitements Autostakkert + PiPP + ImPPG + Astrosurface + Photoshop. Les puristes diront que la caméra est mal orienté, le nord est vers la gauche... C'est vrai mais là c'était voulu, afin de chopper l'ISS dans la diagonale de l'image et se donner ainsi le maximum de prises possibles 🙂 -
soleil A quoi ressemble le Soleil en ce moment
LucaR a répondu à un sujet de Newton dans L'actualité du ciel
Oui juste après la lunette et avant la barlow. -
soleil A quoi ressemble le Soleil en ce moment
LucaR a répondu à un sujet de Newton dans L'actualité du ciel
Salut! Un peu de soleil d'avant-hier vendredi 17/06 qui nous a offert de belles protus ce jour là. Mais pour moi c'est un peu un lot de consolation... J'ai raté une belle occasion de prendre un transit ISS à cause d'une stupide erreur de débutant! J'ai oublié que la lunette ça renverse l'image - un concept à la base de la base pourtant! - du coup j'ai pas visé au bon endroit... 😭 Comme quoi à force de ne pas faire d'observation, et d'avoir pris l'habitude de pointer à l'astrométrie pendant les sessions CP, on en oublie les bases... Images prises sur une zwo 178mm au Daystar Quark combo + barlow télécentrique 3x sur lulu triplet 102mm f/5, traitements Autostakkert + ImPPG + Astrosurface + Photoshop. -
Oué je confirme il faut une mono pour le soleil Halpha, j'ai testé la même en couleur et mono et ça change tout 🙂 Donc j'ai la 178mm qui est très bien pour mon setup (Daystar et lunette 102mm), à part les anneaux de Newton que je suis en train d'essayer de régler avec une bague de tilt mais ça peut arriver avec n'importe quelle caméra je pense. Après c'est comme en planétaire ya une question de taille de photosites optimum à calculer en fonction du pouvoir de résolution de l'instrument. En revanche, contrairement au planétaire ya aussi la question de la taille du capteur lui-même qui joue selon si on préfère un champs serré ou large.
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Solaire: nouvelle caméra mono et anneaux de Newton, comment s'en débarrasser?
LucaR a répondu à un sujet de LucaR dans Astrophotographie
Je n'ai encore eu l'occasion que de la tester une fois mais je n'ai pas constaté ça non. C'est une bague de tilt j'imagine? J'en ai acheté une je testerais dès que j'en ai l'occasion 🙂 -
Solaire: nouvelle caméra mono et anneaux de Newton, comment s'en débarrasser?
LucaR a répondu à un sujet de LucaR dans Astrophotographie
Heu bin justement ya pas de matrice de Bayer vu que c'est monochrome, non? En tout cas je n'ai pas vu de souci de quadrillage, mon seul vrai souci ce sont les anneaux. -
Solaire: nouvelle caméra mono et anneaux de Newton, comment s'en débarrasser?
LucaR a répondu à un sujet de LucaR dans Astrophotographie
Au final je sais pas trop ce que ça fait avec les bagues allonges etc... Faudrait que je mesure 🙂 Mais ma focale de départ étant assez faible, je pense que je suis plus proche de 15 que de 30! Et c'est une ES que j'ai acheté au même gars qui m'a vendu le Daystar Quark. -
Rédaction PV pour la déclaration d'une association
LucaR a répondu à un sujet de Darkastro85 dans Webastro
Hello, T'inquiète ça passera même si tu écris de la m*** 🙂 C'est quasi automatique, ils ne vérifient pas vraiment. Une assoce à tous les droits de s'organiser comme elle le souhaite, faut juste pas avoir un objet illégal. Là où faut faire un minimum attention c'est si on veut être éligible à des subventions: il faut alors observer certaines conditions comme l'absence de discrimination et un fonctionnement démocratique. Je pense que tu parles des statuts et non d'un règlement intérieur, ce sont les statuts qu'on dépose. Le mieux est de partir du modèle commenté fournit par l'administration ici: https://www.associations.gouv.fr/1001-redaction-statuts-association.html à adapter en fonction de ce que vous envisagez pour votre assoce. Le règlement intérieur, lui, n'est pas obligatoire mais il peut être pratique pour une assoce avec beaucoup de membres par exemple. Pour le PV ya rien de particulier faut juste décrire la première AG. En gros tu dis que vous vous etes réuni en Assemblée Générale Constitutive à telle date telle heure tel endroit et avec telles personnes (lister l'émargement), que vous avez décidé de la création de l'asso avec tel objet et tel nom et tel adresse de siège, que vous avez procédé à l'élection du premier CA et du premier bureau (mettre la liste des élus), et que vous avez mandaté telle personne (sans doute le président) pour effectuer les démarches administratives de création de l'assoce, puis dater et signer par le président. -
Solaire: nouvelle caméra mono et anneaux de Newton, comment s'en débarrasser?
LucaR a répondu à un sujet de LucaR dans Astrophotographie
Merci! C'est le Daystar chromo en version sans barlow intégré ("Combo"). ERF pas indispensable sur une lunette de moins de 110mm (la mienne est une triplet 102). Le chemin optique est: Lunette => filtre UV-IR-cut => bague allonge => Barlow x3 télécentrique => Daystar => Caméra, mais je vais ajouter une bague de tilt avant la caméra pour les anneaux de newton. -
Superbe! Petite question: quel outils tu utilise pour aligner tes images pour l'animation? Moi j'ai pris 88 images à intervalle régulier pour en faire une animation, qui ressemblent à ça une fois traitées, mais comme à la prise de vue mon suivi n'était pas parfait je devais recadrer de temps en temps du coup toutes ne sont pas alignées. Et je ne sais pas quel outil prendre pour ce faire 🙂 D'avance merci !
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Bonjour, J'ai troqué ma 178mc pour une 178mm, que j'utilise avec un Daystar Combo et une lulu 102mm triplet. J'avoue, c'est mieux avec la monochrome, ya pas photo - enfin si, justement 🙂 Par contre j'ai de grosses franges / anneaux de Newton que je n'avais pas avec la précédente... Est-ce qu'il suffit d'une petite bague de tilt pour régler ça, comme on entend à droite à gauche? Est-ce que quelque chose est aussi possible au traitement pour virer ça? Ca n'est pas parti avec mes flat, ça s'est même renforcé (flats prix en défocalisant à mort sur le centre du soleil) D'avance merci !
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premier pas dans le Ha solaire, Lunt LS40?
LucaR a répondu à un sujet de Tyler dans Matériel astrophotographique
Les version dites "Combo" n'ont pas la barlow intégrée, on peut donc en ajouter ou pas. Par contre on a moins de détails si on ne lui amène pas une image entre f/d 15 et f/d 30 donc en effet pour un disque complet ce n'est probablement pas la meilleurs solution. Au fait pour quoi pas le Sol'ex tout bêtement ? Quand on cherche à faire du solaire Ha pour pas cher c'est encore le mieux. Je ne l'ai pas encore - je finirais par le prendre je pense - mais vu ce qui passe comme images ici ça marche bien pour le disque complet. EDIT: j'avais pas lu t'as déjà répondu sur ce point 😅 -
premier pas dans le Ha solaire, Lunt LS40?
LucaR a répondu à un sujet de Tyler dans Matériel astrophotographique
J'ai vu passer des Daystar Quark chromo d'occasion dans les 900 euros si tu as déjà une lunette ça peut ptet le faire. -
Troisième et dernière photo prise lors de l'exceptionnelle séquence de 9 nuits consécutives de beau temps qu'on a eu en mars 2022. Les deux premières sont ici et là. Alors que la deuxième photo (la Méduse) montrait les restes d'une très grosse étoile après son explosion en supernova, avec la nébuleuse dite du Croissant (la zone très brillante en bas de l'image) située à environs 5000 années lumières de nous, on remonte un peu le processus pour montrer ce qui se passe avant l'explosion. En effet nous avons ici à faire à une très grosse étoile, au moins 15 à 20 fois plus massive que notre soleil, qui arrive en fin de vie. Elle est d'ailleurs bien visible en plein milieu du Croissant. Après presque 5 millions d'années (ce qui est très court pour une étoile) à brûler de l'hydrogène, son carburant principal, dans des réaction de fusion nucléaire (transformation de l'hydrogène en éléments plus lourd, comme l'hélium), elle est presque à sec ! L'énergie de ses réactions commence à vaciller, or c'est cette puissance qui repousse la matière ayant tendance à tomber vers le centre du fait de la gravité, maintenant ainsi l'étoile en équilibre. Comme elle vient à faiblir, l'équilibre se rompt et l'étoile commence à se contracter, créant une pression plus grande en son cœur... ce qui lui permet d'enclencher de nouvelles réactions de fusion, avec des éléments plus lourd (comme l'hélium) pour former des éléments encore plus lourd (comme le Carbonne ou l'Oxygène). L'énergie s'accroit à nouveau brusquement et un nouvel équilibre se forme. Les couches les plus externes, qui commençaient à tomber vers le centre, sont brutalement renvoyée vers l'extérieur et projetées à grande vitesse dans l'espace environnant! Le rayonnement intense de l'étoile, qui les rattrape vite, va les chauffer, ioniser et leur mettre littéralement la pression, ce qui les fait briller très fortement. C'est cette matière expulsée et lumineuse qu'on voit sur la photo tout autour de l'étoile et qu'on nomme une "bulle de Wolf–Rayet" (du nom de deux personnes ayant découvert ce phénomène). Ce processus va recommencer dès que l'étoile aura brûlé son hélium, pour passer aux éléments encore plus lourd. Pendant encore plusieurs centaines de milliers d'années, peut-être jusqu'à un millions d'années, l'étoile va ainsi expulser ses couches externes par vagues successives. Jusqu'à arriver à l'élément fer, qui est impossible à fusionner de façon naturelle. Rendue cette fois définitivement incapable à maintenir son équilibre, l'étoile va finalement s'effondrer et exploser en supernova, un phénomène tellement violent que les couches auparavant expulsées vont être littéralement pulvérisées. Ainsi cette belle nébuleuse du Croissant est promise à un destin tragique! Les volutes rouges tout autour font partie du complexe de nébuleuses autour de l'étoile Sadr dans la constellation du Cygne. Elles sont indépendant du Croissant, probablement situées plus proches de nous. Enfin, il y a un petite élément bien particulier sur cette, un petit disque visible tout en bas au premier tiers de l'image en partant de la gauche. Il s'agit d'une nébuleuse planétaire, un phénomène un peu semblable à une bulle de Wolf-Rayet mais à une toute autre échelle: il s'agit de couches externes d'une étoile beaucoup plus modeste, comme notre soleil, expulsées à la fin de sa vie (et ça n'a rien à voir avec une planète, contrairement à ce que laisse penser son nom donné à une époque où on ne savait pas ce que c'était et où on pensait que ça pouvait être des planètes...). Cette nébuleuse, découverte par un astrophotographe amateur en 2008, est un vrai défi particulièrement difficile à avoir car extrêmement faible : il faut poser très longtemps. Ici, il y a pas loin de 17h de poses cumulées ! Je ne suis pas mécontent de cette image, une de mes plus réussie, du moins à mes yeux, depuis que je fais de l'astrophotographie ! Ce n'est pas une cible habituelle en mars, plutôt une cible d'été, mais je ne suis pas très équipé pour les galaxie du printemps et elle commence à se lever en milieu de nuit. Je l'ai donc pointée 9 nuits de suite vers 2h du matin, après avoir pointé le Singe et la Méduse. EXIFS (données techniques) : 334x180s =16h30 de poses + 20x60s sans filtre pour les couleurs d'étoiles, en 9 sessions 19-27 mars 2022 Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800, filtre duobande STC Astroduo Lunette TS Photoline triplet 102mm, f/d 5,3 avec réducteur. Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mc Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, bonne qualité de ciel dans l'ensemble, pleine lune sur les premières sessions, puis en descente ensuite. Températures nocturnes autour des 5°C les premières sessions, 7/8° les dernières.
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Merci @Cocatrix ! Heureux te t'inspirer 🙂 Si je tarde à passer à la caméra - ce que je finirais par faire, d'autant que mon APN commence à donner des signes de fatigues, je passerais à une monochrome 2600 à priori - c'est aussi parceque je sentais bien n'avoir pas encore acquis assez d'expérience en traitement. Et donc en effet ne pas avoir été au bout des possibilités de mon petit Canon. "L'avantage" d'avoir des brutes difficiles - beaucoup de bruits, etc... c'est que ça incite à trouver de bonnes méthodes de traitements pour en venir à bout, effort qu'on n'aurait pas forcément fait avec des brutes plus propres à la base, et donc on aurait moins appris. Pour ta question: un seul master dark me suffit généralement, à moins d'un delta de température vraiment extrème mais c'est rare. 3 ou 4 degrés d'écart entre la brute et le master dark ne sont pas vraiment un souci dans les faits. Du coup je m'étais constitué une bibliothèque de master dark tous les 2 ou 3 degrés entre -5° et 18°. Je parle au passé car récemment est apparu sur mon APN un énorme ampglow qui n'existait pas avant, d'un coup! C'est pour ça que je dis qu'il donne des signes de fatigues Ma biblio est donc désormais caduque alors je refais des dark dès que possible. Mais j'ai peur que ça ne fasse qu'empirer peu à peu désormais, ce qui devrait précipiter mon passage à la caméra.
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Deuxième d'une série de trois photos que j'ai pris en mars dernier (2022) lors d'une exceptionnelle séquence de 9 nuits consécutives de beau temps. La première était ici. Contrairement à la cible précédente qui brillait par sa banalité, la nébuleuse de la Méduse (IC433) est assez exceptionnelle. Il s'agit d'un des plus grands et beau rémanent de supernova de notre ciel, en bonne compagnie avec les dentelles du Cygne ou la nébuleuse du Crabe. Bien qu'elle soit très étudiée, son âge (estimée quelque part entre 3 000 et 30 000 ans) et sa distance (estimées dans les 5 000 années lumières) sont mal connues. Un rémanent de supernova est à la fois le cadavre d'une étoile, et le terreau fertile duquel naitront d'autres étoiles, planètes... et peut-être la vie. Au fond c'est comme sur Terre: ce qui meurt nourrit ce qui naît ! Les très grosses étoiles (pas le soleil, dont le destin sera plus sobre) brûlent leur vie flamboyante en d'à peine quelques centaines de millions d'années - oui, c'est très peu aux échelles de l'univers. Puis elles meurent dans un immense "drama" intersidérale, une explosion gigantesque, l'un des phénomènes les plus violent et brillant de l'univers: une supernova ! Le cœur de l'étoile morte implose, se densifie jusqu'à devenir une étoile à neutron - sans doute l'objet le plus étrange de l'univers - voire, pour les plus gros, un trou noir où il est englouti à tout jamais. Les couches externes de l'étoile, quand à elles, sont expulsées par la gigantesque explosion avec une force et une vitesse inimaginable. Ainsi une bulle de matière déchiquetée grandit autour du dernier lieu d'existence de l'étoile et vient percuter les nuages de gaz et poussières interstellaires environnants. Cette interaction crée des phénomènes de ionisation qui font luire les lambeaux d'étoile, les rendant visibles sur terre aux instruments photos à longue pose (plus de 10h ici!) des astrophotographes. Au cours des millions et milliards d'années qui suivent, toute cette matière riche d'éléments variés que l'étoile à synthétisé en son cœur pendant toute sa vie, par des réactions de fusion nucléaire, va se disperser autour de la galaxie au gré des courants gravitationnels. Elle viendra enrichir les nuages de gaz et poussières qui, à l'origine, n'étaient formés que d'hydrogène et d'un peu d'hélium. C'est ainsi que née la diversité des éléments composant notre matière, la fameuse table de Mendeleïev, ainsi que... les éléments qui nous constituent nous-même! C'est ce que voulait dire Hubert Reeves par sa célèbre maxime: "Nous sommes faits de poussières d'étoiles". Le cœur de la Méduse a longtemps été recherché au milieu de tous ces débris d'étoile. Car il n'est pas resté en place : lui-même à été éjecté au loin par sa propre explosion en supernova ! Il a finit par être repéré au début des années 2000, une petite étoile à neutron filant rapidement hors du champs de bataille, déjà arrivé à la périphérique des volutes qu'on voit sur la photo... et découvert par trois lycéens stagiaires dans un observatoire américain! C'est la relève 🙂 Tout comme la Tête de Singe, cette nébuleuse est l'une des dernières de la saison hivernale, visible jusqu'en mars donc même si elle se couche déjà en milieu de nuit. Je l'ai visé en début de nuit 5 fois de suite pendant cette séquence rare de beau temps, puis vers 2h du matin je passais à une troisième cible que je montrerais bientôt. EXIFS (données techniques) : 206x180s =10h18 de pose en 5 sessions 19-23 mars 2022 Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800, filtre duobande STC Astroduo Lunette TS Photoline triplet 102mm, f/d 5,3 avec réducteur. Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mc Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, bonne qualité de ciel dans l'ensemble, pleine lune sur la première session, puis en descente ensuite. Températures nocturnes autour des 5°C les premières sessions, 7/8° les dernières.
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Tu utilise un Daystar? Pour info j'ai découvert récemment que si, les protus sont bien là même quand on a réglé le temps d'expo pour la surface, et ya une bonne méthode pour les faire apparaitre très correctement afin d'avoir les deux - surface et protu - sur la même image, en évitant d'avoir à faire un montage fastidieux (et hasardeux, j'ai testé...) entre deux images donc... Ca utilise le petit logiciel gratuit IMPPG qui est vraiment très bien pour manipuler finement l'histogramme d'une image solaire: https://greatattractor.github.io/imppg/ Si tu parles anglais c'est ici à partir des 35 minutes:
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Nébuleuse et amas de la Tête de Singe / NGC 2174 et 2175
un sujet a posté LucaR dans Astrophotographie
Première d'une série de trois photos que j'ai pris en mars lors d'une exceptionnelle séquence de 9 nuits consécutives de beau temps. La nébuleuse de la Tête de Singe brille par... sa banalité 🙂 Elle n'a rien d'exceptionnel comparé aux autres nébuleuses, rien de très spécial à en dire donc si ce n'est rappeler ce qu'est une nébuleuse: un gigantesque nuage de gaz et poussières, où se forment des étoiles en groupes, qu'on nomme amas. Pendant les premiers millions d'années de vie, de par leur intense rayonnement les "bébés" étoiles des amas soufflent les gaz et poussières environnant: la nébuleuse se désagrège ainsi progressivement, tout en émettant des lueurs de couleur différente selon leur composition - soit par réflexion de la lumière des étoiles, soit par ionisation. C'est ainsi qu'on est capable de les photographier, moyennant des heures de pose étant donné leur faible luminosité. L'amas qui s'est créé dans cette nébuleuse, située à environs 5300 années lumières de nous, est encore jeune: 9 millions d'années selon les dernières estimations. Quand la nébuleuse aura disparue dans des millions d'années, les étoiles navigueront encore ensemble pendant quelques centaine de millions d'années avant de se retrouver dispersées par les courants gravitationnels autour de la galaxie. Notre propre étoile le soleil, qui va quand même sur un âge vénérable de 5 milliards d'années, a été séparé de ses compagnons de jeunesse depuis fort longtemps déjà. Cette nébuleuse est l'une des dernières de la saison hivernale, visible jusqu'en mars donc même si elle se couche déjà en milieu de nuit. Je l'ai visé en début de nuit 4 fois de suite pendant cette séquence rare de beau temps, puis vers 2h du matin je passais à une autre cible que je montrerais bientôt. EXIFS (données techniques) : 186x180s =9h18 de pose en 4 sessions 24-27 mars 2022 Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800, filtre duobande STC Astroduo Lunette TS Photoline triplet 102mm, f/d 5,3 avec réducteur. Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mc Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, bonne qualité de ciel dans l'ensemble, pas de lune Températures nocturnes autour des 10/11°C-
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Une étoile qui meurt dans un plat de spaghetti (Sh2-240)
LucaR a répondu à un sujet de LucaR dans Astrophotographie
Merci! Moins de poses aussi non? En tout cas la tienne à un beau piqué qui manque à la mienne Ce qui montre bien la diff de piqué entre une caméra monochrome et une simple couleur avec filtre duobande, avec pourtant des photosites de taille équivalente (bon certes un peu plus de focale chez toi aussi). Ca laisse deviner ce que donnera la asi2600mm avec plus de pose et sans lune! Un duobande, le STC Astroduo. -
Une étoile qui meurt dans un plat de spaghetti (Sh2-240)
un sujet a posté LucaR dans Astrophotographie
La nébuleuse dite des "Spaghetti" - quelle poésie 😅 - est ce qu'on nomme un rémanent de Supernova. Il y a 200 000 ans, à environs 2 000 années lumières de la Terre, s'est déroulé un évènement catastrophique: la mort d'une grosse étoile! A court de matière première, n'ayant plus rien à fusionner en son cœur, les réactions de fusion thermonucléaires qui s'y déroulent ont vacillé. Or c'est l'énergie gigantesque dégagée par ces réactions qui empêche une étoile de s'effondrer sur elle-même sous l'effet de sa propre gravité. Plus rien ne retenant la quantité phénoménale de matière composant l'étoile, elle est simplement... tombée! Tout d'un coup, en se précipitant vers le centre. Le cœur de l'étoile a été compressé comme nul part ailleurs dans l'univers, au point que les atomes se sont cassés, déstructurés et réorganisé, fusionnant les protons et les électrons en un seul genre de particule: des neutrons. Or il s'agit là d'une structure de la matière bien plus solide que tout ce qui existe ! La matière des couches externes de l'étoile continuant à tomber vers le centre à une vitesse folle, elle a soudain rencontré un mur totalement infranchissable, brusquement apparue devant elle. Ne pouvant le transpercer, elle a rebondit dessus et est reparti dans l'autre sens avec une force et une vitesse dépassant l'entendement, entrainant avec elle tout le reste de matière de l'étoile - une quantité pharaonique de plasma s'est ainsi vu dispersé dans l'espace en s'échauffant comme jamais et se mettant à briller de mille feux. Tout ceci s'est déroulé en quelques secondes à peine ! Nos ancêtres d'alors (du moins de 2 000 ans plus tard le temps que la lumière de l'évènement leur parvienne) on été témoins d'une immense explosion, l'un des phénomènes les plus puissants que l'univers connaisse: une Supernova. Celle-ci étant assez proche de nous, en terme cosmologiques, elle a dû offrir un spectacle incroyable : une nouvelle étoile plus lumineuse encore que la pleine lune, mais qui n'a duré que quelques semaines dans le ciel avant de s'éteindre, la matière s'éloignant et se refroidissant dans le vide de l'espace. La bulle de filaments que l'on voit sur l'image est le résidu de cette explosion, qui continue de s'éloigner et se disperser dans l'espace tout autour. De la matière qui rejoint les gaz et poussières interstellaires, les enrichissant de tous les éléments créés au cœur de l'étoile pendant sa vie flamboyante, et qui se retrouveront un jour peut-être dans une nouvelle étoile, une nouvelle planète, voir même de la vie. Ce sont des résidus d'étoiles de ce genre qui nous constituent, nous-même: comme le disait Hubert Reeves, nous ne sommes que poussières d'étoiles. C'est le cycle de l'univers! Quand au cœur de l'étoile morte, il est devenu un bien étrange objet qu'on nomme une étoile à neutron, elle aussi éjectée par l'explosion - elle n'est donc déjà plus au centre de la bulle, mais on l'a quand même retrouvé! Car non contente d'avoir été expulsée, elle s'est mise à tourner comme une toupie à très, très grande vitesse et à "illuminer" l'univers d'un jet d'ondes radios invisibles, comme un phare dans la nuit. C'est ce qui nous a mis sur sa piste. Elle n'a pas vraiment à se plaindre: son destin aurait pu être encore plus tragique! Eut-elle été un peu plus massive, elle aurait continué à se contracter malgré la solidité de la matière neutronique, jusqu'à former un trou noir dans lequel elle aurait été engloutie à tout jamais. C'est un cible bien difficile. J'atteins vraiment là les limites de mon matériel, du moins de mon capteur photo - un simple APN Canon 650D. J'ai eu beaucoup de mal à faire ressortir un signal très ténu malgré... presque 20h de poses cumulées à f/2 ! Pour donner une idée, voici la tête de couche Oiii : Plus chaud encore que le Calamar, je pense 🙂 Je n'ai pas réussi à obtenir un résultat qui me satisfasse vraiment, mais je ne pense pas être capable de faire mieux à ce stade. Je crois avoir atteint les limites de mon setup, il faudra que je la retente quand j'aurais enfin une nouvelle caméra astro! EXIFS (données techniques) : 386x180s =19h18 en 7 sessions fin février et début mars 2022 Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800 Samyang 135mm ouvert à f/2 Monture AZEQ6 Pas de guidage Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, pas de lune, qualité de ciel moyen. Températures nocturnes autour des 3°C, sauf a dernière session 8°C. -
(Topic unique) Tout savoir sur les filtres multi-bandes en astrophoto
LucaR a répondu à un sujet de Colmic dans Matériel astrophotographique
Ca dépend de la quantité de pollution. Je shoote sous un ciel à Bortle 4 et je n'utilise aucun filtre pour les galaxies, 180s à f/5 sur un APN 650D à 800 ISO. Ca passe, ya pas mal de gradient à retirer mais Siril s'en sort encore. Mais à mon avis c'est pas loin de la limite: avec un ciel un poil plus pollué (genre Bortle 5) je pense que je prendrais un filtre. -
Vous reprendrez bien un peu d'IFN ? M81 et M82 dans son champs de poussières célestes.
LucaR a répondu à un sujet de LucaR dans Astrophotographie
Merci. Yep on me l'a déjà fait remarquer car je ne le vois absolument pas 😄 Sans doute mon daltonisme. Mais je vais corriger 🙂 EDIT: à priori c'est corrigé mais comme j'y vois rien j'espère ne pas avoir fait de bêtise 😅 -
Les IFN sont des volutes de poussières qui parsèment notre galaxie entre les étoiles, faite de la même matière que les nébuleuses mais pas assez dense pour faire naître des étoiles, et n'ayant pas la chance d'en avoir assez proche pour les ioniser ou les éclairer. Du coup elles ne sont éclairées que par la lueur générale de voie lacté elle-même, ce qui les rend difficile à capter - il faut cumuler des heures de poses pour y arriver. Ici, plus de 21h! Les deux galaxies qui trônent au centre de l'image sont bien, bien plus loin - environs 12 millions d'années lumières. En fait on les voit à travers les rideaux de poussière des IFN. M81 ou Galaxie Bode (du nom de son découvreur) est une galaxie spirale assez semblable à la notre, M82 ou Galaxie du cigare (pour sa forme allongée) lui papillonne autour depuis des centaines de millionnaires, voir plus encore - mais elle s'en brûle les ailes, montrant des déformations dues à leurs interactions gravitationnelles. M82 est une des galaxies les plus actives que l'on connaisse: des étoiles y naissent et meurent sans arrêt, souvent sous forme de supernovas visibles jusqu'à chez nous. C'est une photo que j'avais commencé ici l'an dernier: https://www.webastro.net/forums/topic/191257-bode-et-son-cigare-dans-un-grand-champs-de-poussières-m81-m82-et-ifn Pis là ces dernières semaines on a eu 7 nuit de beau temps (enfin!) en deux salves, où j'ai shooté le plat de Spaghetti (à venir donc!) - mais comme à 2h il disparaissait derrière mon jardin j'enchaînait sur M81/M82 histoire de compléter. Je suis arrivé jusqu'à... 21h21 d'intégration en cumulant les deux! 319x180s (cette année) + 216x90s (l'an dernier) =21h21 en 8 sessions Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800 Samyang 135mm ouvert à f/2 Monture Star Adventurer l'an dernier, AZEQ6 cette année. Pas de guidage Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, pas de lune, qualité de ciel moyen. Températures nocturnes autour des 0°C, sauf a dernière session 5°C.
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Ekos kstars problème de pointage
LucaR a répondu à un sujet de aja dans Matériel astrophotographique
Moi je ne fais pas de synchro du tout, avec l'astrométrie ça n'est plus nécessaire et ça entraine plus de complication qu'autre chose... Je fais ma MES d'abord manuelle que je peaufine avec l'outils de MES d'EKOS. Je remet en station et je m'assure que la coordonnée DEC affichées dans l'onglet de la monture de Ekos est bien 90° ou pas loin (ce qui veut dire qu'il sait qu'il pointe bien au nord). Si ce n'est pas le cas, ou si la mise en station foire, je clique sur les trois boutons de réinitialisation de la monture dans ce même onglet. (et si malgré ça DEC n'est toujours pas bon, c'est rare mais c'est arrivé, j'etteint et rallume tout après avoir à nouveau cliqué sur les boutons de réinitialisation, là ça finit toujours par être ok). Après je fais mon goto vers les coordonnées de ma cible en utilisant la petite raquette virtuelle de Ekos. Vu que je n'ai rien synchronisé il rate la cible bien sûr mais pointe globalement la bonne direction. Du coup je n'ai plus qu'à affiner avec l'astrométrie: je vais dans l'onglet correspondant de Ekos et je clique sur "capture and solve" avec l'option "Slew to target" cochée. Il me centre mes coordonnées voulues en trois ou quatre mouvements. Bien sûr il faut que tout soit minutieusement bien configuré: position de l'observateur, heure du système (attention à ça si le RPI n'est pas connecté à Internet il ne se met pas à la bonne date/heure et ça fait tout foirer!! Auquel cas faut lui donner la bonne heure manuellement, ou bien acheter une petite pile en plus pour son horloge, ce n'est pas vendu d'origine avec), caractéristiques des instruments (diamètre, focale, caméra...) etc... La moindre config mal fichue risque de tout faire foirer.